Mathilde Gros, cycliste française, partage avec nous son quotidien aux entraînements, son cheat meal préféré, ce qu'elle écoute avant ses compétitions et sa première passion dans le sport (spoiler : ce n'était pas le vélo)
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00:00Je m'appelle Mathilde Gros, j'ai 25 ans et je vais représenter la France cet été aux Jeux olympiques de Paris en cyclisme sur piste.
00:07Petite, je regardais à la télé les braqueuses, donc c'était l'équipe de France féminine de basket parce qu'au tout départ j'étais passionnée de basket.
00:15Depuis l'âge de mes trois ans jusqu'à mes quinze ans,
00:18donc plus que le vélo à ce moment-là, j'en ai pratiqué pendant douze ans. Je rêvais de devenir basketeuse professionnelle.
00:23Le hasard a fait le switch. Au Pôle Espoir d'Aix-en-Provence, donc c'était en
00:282013, je suis montée sur un Wattbike. A l'époque, c'était mon entraîneur de basket qui m'a dit « Tiens Mathilde,
00:32monte dessus et fais un sprint. » Et en fait, j'ai fait des données assez incroyables pour mon âge et surtout du fait que
00:37je ne faisais pas de vélo. J'arrivais jusqu'aux oreilles de l'entraîneur de Paris à l'époque et il m'a proposé de venir essayer le cyclisme.
00:43Mais moi, c'est vrai que
00:44j'étais juste super contente d'aller sur Paris parce que c'était la première fois que j'allais sur Paris, mais je n'avais pas du tout en tête
00:48de switcher. Et en fait, j'ai refait des tests là-bas et ce qui m'a fait pencher la balance, c'est qu'ils m'ont proposé
00:54d'intégrer l'INSEP et ils m'ont dit « T'as le potentiel d'être médaille olympique, donc
00:58viens chez nous. »
01:00Alors, en tout, par semaine, je suis à peu près à 25-30 heures d'entraînement entre la musculation,
01:05le cyclisme sur piste, la route aussi de temps en temps. Alors, je n'ai pas forcément de régime, mais j'essaie vraiment de faire attention.
01:12J'ai pris une nutritionniste et
01:14je suis sans gluten et puis j'essaie vraiment d'avoir juste un repas plaisir par semaine. Mon cheat meal, ça va être les sushis.
01:20Franchement, j'adore, j'en raffole, je peux en manger tous les jours. Ma grosse chute que j'ai eue en 2018 où je me suis carrément
01:27éclatée contre la piste, j'ai eu une acromioclaviculaire de stade 4, donc un peu tout qui s'est arraché au niveau de l'épaule.
01:33Et j'ai mis presque un an à m'en remettre et j'ai encore des séquelles à l'heure d'aujourd'hui. Alors, en compétition,
01:38il y a tout le temps mes parents, ma famille, mon frère, ma sœur, ma marraine et ma mamie, mes fans en supporter.
01:44Ouais, quasi toute la famille.
01:46J'écoute du Beyoncé, Lady Gaga, Rihanna, j'adore ce genre de mouth, vraiment ça me met à fond dedans quoi.
01:52Et dès que je passe la nuit, je vais les voir. Je suis encore sur la piste et vraiment c'est des gros câlins, des larmes,
01:57voilà, c'est tout beau, tout rose. Et quand je perds, je vais les voir quand même et là, bon, c'est gros câlins, mais c'est avec des pleurs en plus et
02:04ils ont les mots pour me réconforter pour la suite et c'est grâce à eux après que je me remets au travail.