Noémie Schulz, journaliste police/justice fait le point sur l'interpellation d'un militant d'ultragauche sur un site SNCF de Seine-Maritime
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00:00Ce qu'on sait, c'est ce que le ministre de l'Intérieur notamment a indiqué ce matin
00:05lors d'une interview, il explique que les services ont identifié un certain
00:08nombre de profils qui auraient pu commettre les sabotages, mais à l'heure
00:12actuelle, à notre connaissance,
00:13il n'y a pas encore eu d'interpellation de personnes soupçonnées d'être à
00:16l'origine de ces
00:17sabotages simultanés. On le rappelle, quatre actions
00:20simultanées dans la nuit de jeudi à vendredi. Une a été
00:23heureusement évitée par l'intervention d'agents de la SNCF qui
00:26intervenaient
00:27à cet endroit-là précisément.
00:30Et ce qui se dessine, c'est une piste qui était déjà à l'étude dès
00:34vendredi, c'est
00:35le mode d'action de l'ultra-gauche, ce qu'indiquait encore Gérald Darmanin
00:38ce matin, tout en appelant à la prudence.
00:41La question est de savoir s'ils ont été manipulés ou est-ce que c'est pour
00:45leur propre compte. Ce week-end,
00:47certains médias avaient reçu un courrier de soutien au sabotage, pas
00:51vraiment une lettre de revendication, mais un courrier
00:53signé par une délégation inattendue qui justifiait les actions, qui
00:58critiquait assez vivement les Jeux Olympiques, mais
01:00de source proche du dossier, il n'y avait pas d'élément
01:02permettant de donner des informations sur le mode d'action
01:06et donc cela pourrait être aussi une revendication d'opportunité.
01:10Donc effectivement, l'enquête se poursuit sous la direction de la
01:13Junalco, le parquet de Paris au nom de la
01:16juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée, la Junalco,
01:21avec des peines très lourdes encourues par les personnes
01:24qui sont passées à l'acte, des peines pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison.