Surclassés par l'Allemagne, les Bleus inquiètent avant les quarts de finale - JO 2024 - Basket

  • il y a 2 mois
Dominés dans tous les aspects du jeu vendredi soir à Villeneuve-d'Ascq, les Français se sont lourdement inclinés face à l'Allemagne (85-71) en conclusion de la phase de groupes des Jeux Olympiques.

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Transcription
00:00Vincent Poirier avec nous, qui est notre consultant, et on est tellement heureux, décidément, Thomas Samut, préparateur mental de Florent Manoudou et de Léon Marchand.
00:08Vincent Poirier, qui, évidemment, a partagé tellement de moments avec tous ces joueurs de basket avant de les vivre à distance.
00:17Vincent, merci infiniment d'être avec nous. La connexion est bonne, normalement. On va juste, Claire, rappeler, on a perdu contre les Allemands.
00:26Champion du monde, on n'a pas perdu. On s'est fait secouer par les Allemands.
00:2985 à 71, en effet, c'était à Villeneuve-D'Ascq. On va regarder le classement, en même temps, qui va s'afficher sous les yeux.
00:36C'est donc cette fin, surtout, de phase de qualification pour les Bleus.
00:40Suspense, encore. Allez, il arrive en même temps. Les Bleus, qui sont deuxième et les Allemands, en tête de ce groupe, également.
00:47Brésil, troisième et le Japon, quatrième.
00:50Vincent, merci infiniment d'être en direct avec nous. On vous retrouve après chaque match de basket.
00:55On va parler basket, mais quand même, est-ce que vous avez pu voir Teddy Riner, Léon Marchand, ou autres ?
01:00Et dans quel état vous êtes ? Parce que vous êtes un amoureux de sport, avant tout.
01:07Oui, je n'ai pas vu Teddy parce que j'étais en pleine sieste. J'étais fatigué.
01:12Mais j'ai vu Léon, donc c'est des médailles de plus. Ça prouve qu'il est au-dessus. C'est de bonnes oublières pour la France.
01:22C'est génial. On est en train de vivre des émotions dingues. Et puis, il y en a tellement qu'on est heureux de vous avoir pour nous éclairer sur l'équipe de France de basket.
01:29Donc, la claque… D'abord, c'est une claque ou pas, Vincent ? Parce que je n'ose pas vous poser la question comme ça.
01:37Mais est-ce que c'est une claque qu'on a reçue ce soir face aux champions du monde ?
01:41La claque ?
01:41Oui, aux champions du monde.
01:43Oui, je pense que ça nous permet d'être un peu plus humbles. Comme je voyais qu'Evan l'a dit, de garder ce caractère de underdog.
01:58Aujourd'hui, on a vu une équipe de l'Allemagne qui était très forte. Et je pense au niveau auquel on s'attendait à ce moment de la compétition.
02:06Leur défense, leur attaque, tout est bien huilé. C'est vrai que nous, je pense qu'il y a des fois où on ne la joue pas trop individuelle alors qu'on devrait.
02:16C'est à certains joueurs de se mettre plus en avant et de prendre un peu cet aspect-là du jeu en main.
02:24Parce qu'à l'intérieur, on n'est plutôt pas trop mal, même si aujourd'hui, je trouve qu'on a fait beaucoup de pertes, beaucoup de rebonds concédés.
02:33Après, on savait que l'Allemagne, c'était un gros concurrent. J'espère que ça va nous permettre de nous remettre bien pour les quarts de finale.
02:42On n'est pas haut en ce moment, mais je pense qu'on ne peut pas être plus bas.
02:47C'est à nous de remettre tout ça en forme dans les prochains jours pour attaquer le quart de finale avec le plus de confiance possible.
02:55Cette âne et cette envie que, durant le match, on voit de temps en temps sur deux dunks, sur des actions d'éclats, etc.
03:03On voit que cette équipe a du talent et on voit que cette équipe peut faire quelque chose. On a les joueurs pour.
03:07Maintenant, c'est au groupe de parler entre eux et de se remettre directement sur le bon rail.
03:15Ça veut dire, Vincent, qu'on ne fait plus partie des prétendants, sérieusement, là, aujourd'hui.
03:19Il faut qu'il se passe quelque chose pour qu'on redevienne des prétendants à la médaille sur ces Jeux olympiques. On est d'accord ?
03:29Je pense qu'on a eu de gros ajouts de joueurs. Ça n'a pas déséquilibré, mais ça a rééquilibré un peu l'effectif.
03:36Du coup, on va apprendre à jouer ensemble. On sait que, sur certaines équipes, ça fait la différence.
03:42L'Allemagne, ça fait trois ans qu'ils ont les mêmes joueurs et ça se voit de la façon dont ils ont joué.
03:47Donc, à nous de retrouver des automatismes et on a besoin de les trouver rapidement.
03:53Mais je crois en cette équipe parce que, sur ces séquences de Jeux, on voit que le potentiel est quand même assez énorme.
03:59Et c'est à nous de mettre ça en application sur plus de minutes, peut-être pas 40 minutes tout de suite,
04:06mais au moins 30-35 pour pouvoir battre les équipes de ce potentiel-là, comme l'Allemagne.
04:15Merci infiniment, Vincent. C'est beaucoup plus clair. Vous écoutez, c'est limpide et merci infiniment.
04:20On mesure le chemin qui reste à parcourir pour l'équipe de France pour espérer se mêler à la lutte pour la médaille
04:25et pourquoi pas l'argent, comme lors des précédents Jeux olympiques à Tokyo.
04:29Merci infiniment, Vincent, de vous être libéré ces quelques minutes pour nous éclairer au sujet de l'équipe de France de basket.
04:37Vous vouliez réagir très rapidement, Dave, et puis un mot sur Romain Ndiko, après.
04:40Non, mais je vois bien ce que dit Vincent sur le potentiel, sur les individualités.
04:45Mais quand je vois la production collective depuis le début des Jeux, et notamment ce match miraculeux contre le Japon,
04:52qu'on doit perdre tous les jours, etc., alors tu t'en sors parce que le sport étant ce qu'il est,
04:56et le basket en particulier, tu peux t'en sortir sur une espèce de dinguerie, c'est ce qui s'est passé.
05:00Mais collectivement, t'y es pas. Et là, aujourd'hui, tu tombes sur une équipe de bon niveau, une prétendante, tu prends une danse.
05:05Et ça fait mal contre les champions du monde.
05:07Je ne sais pas comment on peut se reconstruire d'ici les quarts de finale.
05:08On va croiser les doigts pour que ça se passe bien.

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