• il y a 5 mois
Transcription
00:00Chers amis, bonjour à vous et bienvenue dans votre émission « Correct, pas correct, les bons connaîts ».
00:10Alors comme vous le savez, chaque vendredi, nous apportons un thème dans l'émission « Correct, pas correct, les bons connaîts »
00:17et nous invitons de bonnes personnes qui peuvent partager de bonnes idées et développer le sujet.
00:23Et ce matin, le thème choisi est « Gestion des déchets ».
00:27Alors, comme vous le savez, tout peut se passer un peu dans la nature, dans nos buts au niveau de l'écologie, l'île Maurice, l'île durable.
00:36Et aujourd'hui, nous avons avec nous deux jeunes sur le plateau qui proposent la gestion des déchets.
00:41Ils proposent des petits déchets, comment dire, et des gros aussi.
00:47Et surtout, quelle est un petit peu la solution au niveau du recyclage, etc.
00:52Alors, pour nous en parler, nous avons avec nous Krishna Pentaia de l'ONG Sauve la Nature.
00:57Il est également ingénieur et chercheur. Bonjour et je vous souhaite la bienvenue sur les ondes de Top FM.
01:03Bonjour, merci.
01:04Alors, nous avons également Cédric Senassi, il est étudiant en agriculture à l'Université de Maurice.
01:10Il est également chef de département à l'ONG Sauve la Nature.
01:14Bonjour et bienvenue sur les ondes de Top FM.
01:15Bonjour à tous.
01:16Mais voilà, comme vous l'avez remarqué, nous avons deux jeunes ce matin sur le plateau qui proposent leurs petits déchets.
01:23Alors, vous qui nous écoutez, sachez qu'il est à nous de prendre ces petites questions.
01:27Le 213 7777 et l'émission est également en live sur notre page Facebook Top FM Mauritius.
01:34Vous êtes capables de regarder l'émission.
01:36Vous êtes capables également d'envoyer ces petits messages et questions et commentaires si vous le souhaitez.
01:42Alors, pour démarrer, nous pouvons demander à nos jeunes comment fonctionne le collecte de déchets à Maurice.
01:51On peut dire des déchets, on peut dire également de la saleté.
01:53Comment est-il passé à Maurice et quelle est votre opinion sur le sujet?
01:59Alors, le système de collecte des déchets, comme beaucoup de personnes le connaissent,
02:03c'est principalement par les autorités locales qui font le collecte des déchets par rapport à la région spécifique.
02:10Et souvent, vous le voyez, il y en a des fois par semaine, dépendant de quelle quantité vous avez fait.
02:16Alors, le système en lui-même, la collection des déchets, est très efficace.
02:21Quand on fait des études par rapport au passé, tout cela.
02:24Mais maintenant, en ce moment, un des problèmes qui peut vraiment arriver, c'est la façon dont on peut gestionner ces déchets.
02:32Donc, le collecte des déchets, l'impératif est de réformuler la façon d'adopter les nouvelles pratiques.
02:40Qu'est-ce qu'on peut faire avec nos déchets avant que ces déchets commencent à être collectés?
02:44Avant qu'ils nous disent, camion, passez, prenez-les.
02:46Cédric, est-ce qu'il y a quelque chose à ajouter par rapport à ça?
02:49Voilà, justement. Comme Krishna vous l'a dit, c'est un système qui, autrefois, était bien efficace.
02:54Et on ne peut pas dire qu'ils n'ont pas pris en considération l'environnement.
02:58Parce que quand ils ont fait le site d'enfouissement,
03:03il y a un revêtement plastique qu'ils ont fait.
03:05Ils ont pris en considération qu'il n'y a pas de résidu qui fait percolation, qui reste dans la terre.
03:11Mais aujourd'hui, comme on dit à Maurice, il y a un pays qui peut développer, la population peut augmenter.
03:17Donc, définitivement, les déchets peuvent augmenter.
03:19Et aussi, on dirait dans, à Maurice, qu'il se trouve que les gens sont préoccupés par les déchets dangereux,
03:30comme on peut dire dangereux, par les produits toxiques.
03:32Si nous ne sommes pas préoccupés par les produits toxiques, par les produits chimiques,
03:35qu'est-ce que Maurice fait par rapport à ça?
03:38Ou bien, nous n'étions pas là, nous étions tranquilles,
03:41sans avoir conscience des problèmes qu'ils peuvent causer.
03:47Alors, dans cette optique-là, il y a beaucoup de personnes qui connaissent
03:51quels types de déchets toxiques, nocifs,
03:54quels types de déchets, aussi, qui caractérisent les déchets normalement dans toutes les poubelles.
03:59Mais il y a aussi une grande majorité de la population qui ne connaît pas vraiment
04:03quel type de déchets est vraiment toxique et nocif.
04:06Et finalement, vous êtes là, ou même, des fois, vous brûlez là.
04:12Et là, il y a vraiment aussi un travail de sensibilisation, d'awareness,
04:16qui, au niveau de la sauvegarde entière, nous peut déjà faire là.
04:19Et peut-être que Cédric a un peu les awareness qui nous fait...
04:23N'est-ce pas, Cédric, que c'est ainsi?
04:25Exactement. Donc, les awareness qui viennent au plus tôt,
04:28quand on fait un clean-up sur le toit, nous trouvons que, justement,
04:32malgré qu'on fasse un méga clean-up, qu'on nous dit,
04:36voilà, venez, venez faire volontariat,
04:39il y en a une personne sur place qui n'a pas forcément,
04:43qui n'a pas eu le temps de parler de nous.
04:44Elles apprécient, justement, qu'elles viennent là.
04:47Elles ont envie qu'on puisse, pour qu'elles puissent faire le clean-up
04:51dans le bon endroit, même à petite échelle.
04:53Et petit à petit, au long terme, ils font un grand travail.
04:57Et ces awareness-là, pour tout le monde,
04:59comme ici, là-bas, de bouche à oreille,
05:03les awareness-là, elles passent comme ça.
05:04Mais justement, quand je peux aller au terrain,
05:06je peux dire que je peux faire des campagnes de sensibilisation,
05:08en quoi elles consistent?
05:09Qu'est-ce que je t'explique, dis-moi là,
05:11qu'est-ce que je te dis à qui il y a besoin de faire?
05:13Alors, le clean-up, c'est déjà bien.
05:15En tout cas, moi, les paramètres de santé, c'est bien.
05:18Mais il faut prendre en considération le côté...
05:21Comment faire-t-il bien?
05:22Justement, il y a la bande de seringue, par exemple,
05:24qui est quand même assez dangereuse.
05:25Il faut que l'on manipule ça.
05:26Il faut qu'on mette ça dans une bouteille en plastique, par exemple.
05:29Et ne pas mettre ça dans un sac en plastique
05:31parce que sur le trajet,
05:33il est capable de piquer ou capable de se retrouver avec de sérieux problèmes.
05:37Donc, c'est plutôt au niveau...
05:40Pas rééduqué, mais...
05:41Ils viennent surtout sur savoir comment procéder.
05:44Ils viennent parce que, dis-moi là,
05:46à Maurice, il faut dire qu'on a évolué.
05:48On est bien aware de ce qui peut arriver tout autour de nous.
05:51Mais c'est justement cette méthode-là
05:52qui nous fait prendre en considération
05:54qui nous peut faire, qui ne peut pas faire.
05:55Et quand on fait des campagnes,
05:58justement, qui est-ce qui t'encourage,
06:00Vendimoune, par exemple?
06:01Produits chimiques, produits toxiques.
06:02Comment c'est-tu à Vendimoune?
06:04Comment tu les manges?
06:05OK, produits chimiques,
06:07normalement, il y en a ici,
06:09ou qu'à petite échelle ou grande échelle.
06:11Moi, c'est un peu plus grande échelle.
06:12Donc, un exemple, l'amiante.
06:15Je ne sais pas si vous connaissez.
06:16Donc, il y a un protocole à suivre par rapport à ça
06:19si vous avez envie de débarrasser de l'amiante.
06:22Donc, normalement, par tonne, c'est 850 roupies.
06:25Et à ce moment-là, quand vous suivez vos procédures,
06:28vous êtes capable de bien sceller, encore une fois,
06:30de bien savoir comment se débarrasser de l'amiante.
06:34Et petit à petit, il peut être acheminé
06:36à le site d'enfouissement à Maurice.
06:39Voilà.
06:40Je me rappelle aussi que ce matin,
06:41nous faisions la gestion des déchets.
06:43Il y en a avec nous sur le plateau de l'émission.
06:46Correct ou pas correct, qu'est-ce qu'ils vont connaître?
06:48Deux jeunes, Krishna Pantaya
06:50et également Cédric Senasis de l'ONG Sauve la Nature.
06:55Alors, un autre gros problème qu'ils nous trouvaient à Maurice
06:58et surtout quand il y a des inondations et tout ça,
07:00nous trouvions des déchets encombrants.
07:03Allons dire, il n'y avait pas si de déchets avant.
07:05Une machine à laver, nous le finissions à Villiers.
07:07Après, quand il n'y en a plus à Villiers,
07:09là, l'une venait des déchets.
07:10Une machine à laver, un réfrigérateur.
07:12Parfois, même les ordinateurs.
07:14Beaucoup de personnes ne savent pas comment se débarrasser de ça.
07:17C'est vrai qu'il y en a une fois ou deux par année
07:21dans toutes les municipalités, dans les conseils du district,
07:23dans les pavillons de ramasse, dans les saletés.
07:25Mais entre-temps, qu'est-ce que les gens font avec ça?
07:28Quelles sont les solutions qu'il y a?
07:31Alors, premièrement, la solution qui existe,
07:34qui est communiquée souvent aussi par la municipalité,
07:38par le village council, c'est
07:40avant tout de les garder,
07:42avant qu'ils ne soient pas fiers de ce qu'ils peuvent faire avec ça.
07:45Parce que souvent,
07:47normalement, les saletés connaissent
07:49la façon dont ils peuvent disposer de ça.
07:52Mais malheureusement,
07:54nous avons constaté, dans ce plan-là,
07:56quand on a fait un grand clean-up,
07:58qu'il n'y avait pas de place,
08:00il n'y avait pas de dumping ground.
08:02Quand ils ont choisi un terrain,
08:04un terrain vague,
08:06ils ont acquis tous les gros déchets,
08:08les matelas, etc.
08:10Mais vraiment,
08:12premièrement, c'est de savoir
08:14qu'on garde ce qu'on fait,
08:16parce que je pense qu'on oublie
08:18que les eaux aussi font partie,
08:20une grande partie,
08:22de ce qu'il y a dedans.
08:24Donc, qui m'a peut-être dit ça?
08:26Quand on construit une maison,
08:28souvent, des fois, les gens pensent
08:30qu'il y a de l'eau dans la maison
08:32quand on peut y habiter.
08:34Mais on oublie que l'eau, la nature aussi,
08:36elle récomprend qu'il y a même des eaux aussi
08:38dans la maison.
08:40Et aussi,
08:42on a 26 passants,
08:4426 places dans Maurice,
08:46nous deux, en tant que ferraillers,
08:48c'est donner une deuxième vie
08:50à ce genre d'objet-là.
08:52Mais aussi, si vous rentrez
08:54sur YouTube, sur TikTok,
08:56c'est bien facile, au cas où vous prenez
08:58une machine, par exemple,
09:00vous trouvez une lumière qui est bien jolie,
09:02qui est esthétique.
09:04Donc, il y a 26 méthodes-là,
09:06et non pas juste jeter pour s'en débarrasser.
09:08D'accord.
09:10Pour un petit peu le recyclage
09:12de ce genre de produits-là.
09:14Alors, quand on cause un petit peu
09:16le système de collecte de déchets,
09:18quand on cause l'emballage des déchets
09:20qui est dangereux aussi, comment faire?
09:22Et là, quand j'étais dans le domaine,
09:24je disais, moi, j'organise souvent
09:26ma campagne de sensibilisation, tout ça.
09:28Alors, qu'est-ce qu'il y a d'amélioration,
09:30je trouve? Est-ce qu'il y a amélioration
09:32de l'autorité ou bien chaque citoyen,
09:34chacun d'entre nous, nous avons
09:36nos responsabilités?
09:38Alors, quand on cause
09:40amélioration de la gestion de déchets,
09:42avant tout, nous devons comprendre
09:44comment on appelle ça,
09:46WMH, Waste
09:48Management Hierarchy.
09:50Alors, déchets en lui-même,
09:52premièrement, c'est pas produire des déchets.
09:54C'est pas produire un produit qui provient
09:56d'un déchet. C'est pas provient d'un déchet.
09:58Donc, on commence par la
10:00prévention. Donc, par exemple,
10:02quand on veut faire des bouteilles en plastique,
10:04on commence
10:06à obtenir plus de bouteilles
10:08qui ont différents matériaux, qui sont
10:10renouvelables. Il y a des études, même, à l'Université
10:12de Maurice, qui, par exemple, essaient de servir
10:14des algues. Il y en a aussi qui
10:16essaient de servir des cannes à sucre
10:18pour faire des bouteilles biodégradables.
10:20Donc, on commence
10:22par la prévention. Parce que
10:24le monde capitaliste,
10:26surtout, et le monde consumériste,
10:28il y a tellement de consommateurs
10:30qui, à un moment donné,
10:32achètent trop beaucoup,
10:34consomment trop beaucoup et finalement,
10:36déchettent trop beaucoup. Donc, au niveau
10:38de la production, il y a aussi
10:40des policiers.
10:42Il faut un impératif
10:44pour comprendre quand on arrête
10:46l'échelle de production et comment gérer
10:48l'overproduction. Maintenant,
10:50on a un deuxième, c'est la minimisation.
10:52Donc, le consumérisme, en lui-même,
10:54il nous pousse à acheter
10:56beaucoup de choses. Il nous pousse à consommer
10:58beaucoup de choses. Des fois, il y a des choses qui
11:00ne nous plaisent pas forcément.
11:02Mais là, il vient vraiment d'une culture
11:04de pensée, d'une culture de gestion
11:06à nous-mêmes. Là, il vient plus
11:08du côté communauté, plus du côté nous-mêmes.
11:10Comment on peut consommer ?
11:12Et finalement, il y a un reuse, recycling.
11:14Tout à fait.
11:16Il apprend à nous de réserver
11:18des choses. Le upcycling,
11:20qui peut venir bien en vogue et
11:22même au niveau...
11:24Pas forcément recycler, mais
11:26réserver des affaires d'une autre forme, qui nous peut
11:28amener même artistiquement.
11:30Il y a des artistes qui servent
11:32des formes de déchets pour faire des formes d'or.
11:34Et finalement, il y a aussi
11:36Energy Recovery et
11:38Disposal. Energy Recovery, c'est
11:40une solution
11:42qui plie...
11:44Maintenant, on peut étudier ça
11:46aussi en termes d'Energy
11:48Efficiency, mais aussi
11:50en termes de pollution qui s'est créée.
11:52Quand on peut faire Waste-to-Energy
11:54Management, il y a tellement de pollution
11:56qui s'est créée qui n'est pas
11:58forcément la solution idéale, Waste-to-Energy.
12:00Mais là,
12:02avec l'intelligence artificielle
12:04et aussi les techniques
12:06qui peuvent avancer, il y a des techniques
12:08qui peuvent vraiment diminuer la pollution
12:10que Waste-to-Energy System
12:12crée et finalement Disposal
12:14qui s'est posé dernier
12:16dans l'échelle Waste Management.
12:18Mais malheureusement, nous avons une culture
12:20qui, aussi, nous commence
12:22à faire par Disposal. Donc, nous ne pensons
12:24pas à cette échelle-là.
12:26Maintenant, ce qui s'est posé dans cette échelle-là,
12:28ce n'est pas vraiment la société en elle-même
12:30parce que la société aussi
12:32est, dans un certain degré, une victime
12:34de l'overconsumption.
12:36Donc, il est essentiel que
12:38les leaders connaissent comment
12:40se faire stratégiser
12:42de façon que la société
12:44connaisse comment servir ça aussi.
12:46Par exemple, comment on dirait aussi
12:48une bonne initiative qui est faite,
12:50c'est la banne single-use plastique.
12:52Comment on fait une banne single-use plastique?
12:54Vraiment, nous trouvons une grande diminution
12:56par rapport à Waste plastique, donc single-use.
12:58Et là, nous devons
13:00continuer d'avancer par rapport à
13:02les systèmes qu'il nous faut mettre en place
13:04pour recycler même. Parce que
13:06quand on cause le recyclage,
13:08on peut dire, oui, il y en a beaucoup
13:10de, surtout dans le secteur privé,
13:12qui font beaucoup de recyclage,
13:14mais est-ce qu'il y a vraiment un bon système
13:16de recyclage ici à Maurice?
13:18Par exemple, en Allemagne,
13:20il y a un système
13:22qui, je te mettais dans une taxe
13:24sur les bouteilles single-use,
13:26sur les bouteilles PET, recyclables.
13:28Je te mettais une taxe
13:30qui, quand je retourne ça à une machine,
13:32la machine, elle prend un reçu, et ce reçu-là
13:34retourne de l'argent, cette taxe qu'elle a payée.
13:36Mais ça, c'est juste
13:38une partie de ça, la chaîne-là.
13:40Après ça, nous devons avoir
13:42un système vraiment, quand il faut le recycler,
13:44et combien il y a à le recycler.
13:46Donc ce système-là, ce n'est pas nous,
13:48société civile, ONG, qui peut le mettre en place
13:50seul. C'est vraiment avec la collaboration
13:52du gouvernement, du secteur privé
13:54et des communautés aussi.
13:56Mais quand même, de tous les Mauriciens,
13:58tu es assez conscient de cela?
14:00Alors, nous, les Mauriciens, on trouve
14:02qu'il y a une grande évolution par rapport
14:04à la conscientisation de l'environnement,
14:06surtout après la cyclone Bella
14:08qui s'est passé, quand on a trouvé
14:10qu'en même temps, on commençait
14:12à ramener tous les déchets qui nous étaient.
14:14Il m'arrive ce que je pensais,
14:16chaque Mauricien, ça reste sur la tête?
14:18Oui, il reste dans la tête, mais pas forcément
14:20aussi, parce que quand on cause
14:22la psychologie des gens, souvent
14:24ces images-là, elles restent pour un
14:26bon bout de temps, mais il arrive un moment
14:28quand ils deviennent trop confortables,
14:30et que nous regagnons la vie normale.
14:32Donc, l'essentiel,
14:34c'est de comprendre comment
14:36on peut ramener ce type d'images-là aussi.
14:38Comment on peut ramener cette conscientisation-là
14:40auprès de la communauté.
14:42D'accord, ok.
14:44Je pensais qu'il y avait quelque chose à ajouter sur tout cela.
14:46C'est drôle que ce soit ainsi.
14:48Alors, pour revenir au point juste avant,
14:50juste deux petites mesures
14:52qui sont très intéressantes, que j'ai trouvées.
14:54Donc, un programme de reprise.
14:56Donc, c'est un partenariat
14:58des entreprises avec
15:00une supermarché ou quoi.
15:02Donc, je pensais, à petite échelle,
15:04donc, CNL propose
15:06par exemple, on prend un produit,
15:08un gallon, trois litres,
15:10et quand on finit sa vie,
15:12on ramène-le vers le supermarché,
15:14et là, CNL reprend-le, relève-le.
15:16Je pensais, ça, c'est déjà
15:18très bien. Mais aussi,
15:20un autre petit point à améliorer,
15:22c'est l'incitation économique.
15:24Parce qu'il nous prend l'exemple au Singapour,
15:26l'indépendance, presque en même temps que Maurice,
15:28superficie, pareil,
15:30mais l'économie se débranche.
15:32Et ce qu'ils ont fait, eux,
15:34alors, c'est
15:36tout à fait dans les normes.
15:38Donc, les projets,
15:40pardon, les déchets déjà existants,
15:42se prennent-ils, se brûlent-ils,
15:44ce qui réduit déjà de 90%
15:46l'espace.
15:48Et qu'est-ce qu'ils se font avec-ils? Ils se font
15:50un lit artificiel. Donc,
15:52il y a un lit flottant, artificiel, fait en plastique,
15:54qui est vraiment énorme.
15:56Mais il y a un lit qui est vraiment barricadé.
15:58Et ça, il y a
16:00la sable qui est produite là, c'est vraiment inerte.
16:02Et au final, il y a un lit
16:04qu'il y a des gens, même des touristes,
16:06bien attirés par ça.
16:08Ils sont même inquiets. Et c'est
16:10vraiment extraordinaire de voir
16:12comment aussi l'économie est capable
16:14de nous faire avancer
16:16de ce côté-là. D'accord. Ce matin,
16:18chers amis, nous parlons de gestion des déchets.
16:20Alors, comment nous sommes-nous capables, nous, ici?
16:22Nous apportons nos pierres à l'édifice
16:24par rapport à l'environnement.
16:26Nous avons avec nous, sur le plateau de Top FM,
16:28Krishna Pentaia et également
16:30Cédric Senassi. Les deux
16:32sont membres de l'ONG
16:34Sauve la Nature. On revient après
16:36ceci.
17:02Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
17:33Corée ou pas corée, l'eau de Top FM.
17:35Liban connaît.
17:37Liban connaît.
17:39Liban connaît.
17:41Liban connaît.
17:43Liban connaît.
17:45Liban connaît.
17:47Liban connaît.
17:49Liban connaît.
17:51Liban connaît.
17:53Liban connaît.
17:55Liban connaît.
17:57Liban connaît.
17:59Liban connaît.
18:02Comment chacun d'entre nous
18:04nous capables mieux gérer nos
18:06bains de déchets, nos bains d'eau dure,
18:08nos bains de santé, comment nous dire, pour les parcours
18:10problèmes à l'environnement.
18:12Nos invités ce matin sur les ondes de Top FM,
18:14Krishna Pentaia et Cédric
18:16Senassi. Juste avant, Cédric Senassi,
18:18tu peux donner l'exemple de
18:20Singapour qui brûle
18:22ses bains de déchets pour faire l'île, tout cela.
18:24Mais parfois, quand on dit qu'il y a brûlé,
18:26c'est comme ça, mais il n'est pas bon pour la santé, il est toxique.
18:28Justement, il suscite plus
18:30d'un. Alors, tout est bien
18:32fait. Encore une fois, c'est
18:34l'économie à côté, c'est le savoir-faire.
18:36Donc, c'est un bain de gaz,
18:38certes, qui affectait
18:40l'environnement, mais à la fin de la journée, c'est très
18:42ce bain de gaz-là. C'est un bain
18:44inédit, comment nous dire.
18:46Si tu as, par exemple,
18:48un reste de nitrogen dioxide,
18:50c'est un bain de carbone dioxide.
18:52C'est un bain
18:54plus propre, comment nous dire.
18:56Encore une fois, sur le côté
18:58volatil, etc., tout est bien
19:00fait, tout est bien structuré,
19:02j'ai envie de dire. D'accord.
19:04Maurice nous fait penser un petit peu sur le
19:06tri des déchets.
19:08Cela veut dire, les ménagers, les personnes,
19:10chacun chez soi, nous faisons un tri
19:12à la base, même, pour qu'il crée
19:14moins de problèmes. Alors,
19:16quelle est la position un petit peu là?
19:18Comment se trouve la situation?
19:20Alors, le tri, déjà, je pensais
19:22pas à tout nous piquer, tout oublier.
19:24Nous avons une poubelle.
19:26Ce n'est peut-être que du plastique,
19:28du papier, etc.
19:30Très bonne chose, parce que, quand même,
19:32pose-nous des questions.
19:34Parce qu'apparemment, c'est une seule poubelle,
19:36c'est là que nous pouvons trouver trois poubelles.
19:38Et donc, justement,
19:40nous trouvons
19:42une envie, un engouement
19:44au changement.
19:46Mais, encore une fois, les vins,
19:48c'est une question pratique.
19:50Il prend le temps pour que, justement,
19:52nous adoptions cette bonne pratique,
19:54de mettre nos propres déchets à la maison
19:56et ensuite, à les mettre chacun
19:58dans sa poubelle respective.
20:00Les vins, plutôt, dessus,
20:02ça prend un petit peu de temps, parce qu'encore une fois,
20:04c'est une habitude.
20:06Mais, doucement, messieurs, moi, j'ai envie de dire.
20:08D'accord, mais vous pensez, si chacun
20:10s'est bien arrivé, nous pouvons commencer à gagner
20:12une bonne poubelle de tri.
20:14Chacun chez soi, dans sa maison, nous pouvons
20:16gagner une poubelle de tri, mais la population
20:18mauricienne, est-elle prête à cela, pour faire
20:20ces efforts-là? Est-ce que ça devient une habitude?
20:22Alors, je pense que oui, parce que
20:24quand nous gardons nos bons déchets,
20:26tous les vins séparés, nous pouvons
20:28gagner des déchets, un seul coup,
20:30comme ça. Donc, petit à petit,
20:32les gens se demandent s'ils mangent ça.
20:34Moi, j'ai un petit plastique, je mange ça.
20:36Tout est déjà séparé. Donc, si nous mettons trois poubelles,
20:38l'un à côté de l'autre, chez soi,
20:40c'est une habitude un peu plus facile.
20:42Mais, quand les vins sont un peu plus
20:44compliqués, c'est au niveau système,
20:46quand nous pouvons peut-être
20:48déstructurer avant, revoir,
20:50justement, parce que pour ça, il y a plusieurs
20:52camions de différents,
20:54pour prendre différents
20:56justement, déchets, type de déchets.
20:58Et,
21:00si nous commençons à adopter ça, moi, je pense
21:02que c'est une mesure parfaite,
21:04formidable, et qui est
21:06bien possible. Qui est bien possible,
21:08j'ai envie de dire. D'accord, très bien. Alors,
21:10nous causons aussi le
21:12recyclage. Alors, qui est
21:14la partie de mon déchet qui peut réussir
21:16à recycler à Maurice?
21:18Alors, d'après les recherches qui sont faites,
21:20scientifiques, il y en a plus de
21:22dix, au fait, cinq à dix pour cent
21:24de déchets qui
21:26finissent par être recyclés. Par exemple,
21:28en 2020 même, il y en a plus de
21:30540 000 tonnes de déchets
21:32solides qui finissent par être déposés
21:34dans des charges sanitaires de
21:36Marachikos. Et ça représente
21:38environ 97 pour cent
21:40de la totalité des déchets
21:42qui finissent de générer dans l'île.
21:44Et parmi ces déchets-là, il y en a 50 déchets
21:46qui sont organiques. 50 déchets
21:48qui sont organiques, donc par rapport à
21:50les alimentaires, etc.
21:52Là-même, nous finissons de trouver que
21:54si 50 pour cent des déchets sont déposés
21:56à Marachikos, ces 50 pour cent-là sont
21:58extra-énormes et tu peux définitivement
22:00faire du compostage avec ça.
22:02Et aussi, tandis que le reste est
22:04composé de matériaux comme du papier,
22:06du plastique, il y en a du verre,
22:08il y en a aussi du météo,
22:10mais malheureusement, c'est 5 à 10 pour cent
22:12qui finissent par être recyclés.
22:14Et justement, quels sont les matériaux
22:16qui sont les plus recyclés, les plus couramment
22:18allons dire?
22:20Alors, premièrement, je pense que
22:22nous sommes déjà bien au courant, il y a le plastique.
22:24Maintenant aussi,
22:26ce n'est pas tout type de plastique
22:28qui est recyclable. Par exemple, il y a
22:30P.E.T. recyclables, P.E.T. bottles,
22:32il y a H.D.P.,
22:34c'est un des grilles recyclables.
22:36Mais maintenant qu'on nous pose ce thème, nous,
22:38en tant que scientifiques, nous bien familiariser,
22:40nous bien familier.
22:42Comme le mot est, le public ne sait pas
22:44qui est recyclé et qui n'est pas recyclé.
22:48Donc, une bonne façon, c'est,
22:50encore une fois, à travers l'éducation,
22:52à travers l'A.O.N.S. aussi.
22:54Sobhlanatia, par exemple, qui l'a fait,
22:56elle a opté pour l'éducation des jeunes
22:58de la maison même.
23:00Donc, les enfants à la classe,
23:02quand ils sont petits, nous travaillons ensemble.
23:04Ce n'est pas question de nous nous éduquer,
23:06nous apprendre ensemble
23:08à ces jeunes-là.
23:10Donc, ça amène à l'éducation là aussi,
23:12à la maison, avec nos parents,
23:14nos commons, une autre culture
23:16de la plus petite génération
23:18pour la plus grande génération.
23:20Donc, l'essentiel aussi,
23:22il faut comprendre qu'il y a un type de verre qui est recyclable,
23:24il y a un type de produit chimique
23:26qui est recyclable, mais il dépend
23:28des compagnies privées
23:30qui acceptent de le récycler aussi.
23:32Justement, comment ça se passe
23:34un petit peu dans le recyclage?
23:36Est-ce qu'il y a assez de compagnies?
23:38Est-ce qu'il y a encore un
23:40grand pas qu'ils ont fait dans ce domaine-là?
23:42Beaucoup de développement,
23:44beaucoup d'efforts qu'ils ont mis là-dedans?
23:46Alors, justement, d'après la liste
23:48que justement Krishna a fait hier,
23:50nous rajoutons encore quelques déchets
23:52qui sont recyclés.
23:54Donc, nous avons de l'huile,
23:56nous avons aussi des pneus, des métaux,
23:58verre, carton.
24:00Et sinon, nous avons une autre liste,
24:02une liste de recycleurs et d'exporteurs
24:04comme Atix, par exemple,
24:06et des cartons.
24:08Et il y a une longue liste par rapport à ça,
24:10mais déjà, à savoir que
24:12la quantité qu'ils peuvent prendre
24:14et la quantité qu'ils ne peuvent pas...
24:16Voilà.
24:18C'est là qu'il y a cette fosse-là,
24:20comme si...
24:22Voilà.
24:24Quand on fait la collecte des déchets,
24:26ensemble avec Sauve la Nature,
24:28nous faisons un système
24:30qui s'appelle
24:32Waste Auditing,
24:34qui est fait par le scientifique Karuna,
24:36qui nous finit bien, aide-nous là-dedans.
24:38Waste Auditing, c'est ségrégation des déchets,
24:40mais aussi nous gagne des data,
24:42des metrics qui nous servent
24:44dans le rapport scientifique qu'ils nous font,
24:46comme par exemple les tonnes de déchets qu'ils nous gagnent,
24:48les tonnes de plastique.
24:50Et souvent, on trouve qu'il y a beaucoup de produits
24:52qui sont made in Maurice,
24:54qui ne sont pas vraiment biodégradables.
24:56Il y a des produits laitiers,
24:58il y a des produits qu'ils nous ont gagnés
25:00même des années 90, des années 80,
25:02il y a un mot qui n'est créé qu'en années 80 là-dedans.
25:04Et ça nous amène aussi
25:06à la production responsable
25:08des parties privées.
25:10Maintenant, quand on parle de production responsable,
25:12ce n'est pas juste nous mettre devant
25:14une stratégie de comment faire
25:16des produits responsables,
25:18c'est vraiment d'obtenir aussi le gouvernement
25:20un financement responsable.
25:22Qu'est-ce qu'on fait pour financer,
25:24pour qui il y a une production responsable?
25:26D'accord. Une chose que vous avez remarquée,
25:28c'est que quand il y a ces produits-là,
25:30il y a aussi le recyclage,
25:32il y a ces places. Mais qu'est-ce qui explique ça?
25:34Alors,
25:36je me dis que vous êtes là justement.
25:38Pour rejoindre Krishna,
25:40je vais dire auditing, nous faisons advocacy.
25:42Donc, pas tous les négatifs,
25:44advocacy, ce qui fait que moi je me dis
25:46qu'il faut changer. Nous disons qu'il y a des déchets,
25:48mais il y a des déchets, il y a des produits
25:50avant tout, de valeur.
25:52Et quand on fait advocacy, moi je me dis
25:54qu'il faut prendre les biens, qu'on a une opportunité
25:56parce que si vous êtes capables de faire votre profit,
25:58reprendre ces produits-là,
26:00faire autre chose,
26:02vraiment diversifier au lieu
26:04des produits plastiques,
26:06c'est quelque chose qui peut faire introduire
26:08une économie circulaire, par exemple.
26:10Trouver les mêmes objets de valeur,
26:12les mêmes produits de valeur, j'ai envie de dire.
26:14D'accord. Vraiment, on peut dire
26:16l'économie circulaire, tout le temps on peut le trouver,
26:18mais on ne peut pas le trouver
26:20vraiment.
26:22Alors,
26:24nous, nous ne sommes pas
26:26de la gestion des déchets.
26:28Alors, si vous avez des questions,
26:30qu'est-ce que vous avez à me dire,
26:32c'est votre émission correcte, pas correcte,
26:34les bons connaisseurs, les ondes de Top FM.
26:36Alors, nous ne causons
26:38un petit peu, nous ne marchons pas,
26:40c'est un nouveau chiffre,
26:42comme nous l'avons connu tout dernièrement,
26:44Top FM a fait un reportage là-bas,
26:46nous ne marchons pas, c'est un petit peu la situation.
26:48Alors,
26:50quand vous ne marchez pas,
26:52qu'est-ce que ça peut faire, vous pensez,
26:54qu'est-ce que ça peut trouver, nous demain, comment nous dire?
26:56Alors, en tant que jeune,
26:58moi, je suppose,
27:00comme on le connaît, il y a un problème
27:02qui est extra complexe.
27:04Il y en a beaucoup de problèmes,
27:06dans tout le pays, il y en a un problème.
27:08À Montréal, il y a pas mal de problèmes,
27:10comme la crise climatique,
27:12il y en a aussi le brain drain qui peut arriver.
27:14Donc, moi, je suppose,
27:16il y a un problème extrêmement complexe
27:18qui nous, les jeunes générations,
27:20pour hériter dans le futur.
27:22Surtout si nous, en tant que jeunes leaders,
27:24nous pouvons comprendre
27:26la complexité des problèmes existants.
27:28Donc, si nous faisons un historique de marchés-causes,
27:30à l'époque,
27:32avant de faire
27:34la conception de marchés-causes, vous pensez
27:36des places, des potoirs.
27:38Il y en a un, marchés-causes, et un autre, mort d'Australie.
27:40Donc,
27:42initialement, il y a eu une pression
27:44politique qui n'a pas laissé
27:46un terrain arriver à
27:48mort d'Australie. Donc, finalement,
27:50il existe marchés-causes,
27:52et il y a beaucoup d'experts qui
27:54disent que c'est au détriment du pays.
27:56Donc, libre à
27:58s'y penser, comment,
28:00de quelle façon aussi. Mais là,
28:02nous ne pouvons jamais trouver le détriment
28:04qui peut arriver dans le pays. Par exemple,
28:06en 2018,
28:08il y a eu
28:10près de 54 000 tonnes,
28:12donc 1 500 tonnes par jour
28:14de déchets, et que c'était
28:16prévu, vraiment, pour
28:182034. Donc, six ans ou huit ans,
28:20nous n'arrivons pas, d'une certaine façon,
28:22à une capacité
28:24qui finit saturée. Donc, il y a
28:26un rapport qui disait que, voilà, par exemple,
28:28en 2012, le site était déjà
28:30saturé, et
28:32là, il y a commencé
28:34une pratique qui n'est pas recommandée
28:36par rapport au standard de waste management,
28:38c'est de mettre les déchets
28:40d'une façon verticale.
28:42Donc, fouiller et les mettre en vertical.
28:44Pourquoi? Parce que l'arrangement
28:46des atomes
28:48ou des molécules présents dans ce type de déchets-là,
28:50quand nous les mettons en vertical,
28:52les plus près, les plus prennent la vibration,
28:54les plus prennent la collision, et les plus prennent
28:56l'explosion, qui amène l'incendie.
28:58Donc, quand il y a l'incendie,
29:00là, il y a un autre problème
29:02qui est extrêmement grave, en fait, le problème de santé,
29:04parce que dans ce type de déchets-là,
29:06comme on a préconisé
29:08tout à l'heure, il y a des produits
29:10toxiques, il y a des produits qui nous permettent
29:12de contrôler comment ils arrivent là,
29:14parce qu'ils peuvent faire vraiment
29:16un grand triage, etc.
29:18Donc, quand il y a ce genre de fumée-là,
29:20c'est de la fumée de gaz toxique.
29:22Donc, l'essentialité,
29:24c'est empêcher tout ça d'arriver.
29:26Il n'y a pas besoin d'arriver à un stade où il y a l'incendie,
29:28en fait. Donc, c'est vraiment ça,
29:30le management, là, en ce moment.
29:32Il y a des places qui, moi, je suppose,
29:34peuvent affecter, la Rosa, Newgrove,
29:36Rosbel, Mordalbert,
29:38des places où tu fais
29:40des analyses et tout.
29:42Mais aussi, il y a un grand problème,
29:44même moi, je pense que c'est une tragédie sociale
29:46qui fait qu'il y a des déplacements
29:48de toutes ces familles-là, et même,
29:50il y a des familles qui restent, qui ne peuvent pas se déplacer
29:52par rapport à des conditions
29:54qu'ils n'ont pas fait avant.
29:56Donc, le problème, moi, je suppose,
29:58c'est le social, l'environnemental,
30:00l'ingénierie, l'économique,
30:02c'est extrêmement complexe.
30:04Nous, là, donc, aux jeunes,
30:06on peut faire des études, on peut essayer de comprendre
30:08les réalités des mauvaises, les réalités des gens,
30:10les réalités de l'environnement,
30:12mais ce n'est pas nous seuls qui pouvons résoudre ce problème.
30:14Définitivement, le gouvernement,
30:16il travaille beaucoup là-dessus,
30:18il y a beaucoup d'investissements qu'il faut faire,
30:20mais moi,
30:22je pensais peut-être qu'il n'est pas assez
30:24rapide ou bien qu'il ne prend pas en considération
30:26qui a été à l'homme
30:28dans cette situation-là.
30:30Ça veut dire qu'une minorité de gens
30:32affectés, ça veut dire qu'il ne faut pas
30:34prioriser ça.
30:36Une minorité de gens, c'est vraiment
30:38un problème pour les jeunes aussi.
30:40Donc,
30:42il ne faut pas dire qu'il n'y a personne
30:44qui n'a pas accepté un deuxième site
30:46d'enfouissement amoureux.
30:48D'accord, oui.
30:50Donc, à cause de ça, nous devons développer
30:52une bonne solution qui est aussi
30:54complexe qu'un problème.
30:56Justement, tout à l'heure, nous causons un petit peu
30:58nos solutions et nous pourrions aussi dans un petit moment,
31:00Cédric, s'en assister sur l'opinion un petit peu
31:02mais pour tout de suite, une courte pause.
31:04Corée ou pas Corée,
31:06Liban connaît.
31:36Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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35:06Alors, s'il y avait l'esprit des jeunes,
35:09qu'est-ce que l'esprit des jeunes
35:11qui vont aller dans les autres pays,
35:13aider les autres pays? Par exemple,
35:15là-même, pour préparer une solution,
35:17ceux qui travaillent loin du rapport,
35:19il y a Dushan Bawani,
35:21qui est le premier chef de l'école,
35:23qui fait son master en ce moment en Allemagne,
35:25en environnemental engineering.
35:28Malgré qu'il est en Allemagne,
35:30il peut extraire de nous, par rapport à
35:32qu'il y a des études qu'il peut faire là-bas,
35:35Pareillement, il y a beaucoup de membres
35:37de ce plan intérieur qui partent à Mauritie,
35:39mais qui, intellectuellement,
35:41sont extraits de nous.
35:43Donc, moi, je vous propose vraiment
35:45aux décideurs, aux policy makers,
35:47de servir l'esprit des jeunes,
35:49d'une façon, pour nos propres pays,
35:51parce que ce pays-là, c'est nous-mêmes
35:53qui pouvons l'hériter dans le futur.
35:55D'accord. Là, je vais vous donner un petit message,
35:57un petit message peut-être aussi pour Mme Mauritia,
35:59une personne qui peut nous écouter en ce moment,
36:01comment certains des cas
36:04pour qu'ils nous améliorent, nous, l'environnement,
36:06surtout concernant la gestion des déchets.
36:08Certaines de ces contributions,
36:10alors, comme Cédric m'a bien dit,
36:12par rapport à la culture qu'il y a à la maison,
36:14nous commençons à faire le tri des déchets,
36:16nous commençons à nous informer,
36:18même si l'information n'est pas facilement accessible.
36:20Nous commençons à demander, nous demandons aux enfants
36:22comment nous faire lire.
36:24Nos enfants qui, souvent, des fois,
36:26ne plient pas avec ces technologies-là.
36:28Moi, mes parents, par exemple,
36:30des fois, ils me demandent comment j'ai vu Facebook, tout ça.
36:32Nous, dans cette entente familiale-là aussi,
36:34nous créons des liens et nous partageons cette connaissance-là.
36:36Maintenant, moi, mon mot de la fin,
36:38vraiment, auprès des jeunes,
36:40je veux dire,
36:42j'ai rencontré beaucoup de jeunes leaders
36:44qui ont vraiment envie d'améliorer notre pays
36:46dans le futur,
36:48dans ces climats de politique vraiment forts,
36:50je veux dire, dans ces temps qu'ils peuvent vivre.
36:52Les jeunes, nous les voyons les essentiels.
36:54Donc, les essentiels
36:56qui nous apportent la voix, oui,
36:58mais aussi l'esprit.
37:00Maintenant, nous, l'esprit,
37:02par rapport à l'éducation qui nous fait gagner,
37:04nous pouvons résoudre beaucoup de problèmes
37:06qui nous peuvent irriter,
37:08beaucoup de problèmes que nous ne pouvons pas créer.
37:10À nous, comment se comprendre
37:12quels problèmes nous pouvons faire face
37:14et à nous, comment travailler ensemble
37:16dans une diplomatie pour une politique
37:18qui peut améliorer notre pays.
37:20Pas pour une politique qui centre
37:22une personne ou bien centrer un organisme,
37:24mais une politique qui, vraiment,
37:26qui fait faire la politique,
37:28la mission de la politique, c'est améliorer un pays
37:30et dire qu'on a envie
37:32d'améliorer un pays dans son maximal.
37:34Donc, par exemple, Socrate,
37:36même un fondateur de la politique,
37:38qui décrit la politique coumbran,
37:40moi, je suis sorti d'un village,
37:42je crois, qui m'a extrêmement content,
37:44et dans ce village-là, il n'y a pas de rivière,
37:46il n'y a pas de forêt, je suis tellement habitué
37:48avec sa culture de vivre en harmonie
37:50avec la nature-là.
37:52À nous aussi, les différents partis
37:54Maurice nous apportent
37:56une philosophie, il n'y a pas peur
37:58si nous nous faisons vivre différemment
38:00ou bien si nous ne sommes pas
38:02ressemblés les autres. À nous, on amène
38:04ce qu'il y a de bon dans chacun d'entre nous
38:06pour vraiment améliorer le pays
38:08et quand on peut améliorer le pays sur la nature,
38:10on peut améliorer la planète en l'humain.
38:12Très bien. Merci Krishna Pentaya
38:14de l'ONG Sauve la nature, ingénieur et chercheur.
38:16Nous tournons maintenant vers
38:18Cédric Hudson, acyclique et étudiant
38:20en ronde d'agriculture à l'Université de Maurice.
38:22Il est également chef de département
38:24de l'ONG Sauve la nature.
38:26Quels sont vos messages
38:28pour les auditeurs qui nous écoutent?
38:30Alors, tout de suite,
38:32après ce que Krishna a dit,
38:34je vais répondre aux questions des parents.
38:36Donc, je vais plutôt
38:38commencer à la source.
38:40La source, c'est quoi? C'est nous-mêmes.
38:42Nous prenons d'une perspective
38:44l'amour même.
38:46Quel est l'amour
38:48que nous portons à la nature?
38:50Cet amour vient d'après nous
38:52et ensuite, nous le transmettons
38:54justement avec nos familles,
38:56tout autour.
38:58L'amour vient avec tout ce qui est
39:00de la connaissance aussi.
39:02Nous devons vraiment
39:04prendre le temps, faire des efforts,
39:06inculquer ça dans nos quotidiens.
39:08Parce que c'est seulement ces affaires-là
39:10qui peuvent faire que demain,
39:12les choses seront faciles.
39:14C'est vraiment facile de faire un petit effort,
39:16c'est vraiment facile de faire un gros effort.
39:18Et le message de la fin,
39:20moi, j'ai envie de dire encore une fois,
39:22nous tous,
39:24moi, j'ai piqué, nous tous,
39:26prenons des efforts chacun, apprenons de chacun
39:28et pour que demain,
39:30encore une fois, on ne se retrouve pas
39:32vraiment entrelacés avec des chaînes
39:34que nous ne connaissons pas la solution.
39:36C'est des petites solutions qui pourraient nous faire
39:38de grandes choses.
39:39Voilà, mot de la fin de ces deux jeunes
39:41qui nous ont accueillis ce matin
39:43sur le plateau de Top FM dans l'émission
39:45Correct, Pas Correct, Libre, on connaît.
39:47C'était une partage avec nous de l'expérience
39:49et aussi de la vision
39:51pour Enlil-Maurice Meilleur,
39:53surtout concernant la gestion des déchets
39:55et la nature. Voilà, chers amis, c'est ici
39:57que prend fin votre émission Correct, Pas Correct,
39:59Libre, on connaît. Merci pour votre fidélité
40:01et je vous dis à bientôt.
40:03Merci Krishna, merci Cédric, merci à tous.
40:05Merci.
40:07Correct, Pas Correct, l'autre Top FM.
40:09Libre, on connaît.

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