Le sport féminin et JO : Canicule, pollution, orage

  • il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Marie-Claire Restoux, Daniel Sangouma, Gilles Ganzmann et Antoine Mazère

Retrouvez Les Vraies Voix avec Christine Bouillot du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.

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• Les Vraies Voix

##LES_VRAIES_VOIX-2024-07-30##

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Christine Bouillaud.
00:00:05C'est donc parti pour deux heures avec nos Vraies Voix des JO sur Sud Radio ce soir.
00:00:10Les JO de Paris comme vous ne les vivrez nulle part ailleurs.
00:00:13Nos Vraies Voix exceptionnelles comme chaque soir.
00:00:15Toutes et tous membres du collectif des champions et des champions français.
00:00:18Je vais vous les présenter ce soir dans un instant, dans une poignée de secondes.
00:00:21Au programme, notre premier débat tout à l'heure à 17h30.
00:00:25Le sport féminin sort-il enfin de l'ombre avec ses JO 2024 ?
00:00:29Les sportifs sont certes à l'honneur au tableau des médailles des jeux à parité totale, une première en France.
00:00:34Mais le traitement avant, pendant et après est-il légal des hommes ?
00:00:37Est-ce que des progrès ont été faits ? On en parle bien évidemment avec vous.
00:00:41L'alerte à la canicule, vous l'avez entendu.
00:00:43Il y a aussi cette alerte aux orages mais aussi cette alerte à la pollution de l'air mais également de la Seine.
00:00:48La météo joue avec les nerfs des organisateurs et des athlètes à ces JO.
00:00:51Est-ce un défi supplémentaire ?
00:00:53Là aussi vous pouvez réagir et nous donner votre avis sur les réseaux sociaux autour de la table.
00:00:59Ils sont grandement attentionnés par ce qui est en train de se passer sur les tatamis à Paris.
00:01:04Nos vrais voix des JO ce soir, Marie-Claire Restoud.
00:01:07Bonsoir Marie-Claire.
00:01:08Bonsoir.
00:01:09Championne olympique de judo atlantin.
00:01:12Alors évidemment, elle a un oeil sur la télé en ce moment.
00:01:15Ça se passe ? C'est quoi ?
00:01:17Ça se passe mais c'est serré, c'est serré.
00:01:20On va sans doute aller vers le golden score. Encore une fois, à suivre.
00:01:24À suivre. Daniel Sangouma est avec nous ce soir. Bonsoir Daniel.
00:01:27Bonsoir.
00:01:28Alors c'est de l'athlétisme la spécialité de Daniel mais pareil, il suit à fond les JO.
00:01:33Toutes les compètes.
00:01:35Toutes. Il n'y en a pas une qu'il laisse passer.
00:01:38Allez, on va revenir aussi sur l'actualité média parce que c'est JO.
00:01:42C'est aussi ça avec vous Gilles Gansman. Bonsoir Gilles.
00:01:44Moi je voulais juste vous dire que moi je suis un peu le padawan de l'histoire.
00:01:48Et j'ai une telle admiration pour ces sportifs qui sont là, qui sont des légendes.
00:01:53Je suis tellement heureux d'être là alors que je suis en vacances.
00:01:56Que ça soit Daniel Sangouma ou Marie-Claire Restou ou ceux que j'ai rencontrés.
00:02:01Et je trouve qu'on est chanceux à Sud Radio d'avoir de tels talents, de tels sportifs
00:02:05qu'il ne faut pas les oublier en fait nos champions.
00:02:07Et c'est pour ça qu'on a décidé de les mettre à l'honneur avec ces vraies voix des JO.
00:02:11Gilles et autre journaliste qui a l'oeil sur le tableau des médailles, le programme
00:02:16et toutes les insolites, c'est Antoine Mazère.
00:02:19Bonsoir Christine.
00:02:20Alors...
00:02:21Malheureusement ça ne passera pas pour Clarisse Agbenimou qui vient de perdre
00:02:2515 secondes de la fin de ce combat sur un Waza Hari si je ne me trompe pas.
00:02:30Il y a rien à dire.
00:02:32Elle chute proprement et donc perd ce combat.
00:02:37Elle va aller chercher maintenant la place de 3.
00:02:39La médaille de bronze.
00:02:40La médaille de bronze.
00:02:41Elle perd son titre.
00:02:42Elle passe à la 7ème mondiale.
00:02:44Bon il va falloir rebondir derrière tout ça.
00:02:46Mais on va y revenir.
00:02:47On ira faire un tour du côté du stade dans un instant avec Clément Arion qui est sur
00:02:51place, qui a suivi cette journée folle, toujours pareil, dans ce stade de judo.
00:02:57Et notre auditeur aujourd'hui c'est Guillaume d'ici les Moulinots.
00:03:00Bonsoir Guillaume.
00:03:01Bonsoir à tous.
00:03:02Comment ça va ?
00:03:03Merci de m'accueillir.
00:03:04Bah écoutez chaudement, chaudement parce que j'ai pas la clim.
00:03:07Ben venez nous voir.
00:03:08Comme beaucoup d'athlètes d'ailleurs il paraît.
00:03:10C'est ça.
00:03:11On va en reparler tout à l'heure.
00:03:12Vous avez un coup de cœur Guillaume pour ces JO ?
00:03:14Oui parce que je crois qu'effectivement dans un monde de plus en plus dissolu et incompréhensible,
00:03:21on a encore les JO même si tout le monde n'est pas présent à cette grande messe.
00:03:27Non c'est pas une grande messe en fait non.
00:03:29Je faisais pas référence à la cérémonie.
00:03:32Et là on peut que se réjouir qu'effectivement le sport soit encore fédérateur.
00:03:38Et bon on va faire beaucoup d'abstractions dans ce que je vais dire.
00:03:43Mais voilà si on fait un certain nombre d'abstractions politiques, sociétales etc.
00:03:50Bon c'est un bel événement et on peut que s'en réjouir voilà.
00:03:53Et on peut que s'en réjouir et l'organisation, ce qui se passe actuellement dans les rues de Paris,
00:03:59on l'a tous constaté dans les stades partout.
00:04:02Il y a une communion avec la planète.
00:04:04Hein Guillaume ?
00:04:05Oui oui.
00:04:06C'est pour ça que je vous ai dit en introduction qu'il faut faire abstraction d'un certain nombre de choses.
00:04:10Et c'est vrai que si on considère maintenant la cérémonie d'ouverture qui était belle à 30% et 70% je dirais sujet à caution.
00:04:21Voilà je reste prudent dans mes propos.
00:04:23C'est vrai qu'on peut considérer aussi les 44 000 barrières, les touristes qui n'ont pas pu visiter Paris sereinement.
00:04:31Et ça c'est vite oublié.
00:04:33Bon ça c'est vite oublié.
00:04:35Et c'est effectivement des choses et on va y revenir parce qu'il y a des moments et des images de Paris
00:04:42qui circulent dans le monde entier qui sont absolument somptueuses.
00:04:47C'est pour ça que c'est plus un coup de cœur je dirais optimiste et humaniste qu'un coup de gueule politique et économique on va dire.
00:04:59Sachez que les réservations pour Noël ont déjà une augmentation de 30% pour aller voir la tour Eiffel.
00:05:04Ça a beaucoup marqué aux Etats-Unis la tour Eiffel éclairée de cette façon là.
00:05:09Bon ils vont être un peu déçus, ils vont se retrouver avec des guirlandes.
00:05:13Peut-être pas.
00:05:14Peut-être qu'ils vont le garder.
00:05:16Ils vont se retrouver avec trois lights, mais avec trois lumières.
00:05:19Mais en tout cas les réservations ont augmenté de 35% pour Noël.
00:05:22Je crois que ce sont nos amis restaurateurs et hôteliers qui ont vu leur taux de fréquentation,
00:05:27en tout cas pour les hôtels qui ne sont pas des palaces, c'est-à-dire jusqu'aux 4 étoiles.
00:05:31C'est la fédération des hôteliers-restaurateurs qui en parlait, chutée de 70%.
00:05:37Mais ça va se remplir derrière, ça va s'équilibrer.
00:05:42On a dit tellement de mal de ces JO aussi en amont que peut-être certains ont été effrayés.
00:05:47Peut-être que beaucoup aujourd'hui regrettent de ne pas être ou restés ou être venus du côté de Paris.
00:05:52Guillaume vous restez avec nous parce que vous allez rester avec nos vrais voix ce soir.
00:05:56Mais on prend tout de suite avec Clément Arion la direction du palais éphémère du stade de judo
00:06:02avec cette énorme déception pour Clarisse Abguénez.
00:06:05Comment le stade a réagi Clément ?
00:06:08Tout le monde est très déçu.
00:06:11Il y avait pourtant une ambiance de folie pour cette demi-finale de Clarisse.
00:06:15Elle a continué, elle a dominé cette demi-finale.
00:06:18Mais elle s'est fait surprendre au dernier moment par cette Slovène.
00:06:22Clarisse jouera donc pour une médaille de bronze dans une trentaine de minutes.
00:06:27Le stade s'est un petit peu éteint Christine, je vous avoue.
00:06:30C'est coup de clim ici à l'Arena Schoenbach.
00:06:32Pourtant le stade était à fond derrière elle même si ce n'était pas le plus grand stade.
00:06:36On entendait aller à Clarisse une demi-heure avant.
00:06:38Marie Claresto c'est absolument dingue pour les athlètes cette espèce de communion.
00:06:42Oui j'y étais ce week-end au judo.
00:06:47C'est vrai que la communion avec le public est incroyable.
00:06:52Mon coup de cœur c'est vraiment les sites qui sont magnifiques.
00:06:56J'ai eu l'occasion d'aller sur l'équitation, sur l'escrime, sur le judo, sur le beach volley.
00:07:02Je vais aller voir le basket ce soir.
00:07:04Et je trouve que vraiment s'il y a une réussite c'est les sites, ils sont magnifiques.
00:07:09Eh bien on a aussi des athlètes magnifiques.
00:07:12Parce que ce qui fait le succès de ces Jeux c'est aussi les premières médailles.
00:07:15Mesdames, Messieurs, je voudrais tout simplement qu'on fasse une ovation pour un invité exceptionnel ce soir.
00:07:19Parce que hier après-midi à la même heure, au terme d'une course folle,
00:07:23sur la colline d'Elancourt il a décroché la médaille d'argent de VTT.
00:07:26Je vous demande d'accueillir comme il se doit le vice-champion olympique Victor Koretsky.
00:07:30Bonsoir Victor.
00:07:32Bonsoir.
00:07:33Bonsoir, comment ça va ?
00:07:35Ça va très bien.
00:07:37Je réalise petit à petit ce qui m'arrive et ce qui m'est arrivé.
00:07:41Donc c'est super.
00:07:44Même si à chaud il y avait beaucoup de déceptions quand même.
00:07:49Parce que j'ai touché l'or du bout des doigts.
00:07:53Mais bon, c'est la course, c'est le sport.
00:07:57Et parfois c'est difficile.
00:08:00Mais bon, tout ce que je vis là depuis 24h me laisse à penser que la médaille que j'ai
00:08:09c'est même une médaille d'or et pas une médaille d'argent.
00:08:13Alors Victor, autour de cette table des vrais voix des JO,
00:08:16il y a des légendes du sport français.
00:08:18Il y a Marie Clarestou qui a été championne olympique à Atlanta.
00:08:20Daniel Sangouma médaillé également aux Jeux en athlétisme.
00:08:23Mais Daniel a une question pour vous, ou en tous les cas un commentaire.
00:08:26Oui, bonsoir Victor.
00:08:28Vraiment félicitations parce que moi j'ai vibré à fond.
00:08:31Moi je suis un passionné de vélo.
00:08:33Pas de VTT mais de vélo de route.
00:08:35Mais j'ai adoré ce que vous avez fait.
00:08:37J'ai adoré la façon dont vous avez mené la course.
00:08:39Et puis à un moment donné vous avez temporisé pour essayer de pouvoir tenter l'aventure sur la dernière ligne droite.
00:08:47Bon malheureusement vous avez été coincé par Pitcock.
00:08:51Moi qui ai maintenant presque 40 ans derrière moi.
00:08:57Je peux vous assurer que ça va vous marquer à vie.
00:09:02Alors bien entendu j'espère que peut-être dans la prochaine Olympiade vous irez chercher l'or.
00:09:06Mais en tout cas, argent, bronze ou or, vous allez voir que vous êtes marqué et piquousé à vie.
00:09:12Alors encore une fois, félicitations, vous avez fait vibrer à fond.
00:09:15On est tous derrière vous, toute l'équipe de France.
00:09:17Bravo, bravo.
00:09:20Merci beaucoup.
00:09:21C'est vrai que j'ai pu rencontrer de nombreux sportifs à médailles olympiques.
00:09:26Ils m'ont tous dit la même chose.
00:09:28C'est vrai que c'est mes troisièmes Jeux, ma troisième Olympiade.
00:09:33Et d'enfin décrocher une médaille olympique, c'est juste énorme.
00:09:38C'est parfois l'accomplissement d'une carrière.
00:09:42On est tous préparés et on veut tous gagner la plus belle des médailles.
00:09:48Mais c'est vrai que parfois il faut savoir savourer et arrêter de trop faire la course.
00:09:56Une médaille d'argent, c'est pas de l'or.
00:09:58Mais vous verrez, il y en a tellement qui en veulent une et qui n'en auront pas
00:10:02que vous allez la savourer avec tous vos amis, avec votre famille, avec tous ceux qui vous ont soutenus.
00:10:08Vous allez voir, c'est formidable.
00:10:10Et Victor Koretsky ?
00:10:12Oui, c'est sûr.
00:10:14Et surtout, comme vous le dites, il y a un bon exemple avec Pauline qui a gagné la veille.
00:10:22Elle a attendu quatre Olympiades avant d'y arriver.
00:10:26Et Victor, n'oubliez pas que la terre entière a vu la façon dont il vous a bousculé.
00:10:32N'oubliez pas que les images ont tourné dans le monde entier.
00:10:35Donc on sait très bien à la fois ce qui s'est passé.
00:10:38Et on a conscience de comment vous étiez en avance sur la course.
00:10:42Donc n'ayez pas d'inquiétude là-dessus.
00:10:44J'imagine que vous allez arrêter le fish and chips ?
00:10:56Je suis forcément triste.
00:10:58Peut-être que si j'avais été à sa place, j'aurais peut-être fait la même chose, je ne sais pas.
00:11:04J'ai du mal à l'accepter quand même.
00:11:06Mais à la fois, je reste quand même serpé parce que ça fait partie du sport.
00:11:12Et je n'ai pas envie de garder cette image négative, on va dire.
00:11:16Oui, on n'aime pas perdre.
00:11:19Et c'est pour ça qu'on est champions !
00:11:21C'est pour ça, exactement.
00:11:23Maintenant, vous faites partie de la grande maison des Olympiens, des médailles olympiques français.
00:11:27Vous allez voir qu'on est quelques-uns comme ça maintenant.
00:11:31C'est une grande et belle famille.
00:11:34Et puis cette image tournera en boucle dans les résumés,
00:11:38lorsqu'on parlera des Jeux Olympiques, de cet Anglais qui bouscule ce Français.
00:11:43Victor, moi j'avais une question pour vous.
00:11:45Là on sent effectivement que vous êtes quelque part redescendu de l'émotion pure.
00:11:50Il y a cette forme de petit regret sur cette séquence qui a duré quelques secondes
00:11:54et qui fait basculer votre course.
00:11:58Et donc, vous en voulez toujours plus et vous visez un autre titre ?
00:12:04Vous partez sur une autre Olympiade ?
00:12:07Oui, oui.
00:12:09Alors là, c'est encore un peu loin.
00:12:12Pour être honnête, je n'y ai pas pensé.
00:12:14Mais oui, le but pour moi, c'est vraiment de continuer encore 4 ans minimum.
00:12:20Et puis ce que j'ai plutôt en tête, c'est vraiment le championnat du monde dans un mois.
00:12:26Ce sera probablement une belle revanche que j'aurai à prendre.
00:12:30Je vous invite à suivre et je pense qu'il y aura du spectacle encore une fois.
00:12:36On a vu aussi les images au Club France, Victor, cet accueil.
00:12:39J'imagine que quand on est vététiste, on ne vit pas ces moments-là tous les matins ?
00:12:45Non, mais c'est clair.
00:12:47Après, on a de la chance d'avoir quand même pas mal de spectateurs au bord des circuits,
00:12:53au bord des courses.
00:12:55Par exemple, au OG en France, il y a toujours eu une super ambiance.
00:12:58Il y a presque autant de personnes que ce qu'il y a eu sur les Jeux.
00:13:04On est quand même habitué à avoir du monde.
00:13:07Mais là, c'est vrai que ce que j'ai vécu hier au Club France était encore un cran au-dessus.
00:13:12J'ai fait du clapping sur scène.
00:13:17J'ai profité avec la foule.
00:13:21C'était vraiment un super moment.
00:13:23Vous n'avez pas jeté dans la foule comme certains ?
00:13:26J'ai hésité à un moment donné.
00:13:29Mais j'étais peut-être encore trop conscient.
00:13:36Donc j'ai préféré continuer normalement.
00:13:39Il y a Antoine Mazère aussi dans les sportifs chez nous qui a une question,
00:13:42qui est grand fan de VTT, de vélo, et qui avait une question pour vous, Victor.
00:13:45Parce que la France a eu Julien Absalon, double médaillé olympique,
00:13:48et Pauline Ferrand-Prévot.
00:13:50Il y a bien sûr vous, Victor.
00:13:52Qu'est-ce qui explique vraiment cette réussite du VTT français ?
00:13:55On a l'impression qu'à chaque Olympiade ou surtout à chaque Coupe du Monde,
00:13:58il y a toujours des résultats assez impressionnants pour le VTT français.
00:14:02Et le public le rend.
00:14:04Hier, on voyait l'ambiance du côté de la colline de l'encours.
00:14:06C'était assez magique, j'imagine, à vivre, comme vous en parliez.
00:14:09Comment est-ce qu'on explique cette vraie réussite du VTT du côté des Français ?
00:14:15Je pense qu'il y a vraiment des bons clubs formateurs.
00:14:18Ensuite de ça, il y a l'encadrement au niveau français qui est top.
00:14:24Et je pense que dans un premier temps, on pratique ce sport
00:14:29parce qu'on adore être en pleine nature et profiter comme ça.
00:14:34Et au fil du temps, on se professionnalise et on est bien accompagnés.
00:14:40En France, il y a des belles équipes pour commencer, des beaux clubs.
00:14:44Et je pense que c'est ce qui fait qu'on a vraiment des sportifs très performants.
00:14:52Il va falloir qu'on vous libère, je crois, Victor,
00:14:55parce que vous avez beaucoup de sollicitations, bien évidemment.
00:14:58Moi, je voulais savoir, comment va Livio ?
00:15:00Comment il la trouve, votre médaille ?
00:15:02Il la trouve lourde, il m'a dit.
00:15:05Il a deux ans.
00:15:07Il a deux ans et quelques mois, et trois mois.
00:15:11Il a vraiment profité hier à fond.
00:15:14Même s'il ne comprend pas tout ce qui se passe.
00:15:17En tout cas, moi, j'étais content de l'avoir à mes côtés.
00:15:20Et ça m'a donné une énergie supplémentaire.
00:15:23Vous allez voir d'autres compétitions maintenant que c'est un peu plus tranquille.
00:15:26Vous allez profiter.
00:15:28Quel est votre programme avant peut-être de redescendre du côté de Léon, Victor ?
00:15:32J'aimerais bien, si c'est possible, avoir un peu de triathlon qui a été bécarré.
00:15:39Il faut qu'il ait lieu.
00:15:41Il faut qu'il l'envoie.
00:15:48C'est une discipline qui me plairait d'aller la voir.
00:15:53Et surtout que c'est dans les jours où je serai encore là.
00:15:57J'ai mon ami Pierre Lecor aussi, qui fait la course.
00:16:00Et toute l'équipe de triathlon que je connais bien.
00:16:03Et Christine, on peut demander aux chaînes de télé de diffuser un peu plus ce cross en télévision.
00:16:09Parce que c'est vrai qu'en dehors des JO, vous n'êtes pas très médiatisé.
00:16:13Et que la chaîne L'Equipe diffuse.
00:16:15Mais ça serait bien que France Télévisions diffuse aussi votre sport.
00:16:18C'est clair.
00:16:20Maintenant, avec les moyens qu'il y a, les drones, etc.
00:16:24Il y a quand même du potentiel pour faire des belles images.
00:16:29C'est quand même bien filmé sur Eurosport aussi.
00:16:33On a toute la saison de Coupe du Monde.
00:16:35Et ça grandit quand même.
00:16:38Et c'est beau à voir.
00:16:40En tous les cas, Victor, merci infiniment d'être venu chez nous.
00:16:44On vous félicite.
00:16:46On n'est pas au Club France, mais on est au Club.
00:16:48Vraiment, félicitations.
00:16:50Et la dernière chose, c'est que je suis aussi fier d'avoir créé des vocations
00:16:56chez les jeunes.
00:16:58J'ai entendu beaucoup de parents me dire
00:17:00« Ah, c'est super. Grâce à vous, ma fille ou mon fils ont envie de pratiquer du VTT. »
00:17:06Et ça, ça fait plaisir.
00:17:08La transmission, y compris chez les champions.
00:17:10Moi, j'ai enlevé mes petits trous, ça y est.
00:17:15Et même dans les Outre-mer, parce qu'à La Réunion, d'où je viens,
00:17:18il y a une grosse pratique de vélo.
00:17:19Et le VTT prend énormément.
00:17:21Et ça, ça va encore inciter les petits à y aller.
00:17:25Les petits et les moins petits et les plus grands.
00:17:27Il y a beaucoup de disciplines.
00:17:28Victor Koretsky, retenez bien ce nom, ce palmarès maintenant
00:17:32qui part d'une médaille d'argent.
00:17:34C'était hier au jeu de Paris.
00:17:36C'est exceptionnel.
00:17:37Merci beaucoup.
00:17:38On ne vous souhaite que le meilleur pour la suite, Victor.
00:17:42Merci beaucoup.
00:17:43Et à très bientôt, bien sûr, sur les courses de vélo.
00:17:46Dans un instant, on va se retrouver avec nos vrais voix des JO
00:17:49et Antoine Mazer qui est là.
00:17:51Nous avons nos trois mots des JO ce soir.
00:17:54Oui, Le Brun, Sifflet ou encore Antoine Griezmann au programme.
00:17:57Allez, on va voir ce que ça veut dire dans un instant sur Sud Radio.
00:18:00Vous êtes bien, c'est les vrais voix des JO qui revient juste après ça.
00:18:02A tout de suite.
00:18:07Et avec nos vrais voix des JO ce soir,
00:18:09le collectif des championnats et champions français,
00:18:11Marie-Claire Restaud, Daniel Sangoumin, Gilles Gansman, Antoine Mazer pour Sud Radio.
00:18:15Et on en arrive donc à nos trois mots des JO d'Antoine.
00:18:20Les vrais voix Sud Radio.
00:18:22Votre premier mot, mon cher Antoine.
00:18:24Antoine Griezmann, ou plutôt Monsieur Gio,
00:18:27le footballeur français présent à Paris
00:18:29pour assister aux épreuves de rugby à Seine,
00:18:31de natation, d'escrime, de gymnastique ou encore d'équitation
00:18:34sur le réseau social X ou sur Instagram.
00:18:36Le français est très réactif aux résultats des athlètes tricolores
00:18:40annonçant chaque médaille en temps réel.
00:18:43Amoureux de son pays, le vice-capitaine des Bleus
00:18:45ne rate rien de ces Jeux Olympiques
00:18:47et encourage chaque sportif français
00:18:50à tel point qu'Emmanuel Macron a écrit sur X
00:18:52qu'il suivait les résultats en temps réel
00:18:54grâce à Antoine Griezmann.
00:18:56Alors maintenant la question que tout le monde se pose,
00:18:58est-ce qu'il va continuer de poster les résultats sur ses réseaux sociaux ?
00:19:01Car ce matin, son club espagnol de l'Atletico
00:19:04nous informait que Griezmann était de retour à l'entraînement.
00:19:07Mais c'est vrai qu'il a fait un petit peu le buzz
00:19:09à suivre les français, à donner beaucoup de force
00:19:11même à des sportifs manqués.
00:19:12Mais est-ce que vous pensez que c'est lui ou c'est un community manager ?
00:19:15Eh oui, sa femme, Erika notamment,
00:19:17a publié une vidéo sur Instagram
00:19:19où le film, il est déjà prêt, il avait déjà
00:19:21programmé le tweet.
00:19:23Il le fait vraiment, il est devant la télé
00:19:25ou des fois sur les épreuves.
00:19:26Mais Marie-Claire, vous l'avez croisé ?
00:19:27Ah oui, je l'ai croisé, je confirme,
00:19:29en sortie de piscine.
00:19:31Vous avez fait un selfie ?
00:19:33Non, il était très occupé avec plein de fans
00:19:35donc je ne l'ai pas dérangé.
00:19:37Mais il était heureux d'être là, visiblement.
00:19:39Il avait assisté, comme moi,
00:19:41à la victoire de Léon Marchand
00:19:43et donc c'était un peu l'euphorie
00:19:45autour de l'aréna.
00:19:47Il aurait peut-être aimé les faire, on a le sentiment quand même
00:19:49qu'il aurait bien aimé être sur la pelouse.
00:19:51C'est une ambiance tout à fait particulière,
00:19:53les Jeux Olympiques.
00:19:54Deuxième mot, Antoine.
00:19:55C'est Lebrun, c'est un mot qui revient
00:19:57parce qu'ils sont deux frères.
00:19:58C'est les deux frères Alexis et Félix Lebrun,
00:20:00les véritables prodiges du tennis de table.
00:20:02Actuellement, ils sont qualifiés pour les huitièmes de finale
00:20:04mais ils impressionnent
00:20:06jusqu'en NBA.
00:20:08L'immense star Teresa Liberton,
00:20:10présente avec la Dream Team des Etats-Unis
00:20:13s'est émerveillée des phénomènes Lebrun.
00:20:15Sur X, il a écrit hier soir
00:20:17« The Lebrun brothers are electric ».
00:20:19Les frères Lebrun sont fous, sont électriques.
00:20:21Ils sont depuis quelques mois une vraie locomotive
00:20:23médiatique pour le tennis de table.
00:20:24Les audiences sont impressionnantes
00:20:26et les points sont spectaculaires.
00:20:28Il reste maintenant à aller chercher une médaille
00:20:30pour valider ça mais la mission s'annonce
00:20:32quand même difficile quand on voit la domination
00:20:34des Asiatiques dans cette discipline.
00:20:35Moi, je suis totalement fan parce qu'ils font
00:20:37très premier de la classe avec leurs petites lunettes.
00:20:39Ils ont 17 et 20 ans.
00:20:40Voilà, ils sont tout gentils
00:20:42et quand ils se mettent à jouer,
00:20:44ça change complètement
00:20:46et on les voit se battre.
00:20:48On ne parle pas de ping-pong.
00:20:50On ne dit pas ping-pong ?
00:20:51Hier, vous m'avez dit qu'on disait ping-pong.
00:20:52Vous avez changé ?
00:20:53On dit tennis de table.
00:20:54Ping-pong, c'est nous.
00:20:55Avec nos raquettes d'hécatombe.
00:20:56Vous changez d'avis d'une journée à une autre.
00:21:00Ils sont qualifiés à suivre demain
00:21:02parce qu'il y a une médaille potentielle.
00:21:03Car le final, les deux joueront à partir de 15h
00:21:05en même temps sur la table 1 et 2
00:21:06donc il faudra être sur les 2 et 3.
00:21:07C'est incroyable.
00:21:08Ils sont incroyables.
00:21:09Ça serait génial s'ils se retrouvent face à face.
00:21:11C'est possible ?
00:21:12C'est possible mais ça va être quand même très compliqué
00:21:14parce qu'il y a quand même les Asiatiques sur le programme
00:21:16qui sont les numéro 1 et numéro 2.
00:21:17Un final entre les deux frangins, vous imaginez ?
00:21:19Ça serait le rêve mais ça va être quand même très compliqué.
00:21:21Troisième mot.
00:21:22Sifflet.
00:21:23Après la polémique du chant raciste
00:21:25contre les joueurs de l'équipe de France,
00:21:26les athlètes argentins subissent de nombreux sifflets
00:21:30sur les différentes épreuves depuis le début des JO.
00:21:33Chaque passage sur scène d'athlète de la délégation argentine
00:21:36déclenche des huées et sifflets
00:21:38plus ou moins appuyés.
00:21:39Les athlètes argentins ne semblent pas pour l'heure affectés
00:21:42par cette ambiance hostile du public français
00:21:44mais beaucoup n'ont pas compris la raison.
00:21:46On rappelle qu'il y a deux semaines,
00:21:47le milieu de terrain argentin Enzo Fernandez
00:21:49avait mis une vidéo avec un chant raciste
00:21:51moquant les origines africaines de certains joueurs français.
00:21:54Ça avait effectivement déclenché une enquête interne à la FIFA
00:21:57et sans doute des sanctions si je ne m'abuse mon cher Antoine.
00:22:01Exactement.
00:22:02Ça avait commencé avec le rugby A7
00:22:03où l'équipe d'Argentine avait été sifflée
00:22:05notamment au premier match face au Kenya
00:22:06et ensuite face à l'équipe de France.
00:22:08Mais maintenant c'est vrai que sur chaque site olympique
00:22:10à chaque fois qu'un Argentin est présent,
00:22:12une petite huée.
00:22:13Affaire à suivre.
00:22:14Bon ben voilà pour les trois mots.
00:22:16On va continuer dans un instant notre débat
00:22:18avec nos vrais voix des JO.
00:22:19On va s'arrêter.
00:22:20Daniel Sangouma, Marie Claresto
00:22:22pour nos vrais voix des JO ce soir.
00:22:24Avec Gilles Gansman également.
00:22:26Et Antoine Mazère, la question est-ce que ces JO de Paris
00:22:29est-ce qu'à cette occasion le sport féminin
00:22:31sort enfin de l'ombre à tout point de vue ?
00:22:33On va tout détailler.
00:22:34On aura une invitée aussi.
00:22:35Et vous pouvez nous appeler ou en tous les cas
00:22:37réagir sur les réseaux sociaux.
00:22:38A tout de suite !
00:22:45Et ce soir nos vrais voix des JO sur Sud Radio.
00:22:47Les membres du collectif des champions et des champions français.
00:22:49Marie Claresto, championne olympique de judo Atlanta.
00:22:51Daniel Sangouma qui a été médaillée de bronze
00:22:53aux Jeux Olympiques de Séoul.
00:22:55Gilles Gansman, journaliste médias Sud Radio.
00:22:57Antoine Mazère, journaliste Sud Radio.
00:22:59Journaliste sportif.
00:23:00On se remet tout doucement
00:23:03de cette déception autour de Clarisse.
00:23:09J'ai réussi à suivre un peu
00:23:11entre deux mails ce matin
00:23:13les combats de Clarisse.
00:23:17J'ai trouvé très...
00:23:19Tendu ?
00:23:20Un peu tendu.
00:23:22Elle avait du mal à se libérer.
00:23:24Et puis tous les combats étaient très très serrés.
00:23:26D'ailleurs moi je m'interroge
00:23:28alors c'est pas un coup de gueule
00:23:30je m'interroge sur le golden score
00:23:32en judo.
00:23:34Le golden score c'est simple
00:23:36c'est qu'à l'issue des 4 minutes de combat
00:23:38en temps réel
00:23:40si les deux adversaires ne se sont pas
00:23:42départagés
00:23:44on repart pour
00:23:46une nouvelle
00:23:48période où le premier
00:23:50qui marque a gagné. C'est ce qu'on appelle le golden score.
00:23:52Et là en fait j'en ai vu
00:23:54énormément énormément
00:23:56et du coup je m'interroge si
00:23:58c'est une bonne formule parce que
00:24:00je peux vous assurer que quand vous avez fait
00:24:025, 6,
00:24:047, 8, 9 minutes de combat
00:24:06temps réel on est épuisé
00:24:08et donc en fait
00:24:10on voit pas du beau judo.
00:24:12Mais vous préfériez quoi ?
00:24:14Un juge qui décide qui a gagné
00:24:16comme dans la boxe ?
00:24:18Vous imagineriez quoi pour remplacer ?
00:24:20Il y a deux choses en fait.
00:24:22À mon époque
00:24:24alors ça fait un peu vieux...
00:24:26Quand on dit ça, mais nous on avait 4 minutes
00:24:28de temps réel, point.
00:24:30À l'issue des 4 minutes, il y avait 3 arbitres
00:24:32et les arbitres
00:24:34départageaient
00:24:36la combattante ou le combattant
00:24:38qui était le plus offensif
00:24:40mais il y avait des
00:24:42petits points intermédiaires. Aujourd'hui
00:24:44on ne compte que les gros points.
00:24:46C'est à dire les Wazari Hippon
00:24:48et donc tout ce qui était
00:24:50en dessous Koka Ayuko, c'est à dire
00:24:52que ça n'existe plus.
00:24:54Et donc du coup
00:24:56ils ont mis en place ces nouvelles règles
00:24:58pour encourager le beau judo
00:25:00les choses plus spectaculaires
00:25:02mais en fait les choses
00:25:04spectaculaires, moi j'ai le sentiment
00:25:06de tout ce que j'ai vu là depuis quelques jours
00:25:08ça veut dire qu'en fait il y a moins de prise de risque
00:25:10et je la montre en fait.
00:25:12C'est comme s'il n'y avait que des tirs au but
00:25:14au football en fait. Jusqu'aux prolongations.
00:25:16Je pense
00:25:18qu'il faudrait s'interroger
00:25:20c'est juste un
00:25:22constat que je fais.
00:25:24Je dis le golden score en judo
00:25:26et le fait
00:25:28d'avoir fait évoluer
00:25:30l'arbitrage d'une certaine manière
00:25:32je trouve qu'en fin de compte
00:25:34ça n'amène pas à un plus beau judo qu'avant.
00:25:36On va y revenir parce que
00:25:38Clarisse joue pour la médaille de bronze
00:25:40dans quelques minutes on va suivre
00:25:42ça évidemment, pas en direct
00:25:44mais on va suivre ça, on va jeter un oeil et on va vous tenir au courant
00:25:46mais là c'est l'heure justement où on va parler des femmes.
00:25:48De ces femmes à ces JO
00:25:50et c'est l'heure du débat.
00:25:54Le débat aujourd'hui
00:25:56puisque les sportives sont à l'honneur
00:25:58plutôt bien au tableau des médailles, côté français
00:26:00des jeux aussi à parité totale
00:26:02pour la délégation française
00:26:04mais peut-on dire que véritablement
00:26:06le traitement avant, pendant, après
00:26:08de ces JO des athlètes, est-ce qu'il est
00:26:10vraiment légal des hommes ?
00:26:12Pour en parler avec nous, je voulais
00:26:14qu'on invite et qu'on entende Tess Armand
00:26:16bonjour.
00:26:18Directrice générale Tess Armand
00:26:20de l'association Alice Millien
00:26:22Alice Millien qui a permis aux
00:26:24athlètes féminines de rentrer
00:26:26dans les disciplines olympiques, de participer
00:26:28aux Jeux olympiques. Est-ce que
00:26:30vous trouvez que ces JO
00:26:32on va dire, changent
00:26:34le sport féminin
00:26:36de leur vision
00:26:38en tous les cas, est-ce qu'il y a un traitement différent
00:26:40ou meilleur que les autres éditions ?
00:26:42Alors
00:26:44c'est un peu difficile à dire pour l'instant
00:26:46parce qu'on vient tout juste
00:26:48de commencer, je pense qu'on aura une
00:26:50meilleure analyse évidemment une fois que
00:26:52ce sera terminé, mais déjà on peut voir
00:26:54qu'il y a un certain nombre de
00:26:56progrès
00:26:58qui ont été faits
00:27:00donc déjà
00:27:02on l'a mentionné beaucoup mais c'est
00:27:04important de le rappeler, cette année
00:27:06c'est la première fois qu'on a des Jeux
00:27:08olympiques paritaires et qu'on aura les Jeux
00:27:10paralympiques les plus féminisés
00:27:12de l'histoire, donc ça c'est quand même
00:27:14une étape très importante
00:27:16par rapport
00:27:18à la visibilisation des
00:27:20pratiquantes
00:27:22du sport à haut niveau
00:27:24mais ça a aussi un impact évidemment sur
00:27:26les jeunes filles
00:27:28les personnes qui regardent
00:27:30on a aussi récemment
00:27:32quand même les Jeux
00:27:34paralympiques et un certain nombre d'événements
00:27:36de compétition féminine
00:27:38qui ont
00:27:40intégré les événements
00:27:42d'importance majeure
00:27:44pour la médiatisation
00:27:46ce qui est très
00:27:48significatif
00:27:50parce qu'avant en fait aucune
00:27:52compétition féminine
00:27:54ne faisait partie
00:27:56de cette liste d'événements à part
00:27:58les Jeux olympiques
00:28:00et puis on voit que
00:28:02de plus en plus on fait
00:28:04un effort sur
00:28:06le langage qu'il faut employer
00:28:08quand on parle des athlètes
00:28:10en 2016 il y avait
00:28:12une étude qui avait été faite par Cambridge
00:28:14qui montrait que quand on
00:28:16parlait des athlètes féminines on avait
00:28:18tendance à parler de leur vie personnelle
00:28:20de leur apparence physique alors que
00:28:22quand on parlait des sportifs
00:28:24on allait plutôt
00:28:26accentuer sur leur performance et leur capacité
00:28:28aujourd'hui
00:28:30j'ai quand même l'impression que
00:28:32on fait un effort là dessus
00:28:34d'ailleurs il me semble que
00:28:36pas plus tard qu'il y a deux jours il y a un commentateur
00:28:38qui a été écarté
00:28:40d'une chaîne
00:28:42parce qu'il avait fait une remarque
00:28:44une remarque inappropriée
00:28:46très stéréotypée sur
00:28:48les sportifs. Alors je pense qu'on progresse
00:28:50On progresse sincèrement. Vous restez avec nous
00:28:52vous êtes avec nos vrais voix des JO
00:28:54et Daniel Sangoumin un commentaire ou une question peut-être Daniel ?
00:28:56Une remarque en fait
00:28:58avant hier
00:29:00quand on a assisté
00:29:02à la victoire en VTT
00:29:04de Pauline Ferrand-Prévot
00:29:06il y avait un monde fou
00:29:08il y avait un monde fou
00:29:10sur le parcours
00:29:12et j'avais quand même l'impression
00:29:14que les gens étaient venus pour voir
00:29:16Pauline et pour voir la deuxième
00:29:18Française être vraiment
00:29:20parmi les meilleures voire gagner
00:29:22j'étais au stade de France
00:29:24pour le rugby
00:29:26l'équipe de France Féminine
00:29:28et le rugby féminin a rempli
00:29:30le stade de France comme le rugby masculin
00:29:32voilà moi ce sont des éléments
00:29:34peut-être factuels
00:29:36mais néanmoins ça parle
00:29:38aujourd'hui, le sport au féminin
00:29:40et quand on regarde les audiences par exemple sur le rugby
00:29:42à 15 féminin
00:29:44durant le tournoi des 6 nations
00:29:46il n'a pas à rougir
00:29:48il n'a pas à rougir
00:29:50Alors moi je pense que la pratique sportive
00:29:52féminine est à l'image
00:29:54de la société
00:29:56et donc il y a 40 ans
00:29:58les femmes elles osaient sans doute moins
00:30:00aujourd'hui les femmes elles osent plus
00:30:02et forcément
00:30:04on en voit la transformation
00:30:06dans la pratique sportive et du coup
00:30:08dans la participation aux compétitions
00:30:10le fait qu'il y ait autant d'épreuves
00:30:12le judo en est un bon exemple
00:30:14autant de catégories
00:30:16féminines que de catégories masculines
00:30:18et ça c'est chouette et donc ça donne la chance
00:30:20à tout le monde et je pense
00:30:22que la société depuis un certain nombre
00:30:24d'années encourage ça aussi
00:30:26et je pense qu'on ne peut que s'en féliciter
00:30:28tout à fait
00:30:30je me faisais la remarque
00:30:32je marchais le long des quais de Seine
00:30:34je voyais beaucoup de gens faire leur footing
00:30:36beaucoup beaucoup de femmes
00:30:38seules ou accompagnées avec des groupes
00:30:40donc le sport s'est vraiment démocratisé
00:30:42au point d'en arriver
00:30:44chez monsieur ou madame tout le monde
00:30:46beaucoup de femmes pratiquent aujourd'hui
00:30:48donc moi je crois que c'est plutôt positif
00:30:50sur la partie médiatisation ce qui est important
00:30:52on en parlait avec Tessa Armand qui est directrice générale
00:30:54de l'association Alice Mia qui est avec nous également
00:30:56qui parlait de ce commentateur
00:30:58qui a été écarté par ce propos sexiste
00:31:00moi je voudrais juste signaler par exemple
00:31:02l'équipe de France de beach, les deux Toulousaines
00:31:04qui ont hier porté un short
00:31:06en disant on a clairement décidé de porter
00:31:08un short pour envoyer un message
00:31:10parce qu'elles peuvent porter soit un short, soit un bikini
00:31:12soit un liguine. Elles ont dit on met un short
00:31:14pour envoyer un message au public pour dire
00:31:16venez voir des filles, non pas en bikini
00:31:18qui font du beach, mais venez voir
00:31:20des athlètes qui font des performances parce que ça change
00:31:22effectivement la vision. Donc il y a encore
00:31:24quelques clichés comme ça qu'il faut
00:31:26un peu travailler
00:31:28Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:31:30Mais rappelez-vous d'une époque qui s'appelait stade 2
00:31:32où c'était que des messieurs autour
00:31:34d'une table, que des mâles blancs
00:31:36qui parlaient autour d'une table
00:31:38sur stade 2. Aujourd'hui c'est des animatrices
00:31:40qui présentent les JO sur France Télévision
00:31:42c'est des visages féminins
00:31:44qui présentent le sport et longtemps
00:31:46les garçons n'ont pas voulu à la télévision
00:31:48qu'il y ait des filles à l'antenne
00:31:50on pourra en parler sur les commentateurs
00:31:52aussi. Ce sont des femmes qui commentent
00:31:54Avant les chaînes de télévision
00:31:56avaient peur qu'une voix féminine fasse
00:31:58fuir l'audience et que ça soit
00:32:00pas crédible ou qu'elle ne sache pas
00:32:02que le cri si elle s'emballe
00:32:04ça soit pas un cri agréable
00:32:06quand je dis crier c'est parce que
00:32:08on voit au judo
00:32:10l'engouement. Il y a eu
00:32:12une vraie évolution de la télévision
00:32:14elle s'est passée en particulier
00:32:16lors du championnat du monde de football féminin
00:32:18ça a tout changé
00:32:20sur TF1 quand TF1 a décidé de mettre des
00:32:22matchs en prime time et on leur disait
00:32:24votre audience
00:32:26ça va être une catastrophe et en fait
00:32:28la coupe du monde féminine a
00:32:30très bien fonctionné sur TF1
00:32:32et ce que disait Daniel tout à l'heure
00:32:34le match à 7 a fait plus d'un million 8
00:32:36sur France 3, ça a été un vrai
00:32:38score et un vrai succès
00:32:40autant que les garçons
00:32:42derrière il faudrait que les sponsors suivent aussi
00:32:44Alors c'est justement la grande question
00:32:46on tient tête à serment, on parle de la
00:32:48visibilité des athlètes, la visibilité
00:32:50éventuellement des journalistes
00:32:52malgré tout seulement je crois
00:32:5413% de femmes
00:32:56dans les rédactions sport, si je ne m'abuse
00:32:58Oui alors
00:33:00c'était autour de 15%
00:33:02la dernière estimation qui avait été
00:33:04faite par l'association aux femmes journalistes
00:33:06de sport, c'est ça. Voilà et sachez
00:33:08que Ceux de Radio a signé cette convention avec
00:33:10tous les autres médias pour justement laisser la place aux femmes
00:33:12à l'antenne
00:33:14pour parler de sport et effectivement
00:33:16ne pas laisser que les hommes s'emparer des choses
00:33:18Après il y a aussi des fédérations
00:33:20qu'il faut féliciter, bien entendu le judo
00:33:22la parité, l'athlétisme. Je remarque
00:33:24aussi, puisqu'on va parler peut-être
00:33:26un peu d'argent, que la fédération
00:33:28tennis et notamment
00:33:30Roland Garros ont fait en sorte
00:33:32que les primes de victoire
00:33:34sont égales
00:33:36garçons ou filles
00:33:38donc petit à petit et peut-être même dans les autres
00:33:40grands chelèmes maintenant je pense que c'est comme ça
00:33:42donc il n'y a plus de disparité. Au football
00:33:44les footballeuses de l'équipe américaine
00:33:46ont fait grève en disant
00:33:48voilà nous on veut les mêmes primes pour les mêmes
00:33:50les mêmes championnats et ça a été
00:33:52voté ainsi. Donc voilà, les choses évoluent
00:33:54doucement peut-être
00:33:56peut-être pas assez vite mais les choses évoluent
00:33:58Malgré tout on sent
00:34:00quand même que le sport féminin
00:34:02économiquement est plus fragile
00:34:04ou plus fragilisé que
00:34:06le sport masculin ou pas du tout
00:34:08Oui
00:34:10je ne pourrais pas dire que
00:34:12aujourd'hui le sport féminin
00:34:14est aussi stable
00:34:16que l'équivalent masculin
00:34:18aujourd'hui puisqu'on a encore
00:34:20des athlètes qui doivent
00:34:22faire des cagnottes pour lever des fonds
00:34:24pour participer à des compétitions
00:34:26et tenter de se qualifier
00:34:28l'année des Jeux Olympiques
00:34:30donc
00:34:32on retrouve souvent l'exemple de
00:34:34Jona et Guy qui avaient
00:34:36vendu des meubles sur le Boncoin
00:34:38pour pouvoir justement
00:34:40avoir
00:34:42des fonds pour voyager
00:34:44et participer à des compétitions
00:34:46on manque
00:34:48encore de cette stabilité là
00:34:50surtout sur les sports
00:34:52individuels. On voit que côté
00:34:54handball
00:34:56la convention collective qui a été
00:34:58adoptée
00:35:00il y a quelques années maintenant
00:35:02a permis vraiment
00:35:04de montrer l'exemple
00:35:06et donc est en train d'être
00:35:08suivie par
00:35:10le basket, par
00:35:12d'autres sports
00:35:14mais c'est vrai qu'on constate que côté
00:35:16sport individuel il y a cette double
00:35:18difficulté que
00:35:20finalement en fait
00:35:22on n'a pas ce collectif
00:35:24là qui permet
00:35:26de se mobiliser peut-être
00:35:28de se faire entendre
00:35:30mais ce qui reste positif
00:35:32parce qu'on a bien resté dans le positif
00:35:34quand même c'est que
00:35:36aujourd'hui en effet les marques qui investissent
00:35:38les chaînes qui s'engagent
00:35:40pour diffuser
00:35:42des compétitions féminines en fait
00:35:44elles se retrouvent
00:35:46très majoritairement gagnantes
00:35:48on l'a vu avec par exemple
00:35:50la coupe du monde de football
00:35:52l'été dernier qui avait failli ne pas être
00:35:54diffusée et au final a battu des records
00:35:56d'audience en France
00:35:58on le voit aussi sur des études
00:36:00plus économiques
00:36:02donc là j'invite à
00:36:04lire l'étude qui a été publiée avec
00:36:06SAURA et OPINION WAY récemment
00:36:08et du coup qui
00:36:10montre qu'en fait
00:36:12quand on les bat
00:36:14on plus
00:36:16de bénéfices
00:36:18finalement auprès des consommateurs
00:36:20et consommatrices de sport féminin
00:36:22que de sport
00:36:24masculin
00:36:26Mais ce qui a changé Thès
00:36:28parce que nous, moi je fais des émissions médias
00:36:30sur Sud Radio et on a reçu
00:36:32une actérophile féminine
00:36:34qui était là et elle
00:36:36elle se battait par rapport à sa féminité
00:36:38c'est à dire que parce qu'elle faisait un sport
00:36:40qui était réservé aux hommes
00:36:42d'altérophiles, elle voulait
00:36:44absolument expliquer qu'elle avait
00:36:46un copain, un mari, que ce n'était pas
00:36:48un homme, malgré sa musculature
00:36:50et malgré son apparence
00:36:52et moi j'avais été très touché
00:36:54par elle et on avait parlé avec Valérie
00:36:56dans cette émission, la grosse
00:36:58difficulté pour des femmes ou des jeunes filles
00:37:00de se dire on va se faire un sport
00:37:02pour pas qu'on leur dise
00:37:04mais vous êtes des mecs en fait, c'est ce qui est arrivé à
00:37:06Amélie Mauresmo quand même qui était assez violent
00:37:08et donc ce préjugé là
00:37:10est aussi important pour que
00:37:12des femmes aillent faire du sport
00:37:14sans se dire, sans
00:37:16remier sa féminité
00:37:18Alors je voudrais revenir aussi avec
00:37:20puisqu'on a quand même Marie-Claire Estoux, Daniel Sangoma
00:37:22ici, qui est très féminine
00:37:24Non mais ce que je veux dire c'est que
00:37:26Marie-Claire, oui
00:37:28C'est intéressant, moi j'ai fait du
00:37:30judo, j'aurais pu faire de la danse
00:37:32ou du basket ou toute autre chose
00:37:34ou de l'athlétisme
00:37:36et j'ai été attirée par le judo
00:37:38j'ai été attirée par la bagarre
00:37:40et mes parents auraient pu
00:37:42me dire à l'époque, mais pourquoi c'est plutôt
00:37:44un sport de garçons, etc. Ben non, ils m'ont dit
00:37:46tu veux faire du judo, ben va faire du judo
00:37:48Bon, faut que les études la suivent, mais va faire
00:37:50du judo, et en fait je me suis épanouie
00:37:52en
00:37:54marchant pieds nus sur les tatami en me roulant
00:37:56par terre, donc c'était
00:37:58Vous étiez traitées, vous étiez traitées, les filles et les garçons
00:38:00de la même façon, dans vos fédérations
00:38:02respectives, à l'époque
00:38:04Quasi, en judo
00:38:06à quelques rares petites
00:38:08exceptions près, je dirais
00:38:10quand on faisait des stages, parfois
00:38:12les garçons, ils étaient dans des hôtels 3 étoiles
00:38:14et nous on était dans des hôtels 1 étoile
00:38:16mais à part ça
00:38:18mais ça, ça a beaucoup changé
00:38:20ça a évolué, non mais je dis ça
00:38:22pour rigoler un peu
00:38:24mais franchement, très sincèrement
00:38:26on a
00:38:28au judo, les filles et les garçons
00:38:30sont traitées de façon égale
00:38:32je crois qu'en athlétisme
00:38:34En athlétisme, il y avait quelques disciplines qui étaient
00:38:36réservées qu'aux garçons
00:38:38mais aujourd'hui c'est fini, il reste
00:38:40plus que le décathlon, et encore, depuis
00:38:42cet été, il y a eu le championnat de France de décathlon
00:38:44féminin, donc
00:38:46aujourd'hui, il n'y a plus de discipline qui soit
00:38:48masculin ou féminin, il y a les deux
00:38:50Tess Armand
00:38:52je rappelle que vous êtes directrice générale de l'association
00:38:54Alice Millin, est-ce que malgré
00:38:56tout, vous l'avez dit en début d'interview
00:38:58on n'est qu'au tout début
00:39:00de ces JO, mais malgré tout, est-ce qu'on sent quand même
00:39:02une bascule, notamment à travers
00:39:04les réseaux sociaux qui font beaucoup
00:39:06à travers la médiatisation
00:39:08à travers aussi les images de Paris
00:39:10qui est une image, on va dire, très féminine
00:39:12de Paris aussi, qui est présentée à travers
00:39:14les différentes disciplines
00:39:16Oui, tout à fait, il y a
00:39:18des choix assez forts qui ont été faits aussi par
00:39:20le comité d'organisation
00:39:22de Paris 2024
00:39:24donc déjà dans le logo, ça c'est
00:39:26un des premiers éléments visuels
00:39:28qui avaient été partagés, c'est la première
00:39:30fois qu'il y a un logo
00:39:32féminin qui représente
00:39:34les JOP, ensuite
00:39:36sur la cérémonie d'ouverture, il y a eu
00:39:38une très belle mise en avant, notamment
00:39:40d'Alice Miam, mais aussi
00:39:42de grandes femmes
00:39:44voilà, il y a eu vraiment
00:39:46cette célébration de la sororité
00:39:48et de l'évolution
00:39:50des droits des femmes
00:39:52en général dans la société, aussi dans le sport
00:39:54donc ce sont des messages qui sont
00:39:56importants
00:39:58et c'est bien de les souligner
00:40:00après
00:40:02on voit que
00:40:04sur les épreuves
00:40:06moi j'ai l'impression qu'en tout cas
00:40:08on connaît quand même un peu plus
00:40:10certaines sportives
00:40:12qu'on connaissait moins avant
00:40:14grâce à ces JOP
00:40:16et j'espère grâce aux Jeux Paralympiques
00:40:18qui vont suivre derrière
00:40:20après pour rebondir sur
00:40:22la réflexion sur la féminité
00:40:24je trouve ça dommage qu'encore aujourd'hui
00:40:26en fait
00:40:28ce soit un sujet de devoir
00:40:30forcément
00:40:32se sentir, enfin en fait
00:40:34devoir se visifier
00:40:36que ce soit pour les hommes
00:40:38ou pour les femmes, parce qu'en fait
00:40:40les stéréotypes
00:40:42ils font du mal aussi bien aux sportifs
00:40:44qu'aux sportifs et
00:40:46limite les pratiques
00:40:48autant
00:40:50limite certaines pratiques
00:40:52donc quand on parle
00:40:54des pratiques plus artistiques
00:40:56on peut aussi
00:40:58avoir des jeunes garçons
00:41:00qui souhaiteraient aller vers ces pratiques
00:41:02vers la danse et inversement
00:41:04voilà, il y en a pour tout le monde
00:41:06et tout le monde s'y retrouve
00:41:08Tessa Armand, merci beaucoup d'avoir été avec nous dans ce débat
00:41:10des vrais voix des JO, directrice générale
00:41:12de l'association Alice Millien
00:41:14un petit indicateur quand même
00:41:16c'est que nos confrères de l'équipe font très attention à l'équilibre
00:41:18des photos en une
00:41:20par exemple quand il y a deux médailles d'or le même jour
00:41:22notamment Antoine Dupont
00:41:24et une autre médaillée
00:41:26il y a des photos des deux, ce qui n'avait pas été le cas
00:41:28quand Messi est arrivé à Paris, que les Françaises
00:41:30à handball étaient championnes à ce moment-là
00:41:32olympiques, il n'avait eu droit qu'à un petit bandeau
00:41:34Juste, je voulais rebondir
00:41:36sur Alice Millien
00:41:38je pense que c'est l'association
00:41:40qui a fait un très très beau livre
00:41:42magnifique, sportive
00:41:44et dont je voudrais les féliciter
00:41:46parce que c'est un très bel ouvrage, que je recommande
00:41:48à tous les amoureux du sport
00:41:50Alice Millien, cette légende de l'histoire du sport français
00:41:52Guillaume qui est avec nous
00:41:54Guillaume Dissilet-Moulineau
00:41:56sur le sport féminin
00:41:58quelle est votre vision vous ?
00:42:00Bah écoutez, je crois qu'on peut
00:42:02avoir deux approches, il y a une approche sociologique
00:42:04et une approche je dirais
00:42:06plus économique des choses
00:42:08mais les deux sont intimement liées
00:42:10je voudrais juste rappeler un chiffre
00:42:12en France, au 1er janvier 2022
00:42:14on comptait 67,8 millions
00:42:16d'habitants
00:42:18vous savez, il y a plus de femmes que d'hommes
00:42:20il y a 51,7% de femmes en France
00:42:22donc effectivement après
00:42:24on peut se dire mais pourquoi
00:42:26il y a si peu de femmes dans le monde sportif
00:42:28alors il y a eu des études
00:42:30qui ont été menées
00:42:32notamment par des fédérations sportives
00:42:34ou d'autres organismes
00:42:36et qui montrent que
00:42:38la plupart du temps
00:42:40souvent les jeunes adolescentes
00:42:42au contrario des
00:42:44hommes, abandonnent le sport
00:42:46à l'âge de l'adolescence, c'est des études
00:42:48qui ont été menées par l'INSEE notamment
00:42:50et il y a aussi
00:42:52quelque chose que j'aimerais dire, c'est que
00:42:54quand je disais que c'est sociologique et économique
00:42:56oui, pourquoi est-ce qu'on
00:42:58retransmet plus un match de foot
00:43:00masculin qu'un match de foot féminin
00:43:02pourquoi est-ce que les médias en parlent
00:43:04davantage, c'est parce qu'il y a de l'argent
00:43:06et il faut
00:43:08effectivement, c'est peut-être triste à dire
00:43:10mais il faut que le sport féminin
00:43:12se monétise davantage
00:43:14et on le voit bien dans...
00:43:16Il faut trouver des diffuseurs aussi qui prennent ce risque-là
00:43:18et c'est souvent ce qui est très compliqué
00:43:20dans tout ça
00:43:22alors je suis désolée mais on arrive au terme de ce débat
00:43:24mais on pourrait revenir à la fin des JO
00:43:26et même après, Thèse Armand, directrice générale
00:43:28de l'association Alice et Mia, merci beaucoup
00:43:30d'être passée nous voir
00:43:32Merci beaucoup à vous
00:43:34Vous ne bougez pas parce qu'on sent que vous êtes
00:43:36un féru de sport mais c'est l'heure du quiz des JO
00:43:38vous êtes prêts et vous allez pouvoir choisir
00:43:40avec qui vous allez jouer dans un instant
00:43:42on s'arrête quelques secondes
00:43:44vous réfléchissez, vous nous direz
00:43:46qui de Daniel Sangouma ou Marie-Claire Estou
00:43:48et Jib Gansman, vous choisissez
00:43:50pour le quiz des JO, à tout de suite
00:43:52Les vraies voix Sud Radio
00:43:5417h-19h, Christine Bouillaud
00:43:56Avec les vraies voix des JO
00:43:58sur Sud Radio, le collectif des championnes et champions
00:44:00français ce soir, nous avons du lourd
00:44:02autour de cette table, une championne olympique
00:44:04à Atlantin en judo, Marie-Claire Estou
00:44:06Daniel Sangouma, médaillé
00:44:08de bronze au jeu de Séoul
00:44:10Jib Gansman également
00:44:12et c'est l'heure du quiz
00:44:18Alors Guillaume Dissier-Lemoulineau
00:44:20notre auditeur du jour, Guillaume avec qui
00:44:22voulez-vous jouer ?
00:44:24Pour ne rien gagner je rappelle, c'est important
00:44:26Pour ne rien gagner sauf la gloire
00:44:28Oui c'est ça, l'important c'est
00:44:30participer
00:44:32Avec qui vous voulez jouer ?
00:44:34Avec Daniel
00:44:36Alors on rappelle les règles
00:44:38Les règles sont validées par le CIO
00:44:40qui ont été inscrites
00:44:42dans le règlement, il faudra
00:44:44absolument donner son prénom
00:44:46avant de répondre, on vous donnera la parole
00:44:48et une fois que vous avez la parole, vous avez le droit
00:44:50de donner la réponse, si la réponse
00:44:52est bonne, ça vous fait un point, si la réponse
00:44:54est fausse, c'est la balle à l'autre équipe
00:44:56On rappelle les équipes, Daniel
00:44:58C'est extrêmement compliqué
00:45:00C'est extrêmement simple, vous avez la bonne réponse
00:45:02vous dites votre prénom, vous dites votre prénom
00:45:04vous dites pas la réponse, vous dites votre prénom
00:45:06dès que vous avez la bonne réponse, on vous donne la parole
00:45:08et ensuite vous nous dites votre réponse
00:45:10et puis après on continue jusqu'à temps qu'il y ait
00:45:12la bonne réponse
00:45:14Il faut remporter
00:45:163 points pour gagner le match
00:45:18Attention, première question
00:45:20Combien de médailles
00:45:22possède l'équipe de France au total
00:45:24après 4 jours de compétition ?
00:45:2616, c'est une bonne réponse
00:45:3016 médailles pour l'équipe de France, mais le quota pourrait
00:45:32augmenter dans quelques minutes
00:45:34T'as pas volé le départ là ?
00:45:36Clarisse Agbilinou arrive sur le tatami
00:45:38elle pourrait peut-être remporter une médaille, on va suivre ça
00:45:40mais pour l'instant, c'est 16
00:45:42Attention, prochaine question
00:45:44ça va aller très très vite. Combien de
00:45:46français reste-t-il
00:45:48dans le tableau masculin au tennis
00:45:50des Jeux Olympiques ?
00:45:52C'est une mauvaise réponse, c'est la balle
00:45:54Daniel et l'auditeur
00:45:567
00:45:58C'est une mauvaise réponse
00:46:00Gilles, 0 ?
00:46:02Non, c'est une mauvaise réponse
00:46:044
00:46:06Non, c'est une mauvaise réponse
00:46:08Moi
00:46:10Gilles, 2
00:46:12Ça a déjà été dit, c'était moins
00:46:14Gilles, 1
00:46:16C'était une bonne réponse
00:46:18J'ai pas suivi
00:46:20C'est un point pour lui, il reste un français
00:46:22qui est qualifié pour les huitièmes de finale
00:46:24en plus, il n'a pas joué parce que son compatriote allemand
00:46:26a abandonné, donc il sera le seul
00:46:28représentant français en huitièmes de finale
00:46:30Corentin Moutet, prochaine question
00:46:32Qui est l'athlète
00:46:34féminine française
00:46:36la plus titrée de l'histoire des Jeux Olympiques ?
00:46:38Alors là
00:46:40Jeux Olympiques ? Gilles ?
00:46:42Française, Daniel
00:46:44Je ne vous ai pas donné la parole
00:46:46mais c'était une mauvaise réponse, Daniel
00:46:48La française
00:46:50Daniel ?
00:46:52Non, c'est pas Daniel
00:46:54Parole à vous
00:46:56Je crois que c'est
00:46:58C'est une mauvaise réponse
00:47:00Jules Laisseur Wachel
00:47:02Enfin, comme je ne sais plus son prénom
00:47:04Wachel
00:47:06Non, c'est en Jeux Olympiques
00:47:08d'été
00:47:10C'est une mauvaise réponse
00:47:12Balle à Daniel et Guillaume
00:47:14Je vais peut-être vous donner un indice
00:47:16C'était
00:47:18Un escrime
00:47:22Marie-Claire
00:47:24C'est trop long d'attente
00:47:26Oui, c'est une bonne réponse
00:47:28Cinq médailles
00:47:30Deux médailles d'or, une médaille d'argent
00:47:32et deux médailles de bronze
00:47:34Cinq médailles olympiques
00:47:36Mais j'avais aussi pensé à Béatrice S
00:47:38qui a un nombre incroyable de médailles
00:47:40en attention paralympique
00:47:42dont l'avoir une vingtaine
00:47:44Plus ou moins
00:47:46Au moment des Jeux Paralympiques
00:47:48Attention, ça fait
00:47:50trois zéros
00:47:52On peut aller pour la gloire
00:47:54Le Golden Buzzer
00:47:56Nous sommes à dix-sept médailles
00:47:58C'est déjà fini
00:48:00Alors, instant médaille
00:48:02Est-ce que Clarisse Agbenenou
00:48:04a remporté ? On va voir, il me semble
00:48:06que c'est une victoire
00:48:08pour la Française
00:48:10Elle remporte une médaille de bronze
00:48:12Gilles, dix-sept
00:48:14Elle n'aurait pas l'or
00:48:16mais elle aura quand même la médaille de bronze
00:48:18La championne olympique du côté
00:48:20de Tokyo qui remporte la dix-septième médaille
00:48:22Mais bon, la question avait été posée avant
00:48:24On passe à dix-sept médailles
00:48:26sur le tableau des médailles. Marie-Claire, qu'est-ce qu'on doit ressentir
00:48:28quand on a été championne olympique
00:48:30mais qu'on repart quand même avec une médaille
00:48:32même si elle est de bronze, parce qu'on sait l'ambition
00:48:34Moi, ça ne m'est pas arrivé
00:48:36Je ne sais pas si je serais en mesure
00:48:38d'expliquer ça
00:48:40C'est ce qu'on disait tout à l'heure
00:48:42Avec Victor, une médaille olympique
00:48:44ça reste une médaille olympique. On peut avoir un peu de déception
00:48:46sur le coup. C'est vrai que Clarisse
00:48:48elle avait placé la barre haute
00:48:50et elle allait pour
00:48:52glaner l'or
00:48:54Mais ça, c'est la douce incertitude
00:48:56du sport qui fait que
00:48:58malgré qu'on se soit préparé
00:49:00pendant des mois et des mois
00:49:02et bien, parfois ça ne se déroule pas
00:49:04exactement comme on voudrait
00:49:06C'est ça le sport
00:49:08C'est la règle du sport
00:49:10C'est vrai que ça reste une médaille
00:49:12donc il faut la savourer
00:49:14Imaginez qu'elle aurait pu repartir sans rien
00:49:16Je dirais que
00:49:18posons la question à Laura Fessel
00:49:20puisqu'elle n'a pas eu que des médailles d'or, elle a eu aussi des médailles d'argent
00:49:22des médailles de bronze
00:49:24et je crois qu'aujourd'hui, avec le passé qu'elle a eu
00:49:26elle vous dira que
00:49:285 médailles, c'est 5 médailles
00:49:30qu'elles soient en or, en argent, en bronze
00:49:32et elle a eu la chance d'en avoir de 3 couleurs
00:49:34donc je ne crois pas qu'elle soit déçue
00:49:36d'avoir eu 5 médailles
00:49:38Elle n'a eu que 2 d'or
00:49:40Effectivement, à la fin
00:49:42quand on rebat les cartes
00:49:44et qu'on se fait un stop
00:49:46sur le passé, sur la carrière
00:49:48on est ultra fier
00:49:50Moi je n'ai eu que la médaille de bronze
00:49:52je suis ultra fier de moi
00:49:54quand j'ai dit stop
00:49:56quand je me suis dit j'arrête ma carrière
00:49:58j'ai fait le point, je me suis dit
00:50:00Daniel, où est-ce que tu n'as pas eu de médaille ?
00:50:04Pas toujours en or
00:50:06J'ai pas su dire non
00:50:08J'ai pas su dire, parce que j'ai eu des médailles
00:50:10aux Jeux, aux championnats du monde, championnats d'Europe, championnats de France
00:50:12coupe du monde, coupe d'Europe, tout ce que vous voulez
00:50:14J'ai dit voilà, c'est bon, on arrête
00:50:16Et puis au-delà de la médaille, parce que la médaille
00:50:18c'est ce qu'on voit
00:50:20la compétition, ça nous construit
00:50:22en fait, ça nous construit
00:50:24et dans la construction de l'être humain
00:50:26il y a des victoires et il y a aussi
00:50:28des défaites, et c'est en ça
00:50:30où le sport est beau, parce que c'est
00:50:32parce qu'on échoue, qu'on ne va pas chercher
00:50:34le plus beau métal qu'on se remet en question
00:50:36etc, etc
00:50:38Allez, on va revenir dans un instant avec nos
00:50:40vrais voix des J.O.
00:50:42On revenait de cette médaille de bronze
00:50:44obtenue par Clarisse Abgenenou
00:50:46qui effectivement repart
00:50:48après son titre olympique il y a 4 ans
00:50:50il y a 3 ans à Tokyo, mais qui repart
00:50:52donc avec cette médaille de bronze
00:50:54On y reviendra dans un instant tous ensemble
00:50:56C'est l'heure de faire l'info
00:50:58C'est l'heure de faire l'info
00:51:00C'est l'époque de notre victoire
00:51:02Notre victoire au jeu
00:51:04Ah oui, on fera ça avec tout ce qu'il faut
00:51:06On fera un podium spécial pour vous
00:51:08Dans un instant, l'info
00:51:10et la météo, et on se retrouve juste après avec nos vrais voix
00:51:12des J.O. A tout de suite
00:51:26Et on est toujours dans les vrais voix des J.O.
00:51:28plateau toujours exceptionnel
00:51:30avec le collectif des championnes
00:51:32et des champions français autour de la table
00:51:34ce soir, une championne olympique
00:51:36à Atlanta en judo, Marie Clarestou
00:51:38Daniel Sangouma, médaillé de bronze au jeu
00:51:40à Séoul, notre ami journaliste
00:51:42média de Sud Radio, Gilles Gansman
00:51:44Antoine Mazère, journaliste sportif
00:51:46Il n'y a toujours rien qui se profile
00:51:48Antoine, il n'y a pas d'autres médailles
00:51:50parce que vous êtes sur le pont H24
00:51:52Il va y avoir sûrement des médailles
00:51:54En tout cas, il y en a une d'assurée, c'est par l'équipe de France
00:51:56d'épée en équipe, les filles
00:51:58Comme on l'a dit tout à l'heure, pour la finale contre l'Italie
00:52:00à 20h30, on aura en demi-finale Léon Marchand
00:52:02mais il y aura les filles également en 100 m d'eau
00:52:04Beryl Gaste, Délo et Emma Terebo
00:52:06qui sont qualifiées pour la finale
00:52:08et également l'équipe de France de 4 fois
00:52:10200 m nage libre en finale
00:52:12Ça nous promet quelques belles émotions
00:52:14et d'ailleurs des émotions
00:52:16il y en a eu tout à l'heure du côté
00:52:18du stade de judo
00:52:22Alors Clément Arion, vous avez passé
00:52:24l'intégralité de la journée
00:52:26dans le dôme de judo
00:52:28avec cette médaille de bronze
00:52:30arrachée par Clarisse Abgenenou
00:52:32qui a fêté finalement
00:52:34sa troisième place
00:52:36Et oui, elle a sauvé l'honneur, Clarisse
00:52:38on peut dire ça comme ça, dans une ambiance
00:52:40de folie, une ambiance de finale
00:52:42alors qu'elle se battait seulement pour le bronze
00:52:447000 personnes derrière la judocate
00:52:46elle est arrivée surmotivée
00:52:48et elle décroche donc cette médaille de bronze
00:52:50après 1 minute 30 de combat
00:52:52un magnifique hippon sur l'autrichienne Pio Vezzana
00:52:54pour clore le spectacle
00:52:56elle a fini en pleurs la française
00:52:58et elle a célébré la victoire avec sa petite fille
00:53:00dans les bras, on finit donc sur une bonne note
00:53:02quand même cette journée de judo
00:53:04Christine, on voulait l'or, on a eu le bronze
00:53:06Eh bien oui, mais c'est quand même
00:53:08une des médailles, il y en avait que 3 à décrocher
00:53:10et elle en a une des 3
00:53:12Eh bien écoutez Clément, merci beaucoup
00:53:14rentrez bien, demain on vous retrouve sur un autre site
00:53:16de compétition, ce qu'on disait tout à l'heure
00:53:18Marie-Claire, Daniel
00:53:20elle finit par une victoire, et donc elle est heureuse
00:53:22Exactement, 3ème c'est finir sur une victoire
00:53:24alors que l'argent on finit sur une défaite
00:53:26donc c'est plutôt bien pour le moral
00:53:28et je pense
00:53:30qu'elle va bien fêter ça, malgré tout
00:53:32C'est clair, parce que ça reste une médaille olympique
00:53:34ça reste une médaille olympique, il faut bien se le dire
00:53:36on se le disait encore tout à l'heure, il y a plein
00:53:38plein plein d'athlètes qui sont restés
00:53:40à la 4ème place, à la 5ème
00:53:42etc, et qui n'ont jamais
00:53:44pu atteindre ce podium
00:53:46donc
00:53:48Et puis qu'est-ce qu'il s'est passé entre Tokyo et Paris
00:53:50pour elle, elle a eu un enfant, il s'est passé énormément de choses
00:53:52dans sa carrière, il y a eu énormément de chamboulements
00:53:54dans sa carrière, elle a dû l'arrêter l'entraînement
00:53:56Il y a eu quelques conflits avec la FED
00:53:58aussi je crois
00:54:00Notamment
00:54:02Ah mais il en faut dans la vie
00:54:04Il en faut du caractère
00:54:06Elle défend ses intérêts, elle a tout à fait raison
00:54:08Avoir du caractère ne veut pas dire
00:54:10avoir mauvais caractère
00:54:12C'est pas pareil
00:54:14Et elle a obtenu quelque chose d'incroyable, que Teddy Rayner
00:54:16le même kimono
00:54:18que l'équipe de France
00:54:20lui il avait un kimono bleu particulier
00:54:22et donc elle a gagné ça
00:54:24qu'aux Jeux Olympiques il soit habillé
00:54:26pareil que tout le monde
00:54:28Et voilà, comme quoi
00:54:30Elle s'est battue pour ça
00:54:32On va dans un instant
00:54:34Vous trouvez ça normal j'imagine
00:54:36Oui en fait il y avait eu un peu un passe-droit pour Teddy Rayner
00:54:38pour qu'il affiche un de ses sponsors
00:54:40je sais plus lequel, peu importe
00:54:42et donc les autres membres de l'équipe de France
00:54:44n'avaient pas le droit d'afficher
00:54:46un autre sponsor
00:54:48que ceux de la fédération
00:54:50et donc tout ça a donné lieu
00:54:52à des discussions
00:54:54et voilà
00:54:56Tout est rentré dans l'ordre après des discussions
00:54:58des dialogues et des négociations
00:55:00Mais elle était à la tête de ce mouvement
00:55:02Oui tout à fait
00:55:04pour que Teddy Rayner ait un traitement particulier
00:55:06On peut poser la question
00:55:08Est-ce que ces combats
00:55:10pour défendre un peu
00:55:12leurs droits
00:55:14Peut-être
00:55:16Mais il y a quelqu'un qui peut le savoir
00:55:18En fait elle s'est battue
00:55:20pour que tous les membres de l'équipe de France
00:55:22aient le même kimono et les mêmes droits
00:55:24et je trouve ça très bien
00:55:26Elle a surtout fait aussi beaucoup avancer la question
00:55:28de la présence des mamans
00:55:30pendant ces compétitions
00:55:32Ce qui n'était pas évident
00:55:34de pouvoir partir en compétition
00:55:36avec un enfant en bas âge
00:55:38parce qu'être mère ne veut pas dire ne pas être athlète
00:55:40c'est quand même une révolution
00:55:42et puis ça entraîne
00:55:44une logistique non négligeable
00:55:46Et dans les fédérations c'était compliqué
00:55:48il faut bien se rendre compte que c'était pas dans le logiciel
00:55:50Oui mais la situation ne s'était jamais présentée
00:55:52et donc
00:55:54il faut toujours des précédents pour que finalement
00:55:56les choses évoluent
00:55:58Peut-être que la situation
00:56:00s'étant présentée, la fédération avait
00:56:02poussé un petit peu du revers de main
00:56:04pour dire gère ta situation
00:56:06personnelle, après tu reviendras
00:56:08Là c'était plus le cas puisque
00:56:10on l'a vu aussi dans le basket je crois
00:56:12dans le football également féminin
00:56:14où plusieurs joueuses ont des enfants
00:56:16ont la possibilité de s'entraîner en club
00:56:18professionnel avec une nounou
00:56:20qui s'occupe des enfants
00:56:22une équipe de France pareil
00:56:24donc les choses évoluent et là c'est la suite logique
00:56:26et ça va continuer comme ça et tant mieux
00:56:28Bien sûr puisqu'une athlète qu'il soit homme ou femme
00:56:30qu'il soit parent ou pas, il est parent
00:56:32qu'il soit un homme ou une femme
00:56:34ça pose plus de problèmes aux femmes
00:56:36en termes d'organisation mais pas forcément
00:56:38C'est une autre logistique
00:56:40mais à l'image
00:56:42dans le monde de l'entreprise aussi où les mamans
00:56:44maintenant
00:56:46il y a des endroits qui se développent
00:56:48pour qu'elles puissent s'isoler, pour tirer leur lait etc
00:56:50voilà ça
00:56:52ça bouge
00:56:54On entendait Victor nous dire que la présence de son fils
00:56:56c'était primordial pour lui
00:56:58c'est aussi la même chose
00:57:00pour une maman j'imagine
00:57:02j'en suis sûr
00:57:04il n'y a pas de raison que ce soit plus pour un ou plus pour l'autre
00:57:06Mais à notre époque il fallait s'arrêter pour faire des enfants
00:57:08et on était d'accord
00:57:10et on ne pouvait pas continuer la compétition
00:57:12C'est un élément de motivation indéniable
00:57:14Allez
00:57:16justement vous allez préparer vos coups de coeur
00:57:18et vos coups de gueule chers Vrais Voix des JO
00:57:20Marie Clarestou, Daniel Sangouma, Gilles Gansman
00:57:22peut-être Antoine Mazère a un petit coup de coeur
00:57:24aussi ce soir ou un petit coup de gueule
00:57:26moi j'en ai un petit coup de coeur
00:57:28Allez à tout de suite sur Sud Radio
00:57:30Les Vrais Voix Sud Radio
00:57:3217h-19h Christine Bouillaud
00:57:34Alors mesdames messieurs nous sommes à 17 médailles
00:57:36pour ceux qui ont suivi tout à l'heure
00:57:38avec la dernière médaille de bronze
00:57:40pour Clarisse Abounenenou tout à l'heure
00:57:42et qui a effectivement fait un tour d'honneur
00:57:44on est avec nos Vrais Voix des JO ce soir
00:57:46Marie Clarestou, Daniel Sangouma, Gilles Gansman
00:57:48Antoine Mazère
00:57:50dans un instant on va faire notre deuxième débat
00:57:52sur ces conditions un peu extrêmes
00:57:54il faut le reconnaître si vous n'êtes pas sur Paris
00:57:56je sais qu'il fait très chaud partout en France
00:57:58des températures caniculaires
00:58:00on l'a entendu dans la météo de Rémi André
00:58:02mais les compétitions
00:58:04sous 40 degrés en plein soleil
00:58:06comment les athlètes s'y préparent
00:58:08comment aussi la ville de Paris a préparé
00:58:10les organisateurs
00:58:12et puis il y a des conséquences aussi
00:58:14il y a les orages qui risquent de tout perturber
00:58:16et il y a aussi cette alerte à la pollution
00:58:18que ce soit à l'eau de la Seine mais aussi atmosphérique
00:58:20puisque Paris et de France
00:58:22a lancé une vigilance
00:58:24pour la qualité de l'air
00:58:26dans les prochaines heures
00:58:28mais pour l'instant c'est l'heure de vos coups de coeur
00:58:30mes chers vrais voix
00:58:32honneur à vous ma chère Marie-Claire
00:58:34petit coup de coeur ou coup de gueule ?
00:58:36alors coup de coeur
00:58:38parce que
00:58:40ce week-end
00:58:42je suis allée sur plusieurs épreuves
00:58:44et je me suis posé la question
00:58:46comme beaucoup de
00:58:48spectateurs
00:58:50comment se rendre sur un site
00:58:52par où passer, où sont les barrages
00:58:54etc etc
00:58:56et donc j'ai découvert une application
00:58:58qui s'appelle Paris 2024 transport public
00:59:00donc ceux qui ne l'ont pas
00:59:02je vous invite à la télécharger
00:59:04c'est super, je l'ai testé
00:59:06pour aller à Versailles, pour aller dans Paris etc
00:59:08c'est très très bien fait
00:59:10on râle souvent
00:59:12sur les trains qui ne sont pas à l'heure
00:59:14les trucs qui ne vont pas bien etc
00:59:16donc moi mon coup de coeur c'était de dire
00:59:18tout à l'heure je disais que les sites étaient magnifiques
00:59:20et c'est vrai, les sites sont vraiment beaux
00:59:22le patrimoine français
00:59:24est mis en valeur, que ce soit le château de Versailles
00:59:26que ce soit le grand palais
00:59:28le champ de Mars, le beach volley
00:59:30avec la tour Eiffel derrière
00:59:32c'est superbe, et l'application
00:59:34Paris 2024 transport public
00:59:36qui est copiée
00:59:38sur l'île de France
00:59:40mobilité, franchement
00:59:42c'est très très bien fait, donc chapeau
00:59:44parce qu'on ne peut pas se perdre
00:59:46on ne peut pas se perdre, autant plus
00:59:48qu'il y a un monde fou pour vous aiguiller
00:59:50vous renseigner, vous dire
00:59:52le train arrive, il n'arrive pas
00:59:54il y a un nombre de gens qui
00:59:56encadrent les
00:59:58connexions entre les métros, les gares
01:00:00les bus, ça fait rêver
01:00:02etc, franchement
01:00:04chapeau
01:00:06et également la signalétique qui est très présente
01:00:08vous ne pouvez pas vous perdre, en tout cas moi
01:00:10à la cérémonie d'ouverture c'était extrêmement
01:00:12bien fait, il y a des gros cubes
01:00:14avec les lettres
01:00:16où vous aviez M.Tébetroi
01:00:18la signalétique est assez
01:00:20incroyable, et puis on peut
01:00:22faire un clin d'oeil aussi à la police
01:00:24ou au CRS, alors moi j'avais des CRS
01:00:26qui venaient de Bretagne
01:00:28qui étaient super drôles
01:00:30super sympas, on voit aussi
01:00:32qu'il y a une communion avec
01:00:34notre police, avec les CRS
01:00:36et ça aussi c'est important
01:00:38et ils viennent de toute la France, donc eux aussi
01:00:40ils vivent une aventure. Police, CRS
01:00:42et gendarmerie et l'armée
01:00:44et l'armée
01:00:46et les troupes étrangères
01:00:48et les troupes étrangères qui viennent en renfort
01:00:50Exactement, on a vu
01:00:52la guardia civil
01:00:54ils sont super sympas
01:00:56et tout le monde leur disait bonjour en espagnol
01:00:58ils étaient tous au rire, tout ça se passe dans une
01:01:00très très bonne ambiance, mais c'est vrai
01:01:02qu'il y a eu un travail en amont
01:01:04de fous pour pouvoir
01:01:06que ça se passe bien
01:01:08la question c'est, ça serait bien que ce soit
01:01:10tout le temps presque comme ça, c'est ce que
01:01:12beaucoup disent, et j'aimerais que les transports
01:01:14parisiens, en tous les cas les transports publics
01:01:16et la sécurité soient à ce niveau là
01:01:18de résultat
01:01:20Daniel ?
01:01:22Je ne sais pas si c'est un coup de gueule ou un coup de coeur
01:01:24en fait je me pose la question
01:01:26puisqu'on a les épreuves de kayak
01:01:28à vers sur Marne là-bas, donc sur la Marne
01:01:30a priori
01:01:32donc elles ont bien lieu
01:01:34et ça se passe plutôt bien a priori aussi
01:01:36pour tout le monde, au niveau des participants
01:01:38en tout cas, ils n'ont pas de pépins
01:01:40particuliers à cause de l'eau notamment
01:01:42et puis sur la Seine, à cause de la pluie
01:01:44qui a eu lieu
01:01:46pendant les cérémonies
01:01:48on ne peut plus rien faire dans la Seine
01:01:50je ne sais pas, je ne sais pas quoi dire
01:01:52je suis très dubitatif, ce matin
01:01:54j'étais content d'aller
01:01:56voir le triathlon, et puis arrivé sur place
01:01:58je me suis tombé sur
01:02:00il n'y avait personne
01:02:02alors que toutes les installations étaient bien faites, c'était magnifique
01:02:04les gens étaient là, enthousiastes
01:02:06et puis, il n'y a pas d'épreuve quoi
01:02:08alors, pourquoi sur la Marne on peut
01:02:10faire du kayak, et pourquoi sur la Seine
01:02:12on ne peut pas faire du ski ?
01:02:14Non, en fait, je crois que c'est le bassin
01:02:16de kayak, et notamment le bassin
01:02:18dynamique
01:02:20en fait, c'est un bassin artificiel
01:02:22donc ils doivent
01:02:24drainer l'eau en amont pour qu'elle soit
01:02:26d'accord
01:02:28ils ne vont pas dedans normalement
01:02:30ils ont un bateau entre eux et l'eau
01:02:32mais ça bouge partout quand même
01:02:34ils sont dedans, qu'ils veulent ou pas
01:02:36Non, parce que les épreuves d'eau vive
01:02:38qui doivent également se tenir dans la Seine
01:02:40elles pourront être, en cas de plan B, pourront se déplacer
01:02:42juste derrière, là où il y a les épreuves
01:02:44d'Aveyron, donc c'est à Vers-sur-Marne
01:02:46également, c'est un bassin également
01:02:48qui est fait, il ne me semble pas que ce soit de l'eau
01:02:50artificielle par contre dans ce bassin-là
01:02:52mais par contre, là c'est possible
01:02:54que les épreuves
01:02:56d'eau vive, donc de natation
01:02:58parce qu'il n'y a que de la natation
01:03:00là, l'épreuve de triathlon, où il y a un programme également
01:03:02de course à pied et de vélo
01:03:04n'a pas de solution
01:03:06pour se faire du côté de Vers-sur-Marne
01:03:08exactement, la seule solution
01:03:10pour le plan B qui est fait, c'est de reporter les épreuves
01:03:12comme demain matin le triathlon
01:03:14et la pire des situations pour les organisateurs
01:03:16ce serait de passer en duathlon, c'est de supprimer
01:03:18la natation et de garder uniquement
01:03:20la course à pied et le vélo
01:03:22vous vous rendez compte, le mec qui est super beau en natation
01:03:24notamment les Français
01:03:26c'est la natation et son point fort
01:03:28et surtout nos Français
01:03:30l'un des points forts de nos Français, c'est surtout la natation
01:03:32mais ils ont un délai, alors je pose la question à Antoine
01:03:34ils ont jusqu'à mardi prochain
01:03:36dans la presse
01:03:38après mardi, c'est mort
01:03:40surtout qu'il y a des orages ce soir
01:03:42il faut qu'ils envoient une grande lessiveuse dans la Seine
01:03:44pour nettoyer
01:03:46il y a un bassin qui a coûté un profit monstre
01:03:48et en fait, les sportifs sont tenus au courant
01:03:50à 4h du matin, le jour de l'épreuve
01:03:52de savoir si la Seine, ce matin
01:03:54c'est à 4h du matin que les entraîneurs
01:03:56et les détails
01:04:00Gilles
01:04:02alors moi j'ai un coup de coeur et un coup de gueule
01:04:04mon coup de coeur c'est pour Coralie, vous savez qui c'est Coralie ?
01:04:06Coralie, elle a été retrouvée
01:04:08par le site Combini
01:04:10Coralie, c'est elle qui a tenu le parapluie
01:04:12de Tony Estanguet durant son discours
01:04:14alors c'était pas prévu
01:04:16elle a été
01:04:18prévenue 2 minutes ou 3 minutes avant
01:04:20on lui a demandé
01:04:22est-ce que vous voulez bien
01:04:24tenir le parapluie
01:04:26pendant le discours de Tony Estanguet
01:04:28mais elle, elle explique qu'elle ne s'imaginait pas
01:04:30que le discours allait durer 12 minutes
01:04:32et donc elle explique que
01:04:34petit à petit son bras descendait
01:04:36parce qu'évidemment, vous tenez un parapluie
01:04:38donc elle, c'est un peu
01:04:40ses jeux olympiques
01:04:42c'est son instant Warholien
01:04:44voilà, elle a beaucoup discuté avec Tony Estanguet
01:04:46et à la fin, Tony Estanguet lui a dit
01:04:48mais tu sais que tu as été vue par 4 milliards de personnes
01:04:50et là
01:04:52elle a eu un choc
01:04:54inimaginable, c'est ce qu'elle raconte
01:04:56heureusement qu'elle ne me l'a pas dit avant parce que j'aurais
01:04:58tremblé avec le parapluie
01:05:00c'est une des personnes qui a été les plus vues
01:05:02de cette cérémonie, en tout cas en durée
01:05:04puisque le discours a duré une dizaine de minutes
01:05:06et qu'elle était sur les plans
01:05:08elle s'appelle Coralie, moi j'aime bien
01:05:10ces personnages des jeux olympiques
01:05:12mon coup de gueule, il va aller
01:05:14c'est également un article de Combligny
01:05:16sur les plongeurs britanniques
01:05:18c'est un article du Daily Mail
01:05:20qui explique qu'ils ont
01:05:22des problèmes d'argent
01:05:24et donc ils vont sur OnlyFans
01:05:26pour nos éditeurs, OnlyFans
01:05:28c'est un site où vous pouvez vendre vos photos
01:05:30dénudées, voire plus
01:05:32aux vidéos porno, alors eux disent qu'ils ne font pas
01:05:34de porno dénudé mais il y a
01:05:36Jack Logger qui est médaillé d'or aux jeux
01:05:38olympiques de Rio en 2016
01:05:40qui explique qu'il gagne
01:05:42à peu près 33 000 euros
01:05:44par an dans son sport
01:05:46et qu'il peut tripler
01:05:48ses sommes en vendant ses photos
01:05:50sur ce site-là
01:05:52et il explique qu'il en a parlé
01:05:54à ses parents, c'est un des plongeurs
01:05:56et il explique
01:05:58finalement moi j'ai
01:06:00passé des années à travailler mon corps
01:06:02si mon corps peut me rapporter
01:06:04de l'argent d'avoir spulté ce score
01:06:06alors il y en a beaucoup, il y a des australiennes
01:06:08il n'y a pas que les garçons, il y a des australiennes
01:06:10mais Jack Logger
01:06:12est là-dessus
01:06:14vous allez pas vous sur OnlyFans ?
01:06:16Je ne savais même pas que ça existait
01:06:18alors parce que j'ai été voir
01:06:20l'Instagram
01:06:22de Jack Logger pour voir ses photos
01:06:24et comment il vendait ça, et vous le suivez ?
01:06:26Vous suivez Jack Logger
01:06:28sur Instagram ?
01:06:30Vous pouvez faire l'innocente
01:06:32vous pouvez faire l'innocente, je me suis posé
01:06:34la question, vous suivez sur Instagram
01:06:36Jack Logger
01:06:38C'est Instagram
01:06:40C'est un grand sportif
01:06:42C'est un grand sportif qui plonge
01:06:44Bon moi je voulais juste faire un petit coup
01:06:46de projecteur sur nos amis
01:06:48les photographes parce qu'on en parlait dans l'info
01:06:50sur une radio, il y a une photo qui fait le tour du monde
01:06:52qui a été reprise par le New York Times, CNN
01:06:54une photo qui est iconique
01:06:56le surfeur
01:06:58cette photo de notre confrère de l'AFP
01:07:00Jérôme Brouillet, tous ces photographes
01:07:02qui sont au bout du terrain, et on voit cette photo
01:07:04alors je la montre à Marie-Claire
01:07:06c'est ce surfeur brésilien
01:07:08qui sort de la vague et qui estime
01:07:10qu'il a réussi
01:07:12mais avec l'élan, il sort de la vague
01:07:14il saute, et vous avez la planche de surf
01:07:16le surfeur qui sont
01:07:18droit comme des i avec le leash
01:07:20c'est à dire cette corde qui vous tient
01:07:22entre le surfeur, etc
01:07:24il est au dessus de l'eau comme s'il flottait
01:07:26à l'instant T, le photographe a réussi à prendre cette photo
01:07:28elle a été diffusée, et depuis
01:07:30elle fait le tour du monde, elle est vue des millions
01:07:32de fois, et reprise y compris par les médias américains
01:07:34qui se demandent si ce n'est pas la photo
01:07:36sportive du siècle, tellement
01:07:38elle est réussie, allez la voir sur les réseaux sociaux
01:07:40les compétitions à Tahiti
01:07:42vous pouvez les suivre sur France 3
01:07:44j'adore ça, à 3h du matin
01:07:46c'est assez fabuleux
01:07:48c'est ce que j'ai fait il y a deux jours de cela
01:07:50ils doivent se sentir un peu loin de la compétition
01:07:52je ne sais pas ce que vous en pensez
01:07:54j'en ai discuté avec des gens de la fédération
01:07:56de surf il y a deux jours
01:07:58malheureusement
01:08:00étant si loin
01:08:02ils n'ont pas forcément
01:08:04toute l'impression
01:08:06manque d'ambiance
01:08:08ils ne sont pas dans l'ambiance
01:08:10à tel point que
01:08:12pour que les jeux aient lieu, ils ont dû terminer la route
01:08:14parce qu'il n'y avait pas de route
01:08:16ils ont fini la route
01:08:18il n'y avait pas un kilomètre de route
01:08:20pour finir la route pour que les jeux aillent
01:08:22quand on a vu
01:08:24la cérémonie d'ouverture
01:08:26il y avait 4 péquins
01:08:28debout derrière
01:08:30un drapeau
01:08:32j'ai l'impression
01:08:34qu'ils sont un peu loin de tout
01:08:36c'est aussi
01:08:38rendre hommage aux journalistes
01:08:40de Outre-mer la première
01:08:42qui font un travail incroyable
01:08:44et c'est très bien qu'on ait une visibilité
01:08:46de ces journalistes d'Outre-mer qu'on ne voit pas souvent
01:08:48allez on va se retrouver dans un instant
01:08:50juste après la pause avec
01:08:52nos vrais voix des JO ce soir
01:08:54les membres du collectif des championnes et des champions
01:08:56avec Marie Clarestou, Daniel Sangouma
01:08:58Gilles Gansman et Antoine Mazère
01:09:00on se retrouve juste après ça sur Sud Radio
01:09:02les vrais voix Sud Radio
01:09:0417h-19h Christine Bouillaud
01:09:06avec nos vrais voix
01:09:08des JO ce soir
01:09:10jusqu'à 19h dans un instant
01:09:12on va parler de ces conditions météo un peu extrêmes
01:09:14il fait très chaud partout
01:09:16ces alertes canicule mais aussi
01:09:18sur les épreuves et les compétitions sur les spectateurs aussi
01:09:20question aussi
01:09:22de pollution donc ça va être des éléments
01:09:24importants ou encore les risques
01:09:26d'orage donc tout ça bouleverse
01:09:28un tout petit peu ou pas du tout
01:09:30l'organisation et le déroulement des compétitions
01:09:32mais pour l'instant c'est l'heure
01:09:34des JO côté pile et côté face
01:09:36avec Antoine Mazère
01:09:38mon cher Antoine
01:09:39oui avec une petite information qui nous est parvenue ce matin
01:09:41par nos confrères de chez RMC Sport
01:09:43le village olympique a recensé plusieurs vols ces derniers jours
01:09:455 plaintes ont été déposées
01:09:47d'après également les confrères du Parisien
01:09:49les enquêtes ne seraient pas
01:09:51évidentes à mener puisque les lieux de vie
01:09:53ne sont pas équipés de vidéosurveillance
01:09:55avec les problèmes liés au transport
01:09:57à la restauration c'est désormais la sécurité
01:09:59au sein du village olympique qui est questionnée
01:10:01l'entraîneur notamment de l'équipe
01:10:03australienne de hockey sur gazon Colin Batch
01:10:05a porté plainte pour vol
01:10:07de carte bancaire et utilisation frauduleuse
01:10:09le lendemain c'est une autre plainte qui a été déposée
01:10:11cette fois-ci c'est un joueur
01:10:13de l'équipe japonaise de rugby qui a été victime
01:10:15de vol dans sa chambre, il a porté plainte
01:10:17pour vol d'alliance d'un collier d'argent
01:10:19le préjudice est estimé à plus de 3000 euros
01:10:21dans l'article
01:10:23ils expliquaient aussi
01:10:25que ça arrivait à tous les jeux olympiques
01:10:27qu'il y ait pas mal de
01:10:29vols et de choses comme ça
01:10:31que pour l'instant c'est un peu
01:10:33un épiphénomène
01:10:35une autre information sur la cérémonie d'ouverture
01:10:37qui est assez folle
01:10:39c'est parvenu par nos confrères notamment du Monde
01:10:41qui racontent ça, l'orchestre de Paris a prêté
01:10:43en urgence à l'orchestre national de France
01:10:45des instruments en bas de gamme
01:10:47qui ont traversé Paris en dernière minute
01:10:49pour être utilisés pendant les intempéries
01:10:51de la cérémonie d'ouverture sur les réseaux sociaux
01:10:53beaucoup d'internautes s'inquiétaient du mauvais traitement
01:10:55infligé aux instruments à cordes lors de la cérémonie d'ouverture
01:10:57qui ne sont pas adaptés au plein air
01:10:59et encore moins à la pluie
01:11:01donc nos confrères du journal Le Monde rapportent
01:11:03qu'un camion accompagné de deux motards
01:11:05a embarqué toute sirène hurlante jusqu'au trocadéro
01:11:07avec une quarantaine d'instruments
01:11:09à 20h30 tout était à l'aquarium
01:11:11de Chaillot vers le trocadéro
01:11:13tout, non, une caisse contenant les archers
01:11:15des contrebasses avait été oubliée
01:11:17c'est un coursier à vélo spécialement missionné
01:11:19qui se chargera de son acheminement
01:11:21dix minutes exactement avant le début du show
01:11:23autour de l'hymne officiel du jeu
01:11:25avant l'heure c'est pas l'heure mais après l'heure c'est bien pour autant c'est d'être à l'heure
01:11:27et puis il y a eu des photos incroyables
01:11:29de certains présidents
01:11:31de pays dont Olaf Schoff
01:11:33président de l'Allemagne
01:11:35qui n'était pas dans la bonne partie
01:11:37protégé et qui s'est retrouvé
01:11:39il y a des photos dans les journaux allemands
01:11:41où il était trempé
01:11:43et Emmanuel Macron les a fait venir
01:11:45en urgence
01:11:47tous les présidents sur
01:11:49la tribune officielle qui elle était protégée
01:11:51c'est quand même des histoires incroyables
01:11:53de cette cérémonie, on en apprend un peu plus
01:11:55tous les jours de fil en aiguille
01:11:57mais on se doutait bien que ce piano n'allait pas
01:11:59être complètement inondé
01:12:01les assurances, les violons
01:12:03à je ne sais combien
01:12:05il fallait
01:12:07effectivement trouver un plan B, comme quoi tout a été
01:12:09prévu. Juste un tout petit
01:12:11point score sur ces Jeux Olympiques
01:12:13l'équipe de France de basket qui est en difficulté
01:12:15face aux japonais, ils mènent
01:12:1772 à 70, il reste
01:12:19moins de 8 minutes à jouer et forcément
01:12:21inquiétude parce que la victoire est quasiment
01:12:23obligatoire pour l'équipe de France pour s'assurer une belle place
01:12:25pour la suite de la compétition
01:12:27Bon bah à suivre parce qu'il y a aussi
01:12:29les handballeuses tout à l'heure qui vont démarrer
01:12:31leur troisième match de la compétition
01:12:33mais pour les garçons, beaucoup moins
01:12:35un petit peu moins, un petit peu à la peine
01:12:37Il y a des médailles qu'on attend ?
01:12:39Tout à l'heure en natation, peut-être qu'il y aura 7 courses
01:12:41quasiment, on sera aligné partout les français
01:12:43il va y avoir bien sûr la finale en escrime
01:12:45en équipe face à l'Italie, ça sera autour
01:12:47de 20h30 et puis par contre les Jeux sont arrivés
01:12:49en gymnastique, c'est Simon Biles
01:12:51qui est là actuellement, la finale par équipe
01:12:53avec les Etats-Unis, c'est actuellement
01:12:55et pour l'instant les Etats-Unis sont en tête, donc peut-être une future médaille d'or
01:12:57à venir pour Simon Biles
01:12:59C'est une méga star
01:13:01ça fera le tour du monde
01:13:03On va s'arrêter un court instant, on va parler de cette canicule
01:13:05cette pollution, ces orages, ce défi supplémentaire
01:13:07pour les JO, comment on s'y prépare aussi
01:13:09On aura Yann Cuchera qui sera avec nous
01:13:11on va lui passer un petit coup de fil pour voir
01:13:13un peu comment tout ça a été anticipé
01:13:15et quelles peuvent être
01:13:17les précautions à prendre
01:13:19aussi pour le public, parce que par exemple
01:13:21quand on est au Trocadéro à regarder
01:13:23les disciplines qui sont en plein air, on est vraiment
01:13:25en plein, plein, plein soleil
01:13:27et sur le sol il doit faire entre 40 et 45 degrés
01:13:29donc tout ça a été anticipé
01:13:31mais quand même, on en parle avec nos
01:13:33Vraies Voix des JO, tout de suite sur Sud Radio
01:13:35Les Vraies Voix Sud Radio
01:13:3717h-19h
01:13:39Christine Bouillaud
01:13:41Allez, on continue notre débat avec les Vraies Voix des JO
01:13:43ce soir, les membres du collectif
01:13:45des championnes et champions français
01:13:47Marie-Claire Restoud
01:13:49championne du monde de judo
01:13:51mais surtout, et aussi, est-ce que c'est aussi important
01:13:53l'une que l'autre Marie-Claire
01:13:55le titre de championne du monde
01:13:57et championne olympique ou l'une a une
01:13:59petite saveur particulière ?
01:14:01Oui, c'est-à-dire quand on est championne du monde
01:14:03on est reconnue dans son milieu
01:14:05championne du monde de judo, on est reconnue par
01:14:07les judokas, quand on est championne
01:14:09olympique, on est reconnue par la planète
01:14:11entière, donc c'est une légère
01:14:13très légère différence
01:14:15mais c'est plutôt
01:14:17dans le regard des autres que ça se passe
01:14:19Daniel Sangouma, également
01:14:21médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de
01:14:23Séoul
01:14:25avec Gilles Gansman, journaliste
01:14:27Sud Radio, journaliste média
01:14:29Antoine Mazère, médaille en chocolat
01:14:31et journaliste sportif
01:14:33également pour Le Fil Rouge
01:14:35avec Griezmann
01:14:37Antoine Griezmann qui vient de tweeter
01:14:39Oui, tout à l'heure on se demandait si maintenant
01:14:41qu'il est rentré à Madrid, qu'il n'était plus sur Paris
01:14:43il allait continuer de nous informer en temps réel
01:14:45des médailles françaises
01:14:47et bien oui, alerte médaille, bravo Clarisse
01:14:49avec une photo de
01:14:51Clarisse et son enfant, la médaille d'or
01:14:53elle est dans tes bras, en parlant notamment
01:14:55de son enfant qui est né
01:14:57entre ces deux olympiades
01:14:59et cette médaille de bronze
01:15:03Mais il est bien présent notre Antoine Griezmann
01:15:05à nous suivre, à nous informer
01:15:07de ces médailles françaises
01:15:09Peut-être qu'il aurait tellement aimé être avec le maillot
01:15:11et au village olympique avec les autres, je pense qu'il devrait
01:15:13l'éclater ça, sans aucun
01:15:15doute, c'est quand même une compétition
01:15:17que beaucoup de sportifs rêvent de faire
01:15:19et j'imagine que dans cet univers du foot professionnel
01:15:21ne pas pouvoir y participer
01:15:23il devrait avoir une forme de... alors ils ont leur coupe du monde
01:15:25de foot, mais je pense qu'ils sont
01:15:27envieux de ce que l'on peut voir
01:15:29À l'image d'Antoine Dupont qui a fait le choix du rugby à Sèd
01:15:31pour vivre cette aventure olympique
01:15:33Et des basketteurs professionnels
01:15:35NBA par exemple, ou des tennis-mans
01:15:37qui sont tous présents
01:15:39Alors vous allez nous raconter mes chers vrais-voix
01:15:41comment vous avez vécu tout ça
01:15:43mais ces histoires de canicule, de pollution
01:15:45que ce soit de l'air, de l'eau
01:15:47les risques d'orage quand on fait du sport en plein air
01:15:49c'est un défi supplémentaire
01:15:51mais surtout comment on s'y prépare
01:15:53comment on a anticipé et quels sont
01:15:55peut-être les pays avantagés ou pas désavantagés
01:15:57comment tout ça est préparé
01:15:59Yann Cuchra, vous êtes avec nous ce soir
01:16:01Bonsoir Yann Cuchra
01:16:03Manager des Jeux et de
01:16:05Gagné en France à l'Agence Nationale
01:16:07du Sport, à l'ANS
01:16:09Déjà, de ce que
01:16:11vous savez de cette journée là aujourd'hui
01:16:13où on est vraiment sur un gros pic de chaleur
01:16:15sur Paris et l'île de France
01:16:17est-ce que vous avez des retours
01:16:19on va dire, somme toute classique
01:16:21tout s'est bien passé pour les athlètes en compétition
01:16:23au moins cet après-midi ?
01:16:25Oui, aujourd'hui
01:16:27tout s'est bien passé, il y a un pic de chaleur
01:16:29un peu élevé aujourd'hui
01:16:31que les athlètes avaient
01:16:33anticipé avec leur fédération
01:16:35puisqu'on sait qu'on a des étés de plus en plus
01:16:37caniculaires et que donc dans la
01:16:39présparation ça faisait aussi partie des
01:16:41protocoles et donc chaque fédération et notamment
01:16:43celles qui jouent à l'extérieur
01:16:45ont l'habitude de s'adapter et
01:16:47se préparent aux conséquences évidemment.
01:16:49Oui, alors justement la préparation
01:16:51pour, on va dire, supporter
01:16:53de telles chaleurs, quand on est sur les
01:16:55sports extérieurs, parce que dans toutes les salles
01:16:57aujourd'hui de compétition, tout ça
01:16:59est climatisé, mais dans les
01:17:01parties extérieures, quelles sont les
01:17:03techniques modernes aujourd'hui
01:17:05pour s'acclimater
01:17:07à des 35°C, 38°C, 40°C
01:17:09voire plus ?
01:17:11C'est un travail
01:17:13qui se met en place tout au long
01:17:15de la saison, même tout au long
01:17:17du cycle olympique avec
01:17:19beaucoup de fédérations qui vont s'entraîner
01:17:21dans des pays
01:17:23à chaleur un peu plus
01:17:25forte ou avec des taux d'humidité
01:17:27plus conséquents pour
01:17:29avoir les bons réflexes, les bons automatismes
01:17:31les bonnes sensations au moment
01:17:33où la compétition va arriver
01:17:35et donc c'est vrai que si je prends l'exemple
01:17:37de l'athlétisme qui a l'habitude d'aller
01:17:39s'entraîner en Afrique du Sud
01:17:41sur l'île de la Réunion, ils ont essayé
01:17:43de se projeter sur ce que
01:17:45pourraient être typiquement les jeux
01:17:47à Paris en pleine chaleur
01:17:49mais bon, ça c'est des disciplines qui ont
01:17:51l'habitude d'être à l'extérieur
01:17:53mais il y a aussi toutes les disciplines qui sont
01:17:55en intérieur, qui dans leur gymnase
01:17:57sont moins impactées
01:17:59mais il y a quand même toute la
01:18:01récupération qui va avec et quand on sort du
01:18:03gymnase, quand on arrive au village et qu'il fait chaud
01:18:05ça nécessite aussi un certain nombre
01:18:07d'adaptations et c'est ce qu'on a essayé de mettre en place
01:18:09avec les dispositifs gagnés en France notamment.
01:18:11Alors justement, comment ça se passe, puisqu'on le sait
01:18:13au village olympique, il n'y a
01:18:15pas de climatisation dans les chambres
01:18:17donc comment vous avez anticipé, que font les athlètes
01:18:19comment tout ça est organisé Yann Cuchera ?
01:18:23En fait l'Agence Nationale du Sport
01:18:25il y a à peu près 3 ans maintenant a créé le programme
01:18:27gagné en France avec tous les acteurs du sport français
01:18:29donc en milieu avec le comité olympique
01:18:31et le comité paralympique, pour qu'on fasse
01:18:33converger nos expertises, qu'on soit
01:18:35dans une logique complémentaire
01:18:37et on a essayé de travailler sur
01:18:39tous ces petits détails qui n'y doutent pas que vous pouvez faire
01:18:41la différence, les gains marginaux comme on les appelle
01:18:43et notamment au village
01:18:45on a fait en sorte d'avoir
01:18:47le bâtiment où il y avait
01:18:49des planchers rafraîchissants, où il y a quand même
01:18:51des blocs clim dans chaque
01:18:53appartement qui peuvent être
01:18:55mis en route
01:18:57si nécessaire, un certain nombre de ventilateurs
01:18:59le comité olympique a
01:19:01fait installer des filtres
01:19:03UV sur chaque vitre exposé au soleil
01:19:05pour que justement les athlètes
01:19:07la nuit puissent être dans
01:19:09une dimension de récupération beaucoup plus
01:19:11pertinente. Et on a fait exactement
01:19:13la même chose à côté au lycée
01:19:15Marcel Cachin puisqu'on a créé
01:19:17la maison de la performance, on a complètement
01:19:19transformé ce lycée pour permettre
01:19:21aux français d'avoir une bulle
01:19:23sereine où ils puissent se préparer
01:19:25récupérer, faire des soins
01:19:27médicaux supplémentaires
01:19:29et là on est dans un lycée ultra
01:19:31moderne avec
01:19:33des matériaux nobs qui permettent d'avoir
01:19:35des espaces vraiment naturellement
01:19:37frais et donc les athlètes peuvent
01:19:39les ressourcer efficacement.
01:19:41On est avec les vrais voix
01:19:43des JO sur ce drapeau Yann Cussera
01:19:45il y a Daniel Sangoumin qui a peut-être une question
01:19:47à vous poser. Non ce n'est pas une question
01:19:49c'était simplement une observation
01:19:51c'est vrai que dans
01:19:53mon sport qui est l'athlétisme
01:19:55on est peut-être plus
01:19:57habitués
01:19:59à ce genre
01:20:01de variations de température
01:20:03notamment en sprint
01:20:05puisque nous les sprinters on recherche
01:20:07clairement la chaleur pour être
01:20:09beaucoup mieux, beaucoup plus délié au niveau musculaire
01:20:11moi je me souviens
01:20:13d'avoir fait
01:20:15les Jeux de la Francophonie
01:20:17où il y a Casablanca
01:20:19il faisait 39 degrés au départ du 200 m
01:20:21c'était horrible
01:20:23même mettre les mains au sol
01:20:25je ne sais pas combien de degrés il devait faire sur la piste
01:20:27mais ça ne m'a pas empêché de battre mon record ce jour-là
01:20:29donc pour nous les sprinters
01:20:31c'est vraiment
01:20:33c'est presque ce qu'on recherche le plus souvent
01:20:35après pour les
01:20:37courses plus longues, là c'est plus compliqué
01:20:39c'est beaucoup plus compliqué et notamment
01:20:41j'ai vu en vélo
01:20:43quand il y a les contrôle à montre
01:20:45etc, maintenant
01:20:47ils ont des vestes dans lesquelles il y a la réfrigérante
01:20:49pour faire vraiment baisser la température
01:20:51du corps au maximum le plus longtemps possible
01:20:53pour que ça n'impacte pas la performance
01:20:55en tout cas pas dans le mauvais sens
01:20:57Est-ce que vous avez évoqué
01:20:59Yann Cuchera, s'il y a
01:21:01en fait de plus en plus
01:21:03de canicules
01:21:05où le thermomètre s'affole
01:21:07imaginez qu'on démarre les Jeux à 5h du matin
01:21:09ou à 4h du matin pour certaines épreuves
01:21:11est-ce que c'est
01:21:13l'ultime chose que vous pouvez faire ?
01:21:17En tout cas pas à mon niveau
01:21:19je ne suis pas du tout dans l'organisation Paris 2024
01:21:21je suis vraiment dans l'accompagnement des équipes de France
01:21:23et c'est bien les athlètes
01:21:25avec leurs entraîneurs et les CD qui portent les projets de perf
01:21:27et nous à notre niveau on essaye
01:21:29de mettre tous les ingrédients supplémentaires
01:21:31pour les mettre dans les meilleures dispositions
01:21:33alors après ça appartiendra au COJO, au CIO
01:21:35de prendre un certain nombre de décisions
01:21:37en fonction des fortes canicules
01:21:39mais en l'occurrence ce n'est pas le cas
01:21:41on voit bien que la météo impacte
01:21:43les épreuves avec notamment
01:21:45le triathlon qui devait se dérouler ce matin
01:21:47pour les garçons et qui est reporté à demain matin
01:21:49donc forcément les organisateurs
01:21:51j'ai de s'adapter mais ce n'est pas du niveau de l'agence
01:21:53que d'aller dans ce domaine là
01:21:55Sur le plan de la récupération
01:21:57vous en parlez Yann Cussera
01:21:59justement ces variations de température
01:22:01qu'est-ce que ça provoque
01:22:03en tous les cas
01:22:05peut-être plus difficile de récupérer
01:22:07dans des conditions avec
01:22:0920 degrés d'écart entre une salle par exemple climatisée
01:22:11et puis un extérieur
01:22:13où on frolle les 40 degrés
01:22:15est-ce que ça joue vraiment ?
01:22:17Oui ça joue parce que dès qu'on sort du gymnase
01:22:19il y a une sensation un peu étouffante
01:22:21on a l'impression que les muscles
01:22:23ont du mal à se relâcher
01:22:25on a quelque chose
01:22:27qui ne facilite pas la récupération
01:22:29c'est pour ça que
01:22:31notamment dans notre stratégie
01:22:33le lycée Marcel Cachin à 3 minutes 30
01:22:35après du village permettait de limiter
01:22:37les déplacements dans les transports
01:22:39officiels qui parfois mettent du temps à aller jusqu'au gymnase
01:22:41c'est pour ça que le judo s'entraîne en permanence
01:22:43au lycée Marcel Cachin
01:22:45comme la boxe, le basket 3-3
01:22:47le handball, l'haltérophilie etc
01:22:49ils sont très nombreux à venir au lycée
01:22:51c'était pour gagner justement
01:22:53dans les phases de récupération, pas perdre de temps
01:22:55dans les transports
01:22:57de la même manière on y a mis 2 bains froids
01:22:59à 11 degrés
01:23:01qui permettent là aussi des phases de récupération
01:23:03encore plus qualitatives et rapides
01:23:05finalement on essaye de reproduire
01:23:07ce que les athlètes connaissent au quotidien
01:23:09dans leur zone d'entraînement, dans leur zone de confort
01:23:11on essaye de le déplacer
01:23:13de le délocaliser en proximité immédiate du village
01:23:15puisqu'on sait qu'au village il y a des contraintes
01:23:17il y a du monde, il y a du bruit
01:23:19ça fourmille de partout, on essaye d'y apporter
01:23:21cette sérénité, ces espaces
01:23:23beaucoup plus confortables avec des zones
01:23:25conviviales de repos où
01:23:27les athlètes peuvent rester dans leur bulle
01:23:29je pense que ça fait partie aussi de ces enjeux-là
01:23:31et qui répondent à des phénomènes climatiques
01:23:33de plus en plus dégradés
01:23:35Yann Cucheraïa, Marie-Claire Restaud qui va intervenir
01:23:37Oui simplement pour dire
01:23:39effectivement la météo on n'a pas la main dessus
01:23:41on ne maîtrise absolument pas la météo
01:23:43donc c'est à l'homme de s'adapter
01:23:45ce qu'on fait là
01:23:47et tout ce qui a été fait
01:23:49on a pu le faire parce qu'on était en France
01:23:51est-ce que
01:23:53dans des jeux précédents
01:23:55on a l'équivalent
01:23:57de cette organisation
01:23:59en ayant la possibilité de s'entraîner
01:24:01à proximité du village
01:24:05là tout a été fait
01:24:07pour l'ensemble des fédérations
01:24:09sur un site à proximité et c'est super
01:24:11mais c'est pas toujours facile
01:24:13quand on est sur des jeux
01:24:15en dehors de chez nous
01:24:17c'est très juste
01:24:19on avait voulu faire une maison de la performance à Tokyo
01:24:21mais avec le Covid on avait abandonné le projet
01:24:23mais typiquement on travaille
01:24:25avec les fédérations divers
01:24:27sur Milan pour essayer de voir
01:24:29en capitalisant
01:24:31sur ce qu'on a mis en place ici pour Paris
01:24:33pour mettre en place des choses sur Milan
01:24:35de la même manière on est déjà en train de travailler
01:24:37sur Los Angeles 2028 et Brisbane 2032
01:24:39pour créer aussi des conditions similaires
01:24:41qui sont certainement moins qualitatives
01:24:43que ce qu'on a eu la capacité de faire en France
01:24:45puisqu'on jouait à domicile
01:24:47mais sur cette base là on va pouvoir construire
01:24:49quelque chose de solide, de durable
01:24:51pour que justement
01:24:53de l'expérience qui a été la nôtre sur ces jeux
01:24:55on le transforme positivement sur
01:24:57les Olympiades et les Paralympiades qui vont suivre
01:24:59c'est super ça parce que je me souviens
01:25:01pardon on dit Daniel Sangoma bonjour
01:25:03je me souviens des jeux de 84 à Los Angeles
01:25:05et effectivement
01:25:07on parlait beaucoup à l'époque de fog
01:25:09de températures caniculaires
01:25:11etc. et on n'avait pas
01:25:13beaucoup de solutions, c'était très compliqué
01:25:15donc si on peut bénéficier
01:25:17de l'expérience de ces jeux là et des suivants
01:25:19pour les équipes
01:25:21de France de 2020
01:25:232032, 2028 je sais plus
01:25:252028
01:25:27Los Angeles
01:25:29c'est tout bénef pour nous
01:25:31surtout qu'en ce moment il fait plus de 39 degrés
01:25:33il y a des incendies en Californie
01:25:35et à Los Angeles
01:25:37il fait 41 en ce moment à Los Angeles
01:25:39donc en effet autant prévoir
01:25:41Yann Cussera
01:25:43il y a la question de la pollution
01:25:45alors je sais que vous ne pouvez pas grand chose sur la pollution
01:25:47parce que si vous aviez la solution je pense que vous seriez
01:25:49Premier Ministre à cette heure là
01:25:51mais simplement sur la pollution
01:25:53quelles sont les incidences
01:25:55je ne parle pas de la pollution de la Seine, on en a parlé tous ensemble
01:25:57mais la pollution atmosphérique
01:25:59qui est vraiment liée aux conditions climatiques
01:26:01et où là il faut attendre que
01:26:03ça redescende et que ça puisse
01:26:05est-ce que là aussi vous avez
01:26:07ou au moins anticipé
01:26:09ou est-ce que ça peut avoir des conséquences sur les performants
01:26:11je pense aux disciplines
01:26:13de fond, des disciplines qui sont à haute
01:26:15intensité
01:26:17là pour le coup
01:26:19nous on n'a pas pu agir
01:26:21là on ne peut vraiment
01:26:23rien y faire si ce n'est
01:26:25de faire en sorte d'avoir des équipements
01:26:27qui nous permettent notamment pour les disciplines
01:26:29d'endurance où il y a besoin de courir
01:26:31etc, d'avoir des équipements
01:26:33ultra adaptés qui permettent aussi
01:26:35en intérieur de continuer à s'entraîner
01:26:37de garder le capital
01:26:39physique et donc là encore que ce soit
01:26:41à la Maison de la Perse mais aussi au village parce qu'on a vraiment
01:26:43agi en complémentarité avec le comité olympique
01:26:45au village, on a des espaces cardio
01:26:47des espaces musculs adaptés
01:26:49pour que les fédérations viennent sur ces sites là
01:26:51qui ne soient pas obligés forcément
01:26:53de faire leur footing dehors ou de pédaler dehors
01:26:55sur des jours à grosses chaleurs
01:26:57ou à un pic de pollution très élevé
01:26:59Vous avez des salles réfrigérées, j'ai vu
01:27:01également un peu
01:27:03les chambres ne sont pas climatisées
01:27:05mais il y a des pièces où vous avez
01:27:07des climatisations
01:27:09En fait tous les rez-de-chaussée au village
01:27:11sont climatisés, donc tous les espaces
01:27:13de vie commune sont climatisés
01:27:15c'est dans les chambres
01:27:17où la question elle s'est posée et vraiment
01:27:19on a travaillé dessus, ça fait pratiquement deux ans
01:27:21qu'on se pose la question, qu'on a commandé
01:27:23des climatiseurs supplémentaires
01:27:25pour répondre aux enjeux en cas de
01:27:27forte canicule, donc c'est pour ça qu'il y a un climatiseur
01:27:29par appartement, les ventilos je l'ai dit
01:27:31mais on est allé plus loin parce que
01:27:33par exemple le vélo, le cycliste qui
01:27:35dort à Saint-Quentin-en-Yvelines
01:27:37à un hôtel où il n'y avait pas la clim
01:27:39on a fourni 15 blocs clim pour que les chambres
01:27:41puissent être aussi climatisées et que nos cyclistes
01:27:43puissent récupérer convenablement
01:27:45on est allé beaucoup plus loin que ce qu'on trouve
01:27:47au village ou à la maison de la Perse
01:27:49de la même manière qu'avec certaines fédérations
01:27:51qui ont plusieurs sessions dans la journée
01:27:53plutôt que de revenir au village
01:27:55on a essayé de travailler avec elles pour leur trouver des lieux
01:27:57en proximité immédiate de leur zone de compétition
01:27:59pour que les athlètes aillent récupérer
01:28:01sur ces sites là, au frais
01:28:03plutôt que de se refaire un aller-retour
01:28:05en bus ou l'y fait chaud
01:28:07donc on a vraiment essayé de tout optimiser
01:28:09et vraiment depuis 3 ans avec tous les acteurs du sport français
01:28:11on a dû travailler sur
01:28:13une bonne centaine de sujets
01:28:15qui de manière isolée n'ont peut-être pas
01:28:17beaucoup d'impact mais ni où tabou
01:28:19permettront peut-être de transformer une 4ème place en médaille
01:28:21ou une 2ème place en médaille d'or
01:28:23on a essayé d'avoir le même niveau d'exigence
01:28:25que ce qu'on demande aux athlètes
01:28:27et aux entraîneurs
01:28:29Mais sans langue de bois
01:28:31est-ce qu'au final
01:28:33cet effort écologique
01:28:35dans le sens de la planète
01:28:37est-ce que ce sol réfrigéré
01:28:39fonctionne ou pas ?
01:28:41Est-ce que finalement on n'a pas sacrifié
01:28:43le confort des athlètes
01:28:45pour du militantisme écologique ?
01:28:47Non je crois pas
01:28:49parce que
01:28:51l'objectif était qu'on reste à des températures
01:28:53décentes pour pouvoir dormir
01:28:55et récupérer convenablement
01:28:57et dès qu'on a eu
01:28:59des données tout l'été dernier
01:29:01on a essayé de prendre des mesures pour voir
01:29:03quelles allaient être les températures dans les chambres
01:29:05et que donc on avait mis en place un dispositif
01:29:07qui permettait de s'adapter à ces fortes chaleurs
01:29:09mais on n'avait pas de signaux
01:29:11trop faibles
01:29:13il y a un an, alors c'est vrai qu'on n'a pas eu l'été
01:29:15le plus caniculaire
01:29:17il y a N-1
01:29:19mais pour autant
01:29:21je crois que les athlètes c'est normal
01:29:23qu'ils puissent dormir dans de bonnes conditions
01:29:25et que personne n'aurait jeté le discrédit
01:29:27là-dessus, mais il faut aussi faire face
01:29:29aux enjeux écologiques
01:29:31au devenir de notre planète et je pense que c'est la responsabilité
01:29:33de tous et des sportifs aussi d'être exemplaires
01:29:35Mais là il fonctionne
01:29:37le sol, ça fonctionne comme solution ?
01:29:39Oui, en tout cas
01:29:41au moment où on se parle, j'ai pas eu
01:29:43de remontée de fédération sur des problématiques
01:29:45au village, je suis allé ce matin
01:29:47poser la question et mes collègues du comité olympique
01:29:49m'ont indiqué qu'ils n'avaient pas eu
01:29:51de remontée, qu'ils faisaient
01:29:53suffisamment frais
01:29:55dans les champs
01:29:57c'était
01:29:59étonnable
01:30:01donc j'aurais pas que le pic
01:30:03dure trop
01:30:05longtemps évidemment, mais en tout cas aujourd'hui
01:30:07j'ai pas d'alerte au moment où je vous parle
01:30:09Yann Cuchera, je vous demande
01:30:11un avis sur comment vous trouvez
01:30:13les prestations des français
01:30:15et puis comme vous êtes un ancien gymnaste aussi
01:30:17la prestation
01:30:19des petites françaises
01:30:21visiblement il s'est passé des choses
01:30:23qui les ont perturbées
01:30:25donc il n'y a pas eu de médaille au bout
01:30:27il n'y a pas eu de possibilité d'aller plus loin dans la compétition
01:30:29c'est quoi votre bilan Yann Cuchera ?
01:30:33Je suis forcément très déçu pour l'équipe féminine
01:30:35de gymnastique qui nous avait fait rêver
01:30:37il y a un peu moins d'un an en décrochant une médaille de bronze
01:30:39aux championnats du monde
01:30:41et malheureusement elles sont passées
01:30:43à côté de leur compétition
01:30:45pour diverses raisons
01:30:47je n'étais pas en proximité mais j'ai eu quelques retours
01:30:49il y a des faits de match
01:30:51je pense à Aurélien Giraud aussi hier
01:30:53qui a eu du mal alors qu'il était
01:30:55un prétendant au titre
01:30:57mais à côté de ça on a eu une dynamique
01:30:59sur ces trois premiers jours assez incroyables
01:31:01encore deux médailles d'assuré
01:31:03aujourd'hui avec
01:31:05la finale en esclime
01:31:07qui pourrait peut-être nous rapporter une nouvelle médaille d'or
01:31:09on est en avance sur les projections
01:31:11qui étaient les nôtres
01:31:13est-ce que c'est grâce à l'agence nationale du sport
01:31:15ou au soutien inconditionnel du public
01:31:17qui est quand même absolument dingue
01:31:19et qui pousse les athlètes
01:31:21d'une façon absolument gigantesque
01:31:23je crois que c'est avant tout
01:31:25grâce aux athlètes et aux entraîneurs
01:31:27qui travaillent dur depuis de nombreuses années
01:31:29pour atteindre ces résultats
01:31:31qui sont investis sans retenue
01:31:33on a un élan formidable du public
01:31:35les stades sont juste déchaînés
01:31:37je pense que ça transporte les athlètes
01:31:39jusque dans leur retranchement
01:31:41et modestement
01:31:43mais avec passion l'agence et tous les collègues
01:31:45de l'agence travaillent au quotidien
01:31:47pour vraiment accompagner nos athlètes
01:31:49il faudra capitaliser
01:31:51sur l'agence nationale du sport
01:31:53pour que
01:31:55après ça ruisselle
01:31:57toutes ces médailles sur le sport d'en bas
01:31:59c'est mon dada
01:32:01je le souhaite
01:32:03plus que tout, très clairement l'agence
01:32:05elle a bougé beaucoup de lignes
01:32:07elle a surtout réussi
01:32:09à créer du lien avec tous les acteurs
01:32:11pour que collectivement
01:32:13on soit meilleur et plus fort
01:32:15il faudra aller un peu plus loin
01:32:17que sur la haute performance
01:32:19aider aussi sur le développement des pratiques
01:32:21à renforcer le modèle du sport français
01:32:23pour qu'on arrive à avoir
01:32:25encore plus de talent, à mieux détecter
01:32:27nos jeunes potentiels et les amener
01:32:29au plus haut niveau en respectant
01:32:31les uns et les autres et les individus avant tout
01:32:33pas la médaille à n'importe quel prix
01:32:35pas la médaille passion, celle qui fait
01:32:37vibrer les gens, qui met des étoiles dans les oeufs des enfants
01:32:39ça ou les oeufs
01:32:41ça ruisselle en bas comme dirait
01:32:43quelqu'un
01:32:45dans 15 ans on fera les JO à Centorparks
01:32:47où ça ? Centorparks
01:32:49vous aurez de l'eau, de la piscine
01:32:51tout sera protégé
01:32:53merci beaucoup Yann Cussera d'avoir été avec nous
01:32:55dans les vraies voix des JO
01:32:57on fera un bilan peut-être avec vous
01:32:59on vous repassera un petit coup de fil sans doute à la fin
01:33:01de cette quinzaine olympique
01:33:03et paralympique qui arrivera à la fin du mois d'août
01:33:05parce qu'il ne faut pas oublier les paralympiques
01:33:07sur cette quinzaine
01:33:09avec cette météo qui semble-t-il
01:33:11va s'éterniser au niveau de la chaleur
01:33:13quelques jours mais en fin de semaine
01:33:15ça devrait redescendre
01:33:17ce ne sera pas une quinzaine étouffante
01:33:19c'est quand même la bonne nouvelle
01:33:21à vous en tout cas, au plaisir
01:33:23merci Yann Cussera
01:33:25d'avoir été avec nous dans les vraies voix des JO
01:33:27on explique à nos auditeurs
01:33:29parce que les auditeurs ne connaissent pas
01:33:31l'ANS c'est l'agence nationale du sport
01:33:33c'est elle qui donne le tempo
01:33:35Marie-Claire sur toute la discipline
01:33:37en tous les cas toute la politique de développement sportif
01:33:39il y a le ministère des sports
01:33:41et il y a l'agence nationale du sport
01:33:43qui...
01:33:45est-ce qu'il fait doublon ?
01:33:47parce que des fois c'est un peu la question qu'on peut se poser
01:33:49qui est un acteur
01:33:51majeur aujourd'hui
01:33:53qui a un certain nombre de missions
01:33:55complémentaires
01:33:57du ministère des sports
01:33:59maintenant je ne rentrerai pas
01:34:01dans les détails exacts de l'agence
01:34:03mais ça fait partie des acteurs majeurs
01:34:05qui accompagnent
01:34:07le développement et les fédérations
01:34:09dans le cadre du développement du sport
01:34:11alors un petit point
01:34:13info, un petit point médaille
01:34:15ou un petit point score mon cher Antoine Mazère
01:34:17avant de refermer cette émission
01:34:19cette fin de match allait complètement dingue du côté de l'île
01:34:21entre l'équipe de France de basket et l'équipe du Japon
01:34:23en basket bien sûr
01:34:2584-83
01:34:27pour les Japonais il reste 10 secondes
01:34:29à jouer mais l'équipe de France
01:34:31qui vient de marquer sur sa quasiment dernière
01:34:33possession et va bénéficier d'un lancer
01:34:35franc pour égaliser à 84-84
01:34:37peut-être dans quelques
01:34:39instants mais un tir à 3 points
01:34:41venu de nulle part pour
01:34:43cette équipe de France, 10 secondes
01:34:45et 2 dixièmes encore
01:34:47à jouer dans ce match
01:34:4984 pour les Japonais
01:34:5183 pour l'équipe de France
01:34:53on le rappelle après une victoire face au Brésil
01:34:55il faut absolument marquer parce que derrière
01:34:57ça sera les champions du monde allemands
01:34:59au programme pour l'équipe de France, il faut marquer
01:35:01et c'est fait, ce lancer franc
01:35:03qui est marqué, l'égalisation de l'équipe de France
01:35:05il reste 10 secondes derrière, faire faute
01:35:07pour récupérer une possession peut-être
01:35:09et espérer la victoire du côté de l'équipe de France
01:35:11vous entendez l'ambiance du côté de l'île, elle monte
01:35:13il va y avoir un temps mort demandé par
01:35:15les Japonais parce qu'ils veulent récupérer
01:35:17une belle possession dans le camp
01:35:19des Français, il va falloir mettre les barbelés en défense
01:35:21les coéquipiers de Victor Wembanyama
01:35:23qui vont devoir serrer les dents jusqu'au bout
01:35:25pour aller arracher peut-être une victoire
01:35:27exceptionnelle parce que là c'était très mal embarqué
01:35:29face aux Japonais, dans quelques instants
01:35:31on va suivre la fin du match
01:35:33vous êtes parfait mon cher Antoine
01:35:35c'est ça le sport, c'est ça qu'on aime, c'est l'émotion
01:35:37tous, bon en tous les cas
01:35:39suspense total, merci beaucoup
01:35:41mes chers Vrévois, on arrive quasiment à 19h
01:35:43avec les infos qui arrivent, merci d'avoir été avec nous
01:35:45ce soir, les Vrévois des JO
01:35:47les membres du collectif des champions et des champions français
01:35:49ces légendes du sport français
01:35:51qui méritent tellement
01:35:53qu'on les respecte tous
01:35:55à demain, pour certains
01:35:57je ne sais pas, quand est-ce qu'on se revoit ?
01:35:59Moi, vendredi
01:36:01et nous on se revoit bientôt
01:36:03dans la semaine
01:36:05bonne soirée au basket 3-3 ma chère Marie-Claire
01:36:07je crois que vous allez vous filer voir du basket aussi
01:36:09je vais aller voir
01:36:11les petits frères
01:36:13des grands
01:36:15il y a des filles et des garçons qui rentrent en lit ce soir
01:36:17on va parler de tout ça, il y a du foot, du handball
01:36:19tous les niveaux, tous ceux qui n'aiment pas ça
01:36:21tant pis pour vous, mais nous on se régale
01:36:23allez très bonne soirée et à demain
01:36:25bonne soirée

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