Clémentine Blondet, rédactrice en chef adjointe omnisport à L'Équipe, était l'invitée du Live ce jeudi matin, au lendemain des deux médailles d'or de Léon Marchand.
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00:00On a vu hier, moi j'étais à la piscine et nos reporters qui étaient à Roland-Garros sur des matchs de basket à Lille,
00:07qui suivaient le sport, les JO partout, nous envoyaient tous des messages en disant
00:12mais c'est incroyable on a dû interrompre ce qui se passait là parce que tout le monde
00:16tout le monde regardait la finale de Léon Marchand et on criait dans la rue.
00:20Enfin ce qui se passe normalement pour des matchs de football de l'équipe de France
00:23en demi-finale ou en finale de Coupe du Monde, ça s'est passé là pour un nageur.
00:27Une épreuve d'escrime a dû être interrompue sous les lèvres du Grand Palais
00:31parce que le public faisait trop de bruit, il était complètement ailleurs,
00:34en l'occurrence il était plus préoccupé par le sort de Léon Marchand
00:38que par les escrimeurs qui se trouvaient sous leurs yeux, c'est incroyable.
00:41C'est totalement fou, alors la France a vécu la folie Lormannodou il y a 20 ans
00:45quand elle a été championne olympique à Athènes, mais là et aussi parce que c'est à Paris,
00:49ça a passé un cap qui est complètement inimaginable.
00:53Vous étiez à la piscine hier soir, la folie, racontez-nous, décrivez-nous
01:01cette atmosphère complètement électrique dans le bon sens du terme.
01:07Depuis le début déjà il y a une ambiance qui est totalement électrique, c'est le bon mot,
01:12à la piscine, même en série, même pour tous les nageurs français,
01:17évidemment ça a atteint un sommet pour Léon Marchand pour son premier titre olympique
01:22sur 400 mètres cartonnage, et aussi hier il y avait des Léons, Léons, Léons
01:27qui montaient dans la piscine, en brasse, les spectateurs sifflaient, criaient
01:35à chaque mouvement, ce qui fait qu'on voyait que vraiment ça faisait pousser, pousser, pousser
01:41à chaque mouvement Léon Marchand, et les deux Marseillaises ont été incroyables.
01:46Alors la première, il y avait encore le 200 mètres brasse à venir,
01:49donc il y a forcément une certaine retenue, même si Léon Marchand c'est quand même
01:54quelqu'un qui vit les choses, et la deuxième par contre c'était la totale euphorie.