Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, était invité dans l'émission Punchline, ce mercredi 10 juillet, sur CNEWS. Il s'est exprimé sur les élections législatives : «Je n'ai pas soutenu la dissolution. Je trouve que cette situation était complétement inadaptée à notre situation à la veille des Jeux olympiques».
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00:00Je n'ai pas soutenu la dissolution, je trouve que cette décision était complètement inadaptée à notre situation à la veille des Jeux olympiques et dans cette situation politique où c'était la première fois qu'on voyait des élections européennes avoir un impact sur notre vie nationale.
00:15Toutefois, je pense que ces élections ont fait qu'il n'y a pas de vainqueur et qu'il faut essayer d'éviter le désordre.
00:21Le désordre politique, on va le voir, il n'y a pas de majorité, il n'y a pas de majorité absolue. Certains revendiquent le pouvoir, ils ont fait à peine 25% des voix des Français, donc on voit bien que les choses sont assez difficiles.
00:32Donc on a des difficultés politiques. On va avoir après des difficultés économiques. Donc on a le désordre devant nous.
00:38Et donc le président dit que les gens responsables passent au-dessus des égoïstes et qu'ils essaient de constituer une majorité pour qu'on mette les gens, et notamment le Parlement, au travail.
00:48Les Français ont demandé un certain nombre d'actions, notamment sur le pouvoir d'achat, sur la sécurité, sur l'ordre en général, et il faut pouvoir travailler pour ça.
00:57Et le risque, c'est que cette Assemblée ne travaille pas. Et ça, il y en a pour un an, parce qu'on ne peut pas changer l'Assemblée avant un an.
01:03Et donc le désordre risque de s'installer et le président dit « Mesdames, Messieurs, les députés, au travail ! ».