• il y a 2 mois
Valentin Madouas a terminé 2e de la course des Jeux Olympiques ce samedi. Le Breton a couru à la perfection, anticipant la grande bagarre des favoris. Partis à 60 kilomètres de l'arrivée au sein d'un solide groupe, le Français a vu Remco Evenepoel (Belgique) revenir de l'arrière. Le Belge a écrémé tous les coureurs présents au sein du groupe... sauf Valentin Madouas. Le coureur de la Groupama-FDJ a réussi à tenir la roue du Belge jusqu'au dernier passage de la butte Montmartre avant de se battre pour résister au retour des autres coureurs.

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Transcription
00:00Cette médaille, elle est magnifique, jusqu'au bout.
00:05Elle est vraiment très belle, c'est vrai, c'est un rêve de pouvoir avoir une médaille
00:07olympique et surtout ici à Paris, c'est incroyable.
00:10Aller chercher un remco, c'est trop dur, à un moment quand il attaque.
00:13Oui, il est parti trop vite, je savais qu'il était plus fort, de toute façon je le sentais
00:16bien.
00:17Après, il fallait essayer de gérer son effort, essayer de ramener quelque chose.
00:19On était venu ici juste pour essayer de ramener une médaille, on se retrouve avec
00:23deux médailles avec Christophe, c'est juste incroyable.
00:24Oui, tu n'avais pas l'oreillette.
00:27Je n'ai jamais vu autant de monde, même autour de France, on a l'habitude de voir
00:30beaucoup de monde dans l'école, partout, et là, je n'avais pas de mots, il y avait
00:35tellement de monde, on n'entendait rien, et à l'arrivée, j'avais vraiment des grosses
00:39douleurs aux oreilles, ça me faisait vraiment mal tellement que c'était vraiment fort.
00:41Ça vous a surpris, vous pensez, qu'on arrive au moment où vous étiez là ?
00:46Forcément, franchement, l'aide du public, il est juste incroyable, avec la dynamique
00:49de l'équipe de France en plus qui joue, c'est un mélange de plein de choses qui
00:52fait qu'on a passé un moment magnifique.
00:54Est-ce que vous vous rendez compte aussi que vous contribuez à un record de médailles
00:58actuellement ?
00:59J'espère, j'espère que ça va continuer, mais je ne me fais pas de soucis pour ça,
01:02je pense qu'il y a une dynamique de l'équipe de France qui est magnifique et j'espère
01:06que ça va continuer, oui.
01:08Thomas Beclerc, incroyable, parce qu'à chaque fois qu'il roule avec vous, il gagne, quoi.
01:12Ça, je ne sais pas, mais en tout cas, il a des très bonnes stratégies, il vit très
01:15bien la course.
01:16C'est vrai que pour nous, la sélection, elle était difficile parce qu'il n'y avait
01:19que quatre places, ce qui n'est pas énorme dans le vélo et il fallait faire des choix.
01:24Et le choix, il a été fait de nous prendre et ça s'est avéré payant et c'est vrai
01:28qu'il vit très bien la course, il sait très bien comment ça se passe et c'est grâce
01:32à lui aussi qu'on est là.
01:33La course sans oreillette, ça change tout ?
01:35Ça change tout, oui et non, c'est plus une gestion d'efforts, mais oui, ça change forcément
01:41la physionomie de la course, même si je pense que le résultat aurait été le même aujourd'hui.
01:45La photo sur la Tour Eiffel, vous allez la garder longtemps, celle-ci.
01:47Elle va être encadrée dans la maison, c'est sûr.
01:49C'est bien d'avoir les copains derrière parce que vous saviez qu'il y avait Christophe
01:52Laporte qui n'allait pas prendre Orléans.
01:54Oui, je ne savais pas du tout comment ça se passait et après, j'étais concentré
01:58sur mon effort et pas forcément sur celui des autres, mais on a essayé de faire le
02:02maximum.
02:03C'est un peu un bonheur.
02:04Montrez-nous un peu la médaille.
02:05C'est encore mieux, justement, on en parlait tous les deux, on a dit que ça aurait été
02:12triste tout seul.
02:13Là, à deux, on va pouvoir partager et vivre de bons moments comme ça tous les deux.
02:18On commence à s'y habituer, il y a eu des sabreuses en argent et en or, des studios,
02:22des amis.
02:23Qu'en pensez-vous?
02:24Hier soir, on était tous ensemble avec le vélo et c'est vrai que quand on a vu le
02:28triplé, on s'est dit, c'est incroyable, on va essayer de faire au moins une médaille
02:32et puis là, on arrive à en mettre deux.
02:33C'est vraiment une dynamique superbe.
02:34C'est les gars de Brudale aussi qui sont pressés, ils sont impatients aussi de voir
02:38ta médaille.
02:39Je pense, oui.
02:40En Bretagne, j'ai hâte de rentrer pour voir comment ça va se passer, mais tout le monde
02:43a hâte.
02:44Ils étaient déjà là, sur la piste de Montmartre, il y avait les parallèles de Grenadines.
02:47Tu les as vus?
02:48Oui, j'ai vu beaucoup de choses, mais c'est vrai qu'il y avait tellement d'ambiance,
02:52qu'on était focalisé sur l'effort et je suis focalisé sur la roue RMQ au maximum
02:55de temps aussi.
02:56Et Marc Badiot, comment il était à la fin?
02:58Il était content, il était content.
02:59Ah oui, le patron quand même.
03:00Ah oui, c'est ça.

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