Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 09/07/2024.
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00:00Bonsoir à vous, plaisir de vous accueillir. On est vraiment très excités, très chauds, très enthousiastes à l'idée d'être déjà à cette demi-finale
00:07entre la France et l'Espagne, demi-finale de l'Euro. Aubragnac, taisez-vous, je n'ai même pas commencé. Je voudrais saluer les gens que déjà Aubragnac
00:15me fatigue. Mais deux jours de suite, ce n'est pas sérieux. Je vais vous foutre sur le vent direct, ça va me calmer avant la compétition.
00:22Pardon. Voici autour de la table Alicia Deville. Bonsoir Alicia.
00:26Bonsoir. J'espère que je ne vous fatigue pas autant que les autres.
00:28Pas tous les soirs. Bonsoir quand même Ben Ani.
00:30Bonsoir, on me fatigue déjà.
00:32Bonsoir Benatrix Moulinas. Bonsoir René Djalit.
00:35Bonsoir à tous.
00:36Et bonsoir Raphaël Sebaoune.
00:37Bonsoir Grégory.
00:38Ça va Ludo ?
00:39J'ai un prénom quand même.
00:40Quand vous m'énervez comme ça, c'est Aubragnac.
00:43Ça va mon Ludo ?
00:44Ça va et vous ?
00:45Bon, très bien. Pas de sommaire parce qu'évidemment, on va s'intéresser au bleu, au bleu, au bleu.
00:49France-Espagne, on va vous décortiquer la possible, probable et future composition. On aura tout ce qu'il faut évidemment pour passer une belle soirée.
00:56Jonathan O'Donnell pour son marquage à la culotte.
00:58Pierre-Antoine Damcour sera là également pour la petite lucarne. On le jouera quand même une fois.
01:01Il y aura les zappings et puis on ira du côté du rugby évidemment parce que l'actualité est tristement chargée.
01:07Sans oublier également le match quand même France-Uruguay.
01:10Allez, il est 18h48. Voici l'indispensable du soir.
01:20Et on prend la direction de Munich pour retrouver Bertrand Latour qui est avec nous en direct depuis l'Allemagne.
01:24Bonsoir Bertrand. Bertrand, je ne peux pas cacher mon enthousiasme. C'est comme ça.
01:28C'est un soir de demi et c'est donc un soir de foot important.
01:36Eh bien oui, c'est magnifique. On est excités.
01:38Ça a commencé il y a longtemps, le 29 mai, le début de cette séquence avec le rassemblement à Clairefontaine.
01:42Et nous voilà maintenant rendus ici avec Charlie Ford-Boursereau dans ce grand stade du football européen, l'Allianz Arena,
01:49pour cette magnifique demi-finale contre la nation la plus attractive depuis le début de la compétition
01:53qui a quelques absents et qui participe aussi à nourrir notre ambition avec une équipe qu'on a hâte de découvrir
01:59parce qu'on ne l'a pas totalement encore. Il y a beaucoup d'interrogations.
02:02Vous le savez, on vous le dit depuis plusieurs jours maintenant.
02:04Dieder Deschamps garde un très grand secret pour cette compétition d'équipe.
02:07On espère que les joueurs seront bientôt au courant ou le savent déjà parce qu'il y a quand même un match dans quelques heures maintenant.
02:12Donc oui, c'est la grande, grande impatience.
02:14Il fait très chaud ce soir Greg. Vive la France, vous avez bien raison.
02:18Il fait très chaud et ma tenue est totalement inadaptée par rapport à cette température de 28 degrés
02:22qui peut être quand même peut-être un critère en train en ligne de compte.
02:26En tout cas dans ce match qui fait très lourd aujourd'hui à Munich, je ne suis pas sûr de garder la surchemise jusqu'au bout de l'émission.
02:32Ça c'est important ces infos vestimentaires.
02:34Cela dit, on arrive quand même en fin de compétition.
02:36Non mais pour la température.
02:38Mais bien sûr, on arrive en fin de compétition, suivez mon idée.
02:40On arrive en fin de compétition, on arrive en fin de saison et évidemment ça peut avoir des incidences sur les organismes des joueurs.
02:48Mais complètement Greg, on l'a dit, ce qui transpire pour filer la motte à fort de tous ces matchs
02:54c'est vraiment la fatigue des joueurs.
02:56On voit bien qu'il n'y a pas énormément d'intensité.
02:58Beaucoup de grandes stars ne sont pas nécessairement à leur niveau.
03:01Et le fait effectivement qu'ils fassent aussi lourd, je ne sais pas exactement à quelle heure la nuit va tomber ici.
03:06C'est un peu plus tôt qu'en France dans mes souvenirs des nuits passées.
03:09Mais en tout cas, ça peut être un critère parce que depuis que les Bleus sont là, ils ont très rarement joué d'une forte chaleur.
03:16Et ça ne s'était pas très bien passé d'ailleurs pour les Français qui semblaient vraiment sans énergie.
03:19Donc voilà, je vous le dis, il fait très chaud ce soir, cet après-midi en tout cas à Munich.
03:22Merci beaucoup Bertrand, on vous retrouve tout à l'heure.
03:25Évidemment, on va parler beaucoup, beaucoup, essentiellement que de ce France-Espagne.
03:29On ne peut pas dire le contraire et on a hâte d'y être dans cette demi-finale.
03:32Avant cela, on va prendre la direction de l'Uruguay du côté de Montevideo pour retrouver Jean-François Paturro
03:37qui est journaliste rugby pour le journal L'Equipe et puis pour la chaîne.
03:40Bonsoir Jean-François, merci d'être avec nous en direct.
03:43Alors là, ce n'est pas tout à fait la même ambiance puisque ce matin au réveil,
03:46on a tous pris le push de l'équipe en pleine face avec ses accusations contre Hugo Radou et Oscar Gégou.
03:53Évidemment, ça va avoir un impact sur le match.
03:56On peut déjà commencer par ce qui se dit dans l'entourage de l'équipe de France concernant ces deux joueurs
04:00et où est-ce qu'on en est avant de parler de ce France-Uruguay.
04:04Oui, effectivement, c'est vraiment l'affaire qui secoue le rugby français.
04:07On rappelle que Melvin Jaminet, l'arrière international du RCT, lui avait dérapé pour des propos racistes.
04:13Il avait tenu des propos racistes sur les réseaux sociaux.
04:15Puis on a appris hier dans la journée que Hugo Radou, vous l'avez dit, et Oscar Gégou,
04:21le deuxième ligne de Pau, le troisième ligne de La Rochelle,
04:23avaient été arrêtés monotés hier à l'hôtel de l'équipe de France suite à une plainte pour abus sexuels
04:29après une soirée samedi soir à Mendoza.
04:31C'était suite au premier test du 15 de France remporté face au Pumas.
04:35Les deux joueurs sont partis pour être entendus par la justice.
04:39Ils sont partis pour être entendus par la justice et la police à Buenos Aires,
04:43puis à Mendoza où les faits se seraient déroulés.
04:46Autant vous dire qu'il y a eu une ambiance pesante, le mot est faible.
04:49C'est cataclysmique un petit peu ce qui se passe, dramatique,
04:52comme le disait Florian Gris hier à son arrivée, le président de la Fédération française de rugby,
04:55qui avait les larmes aux yeux.
04:57On en est loin encore d'avoir un rugby serein en équipe de France
05:01et on est loin d'en avoir terminé de cette histoire, de cette tournée.
05:04Catastrophique tout simplement pour l'instant.
05:06Est-ce qu'à un moment, Jean-François, on a douté de la tenue du match
05:10parce que là les accusations sont gravissimes.
05:13Ce qui s'est déjà passé avec Melvin Jaminet est absolument gravissime également.
05:17Mais là ce sont des joueurs menottés, comme vous l'avez dit,
05:19ça s'est passé à Mendoza, ils sont repartis à Buenos Aires
05:21parce qu'en Argentine ça se passe comme ça.
05:23Avant de revenir là où ça s'est déroulé,
05:25ce sont des faits qui auraient pu mettre à mal la tenue du match tout simplement.
05:32A qui aura pu mettre à mal la tenue du match ici à Montevideo,
05:36mais aussi du second test match samedi contre l'Argentine qui se déroulera à Buenos Aires.
05:42Pour être clair, on a interrogé la Fédération française du rugby
05:45parce que vous n'êtes pas les seuls à vous poser la question
05:48dans les rangs de l'équipe de France, dans les proches,
05:50mais aussi les supporters.
05:51Certains ne comprennent pas pourquoi cette tournée se poursuit quasiment presque normalement,
05:56aussi normalement que possible.
05:58Pour le moment, il n'y a aucune remise en cause pour le moment.
06:01C'est ce qu'on nous a dit à la Fédération française du rugby,
06:03le président Florian Gris, que j'ai joint par texto aujourd'hui.
06:06Pour l'instant, cette tournée va se poursuivre avec ce match ici contre l'Uruguay
06:10qui n'est pas un test match officiel, je vous le rappelle.
06:13Ça ne donnera pas lieu à une sélection pour ces joueurs.
06:15Il y aura beaucoup de nouveaux, a priori neuf, dans le 15 de départ de cette équipe de France
06:20qui vont pouvoir s'échanger les idées.
06:22Peut-être s'aérer, ça va faire du bien à cette équipe de penser un peu au rugby
06:25parce qu'on n'a pas beaucoup parlé de rugby depuis 24 ou 48 heures.
06:28On essaiera de vivre quand même sportivement cette Uruguay-France,
06:33évidemment dans des conditions, comme vous l'avez dit,
06:35je reprends votre adjectif Jean-François, cataclysmiques pour l'équipe de France.
06:39Merci d'avoir été avec nous.
06:40Bonne soirée ou bonne journée même, à monter les vidéos.
06:42Et évidemment, Uruguay-France, c'est sur la chaîne équipe,
06:45la chaîne des bleus, le hand, le volet, le rugby, le foot, le basket.
06:49Vous êtes très nombreux et très nombreux à suivre ces bleus avant les JO
06:52et ça nous fait plaisir.
06:53Le foot, les bleus du foot, on retourne en Allemagne, on repart à Munich,
06:56on retrouve Bertrand Latour.
06:58Écoutez, au moment où Jean-François était en direct avec nous,
07:01je sais que vous aviez plus ou moins l'info, mais Gersule Pouch, l'équipe,
07:03Antoine Griezmann sera sur le banc ce soir en demi-finale, Bertrand.
07:09Greg, je l'avais plutôt moins que plus.
07:11D'ailleurs oui, Antoine Griezmann est bien sur le banc,
07:13comme l'annonçait le journal depuis plusieurs jours.
07:15Maintenant, c'est Ousmane Dembélé qui lui a été préféré.
07:18Forcément que son entrée en jeu déterminante lors du précédent match
07:21est entrée en ligne de compte, ajoutée aux performances ternes, on va dire,
07:24du joueur de l'Atletico de Madrid.
07:25Pour ce qui est du 11, donc, en partant du gardien, avec Megnan dans les cages,
07:28arrière-droit, Jules Koundé, charnière, Oupamekano, Saliba,
07:31un des points forts de l'équipe de France depuis le début de la compétition.
07:33Arrière-gauche, Théo Hernandez, pour ce qui est des milieux de terrain,
07:36Aurélien Chouamedi, Adrien Rabiot, et c'est sans surprise,
07:38fait son retour dans le 11.
07:39Il était d'ailleurs en conférence de presse hier,
07:41associé avec eux N'Golo Kanté.
07:43Et pour ce qui est des attaquants, Kyan Mbappé, Ousmane Dembélé,
07:52Benoît Trémoulinas, de manière très évidente, arrêtez-moi si je me trompe,
07:57Deschamps va faire venir les Espagnols, et avec Dembélé,
08:00vous avez de la vitesse en plus pour faire ce qu'on aime faire,
08:02la technique du hérisson.
08:03C'est exact.
08:04Alors, technique du hérisson, je ne la connaissais pas, celle-là,
08:07mais apparemment...
08:08C'est un Pokémon.
08:09Je vous la donne, c'est cadeau.
08:10D'accord.
08:11C'est-à-dire que vous vous retournez, vous piquez,
08:12et boum, vous en avez des fringues.
08:13Merci, Eric.
08:14Je vous en prie.
08:15J'aurais appris quelque chose.
08:16Effectivement, je pense que c'est la technique de Deschamps,
08:18parce que, clairement, si on veut avoir le ballon,
08:20ou si on veut faire le jeu, on ne pourra pas le faire,
08:23parce qu'au bout de 2-3 minutes, l'Espagne va naturellement
08:27mettre le pied sur le ballon et va avoir le monopole du jeu.
08:31C'est leur ADN, et ils ne changeront pas,
08:33et ça dure depuis des années.
08:35Sauf que la donne a un petit peu à changer du côté espagnol,
08:37puisque maintenant, ils ont deux vrais dynamiteurs sur les côtés,
08:40que ce soit Williams et Yamal,
08:42qui font énormément de bien à cette Espagne-là.
08:45Forcément, avec une défense de fer qu'a l'équipe de France,
08:49ce serait logique qu'elle se mette beaucoup plus bas
08:52que les Espagnols, et qu'elle se projette très vite
08:54vers l'avant à la récupération de balles.
08:56Je pense qu'il va falloir être très agressif dans le pressing,
08:59et sur une ou deux passes, lancer un bapé,
09:02Colomboigny et Dembélé, tout simplement.
09:04Ludo, vous retenez qu'Antoine Griezmann paye ses mauvais matchs,
09:07parce qu'on vous disait qu'il avait fait des mauvais matchs,
09:09ou est-ce que vous trouvez que c'est insultant pour son statut
09:12de ne pas le faire jouer une demi-finale ?
09:14On ne va pas s'inventer une philosophie de jeu ce soir,
09:18et d'autant plus contre l'équipe qui maîtrise le mieux
09:21cette philosophie-là, c'est-à-dire la possession
09:24et la volonté d'avoir le plus le ballon.
09:26Ça, ça va être clair.
09:27Ça, c'est clair et net, c'est leur ADN, c'est comme ça.
09:30Oui, mais regardez les paysages...
09:31Je préfère, pour tout vous dire,
09:33je préfère voir Antoine Griezmann sur le banc,
09:35plutôt que de le voir jouer à droite,
09:37ce qui est, à mon sens, une inutilité
09:40au vu de ce qu'il peut apporter dans le milieu de terrain,
09:43et pour moi, la référence, c'est sa Coupe du Monde 2022,
09:46cette capacité à pouvoir toucher.
09:48C'est un garçon qui a besoin de retrouver de la confiance,
09:50donc c'est un garçon qui a besoin de toucher
09:52beaucoup de fois le ballon pour pouvoir justement
09:54le lancer sur une ou deux passes,
09:55et une fois que la confiance arrive, vous savez,
09:57dans un match, ça peut revenir comme ça,
09:59d'un claquement de doigts, et ce garçon-là,
10:01il a besoin de ça, malheureusement, ça ne s'est pas passé
10:03avant ce match-là, donc c'est assez logiquement,
10:06finalement, on va bétonner à 7,
10:10on va envoyer les trois flèches devant,
10:13et puis on va croiser les doigts pour que ça passe.
10:15Et Antoine Griezmann, le pauvre,
10:17qui ne sera pas titulaire ce soir,
10:19mais qui n'est plus finalement, même s'il est dans un rôle
10:21plus reculé des fois en équipe de France,
10:22dans un rôle plus avancé en tout cas,
10:24il n'est plus décisif depuis 8 matchs,
10:26les 8 derniers matchs avec l'équipe de France,
10:28la dernière fois qu'il a été décisif,
10:30c'était une passe décisif, c'était en novembre dernier,
10:33contre Gibraltar, mais depuis, il n'y a pas eu de but,
10:35il n'y a pas eu de passe décisif de la part d'Antoine Griezmann
10:37qui perd sa place de titulaire.
10:39Merci Nabil, je vais écouter vos avis, Karim.
10:41Quand Ludo dit, il est un petit peu provocateur,
10:44on se met à 7 derrière et on va croiser les doigts
10:46pour que ça passe en attaquant,
10:47il a quand même suffisamment de talent
10:48pour faire autre chose que croiser les doigts quand même.
10:50Oui, et d'ailleurs, j'utilise la phrase que tu viens de sortir, Ludo,
10:53il suffit d'un match comme ça, parfois,
10:55pour relancer une forme que l'on avait pu voir par le passé,
10:59je prends l'exemple Kylian Mbappé,
11:00dont on en reparlera certainement tout à l'heure.
11:02Ça peut être son match, ça peut être le match
11:04où il reviendra en forme contre les Espagnols.
11:06Non, sur Griezmann, je suis quand même un peu embêté
11:09parce que j'ai l'impression qu'on assiste
11:11au crépuscule d'un joueur en équipe de France quand même.
11:14On ne s'en rend pas compte, mais il y a une Coupe du Monde,
11:16dans deux ans, s'il a déjà là...
11:18Ça laissera des traces pour la suite.
11:20Très clairement.
11:21Si vous gagnez, ça laissera moins de traces.
11:22Bien sûr qu'il ne faut pas anticiper
11:23ce qui se passera dans six mois, un an, deux ans.
11:25Vous aurez gagné sans lui.
11:26Mais là, voilà, si ça gagne sans lui...
11:28Mais s'il rentre, s'il participe,
11:30s'il met un but, un corner, un coup franc...
11:32Karim, est-ce que tu penses
11:34qu'il peut prendre une grande décision
11:36à la fin de l'Euro ?
11:37Très clairement.
11:38Vous voulez arrêter sa carrière de Griezmann ?
11:40Je pense que dans son idée, il avait envie d'aller...
11:42On ne va pas extrapoler sur la carrière de Griezmann.
11:44Ce n'est pas le but aujourd'hui.
11:46Mais il a envie d'aller aux Etats-Unis
11:48parce que c'est son pays.
11:49Et rester là-bas.
11:50Et rester là-bas, certainement,
11:51comme Giroud et Loris.
11:52Mais honnêtement, là, son statut est bafoué,
11:54très clairement.
11:55Il est déclassé aujourd'hui,
11:56Antoine Griezmann.
11:57Est-ce que c'est logique qu'il soit déclassé ?
11:58Ma seule question, c'est est-ce que c'est logique
12:00qu'il soit déclassé ?
12:01Oui, mais...
12:03Dembélé ne m'a pas montré, non plus,
12:05sur l'ensemble de la compétition,
12:07qu'il méritait d'être titulaire,
12:09à la base d'Antoine Griezmann.
12:10Homme du match, en quart ?
12:11Homme du match, en 20 minutes, 30 minutes.
12:13Moi, je le préfère en un back-player,
12:15en fait, de Dembélé.
12:16Le problème, c'est qu'on met en concurrence
12:18Dembélé et Griezmann,
12:19ce qui ne devrait pas l'être.
12:20Là où je te rejoins,
12:21c'est que Griezmann, à droite,
12:23c'est une hérésie.
12:24Franchement, aujourd'hui, à son âge,
12:26il ne peut plus avoir le même niveau
12:28qu'à l'Euro 2016,
12:29quand il pouvait se balader partout,
12:31être électronique.
12:32Donc oui, bien sûr qu'il donne plus de garantie
12:34aux Small Dembélé,
12:35on l'a vu contre les Portugais.
12:36Après, dans ce match-là,
12:38tactiquement, on parle beaucoup de Griezmann,
12:40on parle beaucoup de Dembélé,
12:41on parle beaucoup de l'attaque
12:42de l'équipe de France.
12:43Mais il y a un sujet,
12:44c'est la défense de l'équipe de France.
12:45Vous avez parlé de Yamal et de Williams,
12:47on reparlera peut-être tactiquement...
12:48On va en parler tout à l'heure.
12:49Là, on est sur Griezmann.
12:50Mais franchement...
12:51On va aller sur la défense face aux Flèches.
12:52Mais ce qui est sûr, quand même,
12:59Colomagny, Dembélé, Bappé,
13:01normalement, c'est les trois plus rapides.
13:03Et ils sont devant face à une Espagne
13:05qui va attaquer.
13:06Et on prépare l'égio en athlétisme, là ?
13:08On n'a pas arrêté de dire
13:09que c'est l'attaque d'équipe de France
13:10qui a été signée au PSG.
13:11Je ne sais pas, vous parliez de moi
13:12comme d'un footballeur.
13:13Ce n'est pas que de la compétition.
13:14Quand vous faites l'ES de Coupe du Monde,
13:15c'est ça ?
13:16Je veux dire, c'est des qualités,
13:17c'est de l'efficacité.
13:18Vous êtes en train de me dire
13:19qu'ils ne savent pas jouer au foot.
13:20J'entends ce que vous dites.
13:21Je vous dis qu'ils sont rapides
13:22en contre-attaque.
13:23C'est comme sur mon t-shirt.
13:24I recoup the ball,
13:25and the tradition,
13:26I shoot in the ball.
13:28C'est un plan minimaliste.
13:30Ça marche jusqu'à présent.
13:31Ce que j'ai remarqué,
13:32c'est que les équipes,
13:34c'était quand même adapté,
13:35vous parliez des Pays-Bas,
13:36juste le titre.
13:37En fait, elles arrivent
13:38à nous neutraliser,
13:39mais pas à nous battre.
13:40Ils nous neutralisent,
13:41mais ils ne nous battent pas.
13:42C'est-à-dire qu'ils ont compris
13:44qu'il ne fallait pas trop y aller
13:45parce que c'est votre tactique
13:46de l'hérisson.
13:47Vous avez raison.
13:48L'Espagne, c'est vrai
13:49que ce n'est pas leur manière
13:50de jouer ni de faire.
13:51Je suis quand même inquiet
13:52pour les Espagnols défensivement
13:53parce qu'autant, c'est vrai
13:55qu'ils peuvent avoir
13:56la maîtrise du ballon,
13:57mais si derrière,
14:00c'est de la possession stérile
14:01et ils ne trouvent pas de solution.
14:02En tout cas, il va falloir
14:03qu'ils mettent trois buts
14:04parce qu'ils risquent
14:05d'en prendre deux.
14:06Parce que derrière,
14:07je suis désolé,
14:08vous pouvez m'expliquer
14:09comme vous voulez,
14:10ils vont être en difficulté
14:11avec les joueurs.
14:12L'absence de Carbaral.
14:13Pour Griezmann,
14:14à croire que c'est le seul joueur
14:15qui n'est pas terrible
14:16depuis le début de l'Euro,
14:17ce n'est pas mon impression.
14:18Ce que je constate,
14:19mais après, c'est un choix
14:20et ce n'est pas à moi
14:21de dire ce qui est bien
14:22ou pas bien,
14:23ce qui compte,
14:24c'est de continuer à avancer,
14:25c'est que face à l'équipe
14:26la plus technique du tournoi,
14:27nous, notre antidote,
14:28c'est d'enlever le joueur
14:29le plus technique de notre équipe.
14:30Qui connaît bien le pays,
14:31d'ailleurs.
14:32Point d'avis.
14:33Une alerte,
14:34on a le quart des bleus.
14:35Vous le savez,
14:36c'est la tradition
14:37dans les émissions d'avant-match.
14:38On vous offre cette montée
14:40vers cette demi-finale.
14:41France-Espagne,
14:42et voilà le quart des joueurs,
14:43le quart du staff,
14:44le quart de toute l'équipe
14:45de France
14:46qui quitte son hôtel
14:47et qui va donc rejoindre
14:48l'Allianz Arena,
14:49le stade du Bayern Munich,
14:50à Munich,
14:51comme son nom l'indique.
14:52Superbe stade.
14:53Et on regarde
14:54les supporters
14:55qui les saluent.
15:01C'est le moment.
15:04On vit pour ces moments-là.
15:05C'est toujours sympa.
15:06Il en déplace
15:07Ludovic Obrenac
15:08et son ironie perpétuelle.
15:09C'est toujours des moments
15:10hyper forts.
15:11On est en demi-finale d'un euro.
15:12Le quart des joueurs.
15:13Je suis désolé.
15:14Là, je ne peux pas vous laisser.
15:15Je ne suis pas d'accord avec vous.
15:16C'est un vrai beau moment.
15:17Et c'est quand même
15:18qu'une fois tous les quatre ans,
15:19un euro.
15:20Là, vous êtes en demi-finale.
15:21Quand on est des joueurs
15:22comme avec Benoît,
15:23ça ramène des choses.
15:24C'est bien au début de la phase.
15:25Et là, vous êtes
15:26un tout petit peu relou.
15:27Bertrand.
15:28Oui, Raphaël.
15:29Sur Antoine Griezmann,
15:30parce que là,
15:31on est sur un match
15:32d'élimination directe.
15:34C'est la première fois
15:35en phase d'élimination directe
15:36depuis la Coupe du monde 2014
15:38et ce huitième de finale
15:39face au Nigeria
15:40que Griezmann n'est pas titulaire
15:41lors d'un match
15:42à élimination directe
15:43euro et Coupe du monde.
15:44Rendez-vous compte.
15:45Il avait fait tous les matchs
15:46d'élimination directe
15:472016, 2018, 2021, 2022.
15:48Et là...
15:49Mais après,
15:50il va rentrer en jeu.
15:51Il n'a toujours pas arrêté
15:52sa série.
15:53Il était rentré en cours de match.
15:54Vous avez vu son entrée
15:55quand il était en place.
15:56Ça avait été très compliqué.
15:57Je ne suis pas coach psychologue.
15:58Je suis présentateur d'émission.
15:59Moi, je pense comme Benoît.
16:00J'espère que pour lui,
16:01ça va se terminer
16:02par un trophée.
16:03J'ai l'impression
16:04qu'il y a une génération
16:05aussi de joueurs
16:06qui est en train de partir
16:07avec laquelle
16:08il avait des affinités
16:09et c'est humain.
16:10C'est aussi
16:11la psychologie des vestiaires.
16:12Loris,
16:13Pogba,
16:14Giroud qui est déclassé.
16:15Voilà.
16:16Il y a des joueurs
16:17avec qui il a gagné et tout.
16:18Il y a une nouvelle génération.
16:19Voilà.
16:20Il aurait pu être, lui,
16:21le relais
16:22s'il avait eu le Capitana.
16:23Je pense qu'on peut
16:24l'expliquer comme on veut.
16:25Ça lui a quand même
16:26mis un coup
16:27derrière la tête.
16:28Mais c'était lui.
16:30Et s'il l'avait,
16:31d'ailleurs, sur Capitana,
16:32il ne sortirait pas.
16:33Malgré ses performances
16:34que regarde Bappé.
16:35Bappé, il fait des performances.
16:36Ce n'est pas la même chose.
16:37Il y en a un qui a marqué
16:38un triple off
16:39et qui peut marquer.
16:40Antoine, il ne l'a pas fait en finale.
16:41Je l'adore.
16:42Jusqu'à la 4e ou 5e minute,
16:43s'il fait une finale
16:44plutôt correcte,
16:45Griezmann, c'est le meilleur joueur
16:46de la Coupe du Monde.
16:47Les buts, il faut les marquer.
16:48Oui, mais s'il a le brassard
16:49aujourd'hui,
16:50on ne discute pas forcément
16:51de son statut.
16:52Je ne suis pas sûr.
16:53C'est intéressant,
16:59parce que vous allez voir,
17:00elles sont assez violentes,
17:01enfin, véhémentes du moins.
17:02Mais quelle honte,
17:03le manque de respect.
17:04C'est ce qu'on pouvait lire.
17:05Si la France ne gagne pas ce soir,
17:06ça fera polémique.
17:07Mais c'est le meilleur joueur
17:08de l'histoire.
17:09Les gens sont assez choqués.
17:10Le seul joueur créatif
17:11de l'équipe sur le banc,
17:12même s'il est moins bon, certes.
17:13Il peut sortir une passe magique
17:14à tout moment.
17:15Qu'est-ce qu'on a d'autre ?
17:16Totalement logique,
17:17mais ça me fait mal au coeur
17:18quand même.
17:19Mais vous voyez,
17:20globalement,
17:21dans les réactions des internautes
17:22après cette information,
17:23on est très choqués.
17:24Mais alors Bertrand,
17:25moi j'entends ce qui se dit
17:26en plateau,
17:27ce que disent les internautes.
17:28Si je suis purement factuel
17:29et que je mets volontairement
17:30client de Bappé de côté,
17:31parce qu'on pourrait aussi
17:32jumeler ses prestations
17:33à celles d'Antoine Griezmann,
17:34en parlant de son statut
17:35de capitaine
17:36et du fait qu'il peut faire
17:37l'éclair à tout moment.
17:38Je le mets volontairement
17:39Bappé de côté.
17:40OK ?
17:41Sur ce qu'il a montré
17:42depuis le début de l'Euro,
17:43quand bien même
17:44il a été mal utilisé,
17:45est-ce qu'il mérite
17:46sa place de titulaire
17:47en demi-finale ?
17:48Oui ou non ?
17:50Moi, déjà,
17:51avant le précédent match,
17:52je pensais que
17:53s'il était sur le banc,
17:54ça n'aurait pas été une honte
17:55parce que je trouve
17:56qu'il est vraiment en difficulté.
17:57Je suis d'accord avec vous, Greg.
17:58Pour moi, Bappé,
17:59il a vraiment un statut différent
18:00et même s'il n'est pas bon,
18:01je pense que c'est quasiment
18:02impossible de dégrader
18:03son statut autant
18:04que celui de Griezmann
18:05qui dispute peut-être
18:06sa dernière grande compétition
18:07internationale.
18:08Et donc, je comprends
18:09ce choix-là.
18:10Après, j'entends
18:11les arguments qui consistent
18:12à dire qu'il ne faut surtout
18:13pas le mettre à droite.
18:14Je suis d'accord
18:15avec vous, Greg.
18:16Mais je pense que
18:18Il a joué qu'une seule fois
18:19à droite.
18:20C'était sans doute
18:21une fois de trop
18:22contre les Belges.
18:23Mais sinon, pour le reste,
18:24lors du précédent match,
18:25dans le 4-4-2 en Los Angeles,
18:26il était derrière les attaquants
18:27dans un poste auquel
18:28il aurait parfaitement dû briller.
18:29Précédemment, dans la compétition,
18:30il a été utilisé
18:31en tant que relayeur
18:32là où il avait brillé
18:33lors de la Coupe du Monde 2022.
18:34Donc, pour moi,
18:35l'explication du rendement
18:36de Griezmann,
18:37il ne peut pas être uniquement
18:38lié à son positionnement
18:39sur le terrain
18:40puisque c'est surtout une fois
18:41où il a été utilisé
18:42à contre-emploi.
18:43C'est plutôt le choix
18:44de ce système-là
18:45qui le pénalise.
18:46Et moi, je préfère
18:47avoir Dembélé
18:48et Lié-Droit.
18:49Ce Dembélé-là
18:50et Lié-Droit
18:51que ce Griezmann-là
18:52dans un autre système
18:53qui, pour le moment,
18:54n'a pas apporté grand-chose.
18:55Et c'est vrai que j'ai quelques doutes
18:56aussi sur le fait
18:57qu'en sortant du banc,
18:58il puisse être déterminant.
18:59Mais voilà.
19:00Moi, le 11,
19:01je le trouve plutôt pas mal.
19:02Après, sur la physionomie
19:03de la rencontre,
19:04moi, je ne suis pas sûr
19:05tant que ça
19:06que les Espagnols
19:07se jettent dans la gueule du loup
19:08et se prennent
19:09des contre-attaques monstrueuses.
19:11Ils savent parfaitement
19:12nos qualités.
19:13Ils ont, eux-mêmes,
19:14changé un peu de logiciel
19:15par rapport à la version
19:16de Luis Henrique.
19:17Et je ne m'attends pas
19:18à ce qu'il y ait 75-25
19:19de possession.
19:20Et les Français
19:21qui jouent uniquement
19:22contre eux,
19:23je ne pense pas ça
19:24parce qu'eux-mêmes
19:25sont très forts
19:26sur les contre-attaques
19:27avec leurs deux ailiers
19:28dont on a pas mal parlé déjà.
19:29Maintenant qu'on a parlé
19:30de l'affect,
19:31parce qu'évidemment,
19:32il fallait commencer
19:33avec le côté affect
19:34Griezmann sur le banc.
19:35Tout le monde a réagi,
19:36surréagi en tout cas.
19:37Voilà.
19:38On refait un tour maintenant
19:40Le mettre sur le banc,
19:41ça sous-entend au mieux Benoît
19:43qui va donc rentrer
19:44à la 60e, 70e,
19:4590e prolongation,
19:46comme vous voulez.
19:47Mais c'est vrai que son entrée
19:48n'avait pas été bonne.
19:49Est-ce qu'il peut être
19:50un super sub ?
19:51Est-ce qu'il a les capacités
19:52à être un impact player
19:53quand il sort du banc ?
19:55Moi, j'ai un doute.
19:56J'ai un doute.
19:57Moi, je pense que ce genre
19:58de joueur,
19:59il faut qu'il soit titulaire.
20:00Parce que ce n'est pas
20:01le genre de joueur
20:02qui a cette capacité
20:03à accélérer,
20:04à dribbler 2-3 joueurs
20:05et faire la différence.
20:06C'est ce qu'on a souvent besoin
20:08dans les 20 dernières minutes.
20:10Souvent, lorsqu'on a besoin
20:11de faire la décision,
20:12on va faire entrer
20:13un Barcola
20:14ou un Marcus Thuram,
20:16même si Marcus Thuram
20:17a quand même un peu de mal
20:18sur la compétition.
20:20Après, si on mène un 0
20:22et qu'on a besoin
20:23de garder le ballon,
20:24pourquoi pas le faire entrer
20:25à ce moment-là ?
20:26On ne se souvient peut-être pas,
20:28mais il y a deux ans,
20:29un an et demi,
20:30quand il avait cette fameuse
20:31clause avec l'Atlético,
20:32il ne pouvait pas jouer
20:33beaucoup de matchs,
20:34il était tout le temps remplaçant.
20:35Vous avez raison.
20:36Il entrait,
20:38il jouait 20 minutes,
20:3915 minutes,
20:4020 minutes, 5 minutes.
20:41Et il jouait sans contrat
20:42à ce moment-là.
20:43Oui, mais la situation
20:44était terrible.
20:45Evidemment, mais est-ce que
20:46tu ne t'excites pas ?
20:47Mets-toi à sa place deux secondes.
20:48Il va accepter,
20:49parce que la première fois,
20:50le premier coup,
20:51toi tu as été pro,
20:52le premier coup est difficile
20:53d'être remplaçant.
20:54Oui, je l'ai été, c'est vrai.
20:55Mais le premier coup,
20:56c'était difficile
20:57quand on te met sur le banc.
20:58Là, il le savait
20:59plus ou moins peut-être
21:00qu'il allait mettre,
21:01il l'accepte,
21:02c'est demi-finale,
21:03tu te mets dans l'intérêt
21:04et ça va dépendre
21:05de son égo, clairement.
21:06Parce que là,
21:07là il est touché
21:08en plein cœur,
21:09parce que c'est
21:10un joueur important.
21:11On lui a fait croire
21:12que c'était le joueur
21:13le plus important.
21:14Il joue contre l'Espagne.
21:15On ne lui a pas fait croire,
21:16on lui a dit,
21:17puis il l'est moins.
21:18On lui a dit,
21:19mais l'Espagne,
21:20c'est quand même particulier
21:21pour lui également.
21:22Donc là, il est dans…
21:23Là, je me mets à sa place,
21:24je l'ai été.
21:25Là, il est dans
21:26la colère noire,
21:27l'injustice,
21:28la rancœur, tout ça.
21:29Ça dépend de ce que tu vas faire
21:30de cette énergie.
21:31Ça dépend de ce que tu vas faire
21:32de cette énergie.
21:33Tu m'avais raconté
21:34la finale de France.
21:35Ça dépend de ce que tu feras
21:36de cette énergie-là.
21:37Soit tu la prends
21:38et t'arrives à en faire
21:39quelque chose de positif.
21:40Mais parlez-vous,
21:41parce que ça m'intéresse.
21:42Finale Coupe de France,
21:43c'est le PSG,
21:44vous avez la rage.
21:45Moi, j'ai failli exploser en vol.
21:46Au final,
21:47j'ai été rattrapé
21:48par deux, trois cadres
21:49du vestiaire
21:50qui m'ont rattrapé
21:51au dernier moment,
21:52sinon la finale,
21:53je n'y assistais même pas.
21:54Et au final,
21:55j'ai réussi à prendre
21:56toute cette rage,
21:57cette colère,
21:58et je l'ai transformé
21:59en quelque chose de positif.
22:00Mais c'est hyper dur
22:01de switcher.
22:02C'est-à-dire que j'étais plus
22:03dans l'envie
22:04de prouver quelque chose
22:05à mon entraîneur
22:06en disant,
22:07ah ouais,
22:08tu ne veux pas me mettre ?
22:09Tu vas voir ce que je te montre.
22:10Est-ce que Griezmann
22:11aura la volonté ce soir
22:12de transformer sa colère
22:13en ça ?
22:14Je ne sais pas.
22:15Contre la Pologne,
22:16il s'est fait bouffer par ça.
22:17Mais ce n'est pas la finale.
22:18Oui, mais c'est des grands joueurs.
22:19Il y a l'égo,
22:20il y a plein de choses.
22:21Mais il y a un trophée
22:22à lui chercher.
22:23Il n'a jamais gagné l'Euro
22:24en tant que Griezmann.
22:25Mais tu ne penses pas
22:26toujours collectif
22:27dans ces moments-là.
22:28Croyez-moi bien
22:29qu'on a l'impression
22:30que c'est toujours facile
22:31de dire,
22:32oui, oui, les copains,
22:33les copains.
22:34Mais quand tu es touché
22:35en plein cœur,
22:36franchement,
22:37on a un côté un peu…
22:38Il est trop professionnel
22:39pour savoir que le scénario
22:40d'un match,
22:41c'est un délai mauvais
22:42et qu'il l'entre
22:43et qu'il est meilleur,
22:44il peut revenir
22:45dans le game pour la finale.
22:46À ce titre-là,
22:47tu ne contrôles parfois
22:48pas tes émotions.
22:49Tu te laisses bouffer
22:50par l'émotion.
22:52Il a toujours marqué
22:53l'histoire des demi-finales
22:54des grandes compétitions
22:55qu'il a disputées.
22:56L'Euro 2016,
22:57c'était il n'y a pas si longtemps.
22:58Il avait marqué un doublé.
22:59Souvenez-vous,
23:00il avait même terminé
23:01meilleur buteur de la compétition.
23:02Une demi-finale
23:03avait marqué l'histoire.
23:04Face à la Belgique,
23:05le caviar pour Samuel Umtiti.
23:06Et puis,
23:07à la Coupe du Monde 2022,
23:08il était à l'origine
23:09du but de Théo Hernandez
23:10et c'était le joueur
23:11de l'équipe de France
23:12qui avait reçu
23:13la meilleure note
23:14dans le joueur à l'équipe.
23:157 sur 10 meilleur joueur de champ.
23:16C'était Loris
23:18Mais Nabil,
23:19est-ce que stratégiquement,
23:20techniquement,
23:21ce que vous voulez,
23:22il n'y a pas un truc
23:23à faire avec lui
23:24en cas de 0-0
23:25pour trouver
23:26une certaine clairvoyance
23:27auprès des attaquants
23:28pour mieux les alimenter
23:29quand les autres sont fatigués ?
23:30Tenir le score
23:31si vous menez ?
23:32Je ne sais pas si il faudra marquer
23:33mais si vous menez ?
23:34Est-ce qu'il y a quand même…
23:35Parce que là,
23:36vous m'avez parlé
23:37de tout ce qui ne pourrait pas aller
23:38s'il rentre.
23:39Il y a quand même des choses
23:40qui peuvent aller s'il rentre.
23:41C'est Antoine Griezmann.
23:42Pour conserver le ballon, oui.
23:43Pour accélérer le jeu par la passe, oui.
23:47A jouer sans ballon également
23:48et à être aussi très bon
23:50dans le pressing.
23:51Si vous menez,
23:52il peut défendre très fort.
23:53Il sait tout faire en fait.
23:54Il peut tout faire.
23:55On l'a vu un moment,
23:56il était moins bon offensivement.
23:58Il s'était surinvesti
23:59un peu défensivement.
24:00On le voyait revenir,
24:01il taclait.
24:02C'était limite le premier défenseur.
24:03Après,
24:04je suis d'accord avec Ludo.
24:05Je pense que son égo,
24:06il est touché.
24:07Mais ça reste quand même
24:08un compétiteur.
24:09Je ne crois pas que c'est quelqu'un
24:10qui triche avec le maillot
24:11de l'équipe de France.
24:12Ce n'est même pas ça.
24:13C'est une demi,
24:15Quand il rentrera,
24:16il donnera le maximum.
24:17C'était une Coupe de France,
24:18je n'en ai pas joué.
24:19Mais c'était une finale.
24:20Je ne me suis pas dit.
24:21Ludo, c'était une finale.
24:22Là, c'est une demi.
24:23Karim, il a raison.
24:24Imaginez que 60e,
24:25c'est lui qui déclenche
24:26son pétulaire.
24:27Deschamps est un très bon manager.
24:28Ça va se voir tout de suite
24:29dans le body language.
24:30Quand il va s'asseoir sur le banc,
24:31son œil, son comportement,
24:32vous allez tout de suite savoir
24:33s'il est mou,
24:34la tête baissée ou quoi.
24:35Ou s'il a l'œil qui pétille.
24:36Il a l'œil du tigre
24:38de se dire,
24:39attention,
24:40là, je vais en découdre.
24:41Vous allez voir ce que vous allez voir.
24:42Bertrand voulait réagir
24:43à ce que vous entendez en plateau.
24:44Je vous vois gigoter.
24:45J'ai un retour à ma droite.
24:46Je vous donne la parole.
24:47Allez-y, mon petit tigre.
24:48Petit tigre.
24:50Je suis d'accord
24:51avec ce que dit Ludo.
24:52Et je peux un peu
24:53l'étayer par rapport
24:54à ce qui s'est passé
24:55quand il était sur le banc
24:56face à l'Apollo.
24:57Dis-moi les retours
24:58que j'ai pu avoir.
24:59C'est rare.
25:00Mais quand tu es dans le vrai,
25:01Ludo, on est d'accord.
25:02Et c'est le soir de demi-finale.
25:03Et donc là, c'est l'union.
25:04C'est une grande union.
25:05Et on en a besoin en France
25:06en ce moment.
25:07J'ai perdu le fil.
25:08Quand il a été remplaçant
25:09contre les Polonais, Griezmann,
25:10il était très fâché.
25:11Extrêmement, extrêmement fâché.
25:12Ça ne s'est, je crois,
25:13pas très bien passé
25:14avec Didier Deschamps.
25:15Son entrée en jeu
25:16ne plaît pas en sa faveur.
25:17Et à rebours,
25:18on avait bien pu le voir
25:19avant le match,
25:20à la mi-temps, etc.
25:21Il était extrêmement souriant.
25:22Je me souviens
25:23d'une séquence
25:24où pendant une minute,
25:25au moment où le coup
25:26de sifflet
25:27de Griezmann
25:28était à l'arrière,
25:34il cherchait sa famille
25:35parce qu'il était très chaud.
25:36Il donnait des bouteilles d'eau.
25:37Il était largement
25:38en train de rigoler.
25:39Et en fait,
25:40ce qu'on a appris après,
25:41c'est qu'il avait vraiment les boules.
25:42Il fait une entrée à l'envers totale.
25:43Donc, dans quelle mesure
25:44il sera capable ce soir d'apporter ?
25:45Non pas parce qu'il n'en a pas envie.
25:46Il n'a pas envie d'être
25:47le Fossoyeur des Bleus.
25:48Bien évidemment que non.
25:49Mais entre ce que vous voulez faire
25:50et l'ego de ces champions-là,
25:51parce que Griezmann,
25:52on a toujours l'impression
25:53qu'il est tourné vers le collectif,
25:54ce qu'il est.
25:56Mais c'est quand même un champion.
25:58Quand il a été annoncé
26:00qu'il n'était pas capitaine des Bleus,
26:02pendant 24 heures,
26:03il a laissé filtrer l'idée
26:04qu'il était prêt
26:05à arrêter les Bleus quand même.
26:06Donc, ce n'est pas un béni-oui-oui
26:07Antoine Griezmann.
26:08Moi, j'attends de voir vraiment
26:09comment il va être managé
26:10pendant la rencontre.
26:12D'autant qu'on le sait,
26:13Dieudéchant n'est pas l'entraîneur
26:14et le coach
26:15qui fait le plus de changements.
26:16Il les fait quand ça va bien,
26:17plutôt tard.
26:18C'était d'ailleurs
26:19une vraie surprise
26:20que Griezmann sorte si tôt
26:21lors du précédent match
26:22parce qu'il en fait très peu.
26:23Donc, moi, je suis vraiment
26:24dans l'expectative
26:25de voir comment ça va se passer
26:26avec lui en deuxième période.
26:27On a bien lancé l'émission
26:28avec Antoine Griezmann
26:29sur le banc.
26:30Si vous venez de nous rejoindre,
26:31vous sortez du boulot
26:32ou vous revenez de la plage,
26:33je ne sais pas où il fait beau.
26:34Enfin, s'il a fait beau,
26:35profitez-en.
26:36Vous aurez eu de la chance.
26:37Il est 19h13,
26:38on a donc appris
26:39qu'Antoine Griezmann
26:40serait sur le banc.
26:41Randall Colomanie,
26:42titulaire en attaque
26:43avec Bappé
26:44et Ousmane Dembélé.
26:45Avant la der de Jonathan O'Donnel
26:46pour le marquage à la culotte,
26:47voici le zapping
26:48préparé par...