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Transcription
00:00Sébastien Chenu, invité de CNews et d'Europe 1, à partir de jeudi va se décider la distribution des postes importants à l'Assemblée Nationale.
00:07Les groupes de gauche voudraient éviter que les postes, par exemple, de vice-président ou de caster ne reviennent à des membres du RN.
00:13Que leur répondez-vous ce matin ?
00:14Mais qu'il y a d'abord un règlement intérieur.
00:16Ce n'est pas l'extrême-gauche encore qui choisit.
00:18Je sais que dans leur parti, il n'y a pas d'élection.
00:20On se choisit. Jean-Luc Mélenchon, en gourou, décide de tout dans une arrière-cuisine.
00:24Enfin, à l'Assemblée Nationale, il y a un règlement intérieur qui dit qu'on doit respecter les grands équilibres.
00:28Nous, nous demandons uniquement qu'on respecte les grands équilibres.
00:31D'ailleurs, on ne demande pas que la gauche soit privée de ses postes.
00:33Ils ont des élus.
00:34Vous n'allez pas vous opposer à leur candidature ?
00:36Mais ça ne veut pas dire qu'on va voter pour eux.
00:38Mais simplement, on ne dit pas qu'ils n'ont droit à rien.
00:41L'Assemblée, son mode de fonctionnement doit être représentatif des grands équilibres.
00:45Donc, ce n'est pas l'extrême-gauche de bidouiller le règlement intérieur, de fouler au pied le règlement intérieur.
00:51Ils doivent respecter ça.
00:52Et puis, de l'autre côté, il y a des électeurs qui doivent être présentés.
00:56On représente 10 millions de voix à la RN.
00:59Premier groupe à l'Assemblée Nationale en nombre de députés.
01:02Je crois que la LFI a perdu un député.
01:03Ils sont moins nombreux aujourd'hui qu'ils ne l'étaient en sortant.
01:06Donc, ce n'est pas eux qui vont terroriser l'Assemblée Nationale, terroriser la Macronie pour donner le là, pour dire ce qu'on doit faire.
01:14Il y a des équilibres.
01:16On doit être représenté à la mesure de ce que nous représentons électoralement.
01:20De ces millions de Français, ne pas le faire serait évidemment une atteinte démocratique inédite,
01:27puisque jamais, sous la Ve République, le premier groupe de l'Assemblée Nationale ne disposerait d'aucun représentant dans les organes de décision.
01:33Ce serait totalement inédit.
01:35Vous parlez de bidouilles de la gauche ce matin.
01:37Hier, à cette même place, Manon Aubry vous accusait de magouilles.
01:41Magouilles, notamment avec Yael Brune-Pivet ou d'autres membres de Renaissance.
01:46Madame Aubry, qui est l'artisane de la plus grande escroquerie démocratique,
01:51ses désistements anti-républicains d'entre-deux-tours, ne va pas donner des leçons.
01:56Ce n'est pas la LFI qui va être l'arbitre des élégances et qui va nous expliquer comment doit fonctionner la démocratie.
02:01Moi, j'ai expliqué à Mme Brune-Pivet que nous tenions à assumer nos responsabilités,
02:05uniquement nos responsabilités, mais toutes nos responsabilités, parce que nous représentons des millions d'électeurs.
02:11Je lui ai dit, en tant que vice-président sortant de l'Assemblée nationale, à la présidente sortante de l'Assemblée nationale,
02:16et je crois qu'elle a entendu ce message qui était, oui, il est normal que le Rassemblement national, à travers ses élus,
02:22on n'est plus en campagne électorale, un député RN vaut autant qu'un député LFI, qu'un député Renaissance.
02:27Il n'y a pas à hiérarchiser les députés. Assume ses responsabilités.
02:31On verra qui fait vivre la démocratie demain, en tous les cas jeudi et vendredi, à l'Assemblée.
02:36Est-ce que vous serez candidat au perchoir ?
02:39Mais ça, ça se décide en interne. On va regarder...
02:41C'est pas décidé encore ?
02:42Non, on va regarder ça en réunion de groupe, savoir qui est notre candidat au perchoir.
02:46Il y a peut-être une volonté de votre part ?
02:47Mais il y aura un candidat. Moi, je suis à la disposition du groupe, c'est pas un mystère, je suis à la disposition de mon groupe.
02:52Mais en tous les cas, il y aura un candidat du Rassemblement national au perchoir, dès le premier tour, évidemment.
02:58Donc vous attendez le tampon de vos collègues ?
03:00Le choix de mes collègues. C'est comme ça que ça marche, un groupe, et la démocratie.
03:03Est-ce que vous pourriez être candidat également au poste, vous ou l'un de vos collègues, de président de la Commission des finances ?
03:11On sait qu'elle doit revenir à un élu de l'opposition. Est-ce que, si c'est le cas, vous actez, que vous siégerez dans l'opposition durant cette législature ?
03:19Oui, bien sûr, on siégera dans l'opposition.
03:20Ou l'opposition à un gouvernement d'extrême-gauche que nous censurons immédiatement,
03:24ou l'opposition à un gouvernement technique qui pourrait voir le jour si Emmanuel Macron faisait ce choix.
03:30Nous sommes un groupe d'opposition, et par conséquent, nous revendiquerons aussi la présidence de la Commission des finances,
03:36parce qu'elle revient à un groupe d'opposition, tout simplement.
03:39Donc vous voyez, on veut assumer tous nos rôles, rien que nos rôles, mais les assumer pleinement, parce que la démocratie, c'est ça.
03:45Encore une fois, qui sera candidat ?
03:46On n'a pas arbitré de la même façon. On va arbitrer et on va voter, ou en tous les cas, on va désigner entre nous le candidat d'ici la fin de la semaine, d'ici jeudi ou vendredi.

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