JO - La Drag-queen Piche dément les propos du directeur artistique et confirme que c'est bien la Cène qu'elle a jouée : "Si Marion Maréchal réagit, c'est qu'on a réussi notre coup"
Les Drag-queens démentent les propos du directeur artistique et confirme que c'est bien la Cène qu'elles ont jouée. Séquence surréaliste où la drag queen Piche, affirme en effet que c'est bien "La Cène" qui était jouée, précisant que "c'est un classique de la Pop Culture" et ajoutant : "En fait le problème, ce n'est pas d'avoir repris ce tableau, le problème c'est que nous sommes des drag-queen."
Et la drag queen qui était dans le tableau mis en scène pendant la cérémonie tient à ajouter que le côté provocation était totalement assumé : "Et je vais vous dire une chose, en fait dans le milieu des drags, on se dit que si on fait réagir Marion Maréchal c'est qu'on a réussi notre coup, et donc là c'est réussi !"
De son côté sur la même antenne, Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, a tenu un discours totalement différent et a même démenti s'être «inspiré» de la Cène dans ce passage, ce qui fait dire à certain, que désormais "il se dégonfle et fait marche arrière face à la polémique".
Difficile, en effet de comprendre comment il peut tenir ce discours alors que les participants disent le contraire et que les organisateurs se sont même excusés auprès des étrangers, regrettant de les avoir offensés.
Hier sur BFM TV, Thomas Jolly affirmait ainsi :
"Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Aussi qui réaffirme les valeurs de notre République (...) La Cène ? Ce n’était pas mon inspiration. Il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi, parce qu’il est dieu de la fête, du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve. L'idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l'Olympe... Olympe... l'Olympisme..."
Et la drag queen qui était dans le tableau mis en scène pendant la cérémonie tient à ajouter que le côté provocation était totalement assumé : "Et je vais vous dire une chose, en fait dans le milieu des drags, on se dit que si on fait réagir Marion Maréchal c'est qu'on a réussi notre coup, et donc là c'est réussi !"
De son côté sur la même antenne, Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, a tenu un discours totalement différent et a même démenti s'être «inspiré» de la Cène dans ce passage, ce qui fait dire à certain, que désormais "il se dégonfle et fait marche arrière face à la polémique".
Difficile, en effet de comprendre comment il peut tenir ce discours alors que les participants disent le contraire et que les organisateurs se sont même excusés auprès des étrangers, regrettant de les avoir offensés.
Hier sur BFM TV, Thomas Jolly affirmait ainsi :
"Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Aussi qui réaffirme les valeurs de notre République (...) La Cène ? Ce n’était pas mon inspiration. Il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi, parce qu’il est dieu de la fête, du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve. L'idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l'Olympe... Olympe... l'Olympisme..."
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TVTranscription
00:00Devant cette cérémonie, quel juge peut-être trop queer, trop woke ?
00:05Qu'est-ce que vous voulez répondre à ceux qui sont de son avis et qui trouvent que c'était une cérémonie woke
00:11et que vous n'aviez pas votre place à cette cérémonie d'ouverture ?
00:15Je pense qu'on commence à avoir un petit adage dans la communauté queer
00:18où si Marion Maréchal-Le Pen réagit, c'est qu'on a réussi notre coup, en général.
00:22C'est qu'on a fait ce qu'il fallait faire et qu'on a été dans la justesse, en tout cas dans la représentation.
00:27Encore une fois, on commence à le répéter tout ça,
00:31mais la problématique, ce n'est pas d'avoir pris la scène véritablement,
00:35c'est que ce soit représenté par des queers parce que c'est quelque chose qui a été utilisé
00:38et réutilisé dans la pop culture depuis des décennies et des décennies par tout le monde.
00:43Et ça n'a jamais véritablement posé de problème.
00:45Et là, à partir du moment où c'est des queens et des drag queens qui le font, ça pose problème.
00:48Donc la vérité, c'est que ce n'est pas l'utilisation de ça qui est problématique,
00:52c'est le regard que posent les gens sur nous parce qu'on n'a rien fait d'obscène dans cette scène.
00:56Il n'y a rien du tout, vraiment, il n'y a aucune provocation, rien.
01:00La seule chose qu'eux voient comme une provocation, c'est la fluidité du genre.
01:03Mais ça, ce n'est pas une provocation et ce n'est pas obscène, c'est juste eux qui le voient comme ça.
01:06Et ça, c'est dans leurs yeux à eux, ça les regarde.