Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 07/07/2024.
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00:00De retour pour la suite de l'EDG. On est là jusqu'à 19h50. Raphaël, la fin du foutoir avec les droits télé.
00:10Alors figurez-vous que les présidents n'ont toujours pas tranché.
00:12C'est ce qu'on a appris ce matin dans le journal d'équipe. On a appris qu'un collège des clubs de Ligue 1 était organisé hier soir.
00:20A l'issue de cette réunion, les présidents qui intervenaient en visioconférence n'ont pas partagé les deux options qui leur sont offertes.
00:26On vous rappelle la première, c'est la chaîne 100% Foot de Ligue 1 distribuée de manière non exclusive par tous les opérateurs.
00:31L'autre solution, c'est celle de Dazn qui a proposé un nouveau schéma, une offre pour 8 des 9 matchs de chaque journée à 375 millions d'euros par an en moyenne sur les 5 prochaines saisons.
00:41Aucun des deux schémas n'a vraiment rassuré les présidents de club qui ont remis leur décision à plus tard une nouvelle réunion pour évoquer le sujet prévu dans les prochains jours avec un timing qui interpelle au vu de l'urgence.
00:51C'est-à-dire que plus tard, à un moment, on va arriver au début de la Ligue 1 ?
00:53Oui.
00:54Yohann, ça ne vous plaît pas ce qui se passe ?
00:55C'est une situation absolument catastrophique et même lamentable. Vincent Labrune ne brille que par une seule chose, son incompétence.
01:01Incompétence crasse, il n'y a pas d'autre mot. Ça fait des mois et des mois. Et ce qui est fou, c'est que quasiment tous les présidents lui mangent dans la main.
01:07C'est pour vous dire qu'ils sont aussi fautifs que lui.
01:09Ça bouge un peu.
01:10Ça bouge. Finalement, il serait temps. C'est pas possible en fait.
01:13Et moi, je te dis, j'espère même qu'on va arriver à une situation pour un week-end ou deux week-ends d'écran noir.
01:17Peut-être pour faire comprendre, pour qu'ils comprennent aussi. Parce que les présidents, ils sont aussi...
01:20Il y aura des gens licenciés dans ces cas.
01:22Je suis extrémiste dans cette histoire. Mais c'est pour te dire qu'on ne peut pas.
01:24Que dans cette histoire, Yohann ?
01:25On est à un mois de la compétition. On ne sait pas encore qui quoi.
01:27Vincent Labrune, évidemment, c'est sûr, il parle. Il sait parler. Moi aussi, je sais parler.
01:31A, B, C, D, E, F. Mais pour dire quoi ? C'est quoi son discours ? Il est où la fin du tunnel ?
01:35La fin du tunnel n'est pas pour demain. C'est catastrophique et c'est même lamentable.
01:38Là, pour le coup, Karim, ça semble compliqué.
01:41Non, mais au-delà...
01:42Parce qu'il y a déjà un vrai manque d'argent par rapport à ce qui a été promis.
01:45Si Cédazane, à 375, ils ont dit non, ça ne fait que 200 pour les clubs.
01:48Entre ce que vous devez payer, les pénalités, tout ça.
01:50Mais au-delà de ça, en sous-couche, il y a aussi la survie de certains clubs.
01:54Là, on ne se rend pas compte, en fait.
01:56Évidemment, on parle des droits télé et dans un mois où on regardera les matches de Ligue 1.
01:59Mais il y a potentiellement des clubs de Ligue 1 qui peuvent mourir.
02:01Il y a des clubs qui ont budgétisé...
02:03Le président Nicolas a été très clair.
02:04Très clairement. Je vous donne un exemple.
02:06Il y a des clubs en Ligue 1 qui ont budgétisé, par exemple, 20 millions d'euros de droits télé.
02:10S'ils en reçoivent 8 sur 4 saisons...
02:12Mais ils achètent moins cher.
02:13Mais non, ils vont devoir vendre.
02:15Ils vont devoir vendre.
02:16Greg, combler 12 millions d'euros quand vous n'avez pas 1 milliard d'euros derrière vous, c'est super compliqué.
02:20Je sais bien.
02:21Donc, sur 4 saisons...
02:22Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas obligé de faire ça.
02:2360, 70 millions d'euros de dettes.
02:24Il faut quelqu'un qui mette 100 millions.
02:25Et en fait, les clubs peuvent mourir en laissant partir les meilleurs joueurs.
02:29Et derrière, descendre en Ligue 2 et perdre un statut professionnel.
02:31Les clubs n'ont pas à faire n'importe quoi le 31 août et le 31 janvier.
02:33D'accord.
02:34Sauf que là, tu es le 7 juillet.
02:38Et en avance saison, tu dois construire un effectif pour ne pas descendre en Ligue 2 pour les plus petits clubs.
02:42Et donc, budgétiser malgré tout ta saison.
02:44Donc là, il y a des clubs qui sont déjà exsangues et qui sont comme ça en attente des droits télé.
02:49Je voudrais l'avis de tout le monde parce que c'est un débat qu'on a au quotidien.
02:51Comme on est là 7 jours sur 7, on est là-dessus tout le temps.
02:54Olivier, on pensait vraiment que ça bougerait.
02:56On a eu tous les plus grands spécialistes français.
02:59Et là, on constate que chaque jour, le prix est moins élevé.
03:01Que chaque jour, c'est une plateforme différente.
03:03Que chaque jour, quelqu'un chez lui avec sa télécommande, il ne saura pas où regarder parce que cette plateforme, il n'est pas forcément abonné.
03:09On a vraiment le sentiment que Vincent Labrune rêve de sa propre chaîne.
03:13Mais c'est un pari incroyablement risqué d'imaginer autant d'abonnés que ce qu'il croit.
03:17Deux millions.
03:18Non, mais ça me paraît fou.
03:20Et ce qui me paraît encore plus fou, c'est que...
03:22Et ça part à zéro parce qu'il faut lancer la chaîne.
03:24Ça veut dire que vous n'aurez des sous que s'il y a des abonnements.
03:26Au mois du début de la Ligue 1, il n'y a toujours rien.
03:28Et ce qui me paraît fou, c'est que dans n'importe quel autre secteur d'activité, ça tremblerait de partout.
03:35Et j'ai l'impression que là, on fait encore une confiance aveugle à Vincent Labrune.
03:41On laisse aller.
03:42Je ne sais pas si c'est lié au foot ou quoi, mais on laisse aller.
03:45Et on continue de dire non, mais ça va le faire.
03:48Là, on fait une réunion.
03:49Moins ça va le faire, Olivier.
03:51Je trouve que le ton a un peu changé.
03:53Mais à part Nicolas qui...
03:55Le vernis a craqué.
03:56Lui-même a craqué.
03:57Il a dit ça va être compliqué.
04:00J'entends personne d'autre.
04:02Je n'entends personne d'autre parler.
04:03Un mot Bicache également de votre part sur ça ?
04:05Moi aussi, je trouve qu'il n'y a pas une grande, grande panique.
04:07Je n'ai pas l'impression alors que...
04:10Là, ils ont refusé de trancher.
04:11C'est-à-dire qu'ils prennent leur temps.
04:12C'est ça ?
04:13En coulisses, il y a une grosse panique des clubs situés entre la deuxième et dix-huitième place.
04:17Non, mais là, le gros truc, c'est de trancher.
04:18C'est que ça ne leur plaît pas.
04:19S'ils refusent de trancher, c'est que les deux offrent.
04:21Alors, qu'est-ce qu'ils attendent ?
04:22Ils n'attendent qu'Anal et Bine.
04:23Ils attendent Bine.
04:24Justement, Bine, parlons-en.
04:25Parce que le président du PSG, Nasser Al Khalaifi, pardon Bicache,
04:28mais le président du PSG, Nasser Al Khalaifi,
04:32qui est aussi président de Binsport,
04:34pour l'instant, il ne veut pas y aller dedans.
04:36Sauf que le PSG a toujours été une sorte de locomotive depuis l'arrivée des Qataris du football français.
04:40Et quelque part, il abandonnerait le football français en n'y allant pas.
04:43Donc, moi, c'est ça que je ne comprends pas.
04:45Il a sauvé deux ou trois fois quand même.
04:47Complètement.
04:48Partager.
04:49Trouver les moyens.
04:50Peut-être que l'État, à un moment, mette de nouveau.
04:52Parce que c'est l'économie importante.
04:54Mais là, dans la situation dans laquelle on est,
04:56personne n'a accepté que les gens, d'un seul euro d'impôt,
04:58partent dans des clubs de foot.
04:59Personne n'en veut.
05:00Je parle pour moi.
05:01Et même un truc qui peut sembler anecdotique,
05:03c'est que là, évidemment, ça brûle de partout.
05:05C'est l'incendie dans le foot français.
05:06Il y a des présidents qui ont dit,
05:07non, on ne peut pas faire de réunion lundi, mardi,
05:09parce que, vous savez, on est au match de l'équipe de France et tout.
05:11Mais les gars, pensez aux téléspectateurs, aux passionnés.
05:13Ils vont regarder où ?
05:14Vous avez raison.
05:15Il faut penser à celui qui regarde.
05:16C'est la priorité.
05:17Et eux, ils s'en fichent.
05:18Et c'est le téléspectateur qui va encore, le passionné,
05:20qui va se faire avoir.
05:21Qui, le 15 août, va se dire, on va où ?
05:23On s'abonne comment ?
05:24On s'abonne où ?
05:25Je suis sûr qu'encore un quart d'heure avant,
05:26ben non, vous ne pouvez pas voir le match.
05:27Parce que ça va être tout va se faire au dernier moment.
05:29Mais c'est une situation, franchement.
05:30Mais moi, je mets aussi les présidents de club.
05:32Je joue au FAC Club.
05:33Je joue au FAC Club.
05:34Non, on ne joue pas maintenant.
05:35On a d'abord Griezmann.
05:36Vous avez été très bons.
05:37Mais là, vous êtes partis.
05:38Si je ne vous arrête pas,
05:39je sais qu'on est en gare de Barcelone.
05:43Antoine Griezmann,
05:44trimbalé aux quatre coins du terrain.
05:45Oui, baladé à plusieurs postes
05:46depuis le début de cette Euro 2024.
05:48Tout d'abord,
05:49milieu relayeur sur le côté droit.
05:52Puis, attaquant de soutien face aux Pays-Bas.
05:54Puis, une entrée en jeu,
05:55milieu encore relayeur droit
05:57lors du troisième match face à la Pologne.
05:59Contre la Belgique,
06:00il débute le match en tant qu'hélié droit.
06:02Et face au Portugal,
06:04il joue meneur de jeu.
06:06Ça n'a pas été franchement une réussite,
06:08cette balade sur plusieurs postes
06:10durant cette Euro 2024.
06:11Vous voyez que finalement,
06:12son meilleur match,
06:13quand on regarde les notes du journal L'Équipe,
06:15c'est le premier match face à l'Autriche
06:16où il avait eu la note de 5 sur 10.
06:18Terrible, ces notes.
06:195-3-3-3.
06:20Alors, maintenant, je vous pose la question.
06:21Faut-il insister avec Antoine Griezmann dans le 11 ?
06:23Et quand on dit ça,
06:24on ne manque aucunement de respect
06:25à cet immense joueur.
06:26Là, en ce moment, ça ne marche pas.
06:28Qu'est-ce que vous dites sur les Ardoises ?
06:29Vous dites oui.
06:30Oui.
06:31Et oui.
06:32Voilà.
06:33Et de l'autre côté ?
06:34Non.
06:35Non.
06:36Et oui.
06:37Ah, ça, c'est pas mal.
06:38Je vais aller voir Seb Tarrago.
06:39Sébastien nous attend.
06:40Les Bleus sont entraînés tout à l'heure
06:41à huis clos du côté de Paderborn.
06:42Sébastien est avec nous.
06:43Et maintenant, on attaque Antoine Griezmann.
06:45C'est juste un ressenti, Sébastien.
06:47On n'est pas en mode info-compo.
06:49On est encore loin du match.
06:50Et ça m'intéresse quand même d'avoir votre sentiment
06:52sur ce côté.
06:53Je trimballe Griezmann,
06:54je le mets coup de coucou,
06:55à droite, à gauche, au milieu,
06:56presque dans les caisses.
06:57Alors, pourquoi le garder
06:58si c'est pour donner un tel résultat ?
07:02Oui, mais c'est quelque part un signe de confiance.
07:05Didier Deschamps, il essaye de le rattraper
07:07par tous les moyens.
07:08On l'a vu, on l'a dit dès le début de la compétition.
07:10Lui aussi est en difficulté physique.
07:13Il n'est plus aussi virevoltant
07:15que lors de ses derniers mois.
07:17Il n'est pas bien.
07:18Je pense que sur le plan psychologique,
07:20il est aussi un petit peu atteint.
07:21Il y a eu quelques scènes aussi
07:23pendant la séance de tir au but, par exemple.
07:24Je ne sais pas si vous l'avez vu,
07:25parce que je ne sais pas quels sont les angles
07:27de caméra qui ont pu être privilégiés,
07:29mais il était le seul à être totalement à l'écart,
07:31par exemple.
07:32Alors, ça ne veut pas dire qu'il s'en fiche,
07:33ça ne veut pas dire qu'il est à l'écart du groupe,
07:35mais il était dix mètres à côté des copains,
07:38tout seul, alors que traditionnellement,
07:40tout le monde se prend par les épaules.
07:43Tous ceux qui ne peuvent pas tirer,
07:45tous ceux qui sont sortis,
07:46le staff se prend par les épaules.
07:47Bon, voilà, ce sont des petites scènes
07:48qui disent un petit peu la compétition
07:50d'Antoine Griezmann.
07:51Il a bien entendu mal vécu d'être sorti
07:53par Didier Deschamps lors du premier tour.
07:55Aujourd'hui, ce n'est plus un sujet tabou,
07:57de sortir Antoine Griezmann pour la demi-finale.
08:00C'est une réflexion parmi d'autres,
08:03et c'est déjà énorme,
08:05parce que qui aurait pu imaginer ça
08:07il y a trois mois ?
08:08Personne !
08:09Personne n'aurait pu se dire
08:10« Ah là là, on est en demi-finale de l'Euro »
08:11et peut-être qu'Antoine Griezmann ne jouera pas.
08:13Mais je pense que l'histoire du positionnement
08:16c'est un faux sujet,
08:17parce que Didier Deschamps,
08:19il essaye de trouver une solution pour lui.
08:22Quelque part, là où il a été le meilleur,
08:24c'est en soutien de l'attaquant.
08:25C'était lors du deuxième match
08:27quand Kyan Mbappé n'était pas là.
08:29Moi, je le ferais jouer,
08:32parce que pour rester dans une dynamique de groupe,
08:34je lui donnerais une heure
08:36en soutien de l'attaquant,
08:38en soutien d'Mbappé,
08:39et je continuerais comme ça.
08:42Mais là, vraiment, le sujet est ouvert,
08:44parce qu'il est vraiment en mauvais état.
08:46Bien sûr, vous savez que c'est…
08:48J'ai fait long !
08:49Oui, mais c'était bien.
08:50En sujet foot, c'est évidemment un des sujets
08:51dont on parle le plus.
08:52De toute façon, vous ici, vous êtes là-dedans,
08:54les gens vous parlent dans la rue,
08:55ils vous parlent de Griezmann et Mbappé.
08:56En ce moment, de toute façon, c'est normal,
08:57c'est comme ça.
08:58Et des bleus en général, d'ailleurs.
08:59Mais, Vika, je vous avais entendu ce qu'a dit Seb.
09:01Le faire jouer une heure ?
09:02Après, on verra avec Alicia les entrants,
09:03et tout ce qui peut arriver,
09:04pour ne pas le perdre,
09:05et parce qu'il est Antoine Griezmann,
09:07comme on disait,
09:08il est Kylian Mbappé.
09:09Ou alors, le faire jouer plus tard,
09:11pour le soulager du début du match.
09:13J'ai l'impression qu'il erre sur le terrain,
09:15parfois, il faut l'aider.
09:17Qu'est-ce qui lui est arrivé pour en être
09:203x3 dans l'équipe,
09:21ça veut dire quelque chose, quand même.
09:22Les notes ont une valeur.
09:23Un match où il traverse le match, comme ça,
09:25on a l'impression qu'il n'est pas avec l'équipe.
09:27Et d'ailleurs, le meilleur match qu'il fait,
09:29le meilleur compliment,
09:30c'est Koundé qui dit que j'ai bien joué.
09:31Il a bien joué parce que Griezmann a bien défendu.
09:33Ça devrait être l'inverse.
09:34Normalement, ça devrait être Griezmann qui dit
09:36j'ai bien joué parce que Koundé a bien défendu.
09:38C'est quand même un truc de folie.
09:40Et puis, Griezmann, Mbappé,
09:42qui sont tous les deux moins bien sur le terrain,
09:44sur une demi-finale,
09:45à un moment, il faut en sacrifier un.
09:47C'est peut-être Griezmann,
09:48pour redonner un peu de dynamisme.
09:50Dynamisme ? Dynamisme.
09:51Dynamisme.
09:52Et aussi, par rapport à ce qu'a dit Mbappé,
09:54la volonté d'avoir un passeur,
09:56d'avoir quelqu'un qui va déclencher quelque chose.
09:58Et j'ai l'impression que ce n'est plus lui.
10:00Lui, il est à l'arrêt.
10:01Il n'est pas dans le mouvement.
10:02Donc vous le sortez d'où ?
10:03Là, une fois de plus, on n'a pas dans l'info.
10:05Est-ce que vous l'alignez contre l'Espagne mardi ?
10:07Soit il fait jouer les mêmes équipes
10:09parce que c'est l'équipe qui gagne
10:10et on continue avec elle.
10:12Soit il gère l'état de forme
10:14et Griezmann peut passer le relais.
10:17Surtout qu'il y en a un qui a fait
10:18très bonne impression face au Portugal.
10:20C'est Ousmane Dembélé.
10:22C'est lui qui a réanimé un petit peu
10:24cette attaque des Bleus
10:25avec ses décalages,
10:26avec sa vitesse, sa créativité.
10:28On a appris dans le journal aujourd'hui,
10:29d'ailleurs, qu'il était très frustré
10:31d'être devenu le troisième choix à droite,
10:33en quelque sorte,
10:34derrière Colomboigny et Griezmann.
10:36Et son entrée face au Portugais a tout changé.
10:39Il a été déjà élu meilleur joueur du match.
10:42Il a été très, très précieux.
10:43Et d'ailleurs, regardez comment il a été
10:44acclamé par ses coéquipiers
10:46de retour dans le vestiaire
10:47après la rencontre.
11:02Et puis, en plus de son apport sur le terrain,
11:04il a aussi un rôle très important
11:06au sein du groupe.
11:07C'est lui qui met énormément d'ambiance,
11:08de bonne humeur, de sourire.
11:10Et d'ailleurs, Youssouf Oufana,
11:11qui était devant les médias aujourd'hui,
11:13a parlé de ce rôle rassembleur
11:15d'Ousmane Dembélé.
11:39Et on sait que son entrée a été très appréciée
11:41par Didier Deschamps.
11:42Donc, clairement, il pourrait postuler
11:43contre l'Espagne-Marty.
11:44Alors, Karim et Olivier,
11:45je vous pose la question à l'inverse.
11:46De tout ce que dit Alessia
11:47est évidemment juste.
11:48Mais est-ce que d'être un super-sub,
11:50ça ne le condamne pas maintenant
11:51à rester un super-sub Dembélé
11:52et donc à continuer à l'inégrer ce match ?
11:54J'ai toujours pensé sur ça.
11:55C'est un super-sub.
11:56C'est un super-sub.
11:57C'est un super-sub.
11:58C'est un super-sub.
11:59C'est un super-sub.
12:00C'est un super-sub.
12:01C'est un super-sub.
12:02Est-ce que d'être un super-sub,
12:03ça ne le condamne pas maintenant
12:04à rester un super-sub Dembélé
12:05et donc à continuer à l'inégrer ce match ?
12:07J'ai toujours pensé sur cet euro-là, évidemment,
12:09qu'en impact player,
12:10il fait énormément de dégâts.
12:11On l'a vu.
12:12Les joueurs sont fatigués,
12:13sont usés par le match.
12:14Lui va arriver dans un deuxième temps,
12:16deuxième lame,
12:17avec ses coups de reins,
12:18ses crochets,
12:19en étant frais par rapport aux autres.
12:20Donc, moi, je le laisserai en impact player.
12:22Et sur Griezmann,
12:23pour faire rapidement,
12:24honnêtement,
12:25c'est le pays qui connaît le mieux,
12:27l'Espagne.
12:28Jouer contre ces joueurs-là
12:29qui l'affrontent toutes les semaines en Ligue 1,
12:31il va être un peu dans son jardin, quelque part,
12:33de jouer contre des joueurs
12:34qu'il a l'habitude d'affronter depuis des années.
12:36Il y en a quelques-uns
12:37qui jouent à l'étranger, quand même.
12:38Mais pas beaucoup, finalement.
12:39Et quand vous voyez cette équipe-là,
12:41il les connaît par cœur.
12:42Ce jeu-là, il le connaît par cœur.
12:43Donc, je pense que c'est indispensable,
12:45presque à l'instar de Bappé.
12:47Il a un statut.
12:48Il faut conserver ce statut-là.
12:49Olivier,
12:50puis on aura le mot de la fin avec Sébastien.
12:51Ça me fait mal de dire non
12:53par rapport à Antoine Griezmann,
12:54mais malheureusement,
12:55là, mes formes sont trop importantes.
12:57Je trouve qu'il ne fait plus de différence.
12:59Il ne passe pas un dribble.
13:01Les courses ne sont pas bonnes.
13:03Et je pense que,
13:04contrairement à Sébastien,
13:06contre l'Espagne,
13:07il va falloir mettre une équipe en 4-3-3.
13:09Je pense qu'il va falloir mettre de la vitesse.
13:11Il va falloir faire peur à cette équipe d'Espagne.
13:13Dans ce milieu à 3,
13:15où il faut être fort défensivement,
13:16il n'a plus sa place.
13:17Sur les côtés,
13:18on l'a bien vu,
13:19ça ne fonctionne pas
13:20parce qu'il n'a pas le coudrin
13:21et il n'a pas la vitesse.
13:22Donc, malheureusement,
13:23non,
13:24je me passe de Griezmann.
13:25Et pourtant,
13:26c'est le seul qui est capable
13:27d'amener un petit peu d'intelligence
13:28dans cette équipe.
13:29Donc, peut-être plus en fin de match,
13:31mais pas pour commencer.
13:32Sébastien, à vous le mot de la fin.
13:33Bénévolement,
13:34on est à deux jours de ce match-là.
13:35Gilles,
13:36est-ce que vous pensez
13:37que ces questions,
13:38Deschamps se les pose également
13:39ou qu'il a déjà une idée derrière la tête ?
13:44Il a déjà une idée derrière la tête,
13:46mais il ne va pas donner les réponses
13:48à ses joueurs tout de suite
13:50parce que vous avez bien compris
13:51que la méthodologie était
13:52de laisser le maximum de joueurs
13:54sous pression au moins,
13:55au moins jusqu'au jour du match.
13:57Et après,
13:58il va avoir un ou deux joueurs
13:59comme ça pour leur dire,
14:00mais il ne le dit pas aux autres.
14:01Et eux-mêmes cherchent
14:02les compos d'équipe
14:03le jour du match.
14:04C'est assez rigolo.
14:05Donc, oui, il se pose la question.
14:07Je vous le disais,
14:08ce n'est plus un sujet tabou.
14:09On l'a vu déjà lors du troisième match.
14:10Ce n'était pas un sujet tabou.
14:11Il est sorti.
14:12Et je comprends ce que dit Olivier.
14:14Là, on est vraiment dans le jeu.
14:16C'est intéressant.
14:17Et voilà.
14:18Moi, je pense qu'il faut aller au bout.
14:19Cette équipe, elle n'est pas bonne.
14:20Et il faut essayer de garder tout le monde
14:23et de prendre tout le monde par la main
14:25et de galérer ensemble
14:26et de le prendre 60 minutes.
14:29Et puis après,
14:30de faire rentrer une flèche ou deux.
14:31Sébastien,
14:32et ce soir,
14:33pour tout le fan club de Sébastien Tarrago,
14:34et Dieu sait qu'elles sont nombreuses,
14:35nombreuses,
14:36double équipe enquête.
14:37Voilà, ce soir,
14:38sur la chaîne l'équipe
14:39avec les coulisses de l'Euro 2000,
14:40bien sûr.
14:41J'ai eu peur.
14:42Paul Pogba, les lésions toxiques.
14:43Non, on ne parlera pas
14:44de vos histoires chez Pinault
14:45avec des supportrices.
14:46C'est promis, Sébastien.
14:47On vous embrasse.
14:48Bonne soirée.
14:49On se retrouve tout à l'heure
14:50dans l'équipe du soir, évidemment.
14:51Salut Seb.
14:52Allez, 19h41,
14:53avant le marquage avec
14:54l'autre de Jonathan O'Donnell.
14:55Voici le Faille Club,
14:56on joue ensemble.