Robert Pirès- du football au padel

  • il y a 3 mois
Robert Pirès, champion du monde de football en 1998 et champion d'Europe en 2000, a développé une nouvelle passion pour le padel après sa carrière de footballeur. Cette transition du football au padel a commencé en 2006 lorsque Pirès jouait pour Villarreal en Espagne. C'est là qu'il a eu l'occasion de découvrir ce sport, qui combine des éléments du tennis et du squash. Depuis, Pirès est devenu un fervent amateur de padel, participant régulièrement à des séances d'entraînement et des matchs. Il partage souvent son enthousiasme pour ce sport sur les réseaux sociaux et dans des interviews, soulignant comment le padel est devenu une nouvelle passion pour lui après sa carrière de footballeur professionnel. Cette évolution de Pirès illustre comment de nombreux athlètes professionnels trouvent de nouvelles activités sportives après leur retraite, leur permettant de rester actifs et compétitifs. Dans le cas de Pirès, le padel semble avoir comblé le vide laissé par le football, offrant un nouveau défi et une nouvelle façon de canaliser son esprit sportif.

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Sport
Transcription
00:00Le match dans le match reçoit ce soir, ou aujourd'hui, on ne va pas vous mentir,
00:07s'est enregistré un grand nom du football français qui va nous parler foot et padel.
00:12Robert Pires est avec nous. Bonjour Robert. Bonjour. Comment ça va ?
00:16Bah écoutez je vais très bien, merci. Et vous ? Très bien.
00:19On commence par parler padel ou foot ? Football.
00:22Foot ? Bah oui, c'est quand même ma discipline, non ?
00:25Ouais. On commence par parler de votre carrière ?
00:28Même si on est là pour le padel, mais... Non, ce que vous voulez, je vous écoute, avec grand plaisir.
00:32On va reprendre votre carrière depuis le commencement, le foot, ça a commencé quand pour vous ? A quel âge ?
00:39Ça a commencé il y a bien longtemps, j'avais 7 ans, je suis né à Reims,
00:44donc j'ai démarré dans un petit club qui s'appelle le S-Saint-Anne, un quartier de la banlieue raimoise,
00:50et ensuite à l'âge de 14 ans, j'ai intégré le grand club de la région et qui est le stade de Reims.
00:57Et ensuite, à 18 ans, j'ai pris la direction de Metz.
01:00Et c'est là où tout a commencé, c'est avec le monde professionnel.
01:06Metz qui est un excellent centre de formation, qui l'a toujours été.
01:12Ouais, c'est vrai que depuis des années, en fait c'est un peu la marque de fabrique du club,
01:16c'est-à-dire d'avoir un bon centre de formation, des très bonnes installations, des bons entraîneurs, des bons formateurs.
01:22Et c'est vrai qu'il y a de grands joueurs qui sont sortis de cette académie,
01:29il y a des joueurs qui sont passés, ou même des grands joueurs qui sont passés par ce club,
01:33un peu comme, vous voyez, Franck Ribery, Adé Bayor, et c'est vrai que...
01:39Sadio Mane ?
01:40Exactement, Sadio Mane, exactement, qui est passé par là.
01:43Et donc pour moi, c'était important de commencer là-bas, et c'est vrai que ma formation s'est très bien passée,
01:51j'étais aspirant, j'étais stagiaire, c'était comme ça qu'on nous appelait à l'époque, donc ça fait bien longtemps.
01:56À l'époque de la télé, on aurait dit.
01:58En gros, ouais, c'est ça. Donc pour moi, c'est vrai que ça a été, encore une fois, je le répète,
02:02très important d'avoir cette formation Raymoise et Metzine en même temps.
02:07Derrière, il y a eu beaucoup de grands clubs, il y a eu l'équipe de France.
02:11Votre meilleur souvenir en tant que joueur ?
02:15Alors c'est vrai qu'après Metz, il y a eu Marseille, il y a eu Arsenal, il y a eu Villareal...
02:19La Coupe du Monde, l'Olympique de Marseille fait ça.
02:20Bon, je ne sais pas, on peut le dire ?
02:23Pas le droit, hein ?
02:24Bah oui, pour moi, c'est déjà français, c'est déjà pas mal.
02:28Et c'est vrai que ça a été une très bonne expérience de pouvoir jouer à Marseille deux ans,
02:31surtout de connaître le Vélodrome.
02:34C'est un stade à part, en France et en Europe.
02:37C'est un stade à part parce que les gens, les supporters aiment énormément le football,
02:44ils supportent ce club depuis de longues, longues années.
02:47Parfois, c'est un peu fanatique, mais bon, quand on met les pieds, on sait où on va.
02:52Oui, c'est comme ça.
02:53Mais à partir du moment où on m'avait prévenu, je savais encore une fois où je mettais les pieds.
02:56Alors c'est vrai que j'étais dans un club familial qui est le FC Metz,
03:02un club un peu plus dur, j'ai envie de dire, avec les joueurs, qui est l'Olympique de Marseille.
03:06Mais en tout cas, ça a été une très belle expérience.
03:09Et ensuite, meilleur souvenir, c'est-à-dire avec l'équipe de France ?
03:13De votre carrière, à un moment, une période, votre meilleur souvenir ?
03:18Disons qu'il y en a eu plusieurs.
03:20Ça dépend si on parle de la sélection, ça dépend si on parle de club.
03:23Alors on va faire autre chose.
03:24Meilleur souvenir en club et meilleur souvenir en sélection ?
03:27Alors meilleur souvenir en club, l'époque 2000-2006 avec Arsenal.
03:33Les Invincibles ?
03:34Entre autres, oui, il y a les Invincibles parce qu'on a marqué l'histoire,
03:40parce qu'il y a le record qui est toujours d'actualité, qui est de 49 matchs en défaite.
03:45En fait, le plus dur quand on est sportif de haut niveau et quand on est footballeur,
03:49c'est déjà de gagner un championnat.
03:52De gagner le championnat anglais, c'est compliqué.
03:54C'est plus compliqué de gagner un championnat d'Angleterre qu'une Ligue des Champions ?
03:58Non, je ne pense pas.
04:02La Ligue des Champions, c'est un autre niveau quand même.
04:06Ce sont des autres adversaires, ce sont des autres clients espagnols, français, italiens, allemands,
04:13donc c'est compliqué déjà de gagner la Ligue des Champions.
04:16Malheureusement, je ne l'ai pas gagné puisqu'on l'avait perdu en finale contre mon ami Ludo Giuli et Eric Abidal.
04:22Donc, championnat et Champions League, c'est différent.
04:27Mais en tout cas, ce que je veux dire, c'est que le championnat anglais est très, très compliqué.
04:32En fait, c'est une bataille tous les week-ends.
04:33Ce n'est pas parce que tu joues Chelsea, Manchester United, Liverpool ou Tottenham...
04:38Est-ce qu'il y a des Brighton, d'Aston Villa, des Lille, qui sont très compliqués à jouer ?
04:42Aston Villa, vous connaissez je crois.
04:43Oui, je connais, j'ai joué un an là-bas.
04:45Mais en fait, quand tu veux gagner un championnat,
04:47c'est contre ce genre d'équipe qu'il ne faut pas laisser de points en route.
04:53Et je dis ça parce que sur le dernier championnat qui vient de se terminer,
04:56justement, Arsenal perd son championnat sur une défaite face à Aston Villa.
05:02Donc, c'est pour ça qu'il faut être régulier.
05:06Et c'est ce qu'il y a de plus dur quand tu joues au football.
05:11Les meilleurs souvenirs en sélection ?
05:12Vous avez été champion du monde, champion d'Europe.
05:16C'est quoi le meilleur ?
05:17Vous avez répondu à ma place.
05:18Le doublé.
05:20Le doublé, c'était exceptionnel.
05:23Très belle période pour nous les joueurs, très belle période pour le football français.
05:27Alors, bien évidemment, s'il faut choisir une compétition, ça va être la Coupe du Monde.
05:31Mais il y a la PAS-D en 2000.
05:33Oui, oui, bon, après ça, c'est un merci, mais ça, c'est à titre personnel.
05:36Mais disons que déjà, cette fierté de pouvoir jouer en l'équipe de France.
05:42Et je peux vous dire que, par exemple, en 96, je fais rapide, en 97,
05:46en 96, quand Aimé Jacquet m'appelle, je n'y crois pas.
05:50Parce que je sais que deux ans après, tu as la Coupe du Monde, c'est chez toi, c'est en France.
05:55Et il y aura beaucoup d'attentes de la part de tes supporters, ce qui est normal.
05:59Donc, il y a eu ce chemin entre 96 et 98, ça s'est bien passé.
06:03Tout le monde connaît l'histoire, on est champions du monde.
06:05On est à Paris, on bat le Brésil, champions du monde en titre, 3-0.
06:09Voilà, c'est clair, net, c'est prévu, c'est sans détails, on a été chirurgical.
06:16Mais disons que la Coupe du Monde, c'est autre chose.
06:21De gagner et de pouvoir dire que tu es champion du monde avec ton pays,
06:26c'est assez fort comme sentiment.
06:29L'équipe de France était-elle plus forte en 98 ou en 2000 ?
06:33En 2000.
06:34Je pense que la sélection de 2000 est beaucoup, beaucoup plus forte.
06:38Pourquoi ? Tout simplement parce que ce qui est marrant,
06:40c'est qu'en l'espace de deux ans, tout le monde a joué plus en club.
06:43Donc, ce qui veut dire qu'on a été plus réguliers.
06:46Et surtout, ce qu'on répète souvent, c'est qu'on a pris plus d'expérience.
06:50Et c'est pour ça que l'équipe de 2000, elle était incroyable, elle était irrésistible.
06:54Et je me souviens du parcours.
06:56Il est top parce que tu bats l'Espagne en quart, tu bats le Portugal en demi
07:01et tu bats l'Italie sur un scénario exceptionnel en finale.
07:06Ils sont encore en train de reboucher les bouteilles de champagne.
07:07Oui, ils l'ont mauvaise, les Italiens, je crois, depuis ce jour-là.
07:13Il y a eu 2006 après.
07:14Oui, bon, après il y a eu 2006.
07:15Mais en fait, ils ont les boules parce que c'est la manière.
07:17Et le scénario, c'est vrai qu'il fait mal.
07:21Je ne sais pas comment on aurait réagi à leur place.
07:23On leur aurait certainement fait la même chose.
07:25Oui, non, mais je veux dire, tu vois, d'être sur le banc, prêt à exploser,
07:28d'attendre la fin du match, que l'arbitre siffle la fin.
07:31Donc moi, je comprends ce qu'ils ont vécu parce qu'à mon avis,
07:34on leur a certainement fait la même chose.
07:35Mais c'est vrai que ça fait mal.
07:37Pour paraphraser Aimé Jacquet, je sais que Robert, c'est Pasizo.
07:42Qu'est-ce qui est le plus plaisant quand on joue à votre poste ?
07:45Faire une passe D ou marquer un but ?
07:47Ah, moi, c'est de faire une passe D.
07:51En fait, pourquoi je dis ça ?
07:53Parce que j'ai été programmé comme ça.
07:55J'ai été formé comme ça.
07:57Alors, c'est pour ça que je parle souvent de ma formation de Reims et de Metz,
08:01parce que justement, c'est ce qu'on m'a appris.
08:04Et c'est ce que j'aime, en fait, dans le football,
08:05c'est que le football, c'est un sport collectif.
08:07Alors, chacun sur le terrain a une mission.
08:10Tu as le gardien, tu as les défenseurs, tu as les milieux et tu as les attaquants.
08:13Et moi, ma fonction, c'était milieu terrain, piston.
08:16Piston, ça veut dire quoi ?
08:18Tu défends, tu attaques. Tu défends, tu attaques.
08:19Mais dans un rôle offensif.
08:22Donc, ça veut dire que mon rôle, et on me l'avait toujours dit,
08:26c'était d'alimenter les attaquants, c'était de les faire marquer.
08:29Et moi, à chaque fois que j'avais cette possibilité de les faire marquer,
08:33j'étais hyper content.
08:34Et c'est vrai que, en fait, j'ai beaucoup pratiqué ça,
08:37notamment à Metz, en formant le fameux duo Pires-Pouget.
08:43Et c'est comme ça que j'ai grandi.
08:45Et après, à Marseille, par exemple, j'avais Florian Maurice.
08:52Et puis, à Arsenal, j'avais...
08:52Qui vient d'être officialisé à Nice.
08:55Exactement. Donc, je lui souhaite la bienvenue à Nice.
08:58Et puis après, à Arsenal, j'avais Henri Bergkamp-Canoux.
09:02Il y a Pierre.
09:03Ouais, ouais, des petits joueurs de ballon.
09:06Techniquement, pas très doués, les trois.
09:09Vous auriez pu jouer à notre poste ?
09:12Je pense que j'aurais pu jouer et je l'ai...
09:16Enfin, on m'a testé milieu défensif.
09:18Milieu défensif parce qu'apparemment, j'ai une bonne technique,
09:22j'ai une bonne vision.
09:23Oui, oui.
09:24C'est ce qu'on a dit de moi.
09:25Et physiquement, je tenais la route.
09:27Donc, ouais, j'aurais pu jouer milieu défensif.
09:29Et en fait, je dis ça parce que c'est un poste auquel j'ai évolué
09:32pendant la Coupe des Confédérations avec l'équipe de France.
09:36Et ça s'est plutôt bien passé.
09:372001 ?
09:38Ouais, 2001, exactement. Bravo.
09:40Bonne mémoire.
09:41J'essaye, j'essaye.
09:43On parle de l'équipe de France, on est en pleine Euro.
09:45Ouais.
09:45France-Belgique, 8e de finale à venir.
09:49Vous les sentez comment, les bleus, pour la suite de la compétition ?
09:53Le souci, c'est que vous parlez et vous posez la question à un ancien joueur.
09:57Donc, est-ce que je serai objectif ?
10:00Je ne sais pas.
10:01Non, mais j'ai envie de vous entendre.
10:03Mais parce que je crois en cette équipe,
10:05parce que j'ai confiance en les joueurs,
10:09parce que je connais bien Didier.
10:11Alors, c'est vrai qu'on ne joue pas très bien.
10:16Mais aujourd'hui, ce qu'il faut savoir, c'est que quand on joue l'Euro
10:20ou quand on joue une Coupe du Monde, il y a toujours des étapes.
10:22Et la première étape, généralement, c'est la plus difficile.
10:25La vérité des poules n'est pas celle des matchs à élimination d'Europe.
10:27Exactement, c'est différent.
10:28Donc, on vient de passer difficilement, c'est vrai.
10:31Mais on est passé.
10:32Donc là, maintenant, on répète toujours la même chose,
10:34tous les deux ou tous les quatre ans.
10:36Mais c'est la vérité.
10:37C'est-à-dire que c'est une autre compétition qui arrive.
10:41Je sais que vous avez des attaches avec le Portugal en 2016, en poule.
10:45Le Portugal, c'est compliqué.
10:47Oui, parce que là, on a l'idée de jouer le Portugal, par exemple, en quart de finale.
10:53Mais il y a la Belgique avant.
10:56Alors, c'est vrai qu'on est ultra favoris.
10:57C'est vrai que les Belges, aujourd'hui, ils ont beaucoup de problèmes,
11:01notamment avec leurs supporters.
11:03Il y a d'excellents joueurs.
11:04Mais ils ont des très bons joueurs, voire des très grands joueurs.
11:08Pour moi, c'est un de mes favoris, c'est Kevin De Bruyne.
11:11Donc, il faut toujours faire attention avec ce style de joueur.
11:13Donc, ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui, l'équipe de France,
11:15elle ne joue pas très bien.
11:16OK, là, on est objectif.
11:21Mais, voilà, aujourd'hui, les joueurs, ils ont conscience que c'est une étape importante.
11:27Et ce qui fait dire ça, c'est qu'en fait, je pense que peut-être par rapport à la Belgique,
11:31ils ont justement cette expérience d'à chaque fois d'arriver.
11:35Est-ce qu'il faut bien jouer pour gagner une compétition comme un Euro,
11:37comme une Coupe du Monde ?
11:38Pas forcément, non.
11:39Non, non, non.
11:40Non, mais ce n'est pas une vérité.
11:42Regardez la Grèce en 2004.
11:45Ils ont été...
11:46Comment ?
11:46Caristeas.
11:47Oui, non, mais ils ne nous ont pas offert un grand football.
11:50Sauf qu'en quart de finale, ils nous battent.
11:52Sauf qu'en finale, ils battent le Portugal à domicile.
11:55Donc, bon, parfois, il faut faire la fine bouche.
11:57Donc, on verra ce qui se passera avec la France.
12:01Pour l'instant, on est qualifiés.
12:03Pour l'instant, on va jouer la Belgique et on est favoris.
12:06Vous parlez de Didier Deschamps, tout à l'heure,
12:08sélectionneur de l'équipe de France.
12:11Excellent joueur de padel également.
12:13J'aimerais bien jouer contre lui, d'ailleurs.
12:15Je peux vous arranger ça, si vous voulez.
12:16Allez, avec grand plaisir.
12:17On est ici, au-dessus de la pinette de Jean Lépin.
12:21Boule-padel show.
12:22Roi de l'épine.
12:23Roi de l'épine ?
12:24On peut essayer comme ça.
12:26Boule-padel show à venir.
12:28On vous le rappelle, cette interview est enregistrée
12:31avant l'événement que vous avez vécu,
12:35en direct sur TV Monaco.
12:37Le padel, ça commence.
12:38C'est quand ? Comment ?
12:40Pour Robert Pires.
12:40Du côté du sous-marin jaune, je crois.
12:43Ah, bravo !
12:44Mais quand, vous le savez ?
12:46Je me renseigne.
12:46Je travaille un petit peu de temps en temps.
12:48C'est bien, c'est bien, c'est bien.
12:49Je vois que vous êtes bien renseigné.
12:50En fait, le padel, je l'ai découvert en 2006,
12:52le jour où j'ai mis les pieds à Villareal.
12:54Et à côté de chez moi, il y avait un complexe,
12:57déjà avec 26 pistes.
12:59Et je me suis dit, mais c'est quoi, ça ?
13:00Non, non, sérieux.
13:01Ça n'existe pas en France, 26 pistes ?
13:03Non, pas vraiment, non.
13:04Ça va exister, mais ça n'existe pas.
13:05Surtout où les gens...
13:08Je ne sais pas si les gens en géographie sont bons,
13:09mais Villareal, c'est près de Castellon.
13:11Castellon, c'est le banlieue de Valence.
13:14Et là, je me suis dit, mais c'est quoi ce sport ?
13:15Donc, j'ai regardé, j'ai joué, j'ai appris.
13:20J'ai pris des cours et parfois, je fais des matchs.
13:23Et en ce moment, je suis invité à des tournois
13:25comme celui d'aujourd'hui, de ce week-end,
13:27avec le Boule Paddle Show 06, ici à Juan Lepine.
13:31Juan Lepine, organisé par Robin Azizia.
13:36Et donc, vous allez jouer en fin de journée,
13:38aux alentours de 20h30, avec quelques joueurs.
13:43Et avec Abidal, qui sera mon partenaire.
13:45Pas trop mal joué au ballon.
13:46Et avec Abidal, contre Ludovic Djuli et Flo Cidama-Pongol.
13:51Exactement.
13:52Qui va gagner le programme ?
13:53Qui va gagner ?
13:54C'est enregistré, donc on connaîtra le résultat.
13:56Qui va gagner ?
13:56Pires Abidal.
13:57Pires Abidal ? Facilement ?
13:59Non, facilement, non.
14:00Avec Ludo, je le connais, le petit.
14:02C'est un petit chien, il court partout.
14:05Il n'a peur de rien.
14:06Et surtout, il est motivé.
14:08Mais on va gagner.
14:10Tu es sûr ?
14:11C'est enregistré.
14:12Oui, je sais que c'est enregistré.
14:13Regarde, je vois la petite caméra.
14:15Oui, il n'y a pas de problème.
14:16C'est sûr, c'est certain.
14:17Tu joues à droite ou à gauche ?
14:18Je joue à gauche.
14:20Bourrin ?
14:21Non, pas du tout.
14:22À gauche, on finit les points.
14:24Non, je suis assez technique.
14:26Technique ?
14:26Oui, mais j'arrive à sortir les petits par 3 ou par 4.
14:30Je suis pas mal, je suis pas mal.
14:32J'ai pris des cours aussi, c'est pour ça.
14:34C'est important.
14:35Les sports de racket, ça a commencé quand pour vous ?
14:38Il y a longtemps.
14:38Tennis, vous avez joué ?
14:40Non, pour moi, le sport de racket, c'est à la plage.
14:44On ne va pas être copains.
14:45Non, mais c'est comme ça qu'on a démarré.
14:48Quand tu as 7, 8, 9, 10 ans,
14:50tu es content d'aller à la plage avec ton frère et de jouer.
14:53Tennis, oui, j'y ai joué.
14:55On m'a dit 15-4, niveau 15-4.
14:57Non, ça c'était il y a longtemps.
15:01Non, pour être honnête avec vous, j'ai perdu.
15:02En fait, j'ai beaucoup aimé, beaucoup appris le tennis.
15:06Pour être rapide, en 2006, quand je me suis blessé,
15:08je me suis fait décroiser.
15:10Mon préparateur physique, c'était Tibur Zarrou.
15:11Oui.
15:12Qui, bon, aujourd'hui, ne fait plus partie de ce monde.
15:15Et en fait, pendant ma rééducation,
15:18on a fait beaucoup de sports, sauf le football, dont le tennis.
15:22Le tennis, pourquoi ?
15:23Tout ce qui n'est pas chassé sur les côtés, devant, derrière.
15:28Et c'est comme ça que j'ai apprécié un peu plus le tennis.
15:31Et de votre génération, tennis, padel, il y en a plein qui sont bons.
15:35Didier, Zinedine, Fabien Barthez jouaient très bien également au tennis.
15:40Oui, bien sûr, mais après, je crois qu'on aime le tennis
15:43parce qu'on est assez coordonnés, j'ai envie de dire, par rapport à ça.
15:47C'est l'œil.
15:48On a cette vision qu'on a sur le terrain,
15:51que quand tu joues au tennis ou quand tu joues au padel, tu peux la retrouver.
15:55Donc, c'est pour ça qu'on est à l'aise sur le padel.
16:00Oui.
16:01On va revenir quelques secondes sur l'événement organisé par Robin Azizat,
16:05ce Boule Padel Show 06.
16:07On va se régaler avec des joueurs exceptionnels.
16:11Je ne parle pas de vous.
16:12Je sais, vous avez des arts, on parle de padel, donc ce n'est pas moi.
16:16Et des légendes du ballon.
16:19C'est une recette imaginée par le chef Robin Azizat,
16:24qui ne peut que plaire aux spectateurs et aux téléspectateurs qui regardent.
16:29Ah non, mais là, je pense que les gens qui seront là vont aimer,
16:32vont se régaler, vont découvrir s'ils ne le connaissent pas.
16:35Parce qu'il y a un vrai mélange entre les vrais, les pros, les joueurs de padel.
16:40Nous, les anciens joueurs de foot, où on joue de temps en temps.
16:44Et puis après, il y a les célébrités, les showmen.
16:48Je peux vous dire qu'on va rigoler.
16:50Je ne sais pas si on va être bon, mais ce qui est sûr, c'est qu'on va rigoler.
16:53Et ça, c'est le plus important.
16:54Donc, c'est ce que vous venez de dire.
16:56En fait, c'est un vrai mélange de tous les univers,
17:00regroupés sur deux jours.
17:01Et je pense que les gens vont kiffer.
17:04Vous m'avez dit que vous alliez gagner face à Ludo, face à Flo.
17:09Quelle équipe va l'emporter ? La Team Pires ou la Team Jolie ?
17:14À la fin, le samedi soir.
17:15Ah, le...
17:18En tant que capitaine, ça sera ma team.
17:21Bah oui, bien sûr. C'est moi qui ai choisi les joueurs.
17:236-0 ?
17:24Non, quand même pas. Non, non, non, mais je ne joue pas comme ça.
17:27C'est souvent comme... Vous savez quand on...
17:28Jérôme, tu es de l'animosité, Jérôme.
17:30Non, non, mais c'est comme à chaque fois que je joue avec mes potes,
17:33mes potes, la seule chose qu'ils veulent me faire, c'est un petit pont.
17:36Je ne sais pas pourquoi. On dirait que ça les amuse.
17:38Moi, pas trop, mais en tout cas, c'est toujours l'objectif.
17:41Non, moi, 6-0, non, non, ce n'est pas... C'est gagner.
17:44Il y a un trophée.
17:46Soulever la coupe à la fin. Ça, c'est bien.
17:48Et faire la photo avec la coupe.
17:50Ça, c'est le top.
17:51Je la prendrai, la photo avec la coupe.
17:53Je compte sur vous.
17:54Et j'espère que Ludo, Ludo Jolie, il va pleurer comme ça.
17:58Bon.
17:58Ce qu'il m'a fait en 2006, je l'ai en travers de la gorge encore.
18:01Eh ben, l'événement est lancé.
18:03Oui, il est content, Ludovic Jolie derrière, qui fait le pitre.
18:07Il sait très bien le faire.
18:09Ah bon ?
18:09Ah bon ?
18:11Ça m'étonne qu'il fasse le pitre.
18:13Merci, Robert.
18:14C'était un plaisir.
18:14Ici, à TV Monaco, puis à bientôt.
18:16Oui, très vite, quand vous voulez.
18:18Ciao.
18:18Bon week-end à tous.
18:19Et merci à vous de nous avoir suivis.
18:22Le sport revient très vite avec TV Monaco.
18:24Salut.

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