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Dans son édito du 08/07/2024 dans l'Heure des Pros, Pascal Praud revient sur le deuxième tour des élections législatives.

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00:00Il est possible, je dis bien il est possible, que le scrutin d'hier soit la meilleure nouvelle
00:05depuis bien longtemps pour la France.
00:07D'abord parce qu'il a une vertu apaisante, à 15 jours des Jeux Olympiques, puisqu'aucun
00:12camp n'a gagné.
00:13L'esprit de revanche, voire le chaos et le troisième tour dans la rue sont écartés.
00:17Ensuite, parce qu'il annonce peut-être une recomposition politique qui prendra en compte
00:23ces trois scrutins, ces trois scrutins depuis le 9 juin, sans en oublier un seul.
00:30Premier enseignement, les Français ne veulent pas du rassemblement national, ils ne sont
00:33pas prêts à donner le pouvoir à Marine Le Pen ou à Jordan Bardella.
00:36Deuxième enseignement, la France est ingouvernable.
00:39Troisième enseignement, le pays penche fortement à droite, même si le Front populaire est
00:44arrivé en tête, avec une alliance qui tiendra ce que tient un mariage, quand les mariés
00:50n'ont pas grand-chose en commun.
00:51Quatrième enseignement, l'immigration et la sécurité sont des sujets essentiels pour
00:57les Français, même s'ils ne veulent pas les voir incarnés aujourd'hui par le RN à
01:02Matignon ou à l'Élysée.
01:03Cinquième enseignement, Emmanuel Macron a perdu son pari, puisqu'il imaginait gagner
01:07ses élections législatives et qu'il les a perdues, la clarification est devenue une
01:12claricomplication.
01:14La conclusion de tout ça est finalement assez simple, un bloc central qui reste à définir,
01:20peut-il incarner cette demande d'économie libérale et de régalien sans faiblesse ? Si
01:26oui, un candidat de ce camp entrera à l'Élysée en 2027, sinon Marine Le Pen aura toutes ses
01:34chances.

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