Une année infernale pour les allergiques à cause d'une forte concentration de pollens. La pluie du printemps et l'arrivée tardive des beaux jours est en partie responsable de cette forte présence de pollens et graminées.
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00:00A chaque consultation, les mêmes questions et souvent les mêmes réponses de patients
00:05allergiques.
00:06Est-ce que vous avez l'impression que c'était plus compliqué que l'année dernière par
00:08exemple ?
00:09Oui.
00:10C'était vraiment plus compliqué ?
00:11Oui.
00:12Donc les yeux qui grattent, le nez qui coule, la narine qui est bouchée, enfin une narine
00:14qui est bouchée, l'autre qui ne se débouche pas.
00:15Je ne vais pas dire que c'est handicapant, mais c'est vrai que c'est une gêne.
00:20Depuis fin mai, cette allergologue constate des symptômes plus tardifs, mais aussi plus
00:24sévères que les années précédentes.
00:26On a eu des patients qui ont présenté des crises d'asthme qui étaient extrêmement
00:30impressionnantes.
00:31Ils vont aussi dire chaque année j'ai seulement des symptômes de rhinite et finalement ils
00:34vont avoir aussi cette année la conjonctivite, le palais qui démange.
00:38Avec un printemps plus vieux qui a favorisé la croissance de la flore, puis un beau temps
00:42tardif, des concentrations très fortes en pollen, notamment de graminée, sont enregistrées
00:46sur les capteurs du RNSA, le réseau national de surveillance aérobiologique.
00:51Au mois de juillet, en général, on a quelques départements qui passent en risque d'allergie
00:55moyen, donc des allergiques qui peuvent un petit peu mieux respirer.
00:57Cette année, on est encore avec les trois quarts des départements de France qui sont
01:01en risque d'allergie élevée, avec donc beaucoup de pollen de graminée encore dans l'air,
01:05lié aux conditions de météo qui ont été favorables à l'émission et à la dispersion
01:10de ces pollen en grande quantité dans l'air.
01:12Pour les concerner, encore un peu de patience, les concentrations en graminée devraient chuter
01:16dès la mi-juillet, avant de laisser place à l'ambourasie.