Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 05/11/2024.
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00:00C'est magnifique, alors il est un petit peu moins classe mais il est sympa, puis il est à nous, c'est Giovanni Castaldi, il est au Parc des Princes
00:07et il profite d'assister à l'entraînement de l'Atlético de Madrid et d'Antoine Griezmann.
00:11Rebonsoir Giovanni, vous assistez à l'entraînement de l'Atlético et notamment d'Antoine Griezmann, c'est un événement.
00:17Antoine Griezmann, on en parlera sans doute plus longuement demain, mais il faut en profiter, il est sur la pelouse du parc.
00:23Ah oui Greg, et puis il nous manque quand on le voit comme ça, gambadé sur la pelouse du Parc des Princes.
00:29On a envie qu'il soit encore en équipe de France, il est très en forme.
00:33Alors ce n'est pas habituel, parce que quand on vous montre des images d'entraînement, c'est souvent le Paris Saint-Germain,
00:38l'extérieur en Ligue des Champions, on a le droit à des taureaux.
00:40Là depuis dix minutes, on a des exercices de circulation de balles, donc c'est assez intense.
00:44Sous les phrases des préparateurs physiques de l'Atlético de Madrid, c'est assez intense.
00:51Et puis Txolo Siméoné, tout à l'heure en conférence de presse, il a été dithyrambique sur Antoine Griezmann
00:56en disant qu'il n'avait que du respect pour l'homme, pour le joueur, qu'ils avaient carrément grandi ensemble,
01:01qu'il lui avait permis d'être une meilleure personne.
01:03Bref, on sent qu'entre son entraîneur et Griezmann, l'osmose est parfaite.
01:07Merci Giovanni. On va écouter Luis Senrique, qui était en conférence de presse.
01:11Lui c'est très étonnant, vous l'avez dit d'ailleurs tout à l'heure un peu, il minimise l'importance de ce match,
01:16alors que le PSG n'a que quatre points, on l'écoute.
01:20Non, ce match n'est absolument pas décisif, en aucun cas,
01:25parce que si demain l'une des deux équipes perd mais gagne les quatre prochains matchs,
01:29elle sera qualifiée dans les 24. Vous êtes d'accord avec moi, non ?
01:33Vous savez, en termes de stats, nous sommes l'une des meilleures équipes de la Ligue des champions,
01:38que cela soit en défense ou en attaque.
01:40Et je signerai pour les mêmes statistiques, en attaque ou en défense,
01:44que lors des matchs face à Gironne ou face au PSV, mais avec un autre résultat,
01:48parce que je trouve qu'il n'était pas mérité.
01:50Bon, alors évidemment, d'un point de vue mathématique, arithmétique,
01:53tout ça s'entend, tout ça se défend, mais est-ce qu'il vous paraît trop confiant ?
01:56Au vu de la situation comptable du Paris Saint-Germain, je parle en Ligue des champions, bien évidemment.
02:00Regardons vos ardoises. C'est oui pour Alicia, c'est non pour Loic, c'est non pour Ambre.
02:06Ben oui, un peu beaucoup quand même, même pour Emilie.
02:09Ben non, pour toi, vous avez vous expliqué avec Emilie.
02:12C'est ironique.
02:13On fait même des dessins, vous savez, le dernier qui faisait des dessins comme ça, c'est John Lerouge,
02:16c'est un mentaliste, c'est pas bon de faire des dessins comme ça.
02:18Et oui, pour Raphaël, c'est Baoum, c'est pas grave, c'est la télévision, vous en faites pas Loic.
02:22Vous le trouvez très confiant, Emilie ?
02:24Je le trouve un peu.
02:25Vous parlez en même temps, on voit les images de l'athlétique.
02:27Je le trouve confiant dans le sens où il se cache un peu derrière les mathématiques,
02:29parce que moi, de ce que j'ai vu du PSG en Ligue des champions,
02:32un, j'ai pas de buteur de référence, deux, j'ai pas un nombre de buts hallucinants,
02:36et là, pardon, je compare par exemple avec ce que j'ai vu pour Monaco,
02:39où t'as à chaque fois deux buts minimum.
02:41Là, j'ai pas de match de référence, j'ai pas de buteur de référence,
02:43j'ai beaucoup d'occasions au vent danger, j'ai pas de scoreflop.
02:47Et même sur l'intensité du jeu, des bons points à retirer des matchs qu'on a vus,
02:52des trois derniers matchs qu'on a vus, non.
02:54Et alors, se cacher derrière les mathématiques, avec les matchs qui arrivent par la suite,
02:58je trouve que c'est encore pire, parce que c'est une fausse excuse,
03:01parce que ça risque d'être encore plus compliqué après.
03:03Donc vraiment, je ne comprends pas le discours qu'il a eu là spécifiquement, avant ce match.
03:07On peut faire le bilan mathématique de cette équipe du PSG en Ligue des champions.
03:1028ème attaque, ils ont marqué que deux buts en trois journées,
03:14les joueurs du Paris Saint-Germain, alors qu'ils se sont procurés 204 attaques.
03:18C'est la deuxième équipe qui attaque le plus,
03:20et 62 tirs depuis le début de la campagne européenne du PSG dans cette Ligue des champions.
03:24Troisième équipe qui tire le plus, mais 28ème attaque.
03:28Moi, je veux bien, parce que je les vois venir.
03:30Regardez, j'ai Ambre et Loïs qui sont debout sur leur chaise.
03:32On est comme ça tous les deux.
03:33Ils sont debout sur leur chaise.
03:35Je peux entendre ce que disait Loïs Cédric et l'importance d'avoir les occasions.
03:39Et d'ailleurs, tous les suiveurs qui m'ont croisé au parc samedi m'ont dit
03:42« Eh, vous allez le dire, l'important c'est d'avoir les occasions, c'est pas de marquer des buts ».
03:46Ah ben non, au football, l'important c'est de marquer des buts.
03:48L'occasion, c'est la première marche.
03:50Parce que si vous aviez marqué des buts, vous auriez battu le PSG,
03:52qui n'est quand même pas un foudre de guerre.
03:54Déjà vous, je ne suis pas sur le terrain personnellement.
03:56Non mais pas vous, mais je veux dire, le PSG, ils auraient battu.
03:59Peut-être que j'aurais réglé la mire, moi.
04:01Les stades n'ont pas raf, on peut se dire qu'ils ont des occasions,
04:05mais on a le droit de se dire aussi que c'est dramatique.
04:07C'est le sens du football et de la vie.
04:09On voit le verre à moitié plein, on voit le verre à moitié vide.
04:11On répond oui, on répond non.
04:12J'ai mis non, je le vois à moitié plein.
04:14Et je me dis 204 occasions, ça veut dire que oui, on se crée énormément de situations.
04:19Et quand je parle de régler la mire, ça veut dire que c'est des détails.
04:21Évidemment que dans cette compétition, c'est les détails qui comptent.
04:24Mais ça veut dire que le champ de travail pour Louis Sénériqué, déjà, il est pléthorique.
04:29Mais il ne va pas changer les pieds de ses gars.
04:30Mais non, mais ce que je veux dire, c'est que c'est de la réussite.
04:33Et quand on parle de réussite, ça veut dire que ça se joue à détail.
04:36Et puis, encore une fois, pour moi, non, il n'est pas trop confiant.
04:39Parce que le rôle d'un coach, c'est de créer un environnement, un climat de sérénité.
04:43Pas de dire la vérité, déjà.
04:45Comme un animateur télé.
04:47Non, mais on connaît le logiciel Louis Sénériqué.
04:49Après un an et demi de communication, on sait comment il marche.
04:51Et on sait que lui, ce qu'il veut créer, surtout quand tu as une équipe très jeune,
04:54c'est un climat dans lequel il se sent bien, dans lequel il veut les rassurer.
04:57Et il leur dit, les gars, vous avez créé autant.
04:59Il ne vous reste plus qu'à convertir.
05:00On va travailler.
05:01Et nous, on n'est pas obligés de le croire.
05:03Notre boulot, c'est aussi d'aller gratter.
05:04Giovanni, vous étiez à la conf'.
05:05Il écrit les occasions.
05:06Vous entendez les arguments d'Emilie et d'Ambre, pour commencer.
05:08Vous allez entendre ceux de Benoît et de Loïc dans un instant.
05:11Il était comment, déjà ?
05:12Comment vous l'avez trouvé ?
05:13En termes de body language, d'attitude, de genre comme ça ?
05:18Ou alors, est-ce que vous l'avez trouvé offensif ?
05:20Est-ce que vous l'avez trouvé agacé ?
05:21Dites-moi tout.
05:25Il était comme d'hab'.
05:26Pour le coup, je souscris totalement à ce qu'a dit Ambre.
05:29Avant les grands rendez-vous, il s'attèle à créer un environnement positif autour des joueurs du Paris Saint-Germain.
05:35Souvenez-vous la phase de poule l'an passé, quand c'était chaud à Milan, à Newcastle, même après Dortmund.
05:41Il avait expliqué que ce n'était pas grave, que l'équipe serait meilleure en février.
05:44C'est de la communication habituelle de la part de Luis Enrique.
05:48Et je suis navré.
05:50Là, il ne nous ment pas toujours, Luis Enrique.
05:53Quand il parle du jeu, du contenu et de la confiance qu'il a dans son équipe, je pense qu'il est sincère.
05:58Et c'est assez amusant, d'ailleurs, parce qu'il y a beaucoup de coachs en Ligue 1, et encore une fois tout à l'heure, Cholo Simeone,
06:03qui ont rendu hommage au jeu de cette équipe du Paris Saint-Germain depuis le début de la saison,
06:07en disant que c'était une équipe qui était très difficile à contenir en attaque,
06:10parce qu'il y avait beaucoup de variétés, qu'il y avait beaucoup de mouvements, que c'était très élaboré,
06:14qu'il y avait pas mal de fixations qui venaient du milieu de terrain en attaque.
06:18Donc tous les coachs sont dithyrambiques sur ce qui se passe sur le terrain actuellement, sur les préparations de phases offensives.
06:23Mais nous, on n'arrête pas de dire que c'est des pompes à vélo.
06:26Et ça continue de faire débat, ce que vous avez dit, et l'hommage de Simeone.
06:30Benoît, il sourit. Mais je vous vois sourire, Benoît.
06:32Oui, parce que je suis d'accord avec Gio, dans le sens où il veut créer un environnement positif la veille d'un match de Champions League.
06:41C'est important, parce qu'il n'admettra pas que son équipe ne va pas si bien que ça.
06:45Parce que, je suis désolé, vous perdez 2-0 à Arsenal. Ils n'ont quasiment pas eu une occasion.
06:51C'était très facile pour Arsenal de jouer.
06:54C'était le vrai adversaire de l'année.
06:56Contre une vraie équipe de Champions League. Contre Giron, ils devaient faire plus. Contre Eindhoven, ils devaient faire 100 fois plus.
07:05Mais Atlético, Bayern, City, on voit que les accidents pour les autres existent aussi.
07:08Je suis d'accord.
07:09Les accidents existent pour les autres.
07:10Je suis d'accord, mais là, on parle du Paris Saint-Germain.
07:12Mais la Ligue des Champions, qui c'est ?
07:13On parle du Paris Saint-Germain. On dit qu'ils attaquent bien là. Ils en ont pris 2 contre Arsenal. Ils n'ont pas de gardien, le Paris Saint-Germain. C'est très compliqué.
07:19C'est très compliqué.
07:20C'est dur, là.
07:21C'est très compliqué.
07:22Alors, attendez. Djo, Safonov ou Donnarumma ? Parce que Benoit attaque, il n'y a pas de gardien.
07:26On ne peut pas lui donner les compots à Giovanni.
07:28Justement, je prendrais l'inverse.
07:295 sur 2, Djo.
07:30Quoi que vous disiez, on prendrait l'inverse.
07:35J'ai eu Louise tout à l'heure par texto. Il m'a dit qu'il allait mettre Donnarumma.
07:38Donc, ça sera Safonov. Non, mais plus sérieusement, j'en sais rien.
07:41Et je trouve que Benoit, il est trop sévère sur Djo et Donnarumma.
07:45Il fait quand même 2-3 prestations de très très haut niveau.
07:48Moi, je ne comprends pas l'augment autour de Safonov.
07:51Et Arsenal, c'était trop haut. Il n'y a pas de soucis.
07:54Mais Arteta, ça fait 6 ans qu'il est à Arsenal.
07:56Souvenez-vous de ses débuts.
07:57Il n'était pas loin de prendre la porte à chaque fois.
08:00Est-ce qu'on a le droit, de temps en temps, d'être un petit peu patient dans le football et avec le PSG ?
08:04On a réclamé un coach, ici à Paris, qui mettait sa patte, qui instaurait quelque chose
08:09et voulu le crucifier parce qu'il a perdu à l'Emirates.
08:11Je ne comprends pas cette position qui me semble rocambolesque.
08:14Djo, là où il y a un décalage, c'est que ce que vous dites est tout à fait entendable.
08:19Mais le plateau pense quand même qu'on est obligé de juger à l'instant T, là, maintenant.
08:24Et je pense que Benoit est le premier à dire si dans deux mois, ça marque.
08:28Il dira, voilà, il a créé quelque chose.
08:30Là où il faut faire une analyse, c'est le Paris Saint-Germain.
08:33Aujourd'hui, qu'est-ce qu'on voit du Paris Saint-Germain ?
08:35Il se procure énormément d'occasions.
08:36Tant mieux, parce que c'est difficile de se procurer des occasions.
08:39Sauf qu'il ne marque pas.
08:41En Ligue des champions.
08:43De très loin, meilleur attaque en Ligue 1.
08:45En championnat, c'est toujours pareil.
08:47En Champions League, il ne marque pas de but.
08:50C'est très dur de marquer en Ligue des champions.
08:52Tu n'as pas d'équipe qui met 4 buts.
08:53Là, on parle du Paris Saint-Germain, on ne parle pas du club du monde.
08:55En ce moment, avec Lille, Monaco, Brest, je suis désolée.
08:58Moi, j'ai vu Lille et Brest marquer beaucoup de buts.
09:00Mais Monaco, minimum.
09:01Mais Monaco, bien sûr, vous avez raison.
09:02A part Lille.
09:03En Ligue des champions.
09:04Monaco et Barcelone.
09:05Et Brest.
09:06Là, vous n'êtes pas crédible.
09:08Si on a gagné à Barcelone.
09:09Non, à domicile.
09:10À domicile, ils ont battu Barcelone.
09:12J'ai même beaucoup de buts.
09:13C'est ça qu'on veut dire.
09:14C'est aussi Paris Saint-Germain.
09:15Là, vous me faites la comparaison avec les autres clubs.
09:17Ce n'était pas le but du jeu.
09:18Mais pardon, ça ne marche pas ce que vous me dites.
09:20Barcelone, c'est le niveau d'Arsenal.
09:23Le Real Madrid, sans problème.
09:25Mais ils ont été battus par des clubs français.
09:27Pardon.
09:28Donc, il y a un moment, on a le droit d'être déçus quand même.
09:30Et de se poser des questions.
09:32Moi, j'entends que les joueurs ont besoin d'être bonnes.
09:34Mais ce ne sont pas des gamins, les joueurs, quand même.
09:37On reproche trop souvent au Paris Saint-Germain d'être trop fort dans ces périodes-là.
09:40À l'automne, à l'hiver, en Ligue des champions.
09:42Et de ne pas être assez fort au printemps.
09:44Là, ils sont sur une construction.
09:46On l'a vu déjà l'année dernière, ils font demi-finalistes.
09:47Et pourtant, ils perdaient déjà des matchs à l'extérieur.
09:49Newcastle, à Milan.
09:50Louis, je suis complètement d'accord avec toi.
09:52Mais on nous demande d'analyser le Paris Saint-Germain.
09:55Aujourd'hui.
09:56L'ambition, c'est dans les 24.
09:57Je suis d'accord.
09:58Mais on parle du Paris Saint-Germain.
09:59C'est dur de se projeter alors que là, il y a des chiffres qui ne sont pas...
10:02Mais ils seront où dans les 24 ?
10:04Mais je ne vous pose pas la question.
10:06Bien sûr qu'ils seront dans les 24.
10:07Benoît, je ne vous pose pas la question.
10:08Sont-ils dans les 24, là ?
10:09Non, on ne le sait pas.
10:10Est-ce que ce que t'as vu, ça t'a rassuré ?
10:13Ce que t'as vu, Louis Sénriquet dit qu'avec ce qu'il a vu, il est confiant.
10:16Est-ce que toi, avec ce que t'as vu, les trois matchs du Paris Saint-Germain, t'es confiante ?
10:19Alors moi, je ne dis pas rassuré.
10:20Mais je dis qu'il y a des enseignements et des leviers de satisfaction sur lesquels il peut travailler.
10:24Est-ce que vous êtes d'accord ?
10:26Non, mais si tu connais le logiciel de Louis Sénriquet et tu sais la manière dont il a envie de travailler avec un groupe jeune qu'il a construit,
10:31un buteur qui te met tes 40 à 50 buts par saison, tu le retires, t'en es orphelin.
10:35Tu as un groupe, tu as quand même le groupe le plus jeune de Ligue des champions.
10:38Mais on est totalement d'accord.
10:40Pour le coup, Louis Sénriquet, il a une base de travail fertile mais perfectionnable.
10:45Et quand tu dis, Greg, quand on dit que le vestiaire, on n'a pas envie qu'il leur ment.
10:50Mais attention, il n'est pas non plus inconscient, Louis Sénriquet.
10:54La manière dont il parle aux médias, ce n'est pas la manière dont il parle à son bestiaire.
10:57Excusez-moi, mais là, je vais devoir sévir.
11:00Heureusement, on n'est pas sur Dazone.
11:02Je sais, à chaque fois, il me le dit.
11:04Je suis désolée.
11:06Mais à chaque fois, je m'emballe quand je suis dans un débat comme ça.
11:09Non, mais c'est bien, je suis d'accord.
11:11Je suis désolé, on a un stand-in.
11:13Quand ça part, j'ai envie de faire un tête contre tête.
11:15On dit au revoir à Giovanni parce qu'il va se faire expulser du Parc des Princes.
11:19Loïc, chut, on fait de la télévision, vous faites de la presse écrite, je vous explique comment ça marche.
11:23Giovanni Castaldi, à plus tard, parce que là, il faut quitter le Parc, visiblement.
11:26Oui, là, le quart d'heure, voilà.
11:29Allez, salut Gio.
11:30Ça lui fait du bien, homme d'être sur le banc.
11:32Allez, salut Gio.
11:34Griezmann, on l'a vu beaucoup à l'image, Alicia.
11:37Le Griezmann est le PSG à mariage manqué.
11:39Exactement, le PSG qui a voulu recruter à deux reprises Antoine Griezmann.
11:43Des anecdotes savoureuses de Damien Decors à découvrir aujourd'hui dans le journal.
11:47Peut-être que Loïc Tanzy en aura d'autres à nous livrer.
11:50Première approche du club parisien, printemps 2016.
11:53Le divorce entre Ibrahimović et le PSG est acté.
11:56Ça, c'est pour le contexte.
11:57Il faut penser à la suite, il faut débuter un nouveau cycle.
12:00L'idée, alors, d'Olivier Létan, qui est directeur sportif du club à ce moment-là,
12:04c'est de constituer un trio offensif avec André Aldimaria, Edinson Cavani et Antoine Griezmann.
12:09C'est vrai que comme ça, ça a de la gueule.
12:11Antoine Griezmann, à l'époque, a 25 ans.
12:14Ils auraient marqué des buts.
12:15Comment ?
12:16Non, je dis qu'ils auraient marqué des buts.
12:17Là, ils auraient marqué des buts, oui, je pense.
12:18Il a 25 ans.
12:19C'est lui qui porte l'Atletico de Madrid en finale de Ligue des champions.
12:23Bref, il y a des contacts, des discussions.
12:25La clause libératoire de Griezmann est alors de 80 millions d'euros.
12:28Mais ça ne se fait pas.
12:30Létan n'aura jamais l'occasion de rencontrer Antoine Griezmann en direct
12:33et via son représentant de l'époque, Eric Collatz.
12:35Lui, il n'est pas convaincu par le projet.
12:37Deuxième tentative, quatre ans plus tard.
12:39On est à l'été 2020.
12:40Leonardo est de retour au Paris Saint-Germain.
12:43Il anticipe un départ de Neymar qui n'arrête pas de pleurer.
12:46Il veut retourner au Barça, machin, machin.
12:52Il sait que Griezmann, lui, il est malheureux au Barça.
12:55Il se dit peut-être qu'il y a un petit coup à jouer.
12:58Il entre en contact avec l'entourage du français.
13:00Là encore, ça n'aboutira pas.
13:02De toute façon, si Griezmann vient, fallait que Neymar parte.
13:05Donc ça, c'est la condition.
13:07Antoine Griezmann ne portera sans doute jamais les couleurs du Paris Saint-Germain
13:11puisqu'il a déclaré récemment que l'Atletico de Madrid,
13:13ce serait sans doute son dernier club en Europe.
13:15Mais la légende du club des Colcheneros, elle fait peur.
13:19A Louis-Henriquet, on l'écoute.
13:22Antoine Griezmann a presque la double nationalité.
13:26C'est un joueur très complet, polyvalent, avec des stats incroyables.
13:30C'est un joueur vital pour l'Atletico.
13:32Il va falloir le surveiller de près demain.
13:34Voilà pour la page Paris Saint-Germain.
13:36J-1, on va se plonger dans la rencontre de Lille.
13:39On aura le pourquoi qui va arriver.
13:41Pourquoi Lille ne doit pas avoir peur de la Juventus.
13:43On sera à Bologne pour le match de Monaco.
13:45On attend les compos.
13:46On vous analysera tout cela.
13:48Vous saurez tout.
13:49On montrera en puissance vers les rencontres.
13:50Et puis, on aura également la perquisition chez Vincent Labrune
13:53et au siège de la LFP par le parquet national financier.
13:56Vous allez tout comprendre de cette drôle d'affaire
13:59qui est loin d'être terminée.
14:00A tout de suite.