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Aujourd'hui dans "Punchline", Yoanne Usaï et ses invités débattent de la présence exceptionnelle de 45 000 forces de sécurité à Paris, pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
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00:0018h16 de retour dans Punchline en direct sur CNews et sur Europe 1 J-3 avant la cérémonie
00:18d'ouverture des JO, une cérémonie d'ampleur inédite dans l'histoire des Jeux Olympiques
00:23au cœur de la capitale française qui nécessite un dispositif de sécurité adapté pour garantir
00:29précisément la sécurité de tous. Florian Doré, Laura Lestrade, Sacha Robin et Audrey
00:35Legray.
00:36Ils sont 300 000 spectateurs attendus ce vendredi sur les quais de la Seine pour la cérémonie
00:42d'ouverture des JO. Pour Tony Estanguet, président du comité d'organisation des
00:46Jeux de Paris, la sécurité est une priorité.
00:49Un dispositif de sécurité sans précédent a été mis en place dans notre pays et à
00:54Paris en particulier afin de s'assurer que la sécurité sera bien au rendez-vous.
00:5945 000 forces de l'ordre seront mobilisées sur les ponts et positionnées tout au long
01:04des 6 km de parcours. Sur les toits comme sur l'eau, chaque centimètre sera quadrillé
01:09par des équipes d'élite pour assurer la sécurité des spectateurs, athlètes et des
01:13160 chefs d'État et de gouvernement attendus pour l'événement. L'armée est également
01:17mobilisée pour sécuriser la cérémonie. Une barrière nautique anti-intrusion a été
01:21installée sur la Seine dans l'Est parisien et des sonars sont plongés au fond du fleuve.
01:26Deux périmètres de sécurité ont été mis en place. Un périmètre gris dit anti-terroriste
01:31interdit aux véhicules motorisés sauf rare dérogation. Riverains, professionnels et
01:35visiteurs munis d'une réservation et d'un passe-jeu pourront toutefois circuler.
01:38Autour du périmètre gris, un périmètre rouge autorisé aux véhicules avec un justificatif
01:44et en libre accès pour les piétons et cyclistes. La cérémonie d'ouverture débutera à
01:4819h30 au pont d'Austerlitz. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué
01:53qu'il conservait tout de même un plan B en cas d'alerte de dernière minute.
01:56Bonjour Christophe Couville. Ce que l'on constate tous d'abord, c'est que Paris est
02:01devenu un véritable bunker. Donc à maiori, on est tranquille, il ne peut rien se passer.
02:05Surtout actuellement, c'est un peu d'oral exploratrice. Vous n'avez pas la carte,
02:09vous ne savez pas trop où aller. Il y a un peu de bug avec les collègues parce que
02:13tout le monde se présente en disant « j'ai pas de QR code, je sais pas s'il en faut
02:16un ». On est obligé de communiquer aussi là-dessus en disant…
02:18Mais là, le dispositif de sécurité qui est présenté, il est quand même colossal.
02:22Mais ça n'a jamais été fait. Donc justement, on a mis un niveau de sécurité et on ne peut
02:26pas faire mieux, je pense. On a mis toutes les forces de police de la nation sur le tas,
02:31sur le bitume. On travaille tous, on a privé nos enfants, nos familles justement de congés
02:37pour cet événement. Donc on ne peut pas faire mieux que ce qu'on va faire. Et après,
02:42il y a toujours un angle mort. On essaie de prévoir l'imprévisible, c'est ça le métier
02:45de policier. Sauf que des fois, effectivement, on n'est pas à l'abri d'un fou comme on voit
02:50dans la rue des fois. Effectivement, le ministre nous dit qu'il n'y a pas de risques exogènes,
02:55entre guillemets. C'est-à-dire un commando qui viendrait pour commettre un attentat parce que
03:01ça fait depuis de longs mois qu'on travaille en amont avec les services spécialisés d'autres
03:06pays. Vous savez, les services de renseignement, c'est une communauté, tout le monde se connaît,
03:11tout le monde échange, y compris même avec des pays des fois sur lesquels on est un peu
03:15belligérant, comme la Russie, etc. Il y a quand même des dialogues. Après, effectivement, le risque
03:21est peut-être endogène, c'est-à-dire propre à la nation, comme je vous dis, avec un individu qui
03:26peut passer à l'acte parce que soit il a été un câble, on voit en ce moment qu'il y a des gens
03:31qui passent à l'acte, malheureusement. Là aussi, il y a une volonté, je pense aussi, après,
03:36de réfléchir à ce qu'est la situation des hôpitaux psychiatriques en France. Et puis après,
03:43des fous de dieux qui pourraient effectivement, à titre individuel, prendre un couteau, essayer
03:48d'aller poignarder des gens. Mais ça, on n'est jamais à l'abri de rien. Mais c'est vrai, François
03:51Puponnik, que si d'abord un individu isolé voulait passer à l'acte, a priori, ça ne serait pas dans
03:54le périmètre olympique qui est complètement saturé par les forces de l'ordre. Le dispositif est tel,
03:59d'ailleurs, que le gouvernement donne l'impression d'être quand même véritablement serein. Alors,
04:04ce qui peut étonner, peut-être que Gérald Darmanin ne dort pas très bien en ce moment. En tout cas,
04:07il ne le montre pas. Mais est-ce qu'il a raison de montrer cette sérénité apparente ? Oui,
04:12comme il l'a dit, toutes les précautions, c'est un bunker pour essayer de se déplacer. Encore,
04:18on n'est pas à trois jours. Pendant l'événement, ce qui pose d'ailleurs un vrai sujet pour les
04:23Parisiens, pour ceux qui y habitent. Les commerçants et les restaurateurs ne sont pas
04:28très contents parce qu'en fait, les touristes ne sont pas venus. Et ceux qui viennent pour les
04:31jeux ne sont pas encore tout à fait arrivés. Bref, ça pose des difficultés. Mais c'est vrai
04:35qu'en termes de sécurité, entre les barils, on n'a jamais vu autant de policiers. Moi,
04:39j'ai jamais vu autant de policiers à Paris. Ce qui est d'ailleurs rassurant, il y en a à tous
04:42les carrefours, ils se prennent dans la rue, ils sont présents. Enfin, comme on dit, on voit du
04:45bleu. Ce que tout le monde demande depuis des années, en disant on veut du bleu. Ah là,
04:47ils envoient du bleu. Il faut 45 000 policiers à Paris. Mais je peux vous dire, ça calme les
04:53choses. Pour aller voir les collègues sur le terrain, je peux vous dire qu'il y a un échange
04:57entre la population et la police qui est vraiment très bien. C'est tout le contraire d'ailleurs de
05:00ce qu'on entend de certains politiques. Je ne sais pas où ils prennent leurs informations. Mais en
05:04revanche, non, les Parisiens vont au contact des policiers et leur apportent des cadeaux. Enfin,
05:09on a des photos, les collègues ont des sacs avec des macarons, des cadeaux de la population. Ne
05:14lâchez pas, on est avec vous. Enfin, je veux dire, c'est des preuves aussi d'amour, il faut le dire.
05:18Et les collègues sont enchantés. Et c'est des policiers qui viennent de la France entière,
05:21mais même de l'outre-mer. On ne peut pas féliciter. Mais oui, et au contraire. Et c'est
05:24là où on voit la dichotomie entre ce qu'on veut nous vendre d'une certaine population politique
05:29et de l'autre côté, la réalité des Français dans la rue. Parce qu'il y a une forme d'instrumentalisation,
05:33vous le savez bien, d'une partie de l'extrême gauche. Et c'est pour monter encore les esprits.
05:37Après, par contre, effectivement, dans certains endroits, moi, je vous cite Montreuil parce que
05:41les collègues m'ont parlé de Montreuil tout à l'heure. Quand ils se mettent en hors-tenue justement
05:46pour aller acheter à manger, ils sont détronchés. Dans le langage policier, on appelle ça détroncher.
05:50Et effectivement, ils sont insultés. Voilà. Donc ça, ça pose aussi un autre problème. Mais après,
05:55ça se passe très, très bien. Les policiers en tenue vont même manger dans les restaurants. Les
05:59restaurateurs sont contents, du coup, parce que du coup, ils peuvent vendre des plats. Enfin,
06:03voilà, je veux dire, il y a ce... Mais non, mais c'est vrai, il y a cette osmose entre la
06:07population et la police. Et d'ailleurs, comme disaient les collègues qui viennent de...
06:10Les forces de l'ordre ont remplacé une partie du tourisme.
06:12Oui, ils nous disent... Enfin, on est très bien reçus par les Parisiens. Ils comprennent les enjeux,
06:15ils sont calmes, ils ne s'énervent pas. Je veux dire, il y a...
06:18Bon, très bien.
06:19Ce n'est pas du tout ce que j'entends dans notre bouche.
06:20Bon, Gabriel Attal, en tout cas, ce matin, lui, a voulu également, comme le ministre de l'Intérieur
06:24se montrait très rassurant, le premier ministre qui était en déplacement à Vélizy-Villacoublé pour
06:31aborder justement toutes ces questions de sécurité liées au jeu. Écoutez-le.
06:34Dans quelques jours, désormais, la France accueillera le monde à l'occasion des Jeux
06:41Olympiques et Paralympiques. Et je veux ici réitérer le message qui a été passé par le
06:46président de la République hier. Nous sommes prêts. Nous sommes prêts, tout est prêt pour que ces
06:53Jeux soient une réussite, que la cérémonie d'ouverture et que l'ensemble des épreuves
06:56soient une réussite. Cela nécessite une organisation millimétrée qui a évidemment été conduite ces
07:03derniers mois, ces dernières années, même en interministériel. Chacun est à son poste, chacun
07:09est à sa place pour garantir le succès de ces Jeux. C'est vrai que Fabrice Hakoun, que beaucoup
07:15ont été pessimistes depuis des mois en disant que ces Jeux, ça va être une catastrophe, on va avoir
07:20honte de l'image qu'on va renvoyer au monde entier. Finalement, je suis sûr que ça va bien se passer.
07:26On n'est pas français pour rien. On n'est pas français pour rien. On aime se plaindre avant. C'est
07:32pareil avec les grandes constructions. Je t'ai dit la dernière fois au Louvre, la pyramide du Louvre est
07:36absolument magnifique. Elle a fait parler d'elle à l'époque. Tout le monde était opposé. Enfin,
07:40on est comme ça. On a ce côté un peu grognon avant. Et puis après, finalement, la fête réconcilie tout
07:46le monde. Donc, c'est comme ça. C'est une nature. C'est un peuple. Et moi, je trouve que ça a aussi
07:52son charme. Le peuple français a son charme. Oui, il a son charme parce qu'en fait, de cette
07:57manière-là, on ne se laisse pas faire. On n'est pas tout le temps à accepter, effectivement,
08:01comme un diktat, ce qu'on nous dit de dire ou de penser. On aime bien aller à l'encontre de ça.
08:05Je trouve que moi, ça ne me choque pas fondamentalement. Et puis, il faut dire aussi
08:08que la communication n'a pas été très bonne. Je veux dire, la communication, je suis désolé,
08:12la mairie de Paris, mais vous êtes dans l'opposition. Donc, ça va. Mais la communication de la mairie de
08:21Paris n'a pas été très bonne. Il y a eu le voyage à Tahiti. Il y a eu tout un tas d'éléments qui font
08:25qu'il y a une espèce de divorce entre une partie de la classe politique et les Français, qui font
08:28qu'il y a une perte de crédibilité. Et ça, par contre, c'est plus ennuyeux. Anne Hidalgo, elle a
08:32nagé dans la Seine, pardon. Oui, c'est vrai, c'est vrai. Ça nous a coûté 1,4 milliard. Il faut
08:37savoir qu'avec 500 millions, on permettait à l'île de la Guadeloupe d'améliorer l'accès à l'eau
08:41potable. Voilà, il y a des choses un peu... Enfin, on peut en parler aussi, ça. Pierre-Yves Bournazel.
08:45C'est la trêve olympique, donc je ne parlerai pas de Mme Hidalgo. Et je souhaite la réussite de ces
08:49Jeux, parce que c'est l'intérêt de la France, c'est l'intérêt de Paris. Bien sûr. L'occasion
08:53de montrer notre savoir-faire. C'est un moment aussi de fête et j'espère d'apaisement. Et toutes
08:58les nations sont réunies, en tout cas, les athlètes sont là. Et il faut qu'on en profite, il faut qu'on
09:02savoure ce moment. Ils sont trop rares. Il faut savoir les partager. Et j'ai confiance, oui, j'ai
09:07confiance dans nos grands responsables, et notamment de la police, du monde du renseignement, pour
09:13protéger nos intérêts et notre sécurité. Alors, le risque zéro, bien sûr, n'existe pas. C'est le plus
09:17grand événement au monde. C'est le plus difficile à protéger. Et je pense que toutes les mesures ont
09:21été prises pour protéger à la fois les athlètes, protéger les spectateurs, protéger les touristes.
09:26Et puis, il y a des milliards de téléspectateurs qui vont nous regarder dans le monde entier.
09:30Entre 2 et 4 milliards, selon les chiffres. Oui, c'est quand même impressionnant. Et il faut qu'on
09:33soit évidemment au rendez-vous et nous allons les réussir. Alors, il y a un risque, peut-être,
09:37qui existe. Les forces de l'ordre surveillent notamment de très près ce qui se passe dans
09:42le ciel de Paris. L'espace aérien sera d'ailleurs totalement bouclé vendredi,
09:46durant la cérémonie d'ouverture. Ce sont les drones qui représentent la plus grande menace.
09:51Écoutez à nouveau Gabriel Attal. Il y a eu ce week-end, ce dimanche, dans l'après-midi et dans
09:56la soirée, plusieurs interceptions de drones qui se trouvaient à une proximité immédiate du village
10:03olympique. Ce qui montre que le système fonctionne, puisque les drones ont été interceptés et que les
10:09télépilotes ont été interpellés. Il y a ensuite une enquête qui est en cours. Je n'ai pas davantage
10:13d'éléments à vous donner aujourd'hui. On s'attend, c'est important de le dire, à intercepter des
10:19drones encore dans les jours à venir. Depuis une dizaine de jours, c'est en moyenne six drones qui
10:25ont été interceptés chaque jour aux abords des infrastructures des Jeux olympiques. Jean-Christophe
10:31Couville, quand le Premier ministre dit « on s'attend à nouveau dans les prochains jours à
10:35intercepter des drones », il y en a six qui sont interceptés tous les jours, a dit le Premier
10:40ministre. Ils viennent d'où ces drones ? Ce sont des petits plaisantins qui veulent tester les limites
10:45des services de police, qui veulent tester d'éventuelles failles ? Qui utilise les drones en ce moment ?
10:51Alors moi, je n'ai pas cette information. Le Premier ministre ne m'a pas appelé pour m'expliquer.
10:54Vous pensez bien qu'il garde tout ça un peu secret, parce qu'il ne veut pas non plus donner
11:01des mauvaises idées et puis donner une tension qui ne pourrait pas avoir lieu. Je m'explique. On met
11:08le paquet, justement, parce qu'on sait que les drones, aujourd'hui, c'est un vrai enjeu technologique.
11:12La principale menace, elle vient du ciel ? Pas que la principale menace. Une des menaces vient du
11:17ciel. Effectivement, c'est beaucoup plus compliqué de tout ce qui vient du ciel d'intercepter. Autant
11:21on peut mettre des policiers, 45 000 policiers sur pied, dans un périmètre, le ciel ne le
11:27maîtrise pas comme on veut. Forcément, il y a un enjeu. Maintenant, encore une fois, peut-être que
11:32c'est effectivement des drones pour tester aussi, pour voir si on est efficace ou pas. Il y a des
11:37pays étrangers qui veulent peut-être aussi gâcher un peu ces jeux. Enfin, je veux dire, il y a
11:42plusieurs scénarios, mais en même temps, il faut qu'on se tienne prêt. Pour l'instant, on a l'air
11:45d'être prêt et je le souhaite. Une tarte vendredi soir, que cette soirée soit terminée, que ça se
11:51passe très bien et que tout le monde soit content de cette cérémonie d'ouverture.
11:55Encore la cérémonie de clôture quand même. Non, mais non, parce que c'est un moment où, en même temps, il faut vivre le moment présent et je pense que c'est, je vous le dis, les
12:02parisiens, les gens sont contents aussi de participer à ça. Moi, il faut
12:08positiver et je vous rejoins. C'est vrai qu'il faut positiver. On est toujours dans le négatif, on n'est pas
12:13capables. Il y a aussi une situation qui est celle de la France, avec les problèmes que nous connaissons.
12:18Les problèmes politiques, quand vous discutez avec les Français, ça les surpasse à un moment donné.
12:24Je pense qu'il faut distinguer deux choses. C'est un événement mondial, ça va être à l'honneur de la France et de Paris. Il n'y a pas de débat là-dessus. Le choix qui a été fait de faire ça en plein coeur du centre historique de Paris, c'était un choix ambitieux, qui a été critiqué, y compris par le ministre de l'Intérieur, par le préfet de police, en disant, faisons ça dans un stade comme à chaque fois.
12:45Les Parisiens ont subi. Il y en a beaucoup qui sont partis parce que c'était insupportable de se déplacer.
12:54A la fois, tout le monde est content en disant que ce sera un bon événement, mais ce n'est pas facile avec les JO. Et pendant les JO, ça va être compliqué.
13:00Parce que le choix qui a été fait de faire ça dans le coeur historique et dans des endroits historiques de Paris, c'est un choix ambitieux, mais qui entraîne des contraintes pour les Parisiens.
13:09Et moi, je pense, ce qui m'a toujours un peu gêné, c'est que personne n'a remercié les Parisiens en disant bravo, merci, y compris vous accepter.
13:17Non, mais c'est vrai. On peut dire un mot pour les... Parce que ce n'est pas simple, ce n'est pas simple.
13:21Thomas Bonnet ?
13:21Non, juste, tout le monde n'est pas parisien aussi. Et moi, je pense à tous les Français qui vont peut-être avoir moins de policiers présents dans leur territoire.
13:28Parce que 45 000 policiers et gendarmes mobilisés à Paris...
13:30Sur les plages, évidemment.
13:32Absolument. Vous avez beaucoup de Français qui vont être en vacances sur le littoral en France.
13:35Est-ce qu'on est sûr qu'ils auront assez de policiers et gendarmes pour intervenir s'il y a besoin ?
13:39J'espère qu'il n'y aura pas de problème majeur lié à cette surprésente surmobilisation des policiers et gendarmes dans la capitale.
13:4545 000, c'est énorme. On imagine qu'on allait en chercher un peu partout sur le territoire.
13:4918h30, dans quelques secondes, sur CNews et sur Europe 1, l'heure du rappel des titres avec Simon Guillin. Bonsoir, Simon.
13:59Bonsoir, Yohanné. Bonsoir à tous.
14:01À Nice, deux hommes âgés de 25 et 21 ans ont été mis en examen et placés en détention provisoire.
14:06Ils sont soupçonnés d'être impliqués dans l'incendie mortel dans le quartier des Moulins qui a fait 7 morts, dont 3 enfants.
14:11Les faits se sont produits dans la nuit du 17 au 18 juillet dernier.
14:14Trois suspects sont toujours activement recherchés.
14:17Le célèbre militant écologiste Paul Watson a été arrêté au Groenland.
14:21Il était visé par un mandat d'arrêt international émis par le Japon.
14:24Paul Watson, militant écologiste américano-canadien opposé à la chasse à la baleine,
14:29a donc été placé en détention provisoire jusqu'au 15 août.
14:33Et puis le bilan s'alourdit. Après un glissement de terrain dans le sud de l'Éthiopie,
14:37au moins 229 personnes ont été tuées dans ce drame.
14:40C'est ce qu'ont annoncé les autorités locales cet après-midi.
14:43Un glissement de terrain survenu hier après de fortes pluies sur place, Yohanné.
14:47Merci beaucoup, Simon.
14:48Simon, dis-donc, la joie, elle a été.
14:50Je vous donne la parole sur cette cérémonie d'ouverture, effectivement, dans trois jours.
14:55Non, mais moi, je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit par François Puponi.
14:58Quand il dit, c'est la première fois où un tel événement va être organisé en extérieur.
15:02Moi, je me souviens des propos d'Alain Bauer qui disait attention, danger, attention, danger.
15:07Il demandait même solennellement au président de la République de revoir sa copine.
15:11C'était même effrayant. Mais bon, restons positifs.
15:16Comme je le disais tout à l'heure, je pense que le nécessaire a été fait.
15:20Il y a une forte mobilisation d'agents de sécurité privée, bien sûr,
15:24aux côtés de la police et de la gendarmerie.
15:27Oui, et qui ont fait l'objet d'enquêtes administratives.
15:32D'ailleurs, on dit que 4000 agents de sécurité privée ont été écartés
15:36parce que, bon, voilà, regarde leur passé.
15:39Enfin, bon, voilà. Donc, le travail a été fait.
15:41Je répondis aussi sur la mobilisation du corps judiciaire,
15:46c'est-à-dire vous avez également des magistrats qui sont de permanence
15:50en cas de délit pour des comparutions immédiates.
15:54Vous avez l'ordre des avocats, également des avocats, des confrères et consœurs
15:59qui sont aussi mobilisés en tant que commis d'office
16:03s'il faut être disponible pour représenter la défense d'un délinquant.
16:11C'est ça l'état de droit également ou d'une partie civile aussi.
16:15Donc, vous avez aussi un corps judiciaire qui est extrêmement mobilisé
16:20dans le cadre de ces JO.
16:22On est passé d'un million à 300 000 spectateurs.
16:25Au début, il y avait un million possible.
16:27On est passé à 800 000, de 800 000 à 300 000.
16:29On a réduit les JO, effectivement, au fur et à mesure.
16:31Pour pouvoir assurer au maximum le contrôle.
16:32Mais c'est déjà considérable, 300 000 spectateurs.
16:34C'est au bord de la Seine, Pierre-Yves Bronazel.
16:36On les a réduits, c'est vrai.
16:37Et je voudrais souligner aussi une chose,
16:39c'est qu'avec ma collègue Florence Berthoud, la maire du 5e,
16:42nous avons milité dès le départ pour le maintien des boîtes vertes,
16:45le maintien des bouquinistes.
16:46Et nous avons réussi, après des mois de combat,
16:48à les maintenir, même s'ils vont fermer là quelques jours,
16:51mais vont pouvoir, le temps des épreuves, réouvrir.
16:53Et nos boîtes vertes, nos bouquinistes, qui sont l'âme de Paris,
16:55vont pouvoir aussi participer aux JO et aux Paralympiques
16:58et être aussi la vitrine de Paris.
16:59C'est important, la culture, il ne faut pas l'oublier
17:01au moment où on célèbre le sport.
17:03Gérald Darmanin, qui s'exprime chez nos confrères de Paris Match,
17:08il dit la chose suivante.
17:09Le risque d'attentat terroriste existe.
17:11Lors d'un été classique, 40 % des forces de l'ordre sont mobilisables.
17:15Là, on sera à 97 % des forces de l'ordre mobilisées.
17:19Ce qui signifie qu'aucun gendarme ou aucun policier
17:21n'est qu'en vacances cet été, en réalité.
17:23Les trois semaines, c'est 100 % des présents à quelques cas particuliers.
17:28Parce que là, nous aussi, syndicalistes, on veille
17:30parce qu'il y a des cas particuliers.
17:32Et donc, on est là pour défendre les conditions de travail de nos collègues.
17:37Mais oui, c'est 100 %.
17:38Je me dis que ce n'est jamais arrivé.
17:40Mais non, c'est rarement arrivé.
17:41Mais 100 % comme ça, je crois que c'est...
17:43Écoutez, je suis rentré dans l'administration en 98,
17:45je n'ai jamais connu ça.
17:46Même pendant la coupe du monde de foot,
17:48j'étais jeune bitos, comme on dit.
17:50Mais je n'ai pas connu ça.
17:52Donc, voilà.
17:53Et là, aujourd'hui, c'est un lourd tribut que tout le monde paye
17:56pour que ça réussisse.
17:56Donc, j'ai envie aussi qu'on positive.
17:58On n'a rien demandé.
17:59On demande de faire le boulot.
18:00On le fait.
18:01Maintenant, il faut que ça se passe bien.
18:02J'espère qu'il n'y aura aucun problème, aucun attentat
18:06et que mes collègues rentrent chez eux avec le devoir accompli
18:09et tout le monde content.
18:10Pierre-Yves Bournazel.
18:11Vous faites votre devoir et je vous remercie.
18:12Mais on peut aussi remercier les policières et les policiers
18:15parce qu'on vous crache, on en parlait tout à l'heure,
18:17à la figure, en permanence.
18:18En tout cas, certains vous crachent à la figure,
18:20on veut vous désarmer.
18:21On dit que la police tue en permanence.
18:23Je pense que vous faites honneur aussi à la République
18:25de protéger le plus grand événement au monde.
18:27Donc, il faut aussi le dire,
18:29les policières et les policiers qui vont bosser tout cet été,
18:31c'est pour notre sécurité et pour la France.
18:33Bien sûr, c'est toutes les forces de l'ordre.
18:34D'ailleurs, il ne faut pas oublier les gendarmes, policiers, municipaux.
18:36Tout le monde a quand même le maillot des pompiers, des militaires.
18:40Mais en fait, quelque part, c'est le statut de la fonction publique.
18:43On est content de trouver des fonctionnaires.
18:45Quand on n'arrête pas de vouloir détruire le statut.
18:47Habillés tout neufs, on est rutilants.
18:50Vous avez vu, on est ajoutés comme des lames de katana.
18:53Cher, vous avez vu quand même.
18:54On va écouter une dernière fois Gabriel Attal,
18:57qui estime que ces Jeux doivent être un moment de rassemblement
19:01pour l'ensemble des Français.
19:03Je pense que ces Jeux olympiques et paralympiques
19:06doivent être un moment de rassemblement.
19:08Ce sera un moment de rassemblement à l'international.
19:10Je pense que c'est important de le dire dans un contexte géopolitique
19:14particulièrement bouleversé.
19:15Mais je pense aussi que ce sera un moment de rassemblement des Français.
19:19Et je l'espère de très grande fierté d'accueillir le monde
19:22dans de telles conditions d'organisation qui,
19:25à en lire la presse internationale,
19:27sont d'ores et déjà salués très largement.
19:30Comme l'organisation de ces Jeux a déjà été saluée
19:32par le président du CIO, M. Thomas Barre,
19:34qui avait dit, je crois, mais c'est la ministre qui connaît cette phrase par cœur,
19:38que c'étaient les Jeux les mieux organisés.
19:40Oui, qu'ils n'avaient jamais vu un pays aussi prêt si tôt.
19:43Voilà. Et je pense que ce sera un moment de fierté pour les Français.
19:46Voilà, Gabrielle Attal et Amélie Oudéa-Castérat,
19:49la ministre chargée des Sports.
19:50On n'a jamais vu un pays aussi prêt aussitôt, François Puponi.
19:54C'est formidable.
19:55Non, mais sincèrement, la France est un grand pays.
19:57Et c'était aussi l'objectif de ces Jeux olympiques de montrer
20:00qu'on était capable de bien faire les choses, parfois mieux qu'ailleurs.
20:04Et ça, on le sait le faire, il n'y a pas de doute là-dessus.
20:06Mais je répète, le pari qui a été pris, c'était un pari extrêmement ambitieux.
20:10Et personne n'avait pu imaginer à l'époque, quand ce pari a été pris,
20:13qu'il y aurait la guerre en Ukraine, qu'il y aurait la guerre à Gaza,
20:17qu'il y aurait une crise politique majeure.
20:19Et malgré tout ça, on est au rendez-vous.
20:21On espère vraiment que ça se passe bien.
20:24Malgré tout ça, on est à priori au rendez-vous.
20:26On va quand même attendre de voir comment les choses vont se passer.
20:29Mais c'est vrai que tout semble avoir été quand même extrêmement bien préparé.
20:33Les moyens sur le terrain sont absolument considérables.
20:36Disons qu'on se sent quand même rassuré.
20:37Ils ont mis les moyens, les choses ont été faites correctement.
20:40Ça, je pense que tout le monde sera d'accord là-dessus.
20:41Mais ce discours de félicité avant même que les Jeux olympiques n'aient véritablement démarré.
20:46J'entends bien ce que vous dites.
20:46Attendons quand même la fin.
20:48Je vous rappelle que demain, et ce sera sans doute le sujet que vous allez aborder après,
20:50demain soir, il y a un match au Parc des Princes entre le Mali et Israël.
20:54J'aimerais que tout se passe bien dès demain soir.
20:55Et j'espère vraiment que tout va bien se passer dès demain soir.
20:58Oui, ce qu'il faut dire aussi, Fabrice Hakoun,
21:00c'est effectivement ce que François Puponi a abordé,
21:02c'est que le contexte international, au moment où nous avons obtenu ces Jeux,
21:06et aujourd'hui, il a considérablement évolué.
21:09La menace a explosé.
21:11Oui, la menace a explosé, même si elle est quand même constante depuis des décennies,
21:17y compris depuis les années 80-90.
21:19Mais bien sûr qu'il y a un certain nombre de choses qui ont explosé,
21:20en particulier le risque avec la Russie et le risque de cyberattaque,
21:24parce qu'on parle beaucoup de la sécurité physique.
21:26On oublie simplement qu'aujourd'hui, l'essentiel de la menace,
21:29elle est cyber et bien plus dangereuse.
21:33Donc il faut, j'espère, et je suis même certain que ça a été pris en compte,
21:37que ce risque-là a été pris en compte,
21:38parce qu'effectivement, c'est là que peut être la faille principale.
21:41Et on parlait de la difficulté à maîtriser les airs.
21:43Alors là, l'espace numérique, c'est encore plus compliqué.
21:46On s'en est un peu rendu compte avec la panne mondiale vendredi dernier,
21:50qui a effectivement perturbé beaucoup, beaucoup d'aéroports,
21:56des systèmes bancaires, etc.
21:57Absolument, on est hyper dépendants.
21:59Et qui a affecté aussi d'ailleurs Paris 2024.
22:02Sur le contexte qui a changé, ce qu'on peut rajouter aussi,
22:04c'est l'attentat qui s'est déroulé à Moscou,
22:05parce que c'était l'une des dernières illustrations en date
22:08de la possibilité d'avoir des attaques projetées,
22:11d'attentats dans des capitales occidentales.
22:13Et c'est à ce moment-là aussi où on avait remis en question
22:15justement la tenue de cette cérémonie sur la Seine.
22:18François Pipponi, pour en revenir à ce grand moment de rassemblement,
22:21est-ce que vous pensez que les Français sont prêts à s'unir,
22:24à s'approprier ces jeux à partir de vendredi prochain,
22:28de mettre de côté l'ensemble de leurs problèmes,
22:30de leurs différends, de leurs désaccords,
22:32parce que ce sont les Jeux olympiques ?
22:34Oui, c'est sûr.
22:35Dans ce moment-là, on est capable de se fédérer, de se réunir.
22:37Mais le lendemain, on a vite oublié.
22:39Ne l'inquiétez pas, dès le mois de septembre...
22:41Je crois que les Jeux Paralympiques, ça va être le 8.
22:44Dès le 9, on retombera dans nos travers.
22:47Et là, il y aura tout de nouveau...
22:48Mais c'est la France, les Français sont comme ça.
22:51Mais bien entendu que dans ces moments-là, on se fédère.
22:53Moi, j'ai assisté l'autre jour à une étape du Tour de France.
22:56On voit bien comment, pour des événements comme ceux-là,
22:58les Français oublient un peu et leurs problèmes, et leurs querelles,
23:01et se fédèrent sur un événement qui est populaire.
23:04Et si effectivement, les JO sont un événement populaire,
23:07alors oui, il y aura...
23:08Si ce n'est pas le grand événement populaire qu'on espère,
23:11ça sera un peu différent.
23:12Mais si c'est l'événement populaire dont on rêve,
23:14effectivement, les gens vont se fédérer autour de...

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