Le syndicat des trieurs à façon réclame un débat concerté pour un cadre consensuel

  • il y a 2 mois
Loi Cov et semences de ferme

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00:00L'étrieur, nous ce qu'on pense c'est qu'il faut un cadre, ça fait 25 ans que cette question fait polémique, il faut un cadre qui soit concerté, un cadre qui tienne compte des évolutions, on a quand même l'adoption d'un texte qui date de 91, Hupov et 94, on est en 2012.
00:25Je pense qu'il faut remettre à plat l'ensemble des questions, aussi bien représentativité, représentativité, 50% de la semence est faite à la ferme et par des trieurs, donc la question de la représentativité de la semence de ferme, la question aussi des hybrides, c'est une question aujourd'hui, dans certaines espèces, une montée des hybrides avec aussi une interdiction de ressemer des hybrides,
00:49la question des 21 espèces avec des espèces environnementales comme la moutarde, la phacélie pour lesquelles on a recours pour couvrir les sols d'hiver et qui est à la fois interdite et dans le règlement qui nous a été proposé, et puis la question de la rémunération de la recherche qui est l'épineuse question mais qui doit, je pense, être débattue non plus dans la passion mais d'une façon raisonnable
01:18autour de cette question de la rémunération de la recherche, outre le montant euro qu'un taux a versé, se poser la question de la durée de protection des variétés, c'est bien de financer la recherche mais si c'est pour la financer 25 ans alors qu'une variété ne vit que 3-5 ans, ça s'apparente plus à un abus de pouvoir qu'à un réel système de protection juste et équilibré.
01:47On arrive à cet échec, pour moi c'est un échec puisque le ministre n'a toujours pas signé le décret d'application de la loi alors que si tout ça avait été anticipé en amont et si ça avait été discuté en amont et non pas passé en force comme c'est souvent la méthode utilisée, donc c'est vraiment une histoire de méthode, on n'en serait pas là.
02:03Finalement il y a 50% de la production de la semence en France qui est faite à la ferme, qui est faite avec l'aide de professionnels, quelle place on leur donne ? C'est quand même aberrant et inimaginable que dans une interprofession, alors le GNIS peut être le cadre ou pas mais une interprofession au sens, si on prend l'étymologie du nom c'est interprofessionnel donc on rassemble l'ensemble des parties prenantes,
02:30là on a une interprofession qui ne rassemble que 50% des professionnels et puis qui décide pour l'ensemble de la production, donc moi je pense que si on écoutait, si on n'avait pas mis systématiquement en dehors des discussions les partenaires liés à la semence de ferme, aussi bien organisation syndicale que syndicats de trieurs, on n'en serait pas là aujourd'hui.
02:54Nous ce qu'on demande c'est qu'on puisse être représenté, pourquoi pas au sein du GNIS, faire partie des groupes de discussion et sans doute que la réponse à la question de la rémunération de la recherche serait différente si on acceptait dans la discussion autour de la table les gens qui pensent un peu différemment et qui sont partie prenante.
03:15Je pense au CUMA aussi, pourquoi les CUMA qui produisent 9% des semences en France, les trieurs qui produisent 25-30% des semences en France, les agriculteurs eux-mêmes dans toutes leurs composantes, tous ces gens-là on les envoie au chapitre, ça fait 25 ans qu'on les écarte, on en arrive à ce qui se passe aujourd'hui, il est temps qu'on avance sur cette question.

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