Thierry Reboul, directeur exécutif de la marque, des événements et des cérémonies de Paris 2024, a donné de nouvelles informations concernant la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024.
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00:00 Thierry Reboul, c'était Florent Manoudou qui disait que c'était le moment le plus attendu des Jeux de Paris 2024.
00:07 Elle vient d'où cette idée d'une cérémonie qui ne se passe pas dans un stade ?
00:11 Elle vient d'abord de l'ambition de Tony Stanguet.
00:27 Certes d'organiser les Jeux à Paris, mais aussi peut-être surtout de faire de ces Jeux un moment inoubliable
00:37 et d'avoir encore plus d'ambition peut-être que j'allais dire simplement, c'est absolument pas simple,
00:45 mais de les organiser et de la question comment on les rend inoubliables,
00:52 ma réponse et la réponse de mon équipe était en sortant du stade,
00:58 enfin en sortant du stade parce que ça fait un certain nombre d'Olympiades que ce projet existe,
01:04 ça existait notamment à Rio dans la baie, etc.
01:09 Et que ce projet, édition des Jeux, après édition des Jeux, ne voyait pas le jour,
01:14 pour un certain nombre de raisons, parfois il s'y prenait trop tard,
01:18 parfois le contexte n'était pas bon, parfois les uns ou les autres de l'environnement ne suivaient pas,
01:26 et on s'est fixé nous cet objectif-là d'être les premiers de sortir cette cérémonie du stade.
01:34 Pourquoi la scène ? C'était évident ?
01:36 Alors ça c'est l'étape 2, quand on décide d'essayer de la sortir du stade,
01:40 tout le monde se dit bon, on va aller sur les Champs-Élysées,
01:43 et quand on veut marquer encore une fois ces éditions des Jeux,
01:50 on se dit non, il faut aller plus loin que ça, il faut essayer d'aller encore plus dans une forme de rupture,
01:56 on essaye de réfléchir au projet des Jeux, on voit que la scène est le fil conducteur de ce projet,
02:03 parce qu'elle relie la Seine-Saint-Denis et Paris, parce qu'elle est au cœur de ces Jeux dans la ville,
02:08 et d'un certain nombre de raisons de ce type-là, parce qu'elle est au centre de la vie des Parisiens depuis un certain nombre d'années,
02:16 et on se dit, et puis un jour on passe devant, c'est vraiment comme ça que ça s'est passé,
02:22 et on se dit bien sûr que c'est là, forcément c'est là, ça doit être là.
02:26 Pour le coup, pour revenir sur le sujet, et essayer aussi de parler un peu de ce que ça peut apporter,
02:34 et pas uniquement des contraintes, on travaille beaucoup, toutes nos équipes se voient en permanence depuis longtemps,
02:42 pour qu'on travaille ensemble à un dispositif sécuritaire, effectivement, qui est d'une complexité,
02:50 comme cette cérémonie elle-même, l'ensemble des sujets sont complexes.
02:54 Mais on part rarement, quand on réfléchit à un événement comme ça, on part rarement au départ de la contrainte, sinon on ne le fait pas.
03:02 Et moi je pense qu'il faut qu'on parle aussi un peu plus de l'envie, du plaisir, de l'ambition,
03:10 enfin en tout cas on part de ça, et effectivement on regarde ensemble, et c'est ce qu'on a fait,
03:16 si c'est possible, la réponse a été donnée, et à quelles conditions.
03:21 Et ça c'est valable pour la sécurité, c'est effectivement valable pour la logistique,
03:26 j'en parle pas beaucoup, mais la moitié de mon équipe construit un stade, construit un stade de 12 km, 2 x 6 km,
03:36 avec le même nombre d'entrées de secours, de tout ce que vous voulez,
03:39 que un stade, je pense que le plan définitif du stade, il est pas petit, il est absolument blindé de complexité.
03:53 Il y a cette ambition incroyable au début, dont je crois que tout le monde parle,
04:00 c'est important, vous le disiez, une cérémonie d'ouverture dans tous les Jeux, c'est clair,
04:04 c'est vrai que celle de Paris aujourd'hui, elle est encore peut-être dans une dimension supplémentaire.
04:12 Combien de gens qui travaillent, parce qu'on a parlé des 500 000 personnes qui sont le long des quais de la Seine,
04:17 le long des berges, des policiers, des gendarmes,
04:20 mais vous, vous êtes combien à travailler sur cette cérémonie,
04:23 et combien d'acteurs seront présents ce soir-là à Paris ?
04:27 Si on essaie d'agiter quelques chiffres sans se faire peur,
04:31 l'équipe d'organisation Pure et Dur, qui est d'un modèle plutôt externalisé,
04:38 avec des agences de production qui d'ailleurs se sont mis ensemble pour répondre à ce sujet-là,
04:46 aujourd'hui on est sur l'organisation Pure à peu près de 200,
04:50 donc c'est une équipe assez conséquente.
04:53 Le Jour J, l'équipe d'organisation, selon le périmètre qu'on lui donne,
04:59 et si on y rajoute la sécurité privée, c'est une équipe d'entre 6 et 8 000 personnes.
05:05 Si on rajoute le casting, aujourd'hui on parle de plus ou moins de 2 000 danseurs.
05:14 On peut ensuite additionner ces éléments-là.
05:18 Il faut se mettre au niveau d'un lieu, il faut se mettre au niveau de cette ambition-là,
05:23 et c'est ce qu'on essaie de faire.
05:25 À quel point vous êtes prêts aujourd'hui, 300 jours avant ?
05:28 On est hyper prêts, c'est fini.
05:31 Non, on est jour et nuit dessus, on en a parlé tout à l'heure,
05:37 et vous en avez parlé en parlant de découffler.
05:41 On a, je crois, avec Thomas Joly, un digne successeur,
05:47 le metteur en scène de cette cérémonie,
05:49 directeur artistique de la cérémonie, des cérémonies,
05:53 je pense à un type incroyable,
05:56 avec qui la fusion est vraiment totale,
06:02 et sur lequel quelqu'un a extrêmement compris les enjeux,
06:05 et qui veut lui aussi que Paris imprime sa marque.
06:10 Donc on partage tout, y compris l'ambition,
06:13 pour faire de cette cérémonie un moment unique.
06:17 500 000 personnes qui assistent à cette cérémonie directement,
06:21 des centaines de millions, peut-être des milliards,
06:24 qui seront devant leur télé.
06:26 Comment est-ce qu'on fait une cérémonie qu'on puisse voir à la fois en direct,
06:31 en étant présent, et qu'on peut aussi regarder pour qui elle est faite ?
06:36 C'est un peu la partie schizophrénique du sujet.
06:41 Effectivement, des centaines de milliers de spectateurs,
06:45 c'est un chiffre extrêmement important.
06:47 Un milliard et demi, c'est à peu près l'estimation de téléspectateurs.
06:52 Je ne vous dis pas que c'est assez important aussi,
06:55 c'est bien évidemment colossal.
06:57 Donc il faut être capable d'avoir une écriture
07:00 qui permet de satisfaire les deux types de populations.
07:05 Et dans un lieu aussi atypique que celui-là,
07:08 l'idée c'est d'être capable d'offrir à chacun
07:13 un morceau non négligeable de cette cérémonie.
07:17 On n'a pas cette convergence du regard
07:20 dont parlent souvent les artistes, qui existe dans un stade,
07:24 donc c'est forcément atypique.
07:27 Donc du coup, vous savez, on va installer déjà toute une série d'écrans géants
07:32 le long de la scène qui vont permettre à chacun,
07:35 qu'on soit sur l'Ekeba ou l'Ekeo, de suivre cette cérémonie.
07:38 Tout le monde va bien évidemment voir les délégations.
07:42 Et aujourd'hui, dans la conception même de ce spectacle,
07:46 chacun verra quelque chose, verra un spectacle.
07:50 En fait, on est en train, parce qu'on ne pouvait pas s'arrêter
07:54 uniquement à sortir du stade, on s'est dit,
07:57 ne nous arrêtons pas en si bon chemin,
07:59 et en fait, on est parti pour mélanger l'ensemble des éléments
08:05 qui constituent une cérémonie.
08:07 Donc les délégations passeront dans le spectacle.
08:11 Et ça va donner quelque chose d'assez étonnant.
08:15 Les difficultés du coup, un peu supplémentaires,
08:18 sera comment on filme ça.
08:22 On a eu le premier plan de caméra avant-hier.
08:26 On est pour le moment à peu près sur 130 caméras
08:29 qui vont filmer cet événement hors normes.
08:33 Tout est hors normes, y compris artistiquement.
08:36 On va mélanger l'ensemble des éléments
08:39 pour en faire quelque chose d'exceptionnel, j'espère.
08:42 Il y a de l'ambition en permanence dans ce que vous dites.
08:44 Il y a l'envie de pousser les limites, d'aller plus loin.
08:47 À quel moment on se dit, là on ne pourra pas aller plus loin ?
08:51 Déjà, j'ai des chefs, de temps en temps ils m'arrêtent.
08:56 Donc ça c'est le premier élément.
08:59 Et puis honnêtement, j'essaye de faire passer
09:02 cet enthousiasme et cette ambition.
09:05 On travaille tous ensemble au quotidien.
09:10 Je le sais, on essaye d'être extrêmement
09:14 aussi humbles et responsables par rapport à ce qu'on est en train de faire.
09:17 C'est bien évidemment quelque chose, comme vous le dites,
09:20 dans vos titres, comme tout le monde le dit, comme on le répète.
09:23 C'est hors normes, donc c'est aussi une responsabilité hors normes.
09:26 Vous avez dit premier test caméra avant-hier.
09:29 Premier plan de caméra.
09:31 Ça nous amène à une question qui paraît presque impossible.
09:35 Comment est-ce qu'on fait des répétitions le long de la scène ?
09:40 C'est un des sujets pas simples.
09:43 En général, c'est à l'abri des regards.
09:46 Toutes les cérémonies, ça s'est passé très loin des caméras et très loin des regards.
09:50 Alors traditionnellement, les répétitions d'une cérémonie,
09:53 quelle qu'elle soit d'ailleurs, mais donc bien évidemment,
09:56 une cérémonie d'ouverture, ça se fait à l'abri des regards.
09:59 Nos prédécesseurs souvent construisent des répliques des stades
10:05 qui étaient complètement sécurisées.
10:08 Nous, ça va être compliqué.
10:11 Donc on va être d'une discrétion relative.
10:14 Donc la problématique de la répétition, il faut la prendre complètement autrement.
10:18 Et en fait, ce qu'on se dit aujourd'hui, c'est que bien évidemment,
10:22 ce qu'on voit pouvoir répéter à l'abri des regards, on le fera à l'abri des regards
10:26 puisqu'on veut réserver un maximum de surprises à ceux qui vont nous suivre.
10:31 Et puis, ce qu'on ne peut pas cacher, alors sans doute on va s'en servir déjà,
10:36 c'est un peu nos teasers de blockbusters.
10:40 Quand on sort un blockbuster, on sort 3, 4, 5 teasers.
10:45 Donc vraisemblablement, ça peut devenir aussi un outil de communication
10:49 et un outil d'envie.
10:51 Et puis, on va les répéter de manière désorganisée, si vous me passez l'expression.
10:56 Le 14 juillet fait pareil dans un autre domaine,
11:00 c'est-à-dire qu'on ne va pas faire une succession de choses
11:03 qui va vous permettre de comprendre trop facilement une narration.
11:07 On ne le fait pas avec les costumes, on ne le fait pas avec ceci, on ne le fait pas avec cela.
11:12 Donc en fait, c'est un élément de logistique complexe à nouveau,
11:16 mais qu'on va travailler de manière un peu, j'utilise le terme exprès,
11:20 désorganisée si je puis dire.
11:22 Thierry Reboul, est-ce que vous avez regardé la météo du 26 juillet 2024 ?
11:27 Oui, c'est bon.
11:28 Il fait beau ?
11:29 Oui, c'est bon.
11:30 Est-ce qu'il y a un plan B, s'il pleut ?
11:33 Sacro-saint, plan B.
11:37 Oui, on tra... alors, comment dire ?
11:40 Est-ce qu'un barnum sur la scène, ce n'est pas possible ?
11:42 Non, bien sûr, mais d'abord, je voudrais juste rappeler que la météo,
11:48 ça existe aussi dans un stade, en tout cas sur la partie,
11:52 là où il y a l'expression artistique,
11:55 donc ce n'est pas non plus une bulle versus quelque chose de complètement ouvert.
11:59 Ça, c'est le premier point.
12:00 Le deuxième, c'est que bien évidemment,
12:04 on travaille sur un tas de mesures qui vont nous permettre
12:09 de compenser toute une série d'éléments,
12:11 et ça fait partie d'un des gros travails que mène l'équipe en ce moment,
12:17 et à Paris 2024, il n'y a pas que ceux qui font les cérémonies,
12:21 il y a toute une série de directions qui regardent aussi dans leur domaine
12:26 ces aspects-là, donc c'est un sujet collectif chez nous.
12:30 Et puis ensuite, oui, il y a une partie de ça profonde qui est de dire
12:36 voilà, ce sujet-là, il est jouable dans cette condition-là.
12:42 On ne peut pas, je ne peux pas, personne ne peut vous garantir
12:46 qu'il ne peut pas se passer un phénomène exceptionnel.
12:49 On ne va pas tirer sur les nuages.
12:51 Voilà, non, je ne crois pas, ce n'est pas prévu a priori,
12:54 donc ça, ça fait partie d'un élément, je dirais, inhérent à ce projet,
13:00 mais encore une fois, ce n'est pas parce qu'on l'aurait fait ailleurs
13:02 que le risque n'existait pas non plus.
13:04 Est-ce qu'il y a un combat quotidien de maintenir le rêve,
13:08 l'enthousiasme autour d'une cérémonie dont on sait qu'elle est accompagnée
13:13 d'un tas de contraintes, et qu'à peu près tous les interlocuteurs
13:17 que vous avez sont là pour vous les rappeler ?
13:20 Oui, mais après, chacun est dans son domaine,
13:23 chacun amène sa contribution par rapport à son professionnel,
13:27 donc c'est normal, les discussions qu'on a avec mes amis ici,
13:32 tout le monde est dans son rôle.
13:34 Après, honnêtement, moi je ne vois pas de problème d'enthousiasme
13:37 sur un projet pareil.
13:39 J'ai l'impression que, bien évidemment, chez nous, c'est clair,
13:42 mais pas que chez nous.
13:44 Moi, il y a eu, bien évidemment, une phase un peu de surprise,
13:48 ou d'étonnement, etc., et c'est encore une fois normal.
13:53 Mais aujourd'hui, moi j'ai vraiment le sentiment que dans le public,
13:57 dans les équipes bien sûr, mais dans toutes les équipes
14:00 qui travaillent dessus, il y a vraiment envie,
14:04 il y a vraiment cette envie-là.
14:06 Est-ce qu'il y a une flamme chez les athlètes aussi,
14:08 de participer à cette cérémonie, parce qu'elle sera différente
14:12 de toutes les autres ?
14:14 Déjà, cette cérémonie, elle a aussi, et peut-être d'abord,
14:18 été faite pour eux.
14:20 Quand on parle de la scène, quand on parle d'une cérémonie
14:23 sur la scène, on prend aussi en compte que sans doute,
14:26 l'expérience athlète sera sans doute une des meilleures
14:29 qu'ils aient vécues, puisque je rappelle que dans une cérémonie
14:33 traditionnelle, ce qui n'est pas une critique,
14:36 on marche un peu, là on va sans doute marcher moins,
14:39 on est sur un bateau, on a des conditions
14:42 dans ce bateau qui sont assez favorables.
14:45 Et puis surtout, on passe son temps au milieu de Paris,
14:49 on n'est pas à l'intérieur d'un stade,
14:52 ce qui a aussi ses valeurs, encore une fois,
14:55 mais en l'occurrence là, l'expérience athlète,
14:57 elle est dingue, et je pense que c'est ce qu'on dit,
15:00 je n'ai pas pu entendre la fin, parce qu'on devait se préparer,
15:03 mais je pense que c'est ce qu'ils ont dit, les athlètes aussi,
15:06 c'est ce qu'ils disent.
15:08 C'est aussi pour ça, par exemple, que quand on a fait
15:11 cette cérémonie olympique, les athlètes paralympiques
15:14 sont venus nous voir en disant "nous aussi on veut un truc hors norme,
15:18 nous aussi on veut une expérience dans la ville,
15:21 nous aussi on "mérite" cette expérience là,
15:25 et Paris 2024 doit nous la donner".
15:28 Donc je pense que vraiment les athlètes aujourd'hui,
15:31 bien évidemment ils sont dans leurs épreuves,
15:34 ils sont là d'abord pour des objectifs sportifs,
15:37 mais cette envie là chez eux, je crois qu'elle est vraiment très forte.
15:40 - Et à quel moment la cérémonie d'ouverture est bouclée ?
15:43 A quel moment on ne touche plus au tableau ?
15:46 - Fin d'année.
15:49 Fin d'année on sera calés,
15:52 alors bien évidemment il va se passer plein de choses après,
15:55 des ajustements sur des choses,
15:58 mais structurellement on a déjà une assez bonne idée,
16:01 c'est déjà assez précis sur le papier,
16:04 mais fin d'année, oui, fin d'année.
16:07 - Précis, y compris du point de vue du récit,
16:10 avec Thomas Joly, vous vous voyez tous les jours, toutes les nuits ?
16:15 - On se voit beaucoup, surtout le jour quand même,
16:19 mais non, non, le récit est calé,
16:24 on a travaillé avec toute une équipe,
16:27 avec des historiens notamment,
16:30 aussi des scénaristes sur ce sujet là,
16:33 le récit il est bouclé, il est...
16:36 C'est étonnant d'ailleurs dans un endroit comme la Seine,
16:39 parce qu'en fait déjà on a un peu un décor,
16:42 ça pour le coup, et puis c'est pas le pire des décors,
16:46 je pense qu'on sera tous d'accord,
16:49 et puis quelque part, traverser la Seine aujourd'hui,
16:52 c'est traverser l'histoire de France.
16:55 Donc en fait notre sujet premier,
16:58 c'est pas tellement de raconter l'histoire de ce pays,
17:01 c'est de parler plutôt de ses valeurs.
17:04 Comment on illustre, comment on rend vivantes
17:07 les valeurs auxquelles ce pays est attaché,
17:10 celles auxquelles il doit être attaché dans le futur,
17:14 au milieu et en passant dans cette histoire,
17:17 dans cette histoire qui est là, qui est partout sur ces kilomètres.
17:21 - La place de la flamme dans cette réflexion ?
17:25 Où est-ce qu'on la met, comment est-ce qu'on l'allume ?
17:28 Qui décide ?
17:30 - On réfléchit pas mal à ce sujet là aussi,
17:34 comme on a une petite constante de différences,
17:38 on essaie de l'appliquer un peu partout,
17:41 mais en dehors du fait que je ne vous le dirai pas,
17:45 ça fait partie des sujets principaux d'une cérémonie, de jeu,
17:50 et on essaie d'appliquer les mêmes recettes.
17:53 - Dans ce cas-là, on s'inspire des autres,
17:56 des faits pour surtout pas refaire quelque chose de déjà fait,
18:00 ou est-ce qu'on va chercher quand même,
18:03 on va picorer des petites idées dans l'histoire des jeux aussi ?
18:07 - Plutôt le premier.
18:09 Je pense que c'est un peu la ligne directrice du projet,
18:13 c'est comment effectivement, si on veut, comme je le disais,
18:17 et ça c'est la ligne que nous fixe Tony Stanguet depuis le début,
18:21 si on veut que ces jeux soient inoubliables,
18:25 si on veut que ces jeux laissent une trace,
18:28 un héritage émotionnel, un héritage immatériel,
18:32 dans l'esprit de tous,
18:35 alors oui, on commence souvent, pas à chaque fois, bien sûr,
18:39 et pas sur tous les sujets,
18:41 mais on commence souvent par ne pas refaire ce qui a été fait.