Des centaines de personnes ont commencé à arriver au premier jour du "village de l'eau", en périphérie de Melle, dans les Deux-Sèvres. Les forces de l'ordre présentes en nombre sur place, contrôlent les participants, et ont procédé à de nombreuses saisies de matériel, pour éviter tout débordement.
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00:00C'est exactement ça qui a ouvert hier avec déjà trois, quatre mille personnes réunies ici pour de la prévention,
00:06pour des messages sur le fond du sujet. Vous voyez par exemple juste ici, un lot, un bien commun à préserver et partager.
00:12C'est le message bien évidemment des gens qui se réunissent ici. Ce que l'on anticipe aussi, c'est le week-end qui arrive.
00:18Vous le savez, bon, les autorités alertent, des risques de débordement, etc.
00:23Vous, vous avez été par exemple beaucoup contrôlé depuis que vous êtes arrivé ici. Anne Morin, vous faites partie de l'organisation, expliquez-moi comment ça se passe.
00:30Alors oui, pour acheminer le matériel sur le site, on a subi énormément de contrôles de gendarmerie.
00:35On a eu du matériel qui est resté bloqué sur les points de contrôle et typiquement par exemple nos extincteurs juste avant la commission de sécurité.
00:42On s'est fait saisir du matériel de sécurité pour sécuriser le parking, pour signaliser les chemins, pour que le nombre de voitures n'encombre pas les riverains.
00:51On s'est fait saisir des mégaphones qui sont nos signaux d'alarme. Des barnums ont compté abriter les gens.
00:57— Vous comprenez que les autorités soient en tension par rapport aux épisodes Sainte-Soline précédents ?
01:03— Non, moi, je comprends pas qu'ils soient en tension. En fait, toutes les dernières fois, le conflit est toujours venu du comportement des forces de l'ordre,
01:12qu'on pourrait appeler les forces du désordre, en fait, qui vraiment attaquent systématiquement les cortèges, qui nous interdisent systématiquement nos manifestations.
01:20Le village de l'Eau, c'est vraiment un endroit pour se former, se former sur des questions politiques, se former sur des questions militantes, sur des questions organisationnelles.
01:28— Se former aussi à agir de manière non-violente ou pas ?
01:31— Se former, comme ça a pu être vu, à se déplacer ensemble. Nous, on n'a pas d'appel à la violence. Par contre, on a vu les messages de M. Darmanin,
01:45qui, lui, promet des images violentes. Encore une fois, comme l'année dernière avec Sainte-Soline, c'est vraiment lui qui avait dit « Il y aura de la violence ».
01:52C'est jamais été nous qui le disions. Et je voudrais préciser que nous, on a encore recommuniqué clairement que nous ne nous en prenons pas aux personnes, aux fermes.
02:02Et tenir ce discours-là, c'est vraiment mensonger.
02:05— 3 000, 4 000 personnes, pour l'instant, dans une ambiance familiale, avec des actions qui sont prévues, précisons-le quand même, ce week-end, qui, oui, éventuellement, en tout cas, font,
02:14laissent penser que les autorités étant actuellement sur les dents, on attend peut-être 8 000, peut-être même 10 000 personnes ici, sur place, sans pouvoir,
02:23évidemment – je me retourne vers vous, Anne Morwen – contrôler tout le monde. Et l'attitude de tout le monde, c'est une réalité aussi.