"La réélection de Yaël Braun-Pivet (à la présidence de l'Assemblée) est une négation de la démocratie", estime Charles de Courson (Liot)
Charles de Courson, député Liot de la Marne et qui était candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, était en direct sur BFMTV.
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00:00— Vous avez retiré hier votre candidature au troisième tour. Pourquoi ? C'était pour faire élire Yael Brown-Pivet plutôt qu'André Chasseigne ?
00:09— Absolument pas. Nous l'avons retirée. Nous avons laissé la liberté de vote à nos membres du groupe, parce que pour nous,
00:19nous avions proposé une solution qui permettait de maintenir l'indépendance du Parlement et de respecter la démocratie.
00:29Pour nous, la réélection de Yael Brown-Pivet, présidente sortante à la tête de l'Assemblée nationale, est une négation de la démocratie,
00:38parce qu'à peu de graves échecs électoraux aux élections européennes puis législatives, de petits arrangements entre certains partis politiques
00:47ont abouti à réélire un membre de l'ex-minorité présidentielle, aujourd'hui encore plus minoritaire, au sein de l'émissive, avec moins de 30% des sièges.
00:55Et donc ma candidature, elle défendait la nécessité d'un Parlement indépendant. Et ce ne sera pas le cas. Et je le regrette.
01:03— Mais M. Le Pousson, les conséquences – pardonnez-moi – de votre retrait, factuellement, c'est justement l'élection de Yael Brown-Pivet.
01:11Si vous aviez maintenu votre candidature, peut-être que M. Chasseigne aurait été élu.
01:16— Non, non, puisque au second tour, j'avais fait 18 voix au premier tour et 12 voix au second tour. Et l'écart entre les deux était de 13 voix.
01:25Et nul ne peut dire comment ont voté les 12 de notre groupe qui avaient maintenu ma candidature au deuxième tour.
01:32Donc ceux qui vous disent cela n'ont même pas regardé les chiffres.