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L’armée israélienne accuse le Hezbollah libanais d’être l’auteur de cette frappe, mais ce dernier nie. Le Premier ministre Netanyahou a promis que le mouvement islamiste libanais paiera « le prix fort »

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00:00Des tirs de roquettes ont fait 12 morts et une trentaine de blessés ce samedi dans la ville de Majdal Shams, dans le nord d'Israël.
00:05Les victimes sont principalement des jeunes, âgés entre 10 et 20 ans, qui étaient regroupés à proximité d'un terrain de football.
00:11Des hélicoptères, ambulances et des unités de soins intensifs mobiles ont immédiatement été déployées sur le site, selon l'armée israélienne.
00:17Située sur le plateau du Golan, une région annexée par Israël, cette ville peuplée de drus est proche de la frontière avec le Liban.
00:22Tzahal a immédiatement accusé le Hezbollah, une organisation chiite installée à Beyrouth et alliée du Hamas d'être à l'origine de ces frappes,
00:29affirmant que les roquettes ont été tirées depuis le sud du Liban.
00:32Le porte-parole de l'armée, Daniel Hagary, a affirmé dans une conférence de presse qu'il s'agissait de l'attaque la plus meurtrière contre des civils israéliens depuis le 7 octobre.
00:39Dans un communiqué, le groupe islamiste libanais a immédiatement réfuté être l'auteur des tirs.
00:44Youav Galant, le ministre israélien de la Défense, s'est rendu sur place ce dimanche 28 juillet.
00:48Le premier ministre Benjamin Netanyahou, encore en visite aux Etats-Unis, a assuré qu'Israël ne laisserait pas cette attaque meurtrière sans réponse et que le Hezbollah en paierait le prix fort.
00:56Des funérailles ont été organisées à Majd al-Shams au lendemain de l'attaque.
01:00Ces tirs sont survenus après l'annonce de la mort de quatre combattants du Hezbollah, tués dans une frappe israélienne dans le sud du Liban,
01:05une information confirmée par le mouvement pro-iranien.
01:08Si les Etats-Unis ont réaffirmé leur soutien indéfectible à Israël, l'ONU a exhorté les partis à faire preuve de la plus grande retenue.
01:14Selon les Nations Unies, une intensification des tirs dans la région pourrait déclencher une conflagration plus large qui engloutirait toute la région dans une catastrophe inimaginable.

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