Boulistes du dimanche, longuistes occasionnels ou joueurs chevronnés, ils sont 1 926 à prendre le départ de cette 107e édition du Provençal et autant à espérer passer le cap de la première partie. Et plus, si affinités...
Attendue par tous mais redoutée par certains, en général les plus chevronnés, la première journée du Provençal pourrait, à elle seule, être considérée comme un concours à part entière.
Multiplicité des sites et donc des difficultés des terrains, mais aussi des pedigrees des participants, elle n'est que rarement avare en pièges et en surprises.
Demandez donc à Anthony Kerfah (alors associé à Tony Lafleur et Jérôme Estrang) ou à Fabrice Rouvin et Mohamed Benmostefa (flanqués à l'époque d'Olivier Marbat) ce qu'ils en pensent.
À lire aussi : DIRECT. Boules : c'est parti pour la 107e édition du Provençal, suivez le tournoi
Eux qui ont pris l'an dernier la porte de sortie prématurément, respectivement lors de la première et de la deuxième partie, alors que tous les trois font partie de la crème de la crème de la longue distance. Mais il faut bien commencer un jour, se lancer dans le grand bain, pour franchir, un à un, les obstacles menant vers un titre qui a bâti les plus solides réputations.
Du spectacle au parc et au-delà
À la manière d'un Tour de France cycliste (qui couronnera son vainqueur ce dimanche), le Provençal est fait d'étapes de plaine, de repos (si on a la chance d'éviter le cadrage du lundi matin) mais aussi et surtout de cols hors catégorie. Et ce sont ceux-là qui ont fait la légende du Provençal.
La première victoire, c'est d'avoir de la chance au tirage d'évoluer dès la première partie au parc Borély. La seconde, c'est autant que faire se peut éviter une équipe de gros bras. Certains n'ont eu ni l'un, ni l'autre.
À lire aussi : Tour de France : Pogacar, la tyrannie absolue
C'est le cas par exemple de Thierry Villielm, Nicolas Alessio et Yvan Lombardo qui croiseront le fer au stade Saint-Tronc Didier avec Michel Propos, Francis Conte et Stéphane Girardet, deux fois demi-finalistes et une fois quarts de finalistes sur les trois dernières éditions. Les Pertuisiens Christian Blasco, Éric et Dorian Royere se mesureront quant à eux au jeune Stelios Forsans accompagné de Marc et Christian Enrico sur les jeux de la Boule du Sud (ex-IABM).
Enfin, Bruno Daina (frère de Michel, lauréat en 2018), Éric Sayegh et Michel Graziani seront confrontés à Marc Cognard, Robin Rio et Adel Djafari au stade Ledeuc.
Trois parties qui promettent du spectacle en dehors du parc Borély. Le jour d'y croire est arrivé, en attendant, pour certains, le jour de gloire...
Attendue par tous mais redoutée par certains, en général les plus chevronnés, la première journée du Provençal pourrait, à elle seule, être considérée comme un concours à part entière.
Multiplicité des sites et donc des difficultés des terrains, mais aussi des pedigrees des participants, elle n'est que rarement avare en pièges et en surprises.
Demandez donc à Anthony Kerfah (alors associé à Tony Lafleur et Jérôme Estrang) ou à Fabrice Rouvin et Mohamed Benmostefa (flanqués à l'époque d'Olivier Marbat) ce qu'ils en pensent.
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Eux qui ont pris l'an dernier la porte de sortie prématurément, respectivement lors de la première et de la deuxième partie, alors que tous les trois font partie de la crème de la crème de la longue distance. Mais il faut bien commencer un jour, se lancer dans le grand bain, pour franchir, un à un, les obstacles menant vers un titre qui a bâti les plus solides réputations.
Du spectacle au parc et au-delà
À la manière d'un Tour de France cycliste (qui couronnera son vainqueur ce dimanche), le Provençal est fait d'étapes de plaine, de repos (si on a la chance d'éviter le cadrage du lundi matin) mais aussi et surtout de cols hors catégorie. Et ce sont ceux-là qui ont fait la légende du Provençal.
La première victoire, c'est d'avoir de la chance au tirage d'évoluer dès la première partie au parc Borély. La seconde, c'est autant que faire se peut éviter une équipe de gros bras. Certains n'ont eu ni l'un, ni l'autre.
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C'est le cas par exemple de Thierry Villielm, Nicolas Alessio et Yvan Lombardo qui croiseront le fer au stade Saint-Tronc Didier avec Michel Propos, Francis Conte et Stéphane Girardet, deux fois demi-finalistes et une fois quarts de finalistes sur les trois dernières éditions. Les Pertuisiens Christian Blasco, Éric et Dorian Royere se mesureront quant à eux au jeune Stelios Forsans accompagné de Marc et Christian Enrico sur les jeux de la Boule du Sud (ex-IABM).
Enfin, Bruno Daina (frère de Michel, lauréat en 2018), Éric Sayegh et Michel Graziani seront confrontés à Marc Cognard, Robin Rio et Adel Djafari au stade Ledeuc.
Trois parties qui promettent du spectacle en dehors du parc Borély. Le jour d'y croire est arrivé, en attendant, pour certains, le jour de gloire...
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00:00Le premier jour, le dimanche, c'est comme un métier, vous picorez un peu, vous regardez
00:23une mène par-ci, une mène par-là, vous prenez un peu la température des équipes,
00:27vous essayez surtout de voir jouer vos potes, parce que généralement, le lundi, ils sont
00:33restés à côté de vous pour regarder les parties.
00:35Je veux représenter Marseille et le jeu provincial, et ça c'est une fierté pour moi, et surtout
00:45je pense pour tout le monde.
00:47Et comme tu l'as dit Patrick, bravo l'organisation, bravo aux bénévoles, aux arbitres, parce
00:52que sans eux on ne serait pas là, malgré le temps couru, j'espère que le soleil va
00:56arriver.
00:57C'est une fierté, parce que cette année, la ville de Marseille est pour la première
00:59fois partenaire de cet événement, c'était pour nous important d'être dans ce concours.
01:06Moi à titre personnel, avec des élus au sport et des élus de la ville de Marseille,
01:09on lancera aussi quelques boules, on n'arrivera pas en finale, mais en tout cas on voulait
01:13aussi jouer, cette tradition provençale elle est importante, il faut la cultiver.
01:17Pour moi qui est de Marseille, franchement c'est le concours de l'année, qu'on attend
01:28toute l'année.
01:29Moi c'est mon premier provincial, donc je suis fier de jouer avec ce monstre de la langue.
01:35On a bien démarré, on a fait le même de 6, on a bien tiré, bien pointé.
01:40En espérant que ça se passe comme ça jusqu'au bout.
01:44Toutes les équipes nous attendent au tournant, on sait très bien qu'il faut quand même
01:49développer un sacré jeu pour aller jusqu'au bout.
01:52C'est toujours pareil sur le papier, il y a beaucoup de parties qui sont favoris, on
01:55fait partie des belles parties comme beaucoup d'autres, après il faut bien jouer, ça dépend
02:00du tirage, la chaleur, il faut bien se reposer entre les parties.
02:02J'ai fait plus de 50 Provinces, j'ai connu tous les grands du Provence.
02:14Il y avait Dédé, Massoni, Légane, Roger Boniface, L'Albatros, quand ils tiraient ils
02:20mettaient les deux bras comme ça.
02:21En 98 j'ai perdu la quarte finale, et le plus c'est en 78 j'ai allé jusqu'à la finale
02:28et j'ai perdu contre Massoni.