Michel Onfray : «Emmanuel Macron pourrait dissoudre l'Assemblée nationale».
Le philosophe Michel Onfray évoque les solutions qui se présentent à Emmanuel Macron : «Il y a plein de choses à faire. Il pourrait démissionner et dire ‘je veux une vraie élection’. Il y a une autre possibilité qui consiste à dissoudre l’Assemblée nationale et à écouter le peuple. Cela fait des années qu’il n’écoute pas le peuple et qu’il le méprise».
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00:00 - Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Quelle est la solution ?
00:02 Que reste-t-il comme option à Emmanuel Macron ?
00:04 - S'il avait un peu de temps, il pourrait...
00:06 Il y a plein de choses à faire. Il peut démissionner
00:08 et puis dire "je veux une vraie élection".
00:10 - Est-ce que vous y croyez, sincèrement ?
00:12 - Non, pas du tout. Il y a une autre possibilité qui consiste à dire
00:14 "je dissous l'Assemblée nationale et puis on fait une vraie majorité,
00:16 on écoute le peuple un peu".
00:18 Ça fait des années qu'il n'écoute pas le peuple.
00:20 Ça fait même des années qu'il méprise le peuple.
00:22 En disant "vous me dites des choses, mais je vous méprise".
00:24 Il y a des gens qui peuvent faire des manifestations interdites
00:26 quand il s'agit de défendre la famille Traoré
00:28 alors que c'est interdit de sortir pendant le Covid.
00:30 Ça, il n'y a aucun problème. On a même un Castaner
00:32 qui nous dit qu'il est prêt à mettre le genou à terre
00:34 pour célébrer des manifestations interdites.
00:36 Et puis quand on a des Gilets jaunes, on leur arrache les mains,
00:38 on leur arrache les yeux. Donc il y a un moment donné
00:40 où les Français disent "mais on vous dit juste".
00:42 D'ailleurs, souvenez-vous, les Gilets jaunes, c'était non loin de Noël.
00:44 On n'a pas les moyens d'acheter des jouets à nos enfants,
00:46 à nos petits-enfants. On n'a pas les moyens de mettre de l'essence
00:48 dans la voiture qui nous est nécessaire pour travailler.
00:50 Et lui, il dit "on va faire des petites sorties un peu partout,
00:52 on va voir avec les préfets, je vais vous expliquer la bonne parole".
00:54 On ne peut pas mépriser les Français aussi longtemps.
00:56 - Marie.
00:58 ♪ ♪ ♪
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