• il y a 3 mois
Au lendemain de la défaite face à l'Allemagne (71-85), Victor Wembanyama livre son analyse de cette phase de groupes difficile pour les Bleus et se projette avec optimisme sur les quarts de finale.

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Transcription
00:00Vous êtes inquiet, vous pensez que c'est plus décevant que ce que vous faites ?
00:03Non, non, pas du tout.
00:05J'ai ce sentiment de responsabilité, de devoir faire tout ce qu'il faut pour gagner.
00:11Mais non, pas du tout d'inquiétude.
00:13Sinon, je ne suis pas plus inquiet qu'avant dans ma carrière.
00:18Je l'explique par...
00:21Je pense qu'on a chacun un manque d'expérience par rapport à notre profil d'équipe.
00:30Et qu'il n'y a pas de meilleur moyen de grandir qu'en expérimentant.
00:36Et notamment en perdant.
00:39Parfois, ça permet de faire une piqûre de rappel et d'être confronté à la réalité des choses.
00:47Je me sens très chanceux déjà d'avoir la chance d'être ici.
00:51Et aussi, beaucoup de responsabilité.
00:55Le fait d'être dans une compétition si relevée, ça pousse à être encore plus rigoureux.
01:06Plus sérieux encore sur tout ce qui est récupération et soins.
01:12Mais aussi sur appliquer les consignes tactiques.
01:16On est vraiment dans un mood un peu spécial.
01:19Non, pas de pression. Pas plus qu'à n'importe quel moment dans notre vie de basketeur.
01:25Mais comme je le disais, cette responsabilité.
01:29Et aussi le sentiment que ça va vite, ça va très vite.
01:33Plus vite qu'une saison. Il n'y a pas de temps à perdre.
01:35Non, non. C'est toujours le même tournoi.
01:42En fait, c'est un nouveau tournoi.
01:46Plus parce que c'est les quarts de finale, que c'est éliminatoire.
01:48Plutôt que ce soit à Paris.
01:50Bien sûr, le fait de voir l'engouement.
01:53Le fait de voir les installations dans la ville, ça fait bizarre.
01:57C'est spécial.
01:59Mais à Lille, on ressentait aussi cette énergie olympique avec tout le public qu'on avait.

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