Déjà champion olympique du 400 m 4 nages, Léon Marchand âgé 22 ans a triplé la mise, mercredi, en s’imposant sur le 200 m papillon et le 200 m brasse. Les invités du plateau reviennent sur ses exploits aux JO de Paris.
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00:00C'est vraiment incroyable et si vous voulez une petite anecdote au JD,
00:04on a trois journalistes accrédités pour suivre les JO et lors des deux
00:09sacres de Léon Marchand, ils étaient sur divers sites,
00:12mais il y en avait peut-être un qui était à l'aréna pour suivre Léon Marchand,
00:17mais les autres étaient à l'escribe ou sur d'autres terrains de sport.
00:21Et à chaque fois, ils ont assisté aux mêmes scènes sur le temps suspendu
00:26où les spectateurs n'étaient plus à la discipline qu'ils suivaient,
00:31mais exclusivement concentrés sur leur téléphone portable à suivre
00:35l'histoire qu'était en train d'écrire Léon Marchand.
00:38Et je crois qu'on a retrouvé ça absolument partout,
00:41sur tous les sites du JO à Paris et probablement sur l'ensemble de la France.
00:45Et ce match entre Lyon et Turénaud l'atteste.
00:48C'est quand même assez incroyable ce qu'on a vécu hier soir.
00:51Et ça fait du bien André Valigny.
00:52Après, je n'arrête pas de le dire depuis ce matin,
00:56après les images qu'on a pu vivre, cette période un petit peu anxiogène, politique.
01:01Et c'est à l'homme politique que je m'adresse aussi.
01:03Ça fait du bien, ce petit côté positif quand même.
01:06Bien sûr, ça fait du bien de voir ce prodige porter aussi haut les couleurs de la France.
01:12C'est exceptionnel.
01:13Il accomplit un exploit qui va marquer l'histoire.
01:17Vous avez regardé hier soir ?
01:19Ce soir, il disputera la demi-finale du 200 mètres catenage.
01:23Ce qu'il a fait hier soir, c'est extraordinaire.
01:26Deux épreuves le même soir à deux heures d'intervalle.
01:28Et puis, ce qui fait du bien aussi, c'est l'ambiance dans Paris.
01:32Je suis venu en RER, il y a une ambiance,
01:34une espèce de gentillesse généralisée, de bienveillance, de convivialité.
01:38Je veux vraiment saluer les bénévoles qui sont dans les gares du RER,
01:42qui passent leur journée sous terre, ne voient rien des JO.
01:45Ils sont là souriants, ils vous aiguillent, ils vous indiquent où il faut passer.
01:49On vit vraiment un moment extraordinaire à Paris actuellement.
01:51Un état de grâce.
01:53J'ai une amie qui m'a raconté qu'hier soir, à l'appui du métro,
01:56on a l'impression d'être guidés partout.
01:58Les policiers qui parlent toutes les langues, qui disent bonjour.
02:01Mais c'est votre tradition, évidemment.
02:04Mais non, mais c'est vrai qu'il y a une espèce de convivialité,
02:07aussi bien par les bénévoles, les policiers.
02:09Ça fait un climat très serein.
02:11Et c'est vrai qu'on se sent bien dans Paris actuellement.
02:15Tout à fait, on a une sorte de communion nationale
02:17qu'on aimerait voir plus souvent, effectivement, qu'en dehors des Jeux Olympiques.
02:20On a une communion nationale qui s'est faite entre les sportifs et nos talents
02:23générationnels, parce qu'il s'agit vraiment de ça.
02:25On a des talents générationnels dans quasiment à peu près tous les sports
02:27aujourd'hui en France.
02:29Et c'est vraiment super intéressant que les Français puissent communier
02:33avec ces talents générationnels.
02:35Notamment, moi, je pense aussi à tous ceux qui étaient au Club France
02:38cette semaine également, parce que c'est justement le moment pour eux
02:41de pouvoir communier avec le public.
02:43Les sportifs ont aussi besoin de ça
02:44pour pouvoir accomplir des prestations encore plus importantes.
02:47Et puis, ça me fait penser un petit peu à tous ces visages qui émergent,
02:50ces sportifs qui émergent, qui deviennent des icônes un petit peu de la France.
02:54Simple, abordable.
02:55Simple, abordable et qui sont, justement,
02:57véritablement des icônes de notre pays et qu'il faut saluer grandement.