L'essayiste Joseph Macé-Scaron était l’invité de L'heure des pros 2 Été ce mercredi 24 juillet sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de la pression opérée par le NFP sur Emmanuel Macron qui se refuse à nommer un Premier ministre issu des rangs du mouvement pourtant arrivé en tête des élections législatives : «LFI joue la présidentielle anticipée»
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00:00se soumettre ou se démettre. C'est intéressant, le forcené retranché à l'Élysée,
00:04puisque c'était une expression qui était employée pendant la crise des Gilets jaunes.
00:08Crise où la France insoumise était renvoyée manu militare des cortèges,
00:13parce qu'ils voulaient que ça soit apolitique.
00:15Et quand J.-J. Mélenchon a voulu épouser la mobilisation des Gilets jaunes,
00:19les Gilets jaunes lui ont dit écoutez mon coco, merci beaucoup,
00:21mais vous allez rester loin de nous, parce que nous on a d'autres priorités que votre petite poloche.
00:25Mais là, ils réutilisent cette expression, Joseph Macesca.
00:27Oui, ils utilisent cette expression, tout simplement parce qu'elle est fille,
00:31ils jouent la présidentielle anticipée, c'est clair.
00:38Et ils jouent la mobilisation historique qu'on a vécue en 2018.
00:42En employant les termes, les termes, enfin en employant un forcené,
00:45évidemment, il renvoie en plus à toute une...
00:46On va le déloger, un forcené.
00:49C'est la fameuse phrase d'Emmanuel Macron aussi, venez me chercher, venez me chercher.
00:53Voilà, donc tu renvoies, mais c'est extrêmement...
00:55C'était les Gilets jaunes.
00:56C'est extrêmement construit, c'est-à-dire...
00:57Venez me chercher, c'était Benalla.
00:59Oui, post-Benalla, ce qui s'est passé post-Benalla, ce sont les Gilets jaunes.