"On ne cèdera pas": Thierry Reboul revient sur les menaces qui ont visé les organisateurs de la cérémonie d'ouverture des JO

  • il y a 2 mois
Thierry Reboul, le directeur exécuritf des cérémonies de Paris 2024, était l'invité du Live ce mercredi.

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Transcription
00:00Et ces menaces qui vous ont visé, vous, ainsi que le directeur général adjoint de l'agence événementielle Bibiné,
00:07Thomas Joly, directeur artistique de la cérémonie d'ouverture.
00:11On a appris le week-end dernier l'ouverture d'une enquête après la plainte pour menace de mort déposée samedi par vous,
00:19c'est-à-dire par les organisateurs de la cérémonie d'ouverture.
00:22De quoi s'agit-il exactement ?
00:25Pour qu'on comprenne un petit peu la réalité de ce que vous avez vécu aussi à la suite de cette cérémonie d'ouverture.
00:30Écoutez, je n'ai pas particulièrement envie de m'étendre sur ce sujet,
00:34mais je pense qu'on a fait ce qu'on devait faire devant des choses qui sont à la fois injustes et totalement inadmissibles en termes de comportement.
00:43On ne cédera pas à ça, on a fait ce qu'il fallait qu'on en fasse, à savoir porter plainte.
00:49Et on le fera à chaque fois qu'un membre de l'équipe artistique ou de l'organisation subira ça.
00:57Voilà, les plaintes ont été déposées, l'enquête est en cours.
01:00Je pense qu'il faut laisser la police faire son travail et franchement ne pas s'apesantir plus que ça.
01:08Ça vous bouscule ou vous réussissez quand même à garder la tête froide
01:14et à vous dire que c'est le fait d'une extrême minorité de personnes ?
01:20C'est objectivement le fait d'une extrême minorité.
01:23Moi, je marche dans la rue tous les jours, il y a des gens qui nous arrêtent pour nous remercier tous les jours.
01:29Et certainement pas l'inverse.
01:31Donc voilà, il faut prendre tout ça avec beaucoup de recul, ce n'est pas toujours simple.
01:35Il y a des moments, c'est plus facile que d'autres.
01:37On en parle régulièrement sur BFMTV, notamment au-delà des menaces de mort, du cyber harcèlement.
01:42Celui, par exemple, dont est victime Thomas Joly et Barbara Butch,
01:47la DJ française qui s'est illustrée durant la cérémonie d'ouverture.
01:53Une enquête d'ailleurs est ouverte à ce sujet également, cyber harcèlement aggravé, menaces de mort.
02:01Donc ça peut peser et ça peut représenter un enfer pour ceux qui le vivent.
02:05Bien sûr, c'est pesant.
02:07Mais encore une fois, je pense qu'il faut passer à autre chose.
02:11Je pense que ça suffit.
02:13Les choses ont été dites et nos intentions ont été réexpliquées par Thomas Joly dès le lendemain,
02:18pour qu'il n'y ait aucune confusion possible.
02:21Tout ça doit maintenant cesser et on doit continuer à profiter de ces jeux incroyables.
02:26Vous vous sentez entouré, accompagné dans ce pan-là aussi par les autorités.
02:34J'ai vu qu'un ancien ministre de la culture, Rachid Adhati,
02:40a affirmé que le ministère était prêt à se constituer partie civile,
02:43en estimant que la France, pays de la liberté et de la création, ne se laissera pas intimider.
02:47Tout à fait, on l'est.
02:49On l'a vu au téléphone d'ailleurs.
02:51On est aujourd'hui accompagné.
02:53J'étais encore, pour d'autres raisons, organisationnel avec le préfet de police hier,
02:59qui assure de tout son soutien et qui fait ce qu'il faut.
03:03On a ensuite individuellement chacun une manière d'y réagir.
03:06Il y a des gens qui peuvent y être plus sensibles que d'autres et c'est normal.
03:09On essaye de faire les choses les plus adaptées possible en fonction des besoins de chacun.

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