La journaliste Elisabeth Lévy a réagi à toutes ces propositions venant de tous les bords politiques sur une coalition ou le nom d’un Premier ministre : «Il y a beaucoup de chance pour que Macron prenne le contre-pied de ce qu’on lui dit».
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00:00– Philippe, vous voulez y aller ? – Non, non, c'est vrai.
00:02– Non, mais moi je suis frappée par le fait que tout le monde a l'air de considérer,
00:06s'il vous plaît, ils sont là, d'abord, c'est pas psychologiquement malin
00:09d'être là à dire je veux, je veux, je veux, parce qu'on connaît Emmanuel Macron,
00:13s'il vous plaît, il y a beaucoup de chances… – Plus on dit ça, moins il agit.
00:15– Il y a beaucoup de chances pour qu'il essaye de prendre le contre-pied
00:18et ne fasse pas ce qu'on lui dit de faire.
00:20La deuxième chose, s'il vous plaît, c'est que, encore une fois,
00:24le Front populaire est arrivé le 1er, mais il n'a pas de majorité,
00:29évidemment, il est tout seul. – On n'a jamais dit ailleurs ça.
00:31– Et donc, c'est vrai que la tradition, dans ces cas-là,
00:36probablement républicaine, voudrait que le Premier ministre
00:39soit issu de la première force, en revanche, cette tradition ne dit pas du tout,
00:44s'il vous plaît, que ça doit être un gouvernement de gauche,
00:46parce qu'un gouvernement purement de gauche sur un programme de gauche,
00:49à mon avis, il tombe au bout de deux jours.
00:51– Eh oui !
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