Véronique Jacquier, journaliste, réagit à la candidature du Premier ministre au poste de président du groupe renaissance à l’Assemblée nationale : «Gabriel Attal, malgré toutes les couleuvres avalées, reste le bon soldat de la Macronie».
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00:00Oui, voilà, c'est cela. On a le sentiment que Gabriel Attal, malgré toutes les couleuvres avalées, malgré le fait qu'il soit au courant au dernier moment de la dissolution, reste encore le bon soldat de la Macronie.
00:12C'est un peu lui qui tient le paquebot malgré tout. Alors cela dit, je pense qu'il aime l'exercice, parce que souvenez-vous, tous les mercredis, c'est lui qui répondait seul à toutes les questions des parlementaires à l'Assemblée.
00:24Mais c'était quand même lui qui avait mis en place ce rendez-vous qui, en soi, était un petit peu ubuesque, puisque voilà pourquoi le Premier ministre, tout d'un coup, trust toutes les réponses et squeeze le reste du gouvernement.
00:36Voilà, donc moi, ça ne me choque pas. On voit les dissensions avec Gérald Darmanin, qui est pertinent, d'ailleurs, dans les questions qu'il pose, c'est-à-dire quid de la ligne politique, quid du projet pour les Français, quid d'un examen critique de l'action et de la méthode.
00:52Oui, il a raison, mais enfin, pour autant, ni lui ne tire de bilan, ni le Président, ni le Premier ministre. On a l'impression qu'on est un petit peu dans un jour sans fin et qu'on n'arrive pas à sortir de ce chaos qu'a initié le Président de la République.
01:04Au passage, soulignons quand même qu'il passe un savon, maintenant, à sa majorité, en disant « Vous me faites honte, vous me faites honte ». Il faut avoir le dos large, quand même, pour rester dans la Macronie.