Emmanuel Macron a accepté la démission de Gabriel Attal et de son gouvernement ce mardi. La présidence de la République appelle les "forces républicaines" à "travailler ensemble pour bâtir un rassemblement autour de projets et d'actions au service des Françaises et des Français"
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00:00Comme moi, tous les électrices et électeurs du Nouveau Front Populaire ont du mal à accepter ce qui se passe.
00:06Nous, on a envoyé des députés Front Populaire.
00:10Les gens n'ont pas eu le choix du bulletin, n'ont pas eu le choix du candidat.
00:15C'est pas comme si au premier tour, les gens avaient départagé les Insoumis, les Socialistes et les autres.
00:20C'était imposé sur le bulletin, parce que l'accord avait eu lieu avant.
00:24Et voilà que maintenant que tout le monde est rentré dans l'hémicycle avec le label, en fait, l'investiture Front Populaire,
00:32ils commencent à réorganiser des rapports de force comme s'ils étaient sortis des urnes, ces rapports de force-là.
00:37Ça n'a aucun sens.
00:39Donc la seule chose qui a du sens, au fond, c'est cette collectivité, ce bloc Front Populaire,
00:45qui est d'ailleurs celui qui permet de demander au Président de la République de nommer un Premier ministre Front Populaire.
00:52Oui, mais qui ne s'entend pas.
00:55Ce sont de belles paroles, mais qui ne s'entend absolument pas.
00:58Depuis maintenant dix jours, on assiste quand même à un spectacle assez affligeant à gauche.
01:03Vous partagez ce constat ?
01:05Je ne dirais pas que c'est un spectacle affligeant.
01:07Pour vos électeurs, en tout cas.
01:10D'abord, je pense qu'il y a eu, selon moi, une faute stratégique qui est de mettre la pression sur nous-mêmes
01:18alors qu'institutionnellement, le pouvoir de nommer le Premier ministre n'incombe que sur la tête du Président de la République.