• il y a 5 mois
Une nouvelle édition largement consacrée à la tentative d’assassinat contre Donald Trump. A 4 mois des élections présidentielles américaines, l’ancien locataire de la Maison Blanche a été pris pour cible lors d’un meeting. Une attaque survenue dans des conditions assez surprenantes. Si Donald Trump a uniquement été blessé à l’oreille, la campagne électorale est quant à elle lourdement chamboulée.


Et puis nous reviendrons ensuite sur les tractations à gauche pour trouver un premier ministre. Après l’éviction d’une candidature communiste, une certaine Huguette Bello, le PS est mis en cause et le Nouveau Front populaire se mobilise désormais pour la présidence de l’Assemblée nationale.

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00:00C'est maintenant que nous essayons, et non sans inquiétude, de boucler notre budget
00:04pour que dès septembre nous soyons au rendez-vous.
00:07Alors ensemble, poursuivons ce chemin pour se libérer des chaînes.
00:31Madame, Monsieur, bonsoir.
00:47Je suis très heureuse de vous retrouver pour cette nouvelle édition largement consacrée
00:51à la tentative d'assassinat contre Donald Trump.
00:54Quatre mois des élections présidentielles américaines.
00:57L'ancien locataire de la Maison-Blanche a été pris pour cible lors d'un meeting.
01:02Une attaque survenue dans des conditions assez surprenantes.
01:06Si Donald Trump a uniquement été blessé à l'oreille,
01:08la campagne électorale est quant à elle lourdement chamboulée.
01:12Et puis nous reviendrons ensuite en France,
01:14avec les tractations à gauche pour trouver un Premier ministre.
01:17Après l'éviction d'une candidature communiste, une certaine Nugget Bello,
01:21l'EPS est mise en cause et le Nouveau Front Populaire se mobilise désormais
01:25pour la présidence de l'Assemblée nationale.
01:32La plus grande démocratie du monde renoue avec sa tradition.
01:36Plus de 60 ans après l'attentat contre le président Kennedy,
01:40Donald Trump a été victime d'une tentative d'assassinat samedi,
01:44en plein meeting, à croire que s'opposer à la guerre expose à la mort.
01:48Le point tout de suite.
01:49On se demandait déjà qui gouvernait les États-Unis ?
01:53Une nouvelle question s'impose à présent.
01:55Qui veut donc assassiner Donald Trump ?
01:58Samedi, à Butler, en Pennsylvanie,
02:01alors que l'ancien président américain, candidat pour retourner à la Maison Blanche,
02:05donnait un meeting en plein air,
02:07il a été la cible de tir à l'arme à feu.
02:19L'ancien président, victime d'un attentat, est ensuite réapparu,
02:22le visage ensanglanté lié à une blessure à l'oreille droite.
02:27Une issue proche du miracle pour l'ancien président
02:30qui aurait pu, à quelques degrés de différence,
02:33recevoir le tir en plein cerveau et mourir sur le coup.
02:37Une personne venue assister au meeting a eu moins de chance.
02:40Elle a été tuée et au moins deux autres ont été blessés.
02:44Donald Trump a ensuite été évacué par les secrets de service
02:47responsables de la sécurité des présidents et anciens présidents,
02:51l'ancien locataire de la Maison Blanche a toutefois pris le temps de saluer le public
02:55pour laisser une image qui est aussitôt entrée dans l'histoire.
03:00Fight, fight, fight, battez-vous !
03:19Trump n'a donc pas décidé de se laisser intimider.
03:22Une réaction combative qui tranche radicalement
03:25avec l'affaiblissement criant de son adversaire Joe Biden.
03:29L'homme à l'origine des tirs, en poste depuis le toit d'une sorte de grange,
03:33a été neutralisé par un tireur d'élite.
03:36Il s'agirait d'un certain Thomas Matthew Crook,
03:39un homme de 20 ans, un peu plus jeune que Lee Harvey Oswald donc,
03:43originaire de l'état de Pennsylvanie dans lequel il se trouvait.
03:48Certains commentateurs expliquent que le garçon était un soutien des républicains,
03:52d'autres qu'il avait cotisé à un groupe politique proche des démocrates.
03:57Pour l'heure, le tireur est présenté comme un homme isolé,
04:01ayant agi selon son unique choix.
04:04On sait désormais qu'il était armé d'un fusil semi-automatique AR-15,
04:08mais de nombreuses questions restent en suspens,
04:11notamment après que des personnes présentes aux abords du meeting de Donald Trump
04:15ont expliqué une drôle de scène.
04:18Alors, on est là, on montre le type qui remonte sur le toit.
04:22Et il avait une arme ?
04:24Il avait un fusil, on pouvait clairement le voir avec un fusil, absolument.
04:29On pointe le doigt sur lui, la police est là-bas, à courir sur le sol.
04:33On est genre, hé mec, il y a un gars sur le toit avec un fusil.
04:36Et la police dit, hein, quoi ? Comme s'ils ne savaient pas ce qui se passait.
04:40On est sur le toit, on peut le voir d'ici.
04:43On le voit, tu sais, il rampe, et après je me dis...
04:48Pourquoi Trump parle toujours ? Pourquoi ils l'ont pas retiré de la scène ?
04:53Je suis resté là à le pointer du doigt pendant 2 ou 3 minutes.
04:58Les services secrets nous observaient depuis le haut du garage.
05:01Je pointe le doigt vers ce toit, juste debout, comme ça,
05:04et puis juste après, vous le savez, 5 coups résonnent.
05:07Donc vous êtes presque sûr que les coups de feu sont venus de ce gars sur le toit ?
05:10À 100%, à 100%.
05:12Malgré des lunettes au verre assez épais, selon les clichés révélés depuis,
05:16étaient postés à plus de 100 mètres de la scène où se trouvait Donald Trump.
05:20Selon les témoignages, plusieurs longues minutes se seraient donc écoulées
05:24entre le moment où Thomas Matthew Crooks serait monté sur le toit et les tirs.
05:29Un délai et une inaction qui laissent beaucoup de commentateurs perplexes
05:33sur le rôle joué par le secret de service.
05:36À plus forte raison que des internautes ont identifié Thomas Matthew Crooks
05:40dans un clip publicitaire de la multinationale de gestion d'actifs BlackRock.
05:46Je m'appelle Brian DeLallo.
05:48J'enseigne l'AP et l'économie des honneurs à Pittsburgh, en Pennsylvanie.
05:52Pour moi, le bien-être financier, c'est savoir que je peux faire les choses que j'aime faire.
06:00J'espère que quand je me retirerai un jour,
06:02ils diront que ce gars a fait ce lieu un lieu spécial pour venir à l'école
06:06et a donné autant qu'il pouvait pour aider la communauté.
06:09Une coïncidence sans doute.
06:11Autre point d'interrogation dans l'affaire,
06:13les tireurs d'élite dont un d'entre eux a finalement neutralisé le tueur
06:17semblaient en poste dans la direction de ce dernier,
06:21qui plus est en contre-haut.
06:23Par ailleurs, beaucoup de supporters de Donald Trump
06:26ont témoigné avoir été minutieusement fouillés avant d'entrer sur les lieux.
06:30C'est donc une étonnante faille de sécurité
06:33qui semble avoir donné lieu à cet attentat.
06:36Des failles de sécurité d'autant plus surprenantes
06:39quand on pense aux dispositifs récemment mis en place à Paris
06:42lors de la visite du président américain Biden
06:45pour les cérémonies liées au débarquement.
06:47Ainsi, en comparaison, une vidéo montrant une des femmes
06:50de l'équipe de sécurité de Trump, un peu désemparée dans l'action,
06:54a circulé sur les réseaux sociaux.
06:57...
07:11Le secret de service donc dans le viseur,
07:14une enquête a été ouverte, notamment pour expliquer
07:17comment le tueur avait pu se trouver aussi près.
07:20De quoi secouer la vie politique américaine,
07:23déjà passablement bouleversée par l'évidence des failles cognitives
07:26de Joe Biden révélées lors du récent débat contre Donald Trump.
07:30Par sa faiblesse et son incompétence,
07:33Joe Biden nous a conduits au bord de la Troisième Guerre mondiale.
07:36Nous sommes au bord de la Troisième Guerre mondiale
07:39au cas où quelqu'un ne le saurait pas.
07:41En tant que président, je ramènerais la paix de force.
07:44La paix de force. La guerre n'aurait jamais éclaté.
07:47Si j'étais président, il n'y aurait pas de guerre
07:50entre la Russie et l'Ukraine.
07:52Il n'y aurait aucune chance que cela se produise
07:55et je le réjouis parce qu'il n'y a pas d'alternative.
07:58Et même maintenant, avec les énormes pertes,
08:01les vies humaines, la destruction d'une grande partie de ce pays,
08:04je négocierais un accord de paix en 24 heures.
08:07On peut faire la paix, on peut trouver un accord,
08:10ensemble, en 24 heures.
08:12Après cet épisode, les médias qui avaient jusqu'ici pris soin
08:15de cacher les problèmes de santé du président américain se sont libérés,
08:18l'objectif étant sans doute de pousser Joe Biden
08:21à abandonner la course au profit d'un
08:24démocrate plus à même d'affronter Donald Trump.
08:27Problème, pour l'heure, Joe Biden refuse
08:30toujours de se retirer de la course.
08:33Il y a quelques jours, il avait même fait preuve de véhémence
08:36en déclarant qu'il était temps de mettre Donald Trump
08:39dans le viseur. Des propos qui résonnent
08:42assez mal aujourd'hui. Ainsi, de très nombreux républicains
08:45accusent les démocrates et tout particulièrement le président
08:48d'avoir mis une cible sur Donald Trump.
08:51C'est dans ce cadre que Joe Biden a pris la parole
08:54pour un discours convenu sur la démocratie par les urnes.
09:21Donald Trump, de son côté,
09:50à quelques heures de la Convention des Républicains
09:53qui permettra notamment de déterminer le vice-président
09:56en cas d'élection, a également voulu jouer l'apaisement
09:59des appels au calme dans un pays qui a pourtant
10:02vu quatre de ses présidents assassinés
10:05depuis Abraham Lincoln en 1865 à
10:08John Fitzgerald Kennedy en 1963, en passant
10:11par Garfield en 1881 et
10:14McKinley en 1901. A noter également
10:18Franklin, Roosevelt, Harry Truman,
10:21Gerald Ford et Ronald Reagan
10:24ont également tous été la cible de tentatives
10:27d'assassinats. Une drôle d'épidémie qui frappe
10:30plus récemment les défenseurs de la paix en Occident.
10:33En effet, le premier ministre slovaque, Robert Fitzhau
10:36a échappé à un attentat le 15 mai dernier. Il a comparé
10:39l'attaque dont il a fait l'objet à celle de Donald Trump.
10:42Il faut dire que comme le président américain,
10:45Robert Fitzhau prône la paix en Ukraine et des négociations
10:48rapides pour sortir de cette crise meurtrière.
10:55C'est le serpent de mer du mois de juillet.
10:58Qui sera premier ministre en France ?
11:01Les gauches arrivaient en tête aux élections législatives.
11:04Pent a trouvé un champion et recommence encore
11:07à se chamailler. Explication d'Olivier Frèrejac.
11:10Rien n'a été bloqué. On a simplement eu une discussion.
11:13Elle est normale. Il y a eu d'autres candidatures qui ont été proposées
11:16et qui ont été l'objet, en réalité, d'un refus
11:19de la part des insoumis. Le premier secrétaire du parti
11:22socialiste, Olivier Faure, en plein exercice d'équilibriste.
11:25C'était lundi matin, après plusieurs journées de tractation et surtout
11:28après le refus d'accepter la candidature pour le poste
11:31de premier ministre de la communiste Huguette
11:34Bello, présidente de La Réunion. Insoumis,
11:37écologiste et communiste, semblait s'entendre
11:40sur son profil de gauche diversitaire et ultramarine.
11:43Elle avait tout de la postulante idéale.
11:46Elle a finalement jeté l'éponge devant les réticences socialistes.
11:49Issue du parti le plus faible de la coalition
11:52des gauches, les communistes n'ayant obtenu que neuf sièges à l'Assemblée
11:55nationale, Huguette Bello aurait eu
11:58pour mérite d'éviter qu'un des deux gros partis
12:01de la coalition LFI et le PS ne prennent le dessus.
12:04Elle n'était cependant pas vraiment une communiste du
12:07serail, puisqu'issue du parti communiste réunionnais,
12:10une formation dissidente du parti français,
12:13elle a ensuite créé son parti pour La Réunion, qui dirige
12:16l'île depuis 2021. Pour les Insoumis, elle avait
12:19aussi le mérite d'avoir soutenu Jean-Luc Mélenchon en 2022
12:22et donc d'être assez docile. Le coordinateur
12:25national des Insoumis, Manuel Bompard, a directement
12:28mis en cause le PS et Olivier Faure pour l'échec de cette candidature.
12:31En tout cas, elles sont confrontées à une situation de blocage,
12:34situation de blocage due au refus
12:37permanent, incessant du PS
12:40de l'ensemble des propositions qui sont posées sur la table.
12:43La secrétaire nationale des Verts, Marine Tondelier,
12:46s'est réjouie de cette candidature et déplore aussi
12:49l'attitude des socialistes. Le problème que j'ai eu avec le PS,
12:52c'est qu'ils n'ont mis qu'un nom sur la table,
12:55Olivier Faure. Quand on nous pose un nom sur la table en disant
12:58c'est lui parce que c'est notre chef, c'est lui parce qu'il est premier
13:01du Parti Socialiste. Ah bon ? Ben pourquoi ?
13:04C'est quoi cet argument ? La patronne des Verts, pas contente
13:07contre les socialistes non plus donc, Olivier Faure
13:10affirme de son côté que plusieurs noms ont été proposés par le PS
13:13parmi lesquels le maire de Lille, Martine Aubry, qui aurait
13:16décliné la proposition. Si tel est le cas, cela en dit
13:19long sur l'état du pays. Même une gamelle de Premier Ordre
13:22ne fait pas envie à celle qui fut ministre de Lionel Jospin
13:25et qui pourrait pourtant considérer ce nonos comme une
13:2973 ans âge réel, 85 en âge ressenti.
13:32Difficile de voir quelle carte joue aujourd'hui le PS.
13:35Joue-t-il la montre dans l'attente d'une proposition
13:38intéressante de la majorité macroniste sortante
13:41ou entend-t-il vraiment prendre part à une coalition de gauche ?
13:44Le chef de file du Parti Socialiste, Olivier Faure,
13:47est tiraillé entre une ligne conciliante avec les Insoumis
13:50qu'il a lui-même tenue en 2022 avec la NUPES
13:53pour assurer la survie de son groupe à l'Assemblée, puis en 2024
13:56avec le Nouveau Front Populaire, et un courant plus centriste
13:59incarné par quelques personnalités dont la présidente
14:02de la région Occitanie, Carole Delga, mais aussi son ancien
14:05rival pour briguer la tête du parti à la rose,
14:08le maire de Rouen, Nicolas Maier-Rossignol.
14:11Le retour à l'Assemblée du président François Hollande
14:14est la percée de Raphaël Glucksmann aux Européennes,
14:17des personnalités très hostiles aux Insoumis, tant dans les
14:20idées que pour leurs méthodes, oblige également Olivier Faure à tenir
14:23une certaine distance avec ses camarades.
14:26Certains socialistes ne se cachent d'ailleurs pas aujourd'hui
14:29de vouloir élargir leur majorité à l'image du député
14:32Philippe Brun au micro de Radio-J.
14:35S'il faut un gouvernement majoritaire au pays,
14:38ça nécessite évidemment, au moment où nous nous parlons,
14:41d'aller au-delà de nous-mêmes. Dans une Assemblée qui n'a pas de majorité,
14:44personne ne pensera qu'on trahira les électeurs
14:47parce qu'on trouve un contrat de coalition avec les autres.
14:50Partir au centre avec les macronistes impliquerait cependant
14:53de rompre avec les Insoumis et peut-être même aussi avec les écologistes,
14:56ce qui ne permettrait pas de réunir une majorité absolue
14:59et ne permettrait même pas d'obtenir une majorité
15:02plus forte que celle sortante.
15:05Pour sortir de cette petite crise à gauche, les dissidents
15:08de la France Insoumise, réunis dans l'association L'Après,
15:11suggèrent le recours à un vote des députés du NFP.
15:14Clémentine Autain, les Ténardiers de Seine-Saint-Denis,
15:17Raquel Garrido et Alexis Corbière, ainsi que Daniel Simonet
15:20jouent ainsi la carte de l'apaisement après avoir été à l'origine
15:23d'une petite détonation dans la Maison Mélenchon.
15:26C'est donc bien le temps des grandes manœuvres et des petites magouilles
15:29à gauche, mais aussi pour le moment l'heure de la division
15:32avec le risque de voir la majorité sortante former une coalition
15:35avec la droite supplantant le NFP.
15:38Prochaine épreuve de force pour l'Union des Gauches, l'élection
15:41du président de l'Assemblée nationale le 18 juillet.
15:44L'écologiste Sandrine Rousseau s'est montrée enthousiaste
15:47mais peinera à trouver une majorité.
15:50L'assortante Yael Braun-Pivet, elle, est accusée par les gauches
15:53de négocier avec le RN. En réalité, elle s'oppose
15:56au blocage des fonctions pour les élus du groupe de Marine Le Pen
15:59là où un soumisé écologiste exige que le Premier Parti de France
16:03soit privé de vice-présidence.
16:06L'élection du président de l'Assemblée pourrait bien tourner
16:09à la foire d'empoigne. L'hypothèse d'un candidat consensuel
16:12de gauche comme le député socialiste Boris Vallaud
16:15ou le communiste André Chassaigne n'est pas à exclure
16:18tout comme un front anti-NFP qui pourrait profiter
16:21à Yael Braun-Pivet. Les positionnements
16:24du groupe RN et du groupe LR seront déterminants
16:27pour ce scrutin. Les tractations pour les candidatures
16:30au poste de Premier ministre pourraient être mises en pause
16:33d'ici jeudi et l'élection de la présidence de l'Assemblée
16:36mardi. Emmanuel Macron devrait de son côté accepter
16:39la démission de son chef de gouvernement Gabriel Attal.
16:42Celui-ci ainsi que son gouvernement ne gèreront plus
16:45que les affaires courantes. Le futur ex
16:48et les 18 ministres qui ont été élus députés
16:51à ses côtés pourront en su siéger à l'Assemblée nationale
16:54et participer à l'élection du président du groupe
16:57qui sera Gabriel Attal.
17:02Et partons à présent faire le tour de l'actualité en bref
17:05en compagnie de Renaud Pourleuf.
17:10Situation inquiétante, objectif peu réaliste, la Cour des Comptes
17:13pointe du doigt l'état déplorable des finances publiques françaises.
17:16Après un exercice 2023 qualifié de très mauvais,
17:19la plus haute juridiction financière a présenté lundi un rapport
17:22dressant un bilan sombre des comptes publics.
17:25Sont notamment mises en cause les prévisions à moyen terme du gouvernement
17:28macroniste. La Cour des Comptes évoque également le risque de perte
17:31de crédibilité de Paris et estime indispensable d'engager
17:34une réduction du déficit public pour replacer la dette
17:37sur une trajectoire descendante. De quoi envisager un vote du budget électrique
17:40à l'automne prochain.
17:43Les radars rentrent en jeu. Lundi, les désecteurs installés sur une large partie
17:46du périphérique nord de Paris depuis l'été dernier ont été activés.
17:49Leur but est de verbaliser les véhicules qui ne respecteront pas
17:52les voies dédiées aux athlètes et à leur délégation ainsi que
17:55les secours et transports en commun pendant les heures de pointe.
17:58Ce seront tous 250 000 véhicules accrédités auprès du comité
18:01d'organisation olympique qui pourront ainsi bénéficier de ces voies
18:05La mairie de Paris a prévu de maintenir le dispositif et de l'étendre
18:08à l'ensemble du périphérique après les JO en attribuant les fils
18:11réservés au covoiturage.
18:14Le Futuroscope ouvre l'Aquascope. Le parc de loisirs à 57 millions d'euros
18:17a ouvert ses portes lundi dans la Vienne. L'espace aquatique a été
18:20fondé par le Futuroscope situé en face à quelques mètres seulement.
18:23Le but est d'inciter les visiteurs à rester plus longtemps
18:26en combinant la visite des deux parcs. En effet, le Futuroscope construit
18:29en 1980 a vu ses visiteurs diminuer avec le temps.
18:32Il lui fallait un plan de relance comprenant l'Aquascope ainsi qu'un
18:35hôtel 4 étoiles sous la forme du station spatiale. Pour être rentable,
18:38le parc aquatique doit accueillir au moins 450 000 personnes par an.
18:41Un pari risqué pour son directeur Christophe Bouin conscient
18:44que la baisse du pouvoir d'achat risque de dissuader les visiteurs.
18:47Cagnotte pour le départ de Cyril Hanouna. Lancée sur le compte
18:50TikTok d'un internaute, la collecte pour le départ du célèbre animateur
18:53des C8 a atteint 2700 euros. Tout a commencé avec le discours
18:56de Cyril Hanouna sur le plateau de TPMP où il avait affirmé quitter
18:59le pays si la France insoumise venait à arriver au pouvoir.
19:02Une promesse qui n'a pas manqué de faire réagir ses détracteurs, certains
19:05allant même jusqu'à vouloir financer son départ. Finalement, l'internaute
19:08à l'origine de la Cagnotte a promis de reverser la somme à une association
19:11d'éducation aux médias.
19:14Moins de suspense qu'en France. Rwanda, le président Paul Kagame
19:17au pouvoir depuis 24 ans est assuré d'être réélu.
19:20Il promet même à terme de se maintenir au pouvoir jusqu'en 2034
19:23après la révision constitutionnelle de 2015.
19:26Lundi, les électeurs étaient appelés à voter pour la présidentielle
19:29et les législatives. Paul Kagame devrait remporter sans surprise
19:32une quatrième élection. Le sortant a réédité pour l'occasion
19:35ses affiches de campagne de 2017 et les candidats trop critiques
19:38ont été évincés au cours des derniers mois, laissant deux opposants
19:41sans charisme dans la course à la présidence.
19:44La planète Terre, toujours assez grande pour accueillir toute la population
19:47mondiale. Selon un rapport de l'ONU publié jeudi, nous devrions
19:50passer de 8 milliards d'eux d'habitants en 2024 à
19:5310 milliards d'eux d'habitants en 2100. 700 millions d'habitants
19:56en moins par rapport aux précédentes estimations pour la fin du siècle.
19:59Selon cette étude du département des affaires économiques et sociales
20:02de l'ONU, la population mondiale devrait continuer d'augmenter
20:05jusqu'en 2080 avec un pic de 10,3 milliards de personnes.
20:08Toujours selon ce rapport, plus d'un quart de la population
20:11vit dans un des 63 pays où le pic a déjà été atteint,
20:14parmi lesquels la Russie, la Chine et le Japon.
20:17Un code préhistorique enfin déchiffré. Bennett Bacon,
20:20conservateur de meubles à Londres, a découvert en observant des peintures
20:23préhistoriques plusieurs points et traits qui pourraient être selon lui
20:26des marqueurs de temps. La quantité de points et de traits ne dépassant
20:29jamais le nombre de 13, le marqueur temporel serait basé
20:32sur le calendrier lunaire puisqu'il y a un peu moins de 12 mois dans une année.
20:35Il s'agirait dès lors des premières formes d'écriture connues à ce jour.
20:42Et voilà, c'est déjà la fin de cette édition. Retrouvez dès à présent
20:45le Zoom du jour. Charles D'Anjou, président d'Omerta Media
20:48présente un reportage réalisé par ses équipes au cœur
20:51du peuple tchétchène.
20:53Et en fait, le deal qu'ils ont conclu, qu'ils ont scellé avec Poutine,
20:56c'est que Poutine leur a dit, vous restez dans la fédération de Russie,
20:59vous assurez la protection de cette porte sud et en échange,
21:02on vous offre le développement, l'accès à la modernité
21:05et vous retrouvez vos racines identitaires
21:08et religieuses et vous pourrez pratiquer
21:11comme vous le souhaitez, évidemment tout ça
21:14en accord avec les principes, la constitution,
21:17la législation russe.
21:20Également au programme de votre soirée, un nouveau numéro de Politique Éco.
21:23Pierre Bergerot reçoit l'économiste Alain Le Billan
21:26pour évoquer la France ingouvernable d'Emmanuel Macron.
21:29Retrouvez également la chronique Les Affranchis.
21:32Philippe Béchade y évoque une gouvernance de la France
21:35depuis Bruxelles. C'est à présent la fin de cette édition.
21:38Merci à tous pour votre fidélité. On se retrouve demain.
21:41En attendant, portez-vous bien. Bonsoir.
21:44Sous-titrage ST' 501

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