L’essayiste, Joseph Macé-Scaron, parle du président de la République : «La question du Rassemblement national est secondaire pour Emmanuel Macron, ce qui est prioritaire, c’est d’affirmer son autorité».
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00:00 C'est peut-être pire, c'est secondaire pour lui.
00:05 Ce qui est prioritaire, c'est d'affirmer son autorité par rapport au produit.
00:10 On vous a entendu Joseph. Nathan et Naïma.
00:12 Je pense qu'il y a quand même un véritable malaise d'Emmanuel Macron sur la question du Rassemblement National.
00:16 Par-delà ses querelles avec ses premiers ministres ou ses intrigues.
00:21 Quand il a été élu en 2017, il avait dit que le premier critère, la première promesse, un peu comme la courbe du chômage pour François Hollande,
00:29 c'était de faire en sorte qu'à la fin de son mandat, les Français n'aient plus de raison de voter pour Marine Le Pen.
00:33 Il est en train de voir, et il le sait quand même depuis un certain temps, que c'est un échec patent.
00:37 Est-ce seulement de sa faute ou pas, peu importe, mais en tout cas, c'est un échec patent.
00:40 Il me semble qu'Emmanuel Macron, qui est quand même accusé beaucoup par la gauche d'importer les idées du Rassemblement National,
00:47 est en train de se demander de plus en plus s'il n'a pas le destin d'Obama du début à la fin.
00:51 Ça veut dire qu'en 2017, il a été élu comme le Obama français, et il n'est pas exclu que son départ ressemble à celui de Barack Obama.
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