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00:00Et puisque on parlait tout à l'heure, Trina, de la manière d'occuper les jeunes pendant l'été,
00:06on se demandait comment on pouvait les enlever à ces écrans.
00:10Je ne sais pas, chers auditeurs, si vous vous souvenez du SNU, ce fameux Service National Universel.
00:15Il avait été annoncé par Emmanuel Macron en 2018, et puis depuis, finalement, c'était un petit peu le silence radio,
00:21plus personne n'en parlait, et pourtant en France, il y a plein de jeunes qui sont en train de l'effectuer,
00:27et ce Service National Universel, on va en parler dans quelques instants avec nos invités,
00:34Trina, Eric, Jean Senetas, qui est avec nous.
00:37Sénateur socialiste.
00:38Exactement, qui a fait beaucoup de rapports sur ce sujet.
00:43Bonjour, Eric, Jean Senetas.
00:45Oui, bonjour.
00:47Alors, je le disais, c'est vrai qu'on n'en parle plus tellement de ce Service National Universel,
00:52et pourtant, il existe toujours.
00:54Oui, il existe toujours, mais sur la base du volontariat, toujours.
00:59Ce qui revient régulièrement, c'est l'histoire de la généralisation.
01:05Alors, cette histoire-là, c'est un serpent de mer qui n'a pas fini de venir, repartir, revenir.
01:12Alors, plutôt revenir ou plutôt repartir ? On en est où, finalement ?
01:17Je pense qu'on est en stand-by, parce que j'ai le sentiment que cette généralisation du Service National Universel
01:22n'est portée par aucun ministre, ministre maintenant démissionnaire,
01:26mais n'a pas été portée suffisamment.
01:29Le Président de la République régulièrement indique généralisation du SNU,
01:33et tout ça, c'est un peu lettre morte.
01:36Et moi, ce que je regrette le plus là-dedans,
01:39c'est que le Parlement n'a jamais été saisi de ce dispositif
01:43et d'un débat sur le Service National Universel.
01:46En tous les cas, un dispositif en direction de notre jeunesse
01:50pour faire du commun, faire nation, faire du collectif,
01:55et faire des citoyens.
01:58C'est quand même un débat essentiel.
02:00Vous dites, Monsieur le Sénateur, le Parlement ne s'en est pas saisi.
02:04Alors, il y a Christophe Blanchet, député Les Démocrates, 4ème circonscription du Calvados,
02:09qui a soutenu depuis le début cette initiative du SNU,
02:12qui nous a rejoints dans cette conversation.
02:15Bonjour, Christophe Blanchet.
02:17Bonjour.
02:18Quand vous entendez, Monsieur le Sénateur, Jean Sénétas nous dire
02:21que le Parlement ne s'en est jamais vraiment saisi,
02:23qu'est-ce que vous en pensez ?
02:25D'abord, je salue mon collègue sénateur.
02:28Et effectivement, il a raison sur le fait qu'il n'y a jamais eu de débat sur le SNU
02:33dans quelques hémicycles, que ce soit au Sénat ou à l'Assemblée.
02:36Il a entièrement raison sur le fait que, quand on dit que le Parlement ne s'est pas saisi,
02:40c'est qu'il n'y a pas eu officiellement de débat.
02:42Pour autant, est-ce qu'il y a eu des rapports ?
02:44Est-ce qu'il y a eu des conditions d'enquête ?
02:45Évidemment, il y a eu tout cela.
02:47Mon collègue sénateur a déjà fait un rapport,
02:49comme moi j'ai effectué deux rapports,
02:51et le dernier en date de juin 2024,
02:53sur le rôle de l'éducation et de la culture dans la défense nationale.
02:56Donc oui, effectivement, on a eu des rapports,
02:58mais il n'y a pas eu de débat sur le SNU dans quelques hémicycles, que ce soit aujourd'hui.
03:04Pour bien rappeler à nos auditeurs,
03:06parce que c'est vrai que c'est un petit peu nébuleux,
03:08on n'a jamais trop su ce que c'était,
03:11Éric Jansenetas, finalement ce service national universel,
03:15il sert à quoi ?
03:16Il a été annoncé par Emmanuel Macron, pourquoi ?
03:20Alors, il y avait un problème avec notre jeunesse
03:23sur le rapport à la République et le rapport à la citoyenneté.
03:26Alors, on a Emmanuel Macron, candidat en 2017,
03:30a mis ce dispositif sur la table.
03:33Moi, je ne l'ai pas rejeté d'un revers de main,
03:35en disant non, c'est inutile,
03:36mais comme l'a dit mon collègue,
03:38que je salue également de l'Assemblée nationale,
03:40franchement, quand ça concerne l'ensemble de notre jeunesse
03:44des moins de 20 ans,
03:45les représentants de la nation,
03:48c'est-à-dire les parlementaires,
03:50nous ne nous sommes pas saisis,
03:52parce que le gouvernement ne nous a pas saisis.
03:54Et c'est un débat essentiel pour dire,
03:57on peut décrire dans les zones difficiles,
04:00dans les zones rurales,
04:01la jeunesse est un peu à l'abandon,
04:03ne s'est plus véritablement donné du sens
04:05au mot citoyenneté république.
04:09Il y a un dispositif effectivement à inventer,
04:12mais parlons-en,
04:14et c'est un enjeu capital et important.
04:17On prépare les citoyens de demain
04:18avec de tels dispositifs,
04:20mais tel qu'il est aujourd'hui,
04:22ça ne sert à rien.
04:23C'est effectivement une façon
04:27de remettre les jeunes dans le droit chemin,
04:29on parle beaucoup d'ordre, d'autorité,
04:31c'est une demande des citoyens,
04:33et vous nous dites, en gros, monsieur le sénateur,
04:35l'idée était plutôt louable.
04:37Christophe Blanchet, vous en pensez quoi ?
04:39C'était une idée, une bonne idée dès le départ,
04:41mais finalement qui n'a pas su être mise en oeuvre
04:43par le gouvernement ?
04:45Il y a plusieurs sujets.
04:46D'abord, là où j'aurais une petite différence,
04:48c'est sur la conclusion de mon collègue sénateur,
04:50quand il dit que ça ne sert à rien,
04:51je ne pense pas que ça ne servait à rien
04:53pour les 90 000 jeunes qui volontairement
04:55ont fait le SNU,
04:56et les 60 000 cette année qui font le SNU,
04:59volontairement ou...
05:00Je suis d'accord, je suis d'accord,
05:01j'ai été excessif, je suis d'accord.
05:03Voilà, parce que véritablement,
05:05c'est les gens qui le font, qui s'engagent,
05:07qui sont volontaires,
05:08à plus de 90%, en sont satisfaits.
05:10Pour autant, moi, ma limite,
05:12c'est qu'effectivement,
05:13si on devait demain évoquer une généralisation,
05:16il faudrait évidemment un débat au Parlement,
05:19mais avant, il faudrait mettre les conditions.
05:21Moi, je suis pour un SNU,
05:23mais à condition qu'il ait cette vocation
05:25de citoyenneté, de patriotisme aussi,
05:27ce sont des mots qu'on n'utilise pas assez,
05:29que chacun doit s'accroyer,
05:31parce qu'ils sont inhérents à chacun d'entre nous,
05:33à un premier moment, on aime la France,
05:35et ces mots-là,
05:37à un moment, il faut les remettre en exergue
05:39dans un process de capacité d'équité.
05:43Ça veut dire que le SNU,
05:45aujourd'hui, il est disparate
05:47suivant les départements,
05:48parce qu'on a des bons SNU et des mauvais SNU.
05:50Expliquez-nous concrètement, pour nos auditeurs,
05:52parce que c'est vrai que là,
05:53on parle beaucoup de tambouilles politiciennes,
05:55les moyens, bon, on a compris
05:57que c'était compliqué à mettre en œuvre,
05:59on va parler d'ailleurs de combien ça coûte,
06:01mais concrètement, comment ça se passe
06:03sur le terrain, parce que moi, je suis allé voir
06:05un petit peu, là, sur les réseaux sociaux,
06:07c'est vrai qu'il y a plusieurs villes de France
06:09et villages et régions, surtout,
06:11qui accueillent ces jeunes, et l'idée,
06:13c'est de les mélanger.
06:15Donc, c'est en place, quand même.
06:17Depuis que je travaille sur le SNU,
06:19octobre 2017,
06:21et depuis son installation en 2019,
06:23j'ai effectué plus d'une dizaine
06:25de séjours de cohésion, dans leur intégralité,
06:27dans différents départements de France.
06:29Comment ça se passe ?
06:31Les jeunes arrivent, généralement, le dimanche,
06:33on leur donne une tenue, et le lundi,
06:35on les réveille aux alentours
06:37de 7h du matin, pour qu'à 7h45,
06:39il y ait un rassemblement
06:41après le petit-déjeuner, en tenue de sport,
06:43pour y lever des couleurs
06:45et la Marseillaise, et après,
06:47un petit moment sportif avec les jeunes,
06:49on ne leur fait pas faire des épreuves
06:51des Jeux Olympiques, mais on leur fait faire
06:53des découvrements des épreuves
06:55sportives, de la connaissance de soi,
06:57puis après, il y aura un premier module
06:59d'une heure et demie, qui va être peut-être
07:01sur la sécurité, un deuxième module
07:03qui va être sur les comptes publics,
07:05la carte vitale, puis à midi, 13h,
07:07ils vont déjeuner,
07:09ils vont avoir un temps d'échange démocratique
07:11entre eux, où ils font un débat entre eux
07:13sur les sujets qu'ils veulent,
07:15sans que les adultes s'associent au débat,
07:17pour laisser les jeunes parler entre eux,
07:19et la chose importante, c'est qu'ils n'ont pas leur téléphone portable,
07:21et c'est quand même pas mal
07:23à souligner, l'après-midi, il y aura un troisième module,
07:25un quatrième module, et le soir,
07:27il y aura des échanges, soit sport,
07:29soit culturel, soit sur le développement durable,
07:31il y a énormément à utiliser, puisqu'il y a plus de 36 modules.
07:33Oui, justement, pas de téléphone portable,
07:35c'est dans la lignée de notre
07:37premier sujet. Vous restez avec nous, messieurs,
07:39Éric Jean-Sénéta, sénateur socialiste,
07:41Christophe Blanchet, député Les Démocrates,
07:43on va continuer à parler de ce service
07:45national universel.
07:47Chers auditeurs, n'hésitez pas, si vous voulez nous raconter,
07:49peut-être vos enfants le font,
07:51en ce moment, ce service, venez nous raconter
07:53sur notre antenne 0
07:550 1 80 20
07:5739 21. A tout de suite.
08:23Hommage au chanteur Yéyé Pascal Danet,
08:25l'interprète de
08:27cette magnifique chanson
08:29Les Neiges du Mickey Dimanche-Jarot, tube des années
08:3160, il est décédé à 80 ans,
08:33c'est ce qu'a annoncé aujourd'hui
08:35son entourage, décédé cette nuit
08:37donc à l'hôpital.
08:39Le chanteur était né en
08:411944 et il avait débuté
08:43comme guitariste, il avait donc
08:45laissé en héritage cette chanson
08:47et c'est vrai qu'on était un petit peu étonnés tout à l'heure,
08:49on ne connaissait pas forcément le nom du chanteur,
08:51mais la chanson, forcément, tout le monde
08:53la connaît. Et puis on poursuit
08:55notre débat avec nos
08:57deux invités, Éric Jansenetta,
08:59sénateur socialiste de La Creuse,
09:01également Christophe Blanchet, député
09:03Les Démocrates, 4ème circonception
09:05du Calvados, on parlait
09:07du service universel,
09:09national universel,
09:11on parlait justement des vacances,
09:13comment occuper les enfants, on n'en
09:15parlait plus tellement de
09:17ce SNU, n'est-ce pas Éric Jansenetta,
09:19si vous nous disiez à quel point c'était difficile
09:21à mettre en place,
09:23c'était une annonce d'Emmanuel Macron en
09:252018, mais ça patine un petit peu.
09:27Sur la base
09:29du volontariat tel qu'il
09:31existe actuellement, le SNU,
09:33ça peut fonctionner avec des cohortes
09:35de 80, 90 000,
09:37de 60 à 90 000
09:39jeunes gens qui vont
09:41faire le SNU,
09:43dans cette dimension-là, ça fonctionne.
09:45Avec, bon,
09:47si on regarde d'un peu plus près, comme l'a dit tout à l'heure
09:49mon collègue, il y a des centres
09:51qui fonctionnent très bien, d'autres qui
09:53ne fonctionnent pas, ça, ce sont les aléas
09:55de la vie.
09:57Mais la généralisation
09:59du SNU,
10:01aujourd'hui, je n'y crois pas, parce que d'abord
10:03le coût serait très
10:05important, est-ce qu'on a les
10:07ressources humaines pour l'encadrement,
10:09est-ce qu'on a également l'ensemble
10:11des locaux pour accueillir
10:13tous ces jeunes, c'est une cohorte
10:15annuelle, c'est 800 000 jeunes,
10:17et aujourd'hui, sur le volontariat, c'est
10:19plus simple qu'une obligation.
10:21Oui, parce qu'on le rappelle, c'est aujourd'hui, sur la base
10:23du volontariat, ça concerne des jeunes
10:25de 15 à 17 ans,
10:27bon, en plus, on a un gouvernement démissionnaire,
10:29Christophe Blanchet, vous, vous le
10:31défendiez, ce SNU, d'ailleurs
10:33il y a eu beaucoup de critiques,
10:35mais enfin, vous y croyez encore, ou ça va
10:37finalement tomber à l'eau ?
10:39Alors, il y a
10:41très deux réponses. La première, je crois
10:43encore, mais sur la base du volontariat,
10:45parce que véritablement, s'il devait être rendu obligatoire,
10:47il faudrait juste
10:49pouvoir embaucher
10:51plus de 6 000 encadrants.
10:53Et puis ça coûte cher, avec la dette qu'on a, bon.
10:55Alors, la jeunesse,
10:57ce n'est pas un coût, c'est un investissement, quoi qu'il arrive.
10:59Donc, je partage
11:01concrètement mon point de vue.
11:03Donc,
11:05plus de 6 000 recrutements,
11:07franchement, c'est impossible aujourd'hui.
11:09Donc, imaginez une généralisation,
11:11on n'arrive pas à avoir les profs devant chaque porte.
11:13Donc, je ne
11:15vois pas cela dans ce sens.
11:17Après, ce ne sont pas que des profs, il ne faut pas oublier que
11:19il y a trois possibilités d'encadrement,
11:21ce sont des personnels anciens militaires
11:23réservistes, ou des personnels
11:25de l'éducation populaire, ou de l'éducation
11:27générale volontaire. Donc, on est sur du volontariat
11:29toujours. Donc, il ne faut pas
11:31faire de mélange, et surtout
11:33de quiproquos là-dessus. La deuxième chose que je voulais
11:35dire, c'était aussi le sens du SNU, parce que si
11:37on reprend les propos du chef de l'État
11:39en 2017-2018, il a dit que ce serait
11:41un séjour, un service national
11:43à vocation de défense nationale,
11:45avec un encadrement
11:47militaire, des gendarmes ou des militaires.
11:49Ça, vous mettez le doigt sur ce qui
11:51fâche, parce que ça, il y a eu énormément
11:53de critiques là-dessus, perçues
11:55comme un service militaire, et ça n'a pas plu à tout le monde.
11:57Vous avez eu toute la gauche, d'ailleurs,
11:59Éric Jansénétas, vos collègues socialistes,
12:01qui vous sont tombés dessus.
12:03Exactement.
12:05Même moi, j'ai mis beaucoup
12:07de réserve, et ceux qui ont été
12:09les plus en réserve, ce sont les militaires.
12:11Et pour quelles raisons ?
12:13C'est intéressant, attendez, on s'arrête
12:15quelques instants, Éric Jansénétas. Pour quelles raisons,
12:17justement, les militaires étaient réfractaires ?
12:19Accueillir
12:21un séjour de
12:23cohésion d'une quinzaine de jours
12:25avec l'ambition de
12:27prendre conscience de la défense,
12:29pour les militaires, ce n'est pas suffisant.
12:31Ce n'est pas satisfaisant.
12:33Dans le rapport du général
12:35qui préfigurait
12:37le SNU,
12:39on a senti beaucoup
12:41de réticence, et aujourd'hui encore.
12:43Ça veut dire que soit on fait les choses,
12:45soit on ne les fait pas à moitié.
12:47On y va à fond, ou rien du tout, c'est ça ?
12:49Aujourd'hui,
12:51on voit bien que la notion de défense,
12:53c'est une défense technologique.
12:55Bien sûr, le conflit en Ukraine
12:57nous montre aussi qu'on est
12:59sur des conflits intensifs
13:01au sol, mais globalement,
13:03on a une armée de projections
13:05avec
13:07des capacités technologiques
13:09énormes, et c'est pas en 15 jours
13:11que l'on forme
13:13des jeunes gens
13:15à la défense nationale.
13:17Et là, c'est vrai que
13:19quand on voit les images, Christophe Blanchet,
13:21il y a un petit peu de frilosité,
13:23on les voit chanter gentiment la Marseillaise,
13:25il y a, comme vous le disiez,
13:27une levée des drapeaux, mais
13:29ça s'arrête là. C'est vrai qu'aujourd'hui,
13:31si on parle militaire, on se fait
13:33un petit peu taper sur les doigts, n'est-ce pas ?
13:35C'est incroyable, quand même, le paradoxe,
13:37c'est que quand on parle militaire, on tape sur les doigts,
13:39et pour autant, la France n'a jamais autant
13:41respecté et aimé ses militaires.
13:43C'est quand même un petit peu paradoxal, c'est ce que j'avais fait
13:45dans mon rapport. La deuxième chose
13:47que j'avais dite dans mon
13:49rapport et dans mes conclusions, c'est
13:51qu'on a perdu cette vocation d'éducation
13:53à la défense nationale, qui était l'esprit
13:55du SNI au début, et aujourd'hui, on voit bien
13:57qu'il est en train de devenir un esprit sur l'éducation
13:59à la citoyenneté, mais ce n'est pas
14:01l'esprit même du SNU,
14:03tel qu'il avait été élaboré en 2019.
14:05La deuxième chose, c'est qu'on a une obligation
14:07aujourd'hui de l'éducation nationale à la défense,
14:09à l'éducation à la défense nationale,
14:11et pour autant, dans le rapport que j'avais effectué
14:13avec ma collègue Martine Etienne,
14:15on avait fait un questionnaire
14:17et on avait trois quarts des professeurs qui répondaient
14:19qu'ils ne veulent pas faire d'éducation à la défense nationale
14:21alors que c'est la loi qui leur impose. Donc, on a un sujet,
14:23c'est comment est-ce qu'on éduque
14:25nos enfants à cet esprit de défense nationale
14:27et pas pour leur faire
14:29une contrainte, mais plutôt une volonté à terme
14:31sur le modèle suédois, finlandais,
14:33estonien, lettonien. Il y a
14:35énormément de possibilités.
14:37Alors, on ne va pas en parler maintenant, Christophe Blanchet.
14:39On a compris l'idée.
14:41Vous vous défendez, en tout cas, ce service
14:43militaire. Merci,
14:45messieurs. Merci, Éric
14:47Jansanetas, sénateur de la Creuse,
14:49d'avoir été avec nous. Merci, Christophe Blanchet,
14:51député démocrate du Calvados.
14:53On aura d'autres occasions, évidemment,
14:55de parler de ce service
14:57militaire. Pourquoi pas de faire un débat ? Parce que c'est
14:59évidemment très clivant à chaque fois.
15:01On le sait. Merci, en tout cas, à tous les deux
15:03d'avoir été avec nous sur Europe 1.