• il y a 5 mois

Pierre de Vilno revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, à J-11 des Jeux Olympiques, il débat avec auditeurs et invités sur la préparation de l'ouverture des événements.

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Transcription
00:0011h, 13h, Europe 1 et vous, Pierre De Villeneuve.
00:0612h05, vous écoutez Europe 1 et vous avec Pierre De Villeneuve jusqu'à 13h sur Europe 1.
00:10Et Pierre, on a Christophe, un auditeur d'Europe 1 qui est sur la route, qui est chauffeur de taxi.
00:21Quel âge elle avait Vanessa Paradis quand elle chantait ça, Alexandre ?
00:24Comment Pierre ?
00:25Quel âge elle avait Vanessa Paradis quand elle chantait Joe le taxi ?
00:2914 ans.
00:33Merci à Cédric qui m'a soufflé dans l'oreillette à l'arrivée.
00:35Heureusement qu'il y a Cédric Marveni pour tout savoir là-dessus.
00:38Pierre, est-ce que vous voulez une reprise de ce titre ?
00:41Par le groupe Feuchterton.
00:48C'est pour moi, c'est cadeau pour les auditeurs d'Europe 1 et les auditrices bien évidemment.
00:52Vous savez quel âge quand ils ont fait cette reprise ?
00:54Le chanteur de Feuchterton, je crois à 35 ans.
00:57L'humour homard, c'est parfois douteux.
01:01Moi je trouve, je ne sais pas, les auditeurs se feront une raison, une question, comment dirais-je ?
01:09Un avis, merci.
01:11Un avis sur la question.
01:13Vous voyez, ça va trop vite dans ma tête en fait.
01:15Un avis sur la question.
01:17Le Mbappé du journalisme.
01:19C'est ça, un avis sur la question.
01:21Je trouve que c'est toujours mieux la première fois.
01:23Moi je dis ça, vous avez deux heures pour pencher.
01:26Ou pas.
01:28La première version est toujours la meilleure.
01:30La Cajophole par exemple.
01:32La Cajophole numéro 1, c'est mieux que la Cajophole numéro 2.
01:34Les visiteurs aussi.
01:36OSS aussi.
01:38Vous pouvez faire tous les films que vous voulez.
01:40Il y a Christophe qui patiente là.
01:42Vous me faites dire des âneries alors qu'en fait Christophe patiente.
01:46Alors heureusement, il n'est pas au volant aujourd'hui.
01:48Christophe, ça va ?
01:49Non, ça va bien, merci.
01:51Merci déjà Europe 1 pour votre pluralité des opinions et surtout de permettre aux gens de s'exprimer.
01:58Merci à vous de le souligner.
02:00Il y a plein de Christophe aujourd'hui, c'est dingue.
02:02Saint Christophe, c'est justement le patron des conducteurs, non ?
02:06C'est le saint patron des conducteurs, Saint Christophe.
02:08J'espère que vous avez un Saint Christophe qui pendouille à votre rétroviseur intérieur, mon cher Christophe.
02:14Non, non.
02:16Je ne bosse pas.
02:18Vous parliez, alors moi je suis chauffeur, je précise, je suis chauffeur VTC, pas taxi, évidemment.
02:23Oui, mais oui.
02:25Alors oui, moi je travaille sur la région parisienne habituellement.
02:29Non, j'ai fait comme beaucoup.
02:32Je pense qu'il y a beaucoup de collègues VTC qui doivent écouter, qui ne restent pas sur Paris
02:36parce que, effectivement, les VTC seraient les canards boiteux et qu'on ne pourra pas emprunter ses voix.
02:44Je vais peut-être en faire râler quelques-uns, mais je respecte le verdict que dit l'autre.
02:50On n'a pas les mêmes... Moi ça fait trois ans que je suis chauffeur VTC.
02:53Vous étiez taxi avant ?
02:55Non, non, non.
02:56Vous venez d'une autre profession, comme beaucoup de VTC d'ailleurs, voilà.
03:00Voilà, donc je pense...
03:02Je suis désolé d'ailleurs qu'on a passé Joe le taxi, mais on n'avait pas JC le VTC, vous voyez,
03:06à moins que Beubeu enregistre ça à des connexions de radio, enfin je ne sais pas...
03:12Ils n'ont plus 14 ans, c'est ça le problème.
03:14Ben voilà, c'est une bonne idée. Il faut redemander à Vanessa qu'elle nous propose un JC le VTC.
03:19L'appel est lancé, Vanessa Paradis, si vous nous entendez. Voilà, JC le VTC.
03:24Voilà, donc un taxi, c'est un choix à faire, s'il a envie d'emprunter les voix de bus demain,
03:31et ou d'emprunter... Alors c'est particulier, effectivement, aux Jeux Olympiques,
03:35on n'en aura pas tous les dix ans, mais voilà.
03:40Un chauffeur de taxi à une licence à payer, ils ont beaucoup moins de...
03:44De charge ?
03:45Les chauffeurs de taxi ont beaucoup plus de charge que nous.
03:48Oui, c'est ça. Vous, vous avez moins de charge que les taxis, c'est ça que je veux dire.
03:51Voilà, donc c'est un choix à faire, et puis bon, moi je me fais paire.
03:55Si je travaille plutôt en région parisienne, quand je sais qu'il y a des mouvements,
03:58ben je n'y vais pas, tout simplement, j'ai un ami qui n'y va pas,
04:01et beaucoup de gens vont plus au Paris actuellement, parce qu'à partir d'aujourd'hui,
04:04ça va être trop, trop compliqué.
04:06Mais comment vous vivez alors si vous n'allez pas travailler ?
04:10Ben, soit on décide de faire moins de chiffres, ou d'aller...
04:14Moi je travaille surtout en périphérie parisienne.
04:17Là, actuellement, je suis parti, je vais travailler demain sur Bordeaux, probablement.
04:20Ah ouais ?
04:21Voilà, et puis...
04:23Bon, moi je dirais que personnellement, c'est plus facile pour moi
04:27à partir du moment où je ne suis pas marié, je n'ai pas d'enfant,
04:30donc c'est plus facile d'être plus flexible.
04:33Mais l'avantage du chauffeur...
04:35Il y a des avantages et des inconvénients.
04:36L'avantage du chauffeur VTC, il peut exercer partout en France.
04:39Sauf qu'un taxi a beaucoup plus de contraintes.
04:42Donc, voilà, c'est réservé au bus, le taxi, c'est comme ça.
04:48Donc, je ne vais pas à Paris.
04:50Et puis, rouler dans Paris...
04:52De toute façon, vous soyez chauffeur de VTC, taxi, je pense,
04:55pendant les Jeux Olympiques, ça va être extrêmement compliqué.
04:58D'où l'utilité des transports en commun.
05:01Alors forcément, peut-être que les touristes vont galérer
05:03pour trouver, justement, des chauffeurs.
05:08Bah écoutez, on va voir.
05:10Mais en tout cas, merci de votre témoignage, Christophe.
05:12Et bon, il va falloir s'armer.
05:16Pourquoi est-ce qu'on a tout d'un coup Christophe qui a mis ce Christophe ?
05:19Parce qu'il y avait deux Christophe dans l'émission,
05:22je me suis permis d'en sortir un troisième.
05:24J'allais dire, c'est le plus beau.
05:26C'est le plus musical.
05:27C'est le plus musical.
05:28Christophe Willem, quand même.
05:30C'est une autre musique.
05:33C'était différent.
05:34Les mots bleus.
05:35Merci à Christophe.
05:37Vous savez qu'il y a un troisième Christophe qui va arriver ?
05:39Christophe ?
05:40Christophe Lemaitre.
05:41Ah oui !
05:42Double médaillé aux Jeux Olympiques, quand même,
05:45qui va nous parler de cette flamme.
05:47Parce qu'effectivement,
05:48alors j'aime beaucoup les mots bleus,
05:50mais je voudrais quand même faire mon introduction à blanc,
05:52comme on dit, si c'est possible.
05:53Je vous l'enlève.
05:54Merci mon Beubeu.
05:55Puisque la flamme olympique,
05:57qui a l'impression d'enquiquiner certains
06:00qui prennent leur voiture.
06:02Aujourd'hui, Paris était, oui,
06:04elle a été bloquée par,
06:06comment dirais-je,
06:07le trajet de la flamme.
06:08C'est quand même pas tous les jours,
06:10pardonnez-moi,
06:11qu'on a la flamme olympique à Paris.
06:12Donc on devrait quand même se réjouir,
06:14puisqu'elle a passé la nuit à l'Hôtel de Ville,
06:16à 8h15,
06:17Porte de la Chapelle,
06:18Nouveau Tour de Paris,
06:19Montmartre, Sacré-Cœur,
06:21le Moulin Rouge,
06:22le Trocadéro,
06:23et maintenant,
06:24on est à Roland-Garros,
06:25avec la flamme olympique.
06:28Donc aujourd'hui,
06:29elle est un peu de mèche avec tout le monde,
06:30cette flamme.
06:31Bravo, bravo.
06:32Excellent.
06:33Merci.
06:34Voilà,
06:35vous gagnez un bon cadeau régalé.
06:36Plaisir d'offrir.
06:37Christophe Lemaitre est avec nous.
06:39Christophe,
06:40je suis absolument désolé,
06:41navré,
06:42pour la qualité de l'humour d'Alexandre,
06:45mais j'aurais voulu vous accueillir dans d'autres...
06:48Il y a du vent autour de vous,
06:49qu'est-ce qui se passe ?
06:51Ah oui,
06:52parce que là,
06:53je suis à Metz,
06:54donc oui,
06:55c'est un peu venteux,
06:56mais bon, ça va.
06:57Ah, vous êtes à Metz,
06:58donc vous ne suivez pas du tout
06:59le tracé de la flamme,
07:00aujourd'hui, à Paris.
07:01Ou alors,
07:02vous êtes au courant,
07:03j'imagine ?
07:04Oui,
07:05de toute façon,
07:06on en parle un peu dans les médias,
07:07donc oui,
07:08oui,
07:09je suis un peu de loin.
07:10Alors,
07:11qu'est-ce que ça vous fait,
07:12vous,
07:13de voir cette flamme olympique
07:14en France,
07:15à Paris ?
07:16Bah,
07:17écoutez,
07:18de toute façon,
07:19c'était...
07:20c'était un peu la stratégie.
07:21On a eu les Jeux olympiques
07:22et on savait que...
07:23que...
07:24la flamme allait finir à Paris,
07:27allumer...
07:28faire le tour un peu de Paris
07:29pour finir au Stade de France,
07:31donc,
07:32c'était...
07:33ça fait partie du charme
07:34des Jeux olympiques.
07:35Et puis vous,
07:36en plus,
07:37vous avez été porteur de flamme,
07:38Christophe,
07:39racontez-nous cette expérience
07:40au contact de vos fans.
07:41J'imagine,
07:42c'était quand que vous avez porté
07:43la flamme olympique,
07:44Christophe ?
07:45C'était...
07:46alors,
07:47je ne sais plus de la date exactement,
07:48c'était,
07:49je crois qu'il y a deux semaines,
07:50à peu près.
07:51Oui,
07:52ça,
07:53c'est il y a une quinzaine de jours ?
07:54Oui,
07:55c'est ça,
07:56une quinzaine de jours,
07:57dans mon département de naissance,
07:58en Haute-Savoie,
08:00Et qu'est-ce que ça vous a fait,
08:01ça vous a touché ?
08:02Quelles émotions avez-vous ressenties
08:03tout du long
08:04de ce parcours ?
08:05C'est 200 mètres,
08:06c'est ça le parcours de la flamme
08:07quand vous êtes porteur ?
08:08Oui,
08:09c'est ça,
08:10c'était les 200 mètres
08:11les plus longs de ma carrière,
08:12parce que,
08:13oui,
08:14j'ai couru,
08:15enfin,
08:16j'ai couru,
08:17j'ai plus fait un petit footing
08:18que mis les pointes
08:19et sprinté,
08:20mais,
08:21dans tous les cas,
08:22c'était quand même
08:23une belle expérience,
08:24franchement,
08:25de se dire
08:26qu'on porte la flamme olympique,
08:27je pense que c'est...
08:28Vous étiez ému,
08:29vous étiez ému
08:30lors de ce port,
08:31non ?
08:32Vous aviez quand même
08:33beaucoup d'émotions
08:34avec vous.
08:35Ah oui,
08:36totalement,
08:37il y avait forcément,
08:38bah,
08:39on porte la flamme olympique,
08:40celle qui va allumer
08:41la vasque olympique
08:42au stade olympique,
08:43donc,
08:44ça fait beaucoup d'olympique
08:45d'ailleurs,
08:46dans la phrase,
08:47mais,
08:48mais oui,
08:49c'est forcément une émotion,
08:50on se dit qu'on porte la flamme
08:51qui va,
08:52qui va,
08:53bah,
08:54ouvrir officiellement
08:55les Jeux olympiques
08:56à la Manon,
08:57avec Lucas Ampolli
08:58qui est l'unique joueur
08:59qui a derrière la flamme,
09:00donc,
09:01c'est vraiment,
09:02c'est vraiment émouvant.
09:03Merci beaucoup Christophe Lemaitre
09:04d'avoir été avec nous,
09:05mais je pense que
09:06le vent de Metz
09:07va finir par éteindre
09:08la flamme olympique.
09:09Emeline Ndongué
09:10est avec nous également,
09:11je crois,
09:12Emeline ?
09:13Oui,
09:14bonjour.
09:15Ah là là,
09:16Emeline,
09:17mais quel honneur
09:18d'être avec vous,
09:19Emeline Ndongué,
09:20joueur de basket,
09:21et qui va être avec nous
09:22dans un instant,
09:23Trina.
09:24Oui,
09:25et pour lui poser vos questions,
09:27c'est un numéro non sur Taxé,
09:28à tout de suite sur Europe 1.
09:40Ah là là,
09:41le générique de la NBA.
09:42NBA,
09:43vous êtes pour qui en NBA,
09:44Pierre ?
09:45Je ne sais pas,
09:46je pense que je suis trop nul en NBA
09:47pour savoir pour qui je suis.
09:48Mais en tout cas,
09:49je suis content d'avoir
09:50au téléphone Emeline Ndongué.
09:51Ma chère Emeline,
09:52championne olympique,
09:53vous avez porté la flamme
09:56me dit-on,
09:57à Auxerre,
09:58cette année,
09:59justement,
10:00avant qu'elle arrive à Paris.
10:01Tout à fait,
10:02je l'ai porté jeudi,
10:03la flamme,
10:04à Auxerre,
10:05et j'ai allumé le chaudron.
10:07C'était juste extraordinaire.
10:10Mais pourquoi c'est extraordinaire ?
10:11Expliquez-moi,
10:12faites-moi rêver.
10:14C'est extraordinaire,
10:15parce que,
10:17en tant qu'athlète,
10:19je me suis engagée
10:22pendant des années,
10:24j'ai représenté la France,
10:30et à travers le basket,
10:32j'ai grandi,
10:33je me suis développée.
10:35J'ai été inspirée par le sport
10:37pendant des années et des années,
10:38et porter la flamme,
10:40c'est un peu tout ça.
10:42C'est emmener avec soi
10:44toute l'énergie
10:46que j'ai eue
10:47pendant toutes ces années
10:48avec mes coéquipières,
10:49avec mes coachs,
10:51ma famille,
10:52les amis, les supporters,
10:53et j'avais vraiment l'impression
10:55d'avoir tout ça avec moi,
10:59et de l'emmener
11:02et de le transporter
11:03pour embraser un petit peu
11:07les Auxerroises,
11:08les Auxerrois,
11:09tous les iconnés
11:10qui étaient présents,
11:11et vraiment pouvoir participer
11:13à une fête extraordinaire.
11:15Et c'est ce que c'était,
11:16une fête vraiment
11:18dingue,
11:20et ça fait du bien
11:21de voir ça,
11:22de voir autant de personnes
11:24qui se rassemblent autour,
11:25non pas de la performance sportive,
11:27mais vraiment de tout ce que peut
11:29représenter le sport.
11:31Est-ce que ça donne l'occasion,
11:34Emeline,
11:35de rouvrir la porte
11:37de ce débat
11:39sur le sport scolaire ?
11:41Aux Etats-Unis,
11:42quand on est petit,
11:44quand on va à l'école,
11:45le sport, ça compte,
11:47en fait, dans la moyenne générale,
11:48autant que les mathématiques,
11:49la physique,
11:50les langues,
11:51l'histoire, la géographie,
11:52la civilisation.
11:53Est-ce qu'aujourd'hui,
11:54en France,
11:55on doit,
11:56on se doit,
11:57tous ensemble,
11:59peut-être avec aussi
12:01une équipe d'ambassadeurs
12:02du sport scolaire,
12:03encourager le fait
12:05qu'aujourd'hui,
12:06le sport,
12:07ça permet de se dépasser
12:08et ça permet aussi,
12:09plus tard dans la vie,
12:10de s'épanouir ?
12:12Alors oui,
12:13il faut toujours l'encourager,
12:14quoi qu'il arrive.
12:16Je pense qu'on a besoin,
12:18et les Jeux
12:19ont aussi servi à ça,
12:20c'est à mettre
12:21un peu plus de lumière
12:22sur tout ce que
12:23la pratique sportive
12:24pouvait,
12:25peut apporter.
12:27Mais on a déjà,
12:28dans le cursus scolaire,
12:30que ce soit
12:31l'EPS,
12:34l'école primaire,
12:36les trois heures d'EPS,
12:37et puis ensuite,
12:38au collège, au lycée,
12:39donc il y a ces heures-là
12:40qui sont présentes.
12:41Il y a le sport scolaire aussi,
12:42que ce soit
12:43l'UCEP,
12:44l'UNSS,
12:46l'UXEL,
12:47pour les écoles privées,
12:48puis ensuite,
12:49plus tard,
12:50l'université,
12:51avec la FFSU,
12:52donc il y a déjà
12:53tout ça.
12:55Il faut l'amplifier.
12:56Il faut toujours
12:57l'amplifier.
12:58On a,
12:59malheureusement,
13:00un peu,
13:01en France,
13:02ce regard sur la pratique
13:03sportive,
13:04où on met
13:05un petit peu ça
13:06de côté.
13:08Je pense qu'il y a
13:09plein d'exemples
13:10qui montrent
13:11à quel point,
13:12pas forcément,
13:13pas dans la performance
13:14toujours,
13:15mais dans l'application,
13:16dans tout ce que ça peut
13:17amener en termes
13:18d'inclusion,
13:19en termes d'insertion,
13:20vraiment.
13:21Il y a tout un travail
13:22qui doit être
13:23développé plus
13:25autour du sport
13:26et les Jeux ont quand même
13:27servi à ça
13:28et à montrer plein de choses.
13:29La preuve,
13:30on est là aujourd'hui
13:31ensemble.
13:32On est ensemble
13:33et ça fait vraiment
13:34très très plaisir
13:35de vous entendre,
13:36d'avoir autant de positivité.
13:37Je ne sais pas si ça existe
13:38dans le dictionnaire
13:39positivité,
13:40mais en tout cas,
13:41on l'accepte.
13:42Merci Alexandre.
13:43Et de voir que,
13:44quand on fait du sport,
13:45on a la gagne.
13:46Et ensuite,
13:47dans la vie,
13:48il faut avoir la gagne
13:49parce que c'est celui
13:50qui court le plus vite
13:51qui gagne,
13:52pour faire simple.
13:53Vous savez,
13:54Emeline,
13:56dernièrement,
13:57il y a beaucoup
13:58de détournements
13:59sur Internet,
14:00sur les réseaux sociaux.
14:01On a détourné
14:02Anne Hidalgo
14:03qui disait
14:04les gna gna gna,
14:05les machins,
14:06les gens qui disent
14:07gna gna gna.
14:08Finalement,
14:09effectivement,
14:10oui,
14:11il y a quelques personnes
14:12qui vont être gênées
14:13dans leur circulation
14:14parce que la flamme olympique
14:15est là.
14:16Mais c'est quand même
14:17extraordinaire cette flamme.
14:18Ce n'est pas tous les jours
14:19qu'on a la flamme olympique
14:20à Paris.
14:21Comment est-ce que,
14:22vous, avec vos mots,
14:23vous pourriez dire
14:24mais attendez,
14:25mais ouvrez les yeux.
14:26C'est juste tellement
14:27hallucinant le fait
14:28d'avoir les Jeux olympiques
14:29à Paris.
14:30Alors,
14:31c'est effectivement
14:32hallucinant.
14:33Après,
14:34on a le droit
14:35de ne pas aimer
14:36particulièrement
14:37les Jeux.
14:38On a le droit
14:39d'être gna gna.
14:40Voilà,
14:41on a le droit.
14:42Et on a aussi
14:43le droit
14:44de voir.
14:45Moi,
14:46j'invite
14:47tout simplement
14:48à se déplacer
14:49sur le parcours
14:50de la flamme
14:51et à se rendre compte
14:52de ce que ça apporte
14:53comme énergie.
14:54Ça apporte
14:55de l'énergie
14:56à la fois
14:57forcément aux porteurs
14:58de flammes
14:59mais ça apporte
15:00de l'énergie
15:01à toutes celles et ceux
15:02qui sont là autour.
15:03C'est un moment
15:04pour se rassembler.
15:05C'est vraiment ça.
15:06Et c'est un moment
15:07pour se rassembler
15:08sur tous les territoires.
15:09Elle a tellement voyagé,
15:10cette flamme.
15:11Elle est partie
15:12dans le Sud,
15:13dans l'Ouest,
15:14dans l'Est.
15:15Et c'est ça
15:16qui est fort.
15:17C'est qu'on arrive
15:18à partager
15:19ce moment-là,
15:20cet élément-là
15:21avec tout le monde.
15:22Et vraiment,
15:23l'énergie,
15:24elle est folle,
15:25elle est dingue.
15:26Ça emmène.
15:27Ça emmène vraiment.
15:28Il y a un instant de communion
15:29et on a vraiment besoin de ça.
15:30Trina ?
15:31Vous avez porté
15:32cette flamme olympique
15:33mais aussi
15:34le maillot de l'équipe
15:35de France
15:36à presque 200 reprises.
15:37Et là,
15:38j'imagine,
15:39la fierté s'enfaille.
15:40Qu'est-ce qu'on ressent ?
15:42C'est effectivement
15:43beaucoup,
15:44beaucoup de fierté.
15:45C'est aussi
15:46le résultat
15:47d'un travail quotidien.
15:50Mais c'est...
15:51Oui, moi,
15:52je suis toujours...
15:54À chaque fois,
15:55j'étais à la fois
15:56extrêmement fière
15:57de porter ce maillot,
15:59extrêmement reconnaissante.
16:01Et puis aussi,
16:02ça me donnait
16:03encore plus
16:04d'envie
16:05et d'énergie
16:06de continuer à travailler,
16:07à m'appliquer
16:08pour représenter
16:09comme il se doit
16:10ce maillot-là
16:11et pouvoir donner
16:12100%,
16:13200%,
16:14300%
16:15de mes capacités
16:16sur le terrain
16:17avec mes coéquipières
16:18pour montrer
16:20le meilleur
16:21du basket français
16:23et ramener
16:24des médailles.
16:25Pas à chaque fois,
16:26mais on a essayé,
16:27on a fait notre max.
16:28On peut dire que
16:29sur le maillot
16:30de l'équipe de France
16:31au basket,
16:32vous avez mis le parquet ?
16:33Voilà.
16:34On a donc
16:35M. Jeux de mots.
16:36Ok !
16:37Enchanté Yves-Alexandre.
16:38Mais si vous voulez,
16:39on peut vous le donner
16:40en élevage
16:41parce que
16:42si jamais
16:43vous avez une petite place.
16:44Il est bon,
16:45moi j'aime ça,
16:46j'aime.
16:47Mais plus sérieusement,
16:48j'ai une question
16:49qui me vient en tête
16:50et je pense que
16:51plusieurs auditeurs
16:52ont dû se poser la question.
16:53Comment est-ce que
16:54vous avez été sélectionnée
16:55pour porter cette flamme ?
16:56C'est vous qui vous êtes proposée,
16:57on est venu vous chercher.
16:58Comment ça se passe ?
16:59Alors moi,
17:00c'est un peu particulier
17:01en tant que basketeuse
17:02parce qu'en fait,
17:03j'ai été effectivement
17:04proposée pour pouvoir
17:05porter cette flamme
17:06et puis ensuite,
17:07c'est la mairie,
17:09le maire d'Auxerre
17:10et puis également
17:11le président du département
17:12de Lyon
17:13qui ont souhaité derrière
17:14que je puisse
17:15allumer la basque
17:17avec bien sûr
17:18Paris 2024.
17:19Et en fait,
17:20c'est tout ça
17:21qui m'a permis
17:22de la porter
17:23et de me retrouver
17:24à Auxerre
17:25sur mes terres
17:26parce qu'il y a aussi ça,
17:27c'est que je suis née
17:28à Auxerre.
17:29Mais on dit Auxerre
17:30ou on dit Auxerre ?
17:31Je ne sais jamais.
17:32On dit Auxerre.
17:33Auxerre, Auxerre.
17:34Bon,
17:35c'est une question
17:37J'apprends un truc
17:38tous les jours moi,
17:39donc c'est très bien.
17:40Donc voilà,
17:41mais après,
17:42toutes les façons
17:43d'être sélectionnées
17:44sont diverses.
17:45Il y en a
17:46qui ont été
17:47nominées
17:48par des amis,
17:49par de la famille
17:50et puis
17:51ensuite,
17:52les histoires
17:53qui étaient
17:54écrites
17:55pour expliquer
17:56pourquoi est-ce
17:57qu'ils devaient
17:58porter la flamme.
17:59Suivant les histoires,
18:00ils étaient sélectionnés.
18:01Il y a aussi
18:02nos partenaires
18:03qui ont également
18:04sélectionné
18:05certains porteurs
18:06de flammes.
18:07Tout ça,
18:08ça amène
18:09une diversité
18:10des porteuses
18:11et des porteurs,
18:12des relayeurs
18:13qui est dingue
18:14avec des histoires.
18:15Quand on était
18:16dans le bus,
18:17on était déposés
18:18les uns
18:19après les autres
18:20à l'endroit
18:21où on allait
18:22faire le torchkiff
18:23et en fait,
18:24on se raconte
18:25nos histoires,
18:26on se raconte
18:27le pourquoi
18:28est-ce qu'on est là,
18:29qu'est-ce que le sport
18:30nous a apporté,
18:31ce que ça représente
18:32pour nous
18:33de porter cette torche
18:34et en fait,
18:35ce qui est assez hallucinant,
18:37c'est que toutes les histoires
18:38sont magnifiques.
18:39Toutes les personnes
18:41qui sont présentes
18:42sont inspirantes
18:43et ça donne
18:44vraiment une belle image
18:46de toute la diversité
18:48de ce que représente
18:50le sport,
18:51la pratique sportive,
18:52tous les projets
18:53qui sont montés autour.
18:55Vraiment,
18:57c'est un espèce
18:59de souffle,
19:01une injection
19:02de bonheur
19:03de bonne humeur.
19:04C'est un moment
19:05qui fait vraiment du bien
19:07avec beaucoup de partage
19:08et de sourire.
19:09J'aime votre émotion, Emeline.
19:11Vous êtes vraiment émue
19:12en disant ça.
19:13C'est ça qui est génial.
19:14Nous aussi.
19:15Vraiment.
19:16Vous mettez l'émotion
19:17dans ce studio.
19:18Merci beaucoup,
19:19Emeline Endong.
19:20Merci à vous.
19:21On se quitte avec parade,
19:22bien sûr,
19:23le thème de ces
19:24Jeux Olympiques 2024.
19:26On se quitte,
19:27mais pour un petit instant,
19:29puisque dans un instant,
19:31Trina, on parlera cycliste.
19:32Oui, et on recevra
19:33François Belay,
19:34le speaker officiel
19:35du Tour de France
19:37pour lui poser des questions.
19:3801820 39 21,
19:39tout de suite sur Europa.

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