OPPSCIENCE : la fusion de données au service des forces de l'ordre pour les Jeux Olympiques de Paris

  • il y a 2 mois
Dans le monde en constante évolution du Big Data, OPPSCIENCE se distingue comme un acteur incontournable. Cet éditeur français est à la pointe de la technologie, proposant des solutions innovantes pour transformer des données éparses en connaissances exploitables, accessibles en quelques étapes simples et intuitives.

Dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024, la sécurité est une priorité absolue. OPPSCIENCE, leader dans le domaine du big data, participe à la sécurisation de cet évènement en fournissant des technologies avancées de traitement et d'analyse de données pour soutenir les forces de l'ordre et renforcer les dispositifs de sécurité. Cet éditeur français, à la pointe de l'innovation, transforme des volumes massifs de données en informations exploitables, facilitant ainsi la prise de décisions rapides et éclairées.

Fondée il y a plus de 20 ans, OPPSCIENCE utilise des technologies de pointe comme le traitement automatique du langage naturel (TALN) et l'intelligence artificielle (IA) pour analyser des données complexes. Ces outils permettent de structurer et de comprendre des informations provenant de multiples sources, qu'elles soient textuelles, audio, vidéo ou visuelles, offrant ainsi une vision multidimensionnelle des situations.

Le logiciel SPECTRA, développé par OPPSCIENCE et adopté par l'agence du numérique des forces de sécurité intérieure (ANFSI), est un exemple concret de cette innovation. SPECTRA transforme efficacement des volumes importants de données en connaissances exploitables, réduisant le temps de traitement des enquêteurs jusqu'à 60 %. Conforme au RGPD, il garantit également la sécurité et la traçabilité des données.

SPECTRA permet de traiter à la fois des données structurées et non structurées, évitant ainsi la fragmentation de l'information. Grâce à une interface unique, les forces de l'ordre peuvent accéder à l'ensemble des données nécessaires pour une analyse approfondie, automatisant les tâches chronophages et reliant les informations pour une compréhension globale des situations. Ce système a déjà fait ses preuves lors de la coupe du monde de rugby 2023 et se prépare à jouer son rôle lors des JO de paris 2024.

En plus de SPECTRA, OPPSCIENCE a lancé la SPECTRA FORCE en 2023, une communauté d'experts dédiée aux forces de l'ordre. Cette initiative vise à échanger sur les tendances technologiques et les défis du secteur, renforçant ainsi le soutien d'OPPSCIENCE aux forces de l'ordre dans leurs missions quotidiennes.

En intégrant des technologies de data fusion et d'analyse avancée, OPPSCIENCE aide les forces de l'ordre à anticiper et à répondre rapidement aux menaces potentielles. Cela se traduit par une meilleure coordination et une efficacité accrue dans la gestion de la sécurité des grands événements, tels que les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Transcript
00:00Dans une société où tout va de plus en plus vite, le temps et la connaissance sont des
00:10ressources précieuses surtout en termes de sécurité et de maintien de l'ordre. Nous
00:14allons en parler avec notre invité Guillaume Bréjeau. Bonjour. Bienvenue dans Il faut en
00:18l'actu. Vous êtes le directeur des opérations d'OpScience, un éditeur français spécialisé
00:23dans l'IAM, c'est l'Intelligence Analysis Management. C'est une plateforme d'analyse
00:28des données par l'intelligence artificielle. Alors expliquez-nous d'abord, parce qu'on n'est
00:32pas tous au courant, en quoi consiste l'IAM et en quoi ces technologies-là se distinguent des
00:37autres solutions de traitement de données qu'on peut connaître. L'IAM est en fait une suite de
00:42technologies qui permettent de traiter des données diverses et variées, quel que soit le format,
00:47quel que soit l'origine, quel que soit le type. Donc ça peut être aussi bien du texte que de
00:51l'image, des sons, etc. En quoi elles se distinguent ? En fait ces plateformes permettent
00:57de traiter plus de variétés de données que les plateformes habituelles et notamment de les traiter
01:05dans un temps qui sont compatibles avec l'usage pour lequel elles sont définies, qui sont dans
01:11notre cas présent des usages pour la sécurité intérieure essentiellement et le renseignement.
01:16Donc évidemment tout est urgent, il faut aller le plus vite possible. Tout à fait. Alors l'une
01:21de vos dernières solutions c'est Spectra, elle intègre évidemment les technologies IAM. À qui
01:26est-ce qu'elle s'adresse cette solution ? Elle s'adresse spécifiquement aux enquêteurs et aux
01:32analystes dans le secteur du judiciaire, que ce soit au ministère de l'Intérieur, au ministère
01:36de la Justice et quelques antennes des ministères des Finances, pour leur permettre de traiter très
01:43rapidement des volumes de données de plus en plus importantes avec une variété de formats de plus
01:48en plus importants et également dans des temps compatibles avec une garde à vue, ce genre de
01:54choses. Mais alors en quoi l'IAM, elle augmente vraiment la performance, en fait l'efficacité des
01:58forces de l'ordre ou de renseignement ? C'est l'automatisation qui permet ça, l'automatisation
02:05des traitements, l'automatisation de la prise en compte de formats divers et variés, de sources
02:10de données la plus diverse possible. Donc ce sont des technologies qui permettent de lire des grandes
02:17quantités de textes en un temps très très court, de traiter des quantités d'audio dans un temps très
02:25très court et pareil pour les images et la vidéo. Vous nous donnez un exemple dans lequel Spectra
02:30peut vraiment faire la différence ? Alors Spectra va faire la différence par exemple dans des
02:34contextes de garde à vue où il y a un événement qui a lieu. C'est 24h à priori ? C'est 24h pour une
02:42garde à vue classique, 48h pour un acte terroriste, donc 24h. En 24h, je récupère en tant qu'enquêteur,
02:51je récupère des téléphones portables, je peux saisir un ordinateur, j'ai besoin de savoir ce
02:54qu'il y a dessus et donc Spectra est peut-être utilisé pour ce genre de choses. On peut être
03:00utilisé aussi pour du traitement de factures détaillées, donc les factures téléphoniques et
03:05on peut également être utilisé dans des contextes un petit peu plus réjouissants pour les JO, pour
03:10faire ce qu'on appelle du criblage de masse, où on veut identifier en fait, s'assurer que les
03:16personnes qui sont attendues sur un lieu donné n'ont pas d'antécédents majeurs qui nécessiteraient
03:25qu'on les empêche d'accéder à certains lieux. Donc aussi pour la lutte anti-terroriste, évidemment
03:30c'est très très efficace. Alors OBSAIAN s'est spécialisé dans le traitement automatique du
03:35langage naturel et l'analyse sémantique. On parle de quoi précisément ? Alors on parle de
03:40technologies qui permettent de traiter très rapidement, d'une manière automatique, du texte,
03:45que ce soit du texte natif ou du texte issu d'autres technologies, comme le passage de la
03:50parole au texte quand on a des bandes-son. Sur ces traitements, on va récupérer en fait sur le
03:58texte, on va récupérer des éléments d'importance dans le texte, c'est ce qu'on appelle des entités
04:02nommées, donc des personnes, des organisations, des lieux, des adresses, etc. Des textes de toute
04:07langue, bien évidemment. Et on va être aussi capable de savoir comment ces éléments sont en
04:12relation les uns avec les autres. On peut même également faire de l'analyse de tonalité, c'est-à-dire
04:16est-ce qu'on parle bien ou pas bien de tel ou tel type de sujet. Donc on gagne vraiment vraiment
04:22vraiment du temps. Alors aujourd'hui, les grands modèles de langage comme ChatGPT sont de plus en
04:26plus présents dans toutes nos vies. Comment est-ce que vous vous distinguez vraiment de ces modèles-là ?
04:31J'ai compris que c'était beaucoup plus précis, mais concrètement ? Alors les modèles tels que
04:36ChatGPT, c'est l'évolution de la technologie. Donc on commence à nous étudier les capacités
04:45de ces technologies-là pour les embarquer dans nos solutions aussi.
04:50Par contre, on travaille sur des solutions qui sont déployables chez nos clients, parce que
04:55contrairement à ChatGPT et Natif, nos solutions ne s'hébergent pas dans le cloud. Elles sont chez
05:01le client là où la donnée est. Donc c'est beaucoup plus sécurisé ? Voilà. Et il y a aussi la
05:06nécessité aujourd'hui de croire en ce que fournit l'algorithmie. Et donc aujourd'hui, on ne peut pas
05:13se baser sur un ChatGPT qui pourra fournir des choses complètement fausses, mais qui paraîtront
05:18tellement justes. Alors vous en avez un petit peu parlé en disant que vous n'étiez pas hébergé sur
05:23le cloud, ce qui est évidemment rassurant en termes de sécurité et d'antiterrorisme. Parlons un peu de
05:29la protection des données. Comment vos solutions permettent justement d'assurer
05:34une protection des données qui soit efficace ? Ce sujet-là, on le traite à partir de plusieurs
05:44axes. Il y a déjà l'axe de gestion de la sécurité des données, donc savoir qui a le droit de voir
05:50quoi, en fonction de ce qu'on appelle le besoin d'en connaître ou le droit d'en connaître en
05:54fonction des services. Donc seuls les gens qui doivent accéder à l'information y accèdent.
06:01Le deuxième point, c'est qu'effectivement on est hébergé chez nos clients et donc les données ne
06:06sortent pas. Et on garde toujours la possibilité de nous adapter à la régulation qui est mise en
06:14oeuvre dans chacun des pays. On sait qu'en France, on n'a pas le droit de croiser. Il y a énormément
06:18de contraintes sur le croisement automatique des fichiers, donc on fonctionne sans ce croisement
06:23lorsqu'il n'est pas autorisé. Et il y a aussi la capacité de la plateforme à toujours fournir
06:29un accès à l'utilisateur à l'origine de l'information. Donc en fait, même ce que va
06:36proposer la solution à travers l'intelligence artificielle, l'utilisateur est capable de
06:41vérifier, document par document, si ce qu'on fournit est juste ou non. Les réglementations,
06:46elles varient beaucoup d'un pays à l'autre ? Elles varient énormément d'un pays à l'autre. Alors s'il
06:50y a une certaine homogénéité, mais pas complète en Europe, parce qu'il y a des pays qui autorisent
06:56le croisement de fichiers, là où ce n'est pas le cas en France. Il y a des pays hors Europe qui
07:03sont vraiment plus permissifs. Et d'ailleurs, on ne vendra pas à tous les pays non plus.
07:11Pour terminer, est-ce qu'on peut parler un peu de l'actualité d'OpScience, qui est très riche ?
07:16Alors l'actualité d'OpScience aujourd'hui, c'est des déploiements de plus en plus massifs et
07:21importants sur les forces de sécurité, pour qu'elles puissent bénéficier de nos solutions,
07:26en vue des JO qui arrivent et qui vont demander un travail très très important des forces de
07:31sécurité, d'où l'intérêt de nos solutions pour leur permettre d'absorber une partie de la
07:37surcharge de travail. Et c'est plutôt les services de renseignement ou vraiment tout
07:40type de service d'enquête ? Les services d'enquête peuvent avoir accès à nos solutions, en vue de
07:48préparer les événements. JO et autres. Merci beaucoup Guillaume d'être venu sur notre plateau
07:56nous parler de vos solutions de sécurité. Merci. A bientôt.

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