• il y a 5 mois

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00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:31Bonjour Mesdames et Messieurs
00:33C'est toujours un grand plaisir de vous recevoir
00:36et de suivre ce rendez-vous avec la presse
00:39sur la radio Cameroon.
00:41Je m'appelle Mukwele Princewira Aduma
00:44et je vous réjouis de cette édition
00:46qui doit dériver un sujet
00:48un sujet qui touche la vie de la nation.
00:51J'ai un panel qui est complet
00:54et j'aimerais les présenter personnellement.
00:58Patrick Moua est l'éditeur du journal Guardian Post.
01:03Bonjour et bienvenue.
01:04Merci.
01:05C'est toujours chaleureux de faire partie de ce panel.
01:08À ma gauche, Walter Wilson Nana
01:11est membre de la maison et de la CRTV.
01:15Il est journaliste.
01:16Walter.
01:17Bonjour Prince.
01:18C'est un plaisir de revenir ici.
01:20C'est un plaisir de partager nos vues modestes
01:23avec les Camerooniennes.
01:25Je suis heureux de recevoir l'invitation.
01:28J'ai hâte de partager nos vues avec les Camerooniennes
01:30sur la façon dont nous prenons notre pays un pas en avant.
01:33Le Dr Tatafon Emmanuel
01:36est le président de l'Afro Cameroon Brains
01:40ou comme il l'appelle.
01:42Il est ici aujourd'hui comme expert et entrepreneur.
01:46Il est ici pour nourrir les Camerooniennes
01:48avec ses idées originelles
01:50sur le sujet de la discussion.
01:52Bienvenue, Docteur.
01:53Merci beaucoup.
01:54Salut à tous les autres panelistes.
01:56C'est toujours un plaisir pour moi d'être à la CRTV.
02:00Le plaisir est le nôtre.
02:02Il y a un siège qui est vacant,
02:04mais l'occupant est présent.
02:06Vous allez découvrir comment nous allons nous unir
02:08avec M. Moulou Grégory Ngou
02:11qui est le coordonnateur du projet
02:14du projet de développement de la chaîne de valeur de la RISE.
02:17Tout d'abord, la presse.
02:20Ici, Yoti Kallé-Lissonger.
02:27La Cameroon Tribune a été en lumière cette semaine
02:31pour célébrer une 50e anniversaire en print.
02:34Une occasion pour reconnaître les personnes
02:36qui ont travaillé à fond pour informer le public.
02:40Le Guardian Poste a zoomé sur le ministre de la Communication
02:43Hélène Cameroon Tribune
02:45pour leur professionnalisme et leur résilience.
02:48La première conférence de semestre pour les gouverneurs régionaux
02:51a aussi eu lieu cette semaine.
02:53Le média est éloigné du ministre Paul Attanganji
02:56qui prévoit aux acteurs politiques
02:58de ne pas être tolérants à l'ordre.
03:01Une lutte a été déclarée contre des agents de la discrétion
03:04et de la contemption.
03:06Cela a aussi été raconté sur les réformes municipales.
03:08Le Guardian Poste l'a capturé
03:10comme un bus de l'administration territoriale
03:12qui déclarait un dérèglement sans cesse
03:14sur le comportement civil et la défaillance.
03:17Encore une fois, à la conférence des gouverneurs,
03:19la Cameroon Tribune a présenté
03:22l'aspect de « pas d'espace pour l'ordre »
03:25en ce qui concerne les élections de 2025.
03:28Et, pour être bien préparé,
03:30les médias et les rapports sur l'ELECAM
03:32finit le budget pour les élections de 2025.
03:35Le Horizon est enthousiaste
03:37sur le directeur général de l'élection
03:39qui a été encouragé à extendre la registration
03:41des votants jusqu'à samedi et lundi.
03:44Pour réussir à atteindre son objectif,
03:46l'office de la branche de l'ELECAM de Mkambé,
03:49Newswatch, a annoncé qu'il utilisait le football
03:52pour améliorer la registration des votants.
03:55En même temps, le président national
03:57du Parti démocratique du Royaume-Uni
04:00s'est occupé de demander à la population
04:02d'attraper les représentants scrupulesux
04:04du Parlement et des conseils,
04:06comme on l'a vu sur le Poste.
04:08La même semaine, le ministre de la Santé
04:11a rassuré les Camerooniens que,
04:13même s'ils sont résurgents dans certains pays
04:15africains et européens,
04:17il n'y a pas encore de cas de COVID-19 dans le pays.
04:21Le Tribunal Hérault a des mères expectantes
04:24à Mancon-Bamenda,
04:26qui remercient l'Environnement sustainable
04:28et l'ONG Better Health
04:30pour leur donnant des kits de délivery complets.
04:33La voix est plutôt
04:35fière de la Commission nationale
04:37pour la promotion du bilingualisme
04:39et des accusations de multiculturalisme
04:42de la lutte contre le discours de haine
04:44et la xénophobie.
04:47La croissance économique,
04:49l'état d'espoir des routes et du déchets
04:51dans Yaoundé,
04:53ainsi que les ajustements
04:55à la loi financière de 2024,
04:57ont également fait la nouvelle cette semaine.
05:06Merci beaucoup.
05:07Et très rapidement,
05:08les hommes de la presse et les invités
05:10ont un mot à dire.
05:12Moi, Patrick, j'ai entendu le Guardian Post
05:14parler de l'issue du jour.
05:16Quelle est l'issue du jour ?
05:18Allez-y.
05:19Je voulais juste commenter
05:21sur le verdict de CAF,
05:23sur la litigation
05:25concernant les allégations
05:27sur les ajustements à la loi
05:29par le président de FECAFOOD,
05:31Samuel Tofis.
05:33Le verdict s'est senti comme une bombe sur la Tuesday,
05:35et nous n'avons rien vu de nouveau.
05:39Il a été retrouvé coupable
05:41de problèmes éthiques
05:43concernant son engagement
05:45avec une compagnie renommée.
05:48Mais il a également été
05:50indiqué sur l'issue
05:52concernant les ajustements à la loi.
05:54Je voulais juste commenter sur ça,
05:56car c'est quelque chose qui a été
05:58animé dans des débats publics
06:00de récemment.
06:02Le verdict s'est senti comme une bombe sur la Tuesday.
06:04Mais ses avocats
06:06informent maintenant le public
06:08qu'ils sont coupables
06:10parce qu'il a été retrouvé coupable
06:13de 200 000 dollars.
06:16C'est environ
06:18130 millions de francs.
06:20Les avocats disent qu'ils vont
06:22appeler la loi.
06:24Le verdict qui est sorti
06:26du comité disciplinaire de CAF.
06:28Nous attendons de voir ce qui se passera.
06:30Nous attendons de voir ce qui se passera.
06:32Et ça anime les débats
06:34en ville, car nous parlons
06:36d'un figure très proche
06:38nationale et internationale.
06:41Oui, Prince.
06:43Trois questions qui m'intéressent.
06:45La première, je suis enthousiaste
06:47avec le poste de la Guardia
06:49qui parle de l'emballage dans la ville de Yaoundé,
06:51car cette ville est vraiment dédiée.
06:53Je veux dire, les autorités de la ville
06:55devraient vraiment s'asseoir.
06:57J'ai l'impression qu'ils n'ont pas d'idées
06:59sur comment gérer l'emballage
07:01dans la ville de Yaoundé.
07:03Ils doivent vraiment s'asseoir.
07:05Et puis, le Prince de la Tribune du Cameroun,
07:07j'ai été enthousiaste quand j'ai pris cette copie
07:10et j'ai vu aujourd'hui,
07:12le ministre de l'État, le professeur,
07:14je veux dire, Jacques Famedongo,
07:16un jeune rapporteur à l'époque
07:18de la Tribune du Cameroun.
07:20Je veux dire, 50 ans après,
07:22aujourd'hui, il est ministre,
07:24il a passé par la communication
07:26et à l'éducation.
07:28Je suis vraiment, vraiment enthousiaste
07:30de voir comment l'heure passe.
07:32C'est inspirant, très inspirant.
07:34Si je devais rencontrer le professeur
07:36Jacques Famedongo, je lui demanderais
07:38de lui donner la parole.
07:40Je voudrais donc féliciter mon collègue
07:42Sobande Barista Félix Aguancongo
07:44qui a pris un autre prix.
07:46J'espère que ces prix vont continuer
07:48à donner de la solitude et de la bonheur
07:50à notre société.
07:52Le Docteur Tata ?
07:54Oui, je pense que ce qui m'a attiré
07:56c'est le niveau d'emballage
07:58dans les villes principales,
08:00Yaoundé et Douala,
08:02qui a été rapporté par la presse.
08:04Je pense que c'est le moment
08:06où nous devons réfléchir
08:08à d'autres façons
08:10de gérer les déchets dans nos villes.
08:12Vous voyez, le cas de Yaoundé
08:14et Douala est pathétique
08:16car ce déchet est la solution
08:18à plusieurs autres problèmes.
08:20C'est bien connu que l'énergie
08:22peut être générée de plastiques
08:24de haute densité.
08:26C'est bien connu que l'énergie
08:28peut être générée
08:30de déchets organiques fermentés.
08:32Je me demande si c'est parce
08:34que c'est une entreprise.
08:36Ce n'est pas une entreprise
08:38de charité.
08:40C'est quelque chose qui peut être
08:42emballé par nos différents
08:44conseils.
08:46Ils peuvent le faire
08:48comme une entreprise
08:50et générer de l'argent
08:52au lieu d'embarrasser les gens
08:54dans les villes.
08:56Je pense que le déchet
08:58doit être bien géré.
09:00Il y a des jeunes qui n'ont pas
09:02vraiment payé attention.
09:04Il y a des propositions
09:06qui peuvent être prises.
09:08Beaucoup de ces conseils
09:10ont ces propositions
09:12dans leurs coffres,
09:14mais ils n'ont pas
09:16vraiment payé attention.
09:18Je pense que si nous faisons ça,
09:20ce sera bien pour nos villes
09:22et donnera de l'énergie.
09:24Le riz n'est pas quelque chose
09:26que l'on va manger
09:28au milieu de déchets.
09:30Le déchet est de 570 000
09:32à 300 000 tonnes,
09:34et le déficit
09:36est assez énorme, plus de la moitié.
09:38Mesdames et Messieurs,
09:40aujourd'hui, nous demandons la question
09:42« Riz partout, mais peu de riz
09:44à manger. »
09:46Comment mitigation-t-on
09:48les défis de la sécurité
09:50alimentaire de Cameroun ?
09:52C'est le sujet de notre discussion
09:54aujourd'hui sur Presse.
09:56Bienvenue à nouveau.
09:58Je vais passer à quelqu'un
10:00qui me regarde très proche.
10:02Patrick, vous êtes de la région
10:04du nord-ouest.
10:06Combien de fois mangez-vous du riz ?
10:08C'est devenu un stade cameroonien,
10:10n'est-ce pas ?
10:12C'est une question très compliquée.
10:14Je dirais que dans ma famille,
10:16nous mangeons du riz,
10:18mais personnellement, je ne suis pas un fan.
10:20Mon préféré, c'est le cornfoufou.
10:22Mais ce n'est pas pour dire
10:24que je ne considère pas le riz
10:26comme une source de nourriture.
10:28Si vous voulez voir
10:30combien nous dépensons
10:32de riz annuellement,
10:34par exemple au niveau
10:36individuel de nos familles,
10:38nous dépensons
10:40beaucoup de riz.
10:42Je pense que l'augmentation
10:44du prix du riz,
10:46ou de la scarcité,
10:48va automatiquement affecter
10:50tous nous,
10:52parce que nous sommes
10:54très conduits
10:56pour la cultivation du riz,
10:58et nous ne sommes pas en mesure
11:00de produire ce que nous devons consommer.
11:02C'est très malheureux.
11:04Le gouvernement est à la hauteur
11:06et vous n'êtes pas seulement
11:08en train de produire du riz,
11:10vous êtes en train de produire de la nourriture en général.
11:12Il semble y avoir un problème.
11:14Pourquoi devrions-nous
11:16faire face à un déficit
11:18dans un pays qui possède
11:20tous les matériaux et le travail ?
11:22Oui.
11:24C'est vraiment un sujet
11:26très douloureux,
11:28parce que quand vous êtes
11:30cameroonien, vous connaissez
11:32la diversité agricole
11:34et la nature fertile
11:36de notre ressource naturelle ici,
11:38et vous entendez que la nourriture est toujours
11:40un des grands défis.
11:42C'est très soudain.
11:44Mais la chose fondamentale,
11:46c'est que nous avons toujours
11:48beaucoup de déficits post-harvest,
11:50nous avons beaucoup de fermiers
11:52qui cultivent du riz,
11:54et bien sûr, le déficit post-harvest
11:56est d'environ 32 %.
11:58Si nous produisons
12:00environ 800 000 tonnes
12:02de riz par an,
12:04et que nous perdons
12:06environ 32 %
12:08de ces 800 000 tonnes de riz,
12:10vous réalisez que nous perdons
12:12beaucoup de riz.
12:14En plus de ça, comment
12:16pouvons-nous produire du riz ?
12:18Le riz qu'on achète du marché
12:20vient en fait de la ferme.
12:22Il y a des moyens innovateurs
12:24pour produire du riz du cassava,
12:26des plantains et d'autres choses.
12:28Est-ce que vous utilisez ce riz ?
12:30Oui, bien sûr, c'est beaucoup plus sain.
12:32Imaginez que nous produisons du riz
12:34des plantains rejetés,
12:36parce que nous avons Cameroon
12:38qui est l'un des plus grands
12:40producteurs de plantains.
12:42Alors que si nous avions des plantains
12:44rejetés, des bananes vertes,
12:46nous pourrions les extraire
12:48dans le riz.
12:50Vous réalisez que le riz serait
12:52plus sain, car les carbohydrates
12:54ne seront pas incluses.
12:56La plupart des personnes âgées
12:58préfèrent manger ce riz
13:00que le riz que nous avons
13:02dans le marché.
13:04Les patients diabétiques
13:06préfèrent manger ce riz.
13:08Et je pense que plus de la population
13:10qui a déjà été fatiguée
13:12préfère manger le riz
13:14Le paradoxe de tout ça
13:16c'est qu'il y a tellement
13:18de riz qui est vécu dans le marché
13:20qu'il y a tellement de riz qui est dit
13:22être exporté en même temps.
13:24Nous avons 59 000 tonnes
13:26de riz
13:28qui ont été stockés
13:30à la mer Douala l'autre jour
13:32venant de l'étranger,
13:34et le gouvernement est en train de
13:36produire ce riz.
13:38Oui, parce que
13:40c'est pas seulement l'agriculture,
13:42c'est aussi l'entreprise
13:44et c'est aussi les gens
13:46qui poussent leur stratégie de marketing.
13:48Cela nous amène à un nouveau
13:50twist que le gouvernement
13:52parle de la politique d'importation
13:54et de substitution, où le gouvernement
13:56invite tous ceux de la République
13:58de Cameroune, y compris
14:00les membres du gouvernement qui ont
14:02la politique et les finances de pousser.
14:04Qu'est-ce que l'importation et la substitution ?
14:06C'est à propos de ce que nous produisons.
14:08Nous devons pouvoir le consommer
14:10et pas seulement le consommer,
14:12nous devons aller au-delà
14:14pour vendre à travers le monde.
14:16L'autre jour, j'étais excité
14:18de regarder sur la télé
14:20comment le ministre du Commerce
14:22de Douala
14:24a inauguré
14:26comment nous avons commencé
14:28à exporter de l'acier.
14:30L'aluminium.
14:32C'est ça.
14:34Nous devons faire la même chose.
14:36Cela signifie que nous avons assez d'acier
14:38que nous exportons déjà.
14:40C'est-à-dire que l'acier que nous avons ici,
14:42nous devons pouvoir, d'abord,
14:44mettre la technologie dans l'acier.
14:46L'un des plus gros problèmes,
14:48c'est que nous n'avons pas la possibilité
14:50de mettre la technologie dans l'acier.
14:52Moïse veut réagir aux tons
14:54qui arrivent à l'aéroport de Douala.
14:56Avant de rejoindre notre ami
14:58M. Moulou Grigori,
15:00qui doit être à côté,
15:02il est le coordonnateur national
15:04de l'acier.
15:06L'acier qui arrive dans les pays,
15:08souvent,
15:10les experts économiques
15:12ont toujours raisonné
15:14sur la qualité, d'abord.
15:16C'est vrai que,
15:18pour le moment,
15:20dans la plupart des pays,
15:22c'est vraiment difficile
15:24de produire exactement
15:26l'équivalent d'acier
15:28que nous devons pouvoir consommer.
15:30Mais je pense que nous avons la capacité
15:32de le faire.
15:34Par exemple,
15:36si on regarde les projets
15:38comme le projet de Semre...
15:40Il y en a beaucoup dans ce pays.
15:42Oui, le projet de développement
15:44de l'UNVDA à Baméda,
15:46en Indochine, etc.
15:48Si on regarde ce qu'ils peuvent faire
15:50au moment, oui, c'est vrai
15:52qu'ils peuvent satisfaire
15:54les communautés locales
15:56autour de ces zones.
15:58Si on va au centre de vendeur
16:00d'acier, où l'acier est commercialisé,
16:02on peut produire de l'acier local, par exemple.
16:04Au niveau individuel,
16:06je consomme beaucoup d'acier local
16:08car, d'abord, il est de haute qualité.
16:10On peut donc imaginer qu'on peut
16:12augmenter la capacité de production
16:14d'acier local.
16:16Nous avons grandi dans le nord-ouest
16:18en mangeant de l'acier local.
16:20Par exemple, pendant mon enfance,
16:22la plupart de l'acier qu'on avait
16:24dans le marché,
16:26c'était produit juste autour
16:28de notre environnement.
16:30C'est un problème.
16:32C'est pourquoi nous devons nous battre
16:34pour que nos entreprises locales
16:36puissent produire de l'acier local.
16:38Si nous n'avons pas la quantité
16:40qui peut satisfaire les communautés locales,
16:42nous devons multiplier la production.
16:44Si l'acier est disponible,
16:46il y a des gens qui cherchent
16:48des fonds d'acier, par exemple,
16:50car c'est de haute qualité.
16:52Nous ne devons pas attendre
16:54trop longtemps.
16:56Vous êtes le coordonnateur du projet
16:58de développement de chaînes d'acier.
17:00Il y a 59 000 tonnes d'acier
17:02venant de Cameroun
17:04en soutien au gouvernement.
17:06Bonjour et bienvenue
17:08à Presse-R.
17:10Merci,
17:12Docteur Tata
17:14et les autres membres
17:16du panel.
17:18Il n'est pas facile d'arrêter l'importation.
17:20La première chose,
17:22c'est que
17:24les policiers doivent
17:26voir comment
17:28ils peuvent modérer
17:30l'importation d'acier
17:32et stimuler
17:34la production locale.
17:36Le gouvernement a en fait
17:38pris la politique d'imposition
17:40et de substitution
17:42pour s'assurer
17:44que la production locale
17:46soit élevée
17:48pour réduire l'importation
17:50de produits basiques.
17:52Heureusement, l'acier est l'un d'entre eux.
17:54Les nombreux projets
17:56que vous voyez à l'écran
17:58sont une partie de l'implémentation
18:00de cette politique d'importation
18:02et de substitution.
18:04Quand on parle
18:06de 59 000 tonnes d'acier,
18:08c'est normal
18:10parce que les demandes
18:12annuelles du pays
18:14sont dans les voisins
18:16de 600 000
18:18à 650 000 tonnes d'acier
18:20par an.
18:22L'import de l'acier
18:24est de 300 000 tonnes.
18:26Il y a donc
18:28environ 350 000 tonnes d'acier.
18:30Comment est-ce que
18:32l'acier doit être rempli ?
18:34Il faut l'importer.
18:36Les projets qui sont en cours
18:38tentent de réduire
18:40cet acier.
18:42Mais il est presque impossible
18:44de dire qu'ils arrêteront l'importation.
18:46Même les grands pays,
18:48comme le Malaise,
18:50qui ont des politiques
18:52d'import de l'acier,
18:54ils ont toujours un quartier
18:56pour les importeurs.
18:58Parce que c'est un boulot.
19:00On ne peut pas simplement
19:02quitter ceux qui importent l'acier
19:04de leur boulot.
19:14C'est un processus
19:16qui doit être progressif.
19:18On ne peut pas
19:20automatiquement, même si
19:22on essaie d'encourager
19:24la production locale.
19:26Je pense qu'en Cameroun,
19:28le plus important défi
19:30est la mécanisation
19:32de la transformation
19:34de l'acier au marché.
19:36C'est là où la plupart
19:38de l'alimentation est perdue.
19:40Si on découvre la quantité
19:42de l'alimentation,
19:44de l'acier cultivé
19:46et que la quantité de l'alimentation
19:48finit par être comptée
19:50au marché, on réalise
19:52qu'il y a un énorme déficit.
19:54C'est ce que nous pouvons
19:56mesurer. Mais je peux vous dire
19:58qu'il y a beaucoup d'alimentateurs
20:00qui n'ont pas encore compté
20:02et qu'il y a beaucoup de nourriture
20:04qui est perdue.
20:06Pour que nous puissions
20:08réduire l'importation
20:10complètement,
20:12nous devons le faire
20:14pour que ceux qui importent
20:16soient financés par le gouvernement
20:18pour protéger les industries.
20:20Pour protéger ces industries.
20:22Pour que nous puissions développer
20:24la production locale
20:26et dire que nous devons nous soutenir,
20:28nous devons travailler avec ces gens
20:30qui sont déjà sur le marché.
20:32Nous devons nous engager avec eux.
20:34Nous ne pouvons pas juste
20:36entrer dans le marché et dire
20:38qu'on va les arrêter. C'est impossible.
20:40Si nous devons exporter,
20:42je pense que beaucoup d'efforts
20:44ont été faits par l'État.
20:46Nous pouvons commencer à compter
20:48les projets, les entreprises,
20:50le projet SEMRI
20:52que vous avez listé il y a un moment.
20:54Mais beaucoup pensent que ce n'est pas suffisant.
20:56Pourquoi ?
20:58Personnellement, je pense que ce n'est pas suffisant.
21:00Ce n'est pas suffisant parce que nous avons
21:02encore beaucoup de déficit.
21:04Comme M. Molo a dit,
21:06si nous produisons seulement
21:08environ 300 000 tonnes,
21:10nous consommerons environ 650 000 tonnes.
21:12C'est un effort progressif.
21:14Combien d'années après ?
21:16Si vous regardez,
21:18comme je viens de le dire,
21:20le gouvernement ne peut pas survivre
21:22uniquement avec des projets
21:24sponsorisés par l'État,
21:26comme les projets d'autorité de développement
21:28qui sont en charge des droits de la production.
21:30Je pense que beaucoup de soutien,
21:32d'incentives, doivent être offerts
21:34aux agriculteurs de petite taille.
21:36Parce que les agriculteurs de petite taille
21:38n'ont aucun impact sur le secteur.
21:40Je suis sûr que c'est ce qu'il a dit
21:42sur la production locale.
21:44Non, vous pouvez faire ça
21:46grâce aux projets d'autorité de développement.
21:48Mais je dis que les agriculteurs de petite taille,
21:50comme j'ai cité l'exemple
21:52avant M. Molo,
21:54je citais l'exemple
21:56de ce que nous avons vécu au Nord-Ouest
21:58en consommant principalement du riz
22:00produit par les agriculteurs de petite taille
22:02qui ne sont pas très bien organisés et coordonnés.
22:04Mais ils le produisent à leur niveau individuel
22:06comme j'ai cité l'exemple
22:08de ce que nous avons vécu au Nord-Ouest
22:10en consommant principalement du riz
22:12produit par les agriculteurs de petite taille
22:14qui ne sont pas très bien organisés
22:16et coordonnés.
22:18Ce sont ces petites initiatives
22:20qui ont aidé
22:22à satisfaire
22:24les besoins de la consommation locale.
22:26C'est pourquoi je dis que le gouvernement
22:28doit être en mesure d'organiser ses agriculteurs
22:30à travers des coopératives
22:32afin qu'ils puissent produire du riz
22:34qui puisse satisfaire le marché.
22:36Comme je l'ai dit,
22:38si vous vous y mettez,
22:40la plupart des Camerooniens
22:42n'ont pas fait une étude très compréhensive
22:44sur ce sujet.
22:46Les Camerooniens,
22:48pour un grand nombre de raisons,
22:50consomment le riz importé,
22:52parce qu'il est parfois vendu plus cher.
22:54Mais en termes de qualité,
22:56le riz produit localement
22:58est généralement de haute qualité.
23:00Par exemple, nous consommons beaucoup de riz
23:02dans le marché indien.
23:04Par mon propre point de vue,
23:06il n'y a pas beaucoup
23:08de riz produit par UNVDA.
23:10En termes de qualité,
23:12il n'y a pas beaucoup.
23:14Il y a un facteur de coût
23:16qui s'inscrit, oui, Walter.
23:18Un facteur de coût qui s'inscrit, oui, Walter.
23:20Je suis excité
23:22que M. Grigoremo
23:24nous suive parce qu'il a parlé
23:26de la substitution importée.
23:28Il a parlé de la nécessité
23:30pour le gouvernement d'y venir.
23:32Maintenant, Prince, j'ai lu ce document.
23:34C'est bien pour nous d'entendre.
23:36C'est du ministère de l'Agriculture et du Développement.
23:38Ils l'ont intitulé
23:40« Stratégie nationale pour la croissance du riz
23:42au Cameroun, numéro 3 ».
23:44Ils ont évoqué ces arguments
23:46et les points qu'ils parlaient.
23:48Le potentiel pour la production
23:50de riz par zone.
23:52Ils ont dit que le projet SEMRI
23:54possède une capacité de production
23:56de 120 000 tonnes.
23:58Le projet Lugon-Anshari
24:00possède une capacité de production
24:02de 10 000 tonnes.
24:04Le projet Lagdor possède une capacité
24:06de production de 25 000 tonnes.
24:08Le projet UNVDA possède une capacité
24:10de production de 25 000 tonnes.
24:12Le projet Soderim possède une capacité
24:14de production de 15 000 tonnes.
24:16Ce sont les capacités qui signifient
24:18que l'All of Rappaport
24:20nous donnera 195 000 tonnes.
24:22Près de 200 000 tonnes.
24:24200 000 tonnes, je dirais.
24:26Si nous apportions la technologie
24:28qui est utilisée dans cette industrie,
24:30si nous apportions le savoir-faire,
24:32si nos experts comme Grégory Molou
24:34qui nous écoutent et qui volent
24:36partout dans le monde,
24:38si ils espèrent ce que les autres
24:40font, ce que la Malaisie fait,
24:42ce que la Chine fait,
24:44ce que l'Inde fait,
24:46nous allons y aller plus que ça.
24:48Ils ont dit qu'il y avait
24:50une communauté locale
24:52dans le nord-ouest
24:54et que nous devions venir
24:56avec la technologie et le savoir-faire
24:58pour améliorer la production locale.
25:00Le projet de Grégory Molou
25:02est un projet jeune
25:04mais il nous dit qu'il est déjà engagé.
25:06Docteur, avant de retourner à lui,
25:08nous parlons du coût de production.
25:10Je pense qu'il manque quelque chose ici.
25:12Observons que dans ces croptes
25:14où nous pouvons facilement
25:16préparer et manger...
25:18Dans ces croptes, le Cameroun
25:20produira une bonne quantité,
25:22parce qu'il y a du travail
25:24de machine qui doit être fait
25:26avant qu'elle soit prête pour la consommation.
25:28Vous remarquerez que ces croptes
25:30qui nécessitent l'implémentation
25:32d'une technologie de processus
25:34devraient être reluctantes
25:36pour la population
25:38d'accueillir ce produit.
25:40Mais avec ces croptes comme le cassava,
25:42c'est facile de cultiver le cassava.
25:44C'est aussi facile pour la corne.
25:46Donc ces croptes, nous pouvons
25:48les cultiver facilement
25:50mais cela nécessiterait
25:52du travail mécanique
25:54avant qu'elle soit prête pour la consommation.
25:56Comme l'huile.
25:58Quand vous cultivez l'huile,
26:00vous devez la procéder
26:02avant qu'elle ne soit prête.
26:04Le fait que vous cultivez l'huile
26:06ne signifie pas qu'il y a déjà de l'huile.
26:08Le fait que vous cultivez le riz
26:10ne signifie pas qu'il y a du riz prêt.
26:12Donc où se trouve-t-il le gap ?
26:14Le gap est l'implémentation
26:16de ces petites unités de transformation
26:18Qu'est-ce que nous pouvons faire ?
26:20C'est très facile.
26:22Nous avons mis en place
26:24des unités de transformation
26:26à différents niveaux locales.
26:28Comment obtenons-nous ces unités de transformation ?
26:30C'est un problème qu'on a au Cameroun.
26:32Le matériel est là, comme vous le voyez.
26:34En Chine, ils l'ont.
26:36En Indonésie, ils l'ont.
26:38En Nigerie, ils l'ont déjà.
26:40Comment obtenons-nous cette technologie au Cameroun ?
26:42Qui doit l'apporter ?
26:44Nous n'avons pas de technologie
26:46pour l'apporter.
26:48C'est ce que mon entreprise fait.
26:50Nous avons une unité d'exemple
26:52ici à Yaoundé.
26:54Nous avons mis en place
26:56une unité capable
26:58de transformer
27:00plusieurs croissants en produits finis.
27:02Nous nous advocons
27:04à ce que le gouvernement
27:06travaille avec nous pour que,
27:08à différents niveaux locales,
27:10toutes les communautés qui cultivent
27:12une grande variété de croissants
27:14puissent s'intégrer à cette unité
27:16et se transformer.
27:18Il y a des agriculteurs
27:20qui se sont réunis en groupes
27:22pour pouvoir se transformer.
27:24Par exemple, un groupe d'agriculteurs
27:26vient avec ses matériaux.
27:28Ils se transforment et leurs produits
27:30sont modifiés selon leur groupe.
27:32C'est ainsi que la Chine a réussi.
27:34En créant des factories dans des communautés,
27:36quand vous allez en Chine,
27:38vous trouverez que pour un produit,
27:40il y a environ 100 différentes marques.
27:42C'est pour cela qu'il faut
27:44qu'il y ait des groupes d'agriculteurs
27:46qui possèdent leurs propres marques.
27:48C'est ce que nous devons faire en Cameroun.
27:50Je peux dire avec certitude
27:52que 10 ou plutôt 8
27:54de tous les familles camerooniennes
27:56ne passent pas une semaine
27:58sans manger du riz.
28:00M. Moulou Grigory,
28:02vous comprenez,
28:04votre projet est jeune,
28:06alors nous pourrions
28:08y attendre très peu.
28:10Est-ce que j'ai raison?
28:20M. Moulou Henry,
28:22M. Moulou Grigory, s'il vous plaît.
28:24Quand je dis que le projet
28:26a vu la lumière du jour
28:28en 2023,
28:30ce n'est pas comme si
28:32nous avions commencé à penser
28:34à ce projet.
28:36Nous avons commencé à préparer
28:38en 2019,
28:40quand la conception
28:42a été mise sur la table.
28:44Vous savez,
28:46avec des projets,
28:48ça prend du temps
28:50pour s'adapter.
28:52Le projet a commencé
28:54avec les études de visibilité
28:56en 2019,
28:58et en 2021,
29:00le projet était prêt
29:02pour le financement.
29:04Le gouvernement a commencé
29:06en 2021,
29:08et en 2022,
29:10nous avons reçu les premiers donnaux
29:12qui étaient prêts
29:14à financer le projet.
29:16En fait, le projet est financé
29:18par six donnaux,
29:20avec l'ISB
29:22étant le donnau principal.
29:24Les autres donnaux,
29:26vous avez l'OPEC,
29:28le BADEA, le COED,
29:30le Saoudi,
29:32le Abu Dhabi.
29:34C'est entre 2020
29:36et 2023
29:38que nous faisons des négociations
29:40avec ces donnaux.
29:42Le premier donnau,
29:44l'ISB,
29:46a signé la convention en 2023.
29:48Le loyer a été déclaré
29:50en décembre 2023,
29:52et en effet,
29:54l'IDB
29:56est déjà sur le terrain.
29:58Nous avons donc beaucoup
30:00à dire concernant le projet.
30:02Vous n'aurez peut-être pas
30:04de résultats palpables sur le terrain,
30:06mais beaucoup a été fait
30:08entre ce temps et maintenant.
30:10Le projet a été officiellement lancé
30:12en septembre 2023
30:14par le ministre de la Culture
30:16et du Développement et de la Banque.
30:18Et puis le premier,
30:20ce qu'ils appellent le projet Jagon,
30:22la déclaration de l'efficacité
30:24du loyer a été faite
30:26en décembre 2023,
30:28et le premier dispersion
30:30a été réalisé
30:32en avril 2024.
30:34Mais avant
30:36que ce dispersion
30:38soit réalisé,
30:40le gouvernement a demandé
30:42à la Banque
30:44et a reçu l'objectif
30:46d'implémenter ce que la Banque appelle
30:48les procédures d'advancement
30:50de la procuration,
30:52ce qui signifie que
30:54avant que le projet soit opérationnel,
30:56nous pouvons déjà commencer
30:58et effectivement, nous avons engagé
31:00la procuration, nous avons engagé
31:02quelques procurations, par exemple,
31:04le consultant de désign et de supervision,
31:06ce qui est un prérequisit
31:08pour presque toutes les autres activités
31:10qui doivent être portées.
31:12Nous avons engagé
31:14la procédure de
31:16signer des conventions ou
31:18d'accords protocolaires avec des partenaires clés
31:20comme l'IRAD,
31:22les délégations régionales de l'agriculture,
31:24l'UNVDA et d'autres.
31:26Nous avons également
31:28recruté tous les personnels.
31:30Donc, avant que le loyer soit déclaré
31:32efficace, tous les personnels étaient déjà en place.
31:34Alors, où sommes-nous aujourd'hui?
31:36En fait, nous avons signé
31:38le contrat du consultant de désign et de supervision
31:40il y a deux jours,
31:42ce qui est un milestone
31:44dans l'implémentation
31:46du projet, car
31:48ce consultant de désign et de supervision
31:50sera le seul à vérifier
31:52tous les études que le projet a déjà
31:54portées,
31:56les valider et participer
31:58ou contribuer à la construction
32:00des fichiers de tendance.
32:022019
32:04à 2024,
32:06le projet est en cours et est
32:08une addition à la population
32:10du nord-ouest,
32:12même si le projet couvre
32:14le sud-ouest et les régions du nord-ouest.
32:16Bien sûr, je pense que
32:18c'est un grand pas.
32:20C'est une partie des actions
32:22que nous attendons
32:24que le gouvernement prenne.
32:26C'est vrai que,
32:28selon ce qu'il a juste dit,
32:30il y a beaucoup de soutien financier
32:32des établissements
32:34internationales
32:36bien connus.
32:38Il a parlé des banques d'évolution islamique
32:40et tout ça. Mais je pense que,
32:42comme je l'ai mentionné il y a un moment,
32:44l'une des responsabilités principales
32:46de chaque gouvernement
32:48dans le monde
32:50est d'assurer
32:52le bien-être de ses citoyens
32:54et de les protéger.
32:56Je pense que
32:58l'une des responsabilités
33:00d'assurer le bien-être
33:02des citoyens dans n'importe quel pays
33:04est d'assurer qu'ils ne sont pas faimants.
33:06Nous savons que
33:08la faim peut emmener les gens dans les rues.
33:10Pas seulement la mauvaise gouvernance peut
33:12emmener les gens dans les rues. Si vous êtes faimants,
33:14c'est un problème fondamental
33:16à gérer. C'est pourquoi je pense
33:18que le gouvernement n'en fait pas assez.
33:20Depuis les dernières années,
33:22plusieurs millions d'euros ont été investis.
33:24Le gouvernement n'en fait pas assez pour s'assurer
33:26que nous avons la capacité
33:28de produire tout ce que nous devons.
33:30Par exemple, à un moment donné,
33:32l'Inde a suspendu
33:34l'exportation des riz à plusieurs pays dans le monde,
33:36y compris le Cameroun, l'Ivory Coast
33:38et le Nigeria.
33:40Pendant cette période,
33:42il y a eu une crise de riz dans le marché
33:44et les prix ont éclaté.
33:46Il y a eu des conséquences
33:48à ce moment-là.
33:50Il y a eu de la scarcité dans le marché.
33:52Cette dépendance sur l'exportation
33:54est un vrai danger pour nous.
33:56Parce que le jour où nous ne pourrons pas
33:58importer
34:00les tonnes de riz
34:02que nous devons consommer,
34:04ce sera vraiment un vrai danger.
34:06Comme vous l'avez dit, il n'y a pas d'état
34:08dans le Cameroun qui va une semaine
34:10sans consommer de riz.
34:12Imaginez un jour où nous ne pourrons pas
34:14consommer de riz pour satisfaire nos besoins.
34:16Ce sera un plus grand problème
34:18que celui que nous sommes en train
34:20de résoudre actuellement.
34:22Nous avons toujours planté des cocoyants,
34:24nous avons des cassavas,
34:26notamment dans la région centrale.
34:28C'est vrai.
34:30Mais nous ne disons pas
34:32que le riz est la seule
34:34croûte consommée au pays.
34:36Mais c'est l'un des
34:38meilleurs produits
34:40que la plupart des maisons dépendent.
34:42Par exemple,
34:44le gouvernement nigerien
34:46a intentionnellement
34:48attaqué la production
34:50d'importé riz
34:52afin d'encourager la production
34:54locale.
34:56C'est pourquoi,
34:58même ici, notre gouvernement
35:00a essayé pendant les 5 dernières années
35:02de se battre pour
35:04arrêter la réexploitation du riz.
35:06Parce que les smouglards
35:08prennent du riz du Cameroun,
35:10ils exportent le riz
35:12à la Nigerie, au Gabon.
35:14Et en même temps, nous sommes
35:16face à des difficultés dans le marché.
35:18C'est un vrai problème.
35:20Nous allons finir par parler
35:22de l'aspect paradoxal
35:24de l'exportation du riz.
35:26Le riz n'est pas produit
35:28du Cameroun.
35:30Avant de revenir sur le riz,
35:32j'aimerais réagir rapidement
35:34à sa dernière intervention.
35:36Oui, c'est bien d'obtenir des McDonald's,
35:38mais le riz du Cameroun
35:40n'est pas une île.
35:42Nous vivons dans le comité des pays du monde.
35:44À un moment donné, il y a 70 millions de riz.
35:46C'est ça.
35:48Pourquoi ils tentent
35:50de construire ce projet
35:52pour que l'industrie du riz
35:54fonctionne ?
35:56Le homme à Moura, est-il
35:58en train de mourir de faim ?
36:00Le homme à Fiango,
36:02est-il en train de mourir de faim ?
36:04Qu'est-ce qu'on fait pour avancer ?
36:06Qu'est-ce qu'on fait pour avancer ?
36:08Pourquoi ce nouveau projet
36:10est-il en train de se développer ?
36:12Si nous ne regardons que les McDonald's,
36:14où sont nos propriétaires
36:16du Cameroun ?
36:18C'est ce que l'on voit
36:20dans ce document en rouge en Chine.
36:22C'est les propriétaires du Cameroun
36:24qui fournissent des produits
36:26pour les entreprises du monde entier.
36:28Ils donnent le gouvernement
36:30pour faciliter leur démarche diplomatique.
36:32Si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:34si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:36si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:38si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:40si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:42si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:44si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:46si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:48si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:50si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:52si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:54si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:56si nous ne relâchons que les McDonald's,
36:58si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:00si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:02si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:04si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:06si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:08si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:10si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:12si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:14si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:16si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:18si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:20si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:22si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:24si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:26si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:28si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:30si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:32si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:34si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:36si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:38si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:40si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:42si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:44si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:46si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:48si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:50si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:52si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:54si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:56si nous ne relâchons que les McDonald's,
37:58si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:00si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:02si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:04si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:06si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:08si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:10si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:12si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:14si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:16si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:18si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:20si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:22si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:24si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:26si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:28si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:30si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:32si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:34si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:36si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:38si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:40si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:42si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:44si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:46si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:48si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:50si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:52si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:54si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:56si nous ne relâchons que les McDonald's,
38:58si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:00si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:02si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:04si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:06si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:08si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:10si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:12si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:14si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:16si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:18si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:20si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:22si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:24si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:26si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:28si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:30si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:32si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:34si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:36si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:38si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:40si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:42si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:44si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:46si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:48si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:50si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:52si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:54si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:56si nous ne relâchons que les McDonald's,
39:58si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:00si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:02si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:04si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:06si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:08si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:10si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:12si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:14si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:16si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:18si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:20si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:22si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:24si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:26si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:28si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:30si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:32si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:34si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:36si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:38si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:40si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:42si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:44si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:46si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:48si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:50si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:52si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:54si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:56si nous ne relâchons que les McDonald's,
40:58si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:00si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:02si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:04si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:06si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:08si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:10si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:12si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:14si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:16si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:18si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:20si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:22si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:24si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:26si nous ne relâchons que les McDonald's,
41:28si nous ne relâchons que les McDonald's.
41:44Nous voulons démontrer comment nous pouvons cultiver,
41:46travailler avec les agriculteurs locaux
41:48et installer une unité de transformation
41:50de multiples produits,
41:52pour que tous les agriculteurs,
41:54c'est ce que nous faisons en fait,
41:56dans la région centrale,
41:58ils apportent leurs matériaux rares
42:00à notre fabrique et nous transformons
42:02en produits finis. Nous avons également
42:04nos produits que nous achetons
42:06des agriculteurs locaux.
42:08C'est notre souhait que cette technologie
42:10que nous avons pu implémenter,
42:12que nous avons pu implémenter
42:14et démontrer son fonctionnement,
42:16nous puissions le copier et le mettre
42:18dans toutes les régions.
42:20Pour que à chaque point,
42:22à chaque capitale régionale
42:24ou à chaque basin de production,
42:26vous vous rappelez que Cameroun,
42:28ce data est déjà disponible avec Minadet,
42:30Cameroun a été divisé en basins de production.
42:32Dans chaque basin de production,
42:34nous avons une unité de transformation
42:36de multiples produits qui peut graviter
42:38toutes les entreprises de taille moyenne et petite
42:40pour acheter toutes ces machines
42:42pour faire leur transformation
42:44et avoir leurs produits finis dans leur marque.
42:46Ce que vous dites, Docteur Tata,
42:48c'est que l'emphasis doit être mis
42:50sur la collaboration publique-privée.
42:52Le secteur privé doit être
42:54amené à l'avant
42:56pour aider le gouvernement
42:58dans ses gros investissements
43:00dans ces grandes entreprises
43:02et projets.
43:04Je dirais que 16,98 %...
43:06Monsieur Tata,
43:08il dit qu'il doit être aidé
43:10à multiplier ces machines.
43:12Si ces machines sont multipliées,
43:14nous aurons des tomates dans Maroua.
43:16Nous disons la même chose.
43:1816,98 % de l'économie
43:20de Cameroun en 2022
43:22vient des secteurs
43:24de l'agriculture, de la forêt et de la pêcherie.
43:26Donc, ce paradoxe
43:28d'exportation de riz,
43:30de riz qui coûte encore
43:32cher dans le marché,
43:34n'est pas aidant.
43:36M. Moulou Grégory
43:38dit que
43:40le paradoxe est un bienvenu
43:42et qu'il peut être géré.
43:44M. Moulou ?
43:48La simple raison pour laquelle
43:50le riz sort du pays
43:52à la frontière est simplement
43:54parce que le système...
43:56Il n'y a pas de bonne politique
43:58pour réellement
44:00récupérer
44:02tout le riz produit.
44:04La première chose à savoir,
44:06c'est que quand les agriculteurs
44:08ont besoin d'argent,
44:10ils donneront leur produit
44:12à tout prix
44:14juste pour obtenir cet argent.
44:16Laissez-moi vous expliquer comment
44:18le projet de changement du prix du riz
44:20va gérer cet aspect du riz
44:22qui sort du pays.
44:24Nous avons mis en place
44:26une structure coopérative,
44:28nous avons mis en place une ligne de crédit
44:30et nous avons mis en place
44:32un système d'approvisionnement
44:34dans lequel les agriculteurs,
44:36car quand les agriculteurs
44:38vendent le riz
44:40et donnent des prix
44:42à ces salariés
44:44et aux autres
44:46commerçants,
44:48c'est parce qu'ils ont besoin
44:50d'argent fiscal,
44:52peut-être pour s'occuper
44:54de leurs besoins quotidiens
44:56ou même pour envoyer les enfants
44:58à l'école, etc.
45:00Quand un agriculteur a besoin
45:02d'argent immédiat,
45:04il va aller à la ligne de crédit,
45:06obtenir l'argent et résoudre
45:08le problème immédiat.
45:10Le projet ou la coopérative
45:12va récupérer le riz, le procéder
45:14et le vendre
45:16au moment où les prix du marché
45:18sont les meilleurs
45:20pour que les agriculteurs
45:22puissent bénéficier
45:24de leurs activités au maximum.
45:26Quand il est temps
45:28de vendre,
45:30au lieu d'aller chercher
45:32de l'argent pour acheter
45:34tous ces impôts,
45:36le système d'impôt
45:38va donner tous ces impôts
45:40à des frais subsidiaires.
45:42Ainsi, quand les agriculteurs
45:44cultivent leur riz,
45:46la coopérative va récupérer le riz,
45:48le procéder, le vendre
45:50et réduire tous les impôts
45:52donnés aux agriculteurs.
45:54Tout cela va
45:56permettre aux agriculteurs
45:58d'éviter de filtrer le riz
46:00et de sortir des frontières.
46:02En résumé, le riz sort simplement
46:04parce qu'ils ont besoin
46:06d'argent.
46:08Je vois que vous êtes
46:10en désaccord, Docteur Tata.
46:12Nous continuons de dénoncer le problème
46:14et c'est le problème lui-même.
46:16Le problème n'est pas
46:18qu'ils ont besoin d'argent.
46:20Le problème est qu'ils n'ont pas
46:22la technologie pour que le riz
46:24ne soit pas consommé.
46:26Le riz n'est pas en état
46:28de consommation.
46:30Ils n'ont pas encore
46:32le riz.
46:34Ils n'ont pas encore
46:36le riz qui peut être consommé
46:38dans le marché.
46:40C'est la même chose que je disais.
46:42Nous devons déployer,
46:44nous devons investir
46:46dans les technologies
46:48au niveau local
46:50pour que tous les agriculteurs
46:52puissent cultiver.
46:54Cela ne se produit que
46:56par le riz.
46:58Cameroun produit
47:00un grand nombre de riz.
47:02Nous sommes le 7ème au monde.
47:04Je disais qu'il y a 195 pays
47:06dans le monde.
47:08Nous sommes le 7ème au monde
47:10en termes de production de riz.
47:12Cela ne se produit que par le riz.
47:14Si vous allez à Adama,
47:16vous vous souvenez
47:18de la quantité de riz
47:20qu'ils produisent.
47:22Quand ces entreprises,
47:24ces groupes d'agriculteurs
47:26produisent tous ces rizs,
47:28comment est-ce que ces rizs
47:30peuvent être fabriqués ?
47:32La plupart d'entre eux
47:34consomment le riz comme le riz foufou.
47:36Certaines consomment le riz
47:38dans sa forme fraîche.
47:40Mais la plupart des gens
47:42les transforment en poudre de riz.
47:44C'est pourquoi la Nigerie
47:46est devenue célèbre
47:48pour les poudres de riz.
47:50Nous devons donc
47:52amener les agriculteurs
47:54qui peuvent désormais
47:56transformer ces poudres
47:58en poudre de riz
48:00pour qu'ils puissent consommer
48:02le riz.
48:04Si nous amènerons
48:06ces technologies
48:08aux agriculteurs,
48:10ils pourront pouvoir
48:12transformer leur riz.
48:14Si nous avons
48:16une unité de transformation
48:18au niveau local,
48:20ils n'auront pas de raison
48:22de vendre leur riz
48:24à n'importe quel pays.
48:26Ils ne vendent pas le riz en forme fraîche.
48:28Ils le vendent en forme non-fraîche.
48:30Ils le récoltent et le vendent.
48:32Les gens de Nigerie
48:34achètent leurs machines
48:36et les transforment en forme fraîche.
48:38C'est difficile pour les agriculteurs
48:40de compéter,
48:42que ce soit au riz,
48:44ou que le riz
48:46sans publicité
48:48devienne plus cher
48:50dans le marché.
48:54Comme je l'ai dit,
48:56c'est en raison de la qualité.
48:58La qualité du riz.
49:00Si vous mangez du riz
49:02et du riz importé
49:04en Thaïlande,
49:06vous voyez la différence.
49:08Les Camarounais ne consomment pas
49:10ce riz importé
49:12consommer, parce que c'est plus cheap, on va au marché, les prix sont différents.
49:15Est-ce que c'est seulement la qualité qui découle du prix ou le coût de la production ?
49:20Ce n'est pas seulement la qualité, c'est tout ce qui est mis ensemble.
49:25Tout ce qui est mis ensemble pour obtenir des aliments de la ferme, pour la production,
49:28c'est tout ce qui est mis ensemble.
49:30Le coût de la transformation et de la préparation pour la consommation,
49:33vous devez inclure tout ça dans le prix final que vous donnez aux consommateurs.
49:39Si nous pouvions le multiplier, nous aurions le processus mécanisé,
49:44nous aurions des machines disponibles pour produire le riz, pour le transformer.
49:49Le prix pourrait baisser dans le long terme.
49:52Si nous sommes confrontés aux défis actuels, nous ne pouvons pas utiliser,
49:56vous savez, un certain nombre d'argent pour produire du riz,
49:58et vous venez vendre à un prix plus bas.
50:02Comme Patrick l'a dit, nous devons avancer.
50:05Je pense qu'une façon d'avancer,
50:08à partir des discussions que nous avons eues sur cette table Nobel,
50:11c'est qu'il y a un problème avec l'éducation technique en Cameroun.
50:16Parce qu'il s'agit d'où vient l'éducation technique,
50:20l'éducation spécialisée, pour nous permettre d'aller au-delà.
50:24Je veux dire, le plateau de la guerre est élevé par le Docteur Tata.
50:27Nous avons des centres d'entraînement.
50:29Nous avons des centres d'entraînement. Quelles sont les qualités de ces centres d'entraînement ?
50:33Le problème, c'est l'argent.
50:35C'est mon deuxième point.
50:38Les finances pour continuer avec cette technologie.
50:41Nous avons le ministère de l'innovation,
50:44je veux dire, le ministère de la recherche et de l'innovation,
50:47qui donne le prix présidentiel sur la façon dont nos étudiants,
50:53nos professeurs, qui font des efforts,
50:56doivent être accompagnés constamment de ces grandes finances
51:00pour multiplier ces machines.
51:02Les autres ont réussi parce qu'ils ont multiplié leurs machines.
51:04Le problème, c'est nous produisant.
51:06Nous ne pensons pas que nous devons commencer à produire ces machines pour les transformer.
51:09Nous avons besoin seulement de ressources pour obtenir les machines disponibles.
51:11Comment les autres pays le font ?
51:13Nous ne sommes pas encore une nation industrialisée.
51:15Comment les autres pays le font ?
51:17Nous ne sommes pas encore là.
51:19Nous ne sommes pas encore une nation industrialisée.
51:23Notre réalisme, c'est que nous nous plaintons tous les jours,
51:25que nous ne pouvons pas manger de la viande,
51:27parce que nous n'avons pas les machines.
51:29Le gouvernement fait la supervision,
51:31fait la coordination là-haut,
51:33et nous allons parler aux individus
51:35qui sont intéressés à la production d'une autre croûte,
51:39à part de la viande.
51:41Comment survivent-ils ?
51:43Comment les mesurent ?
51:45Comment compètent-ils ?
51:47Quantité ou qualité ?
51:49La première chose que je veux indiquer,
51:52c'est que nous pouvons construire nos machines ici, à Cameroun.
51:57Les machines que nous construisons ici, à Cameroun,
51:59n'ont pas besoin d'être...
52:01Et c'est quelque chose que j'ai vraiment besoin,
52:03je le ressens avec beaucoup de passion.
52:05Chaque nation a sa peculiarité.
52:08Notre environnement n'est pas le même
52:10que ce que nous avons en Chine.
52:12Même les machines que nous obtenons en Chine
52:14ne peuvent pas fonctionner effectivement à Cameroun,
52:16dans certains contextes.
52:18Donc, il est important que nous sachions
52:20qu'il est important que nous sachions
52:22que nous devons commencer à développer nos propres technologies
52:25afin de matcher nos réalités.
52:27Nous avons des défis énergétiques.
52:29Parfois, quand nous devons construire des machines
52:31pour nos clients, nous devons trouver
52:33l'environnement dans lequel ils se trouvent.
52:35Quelles sont les ressources naturelles dans leur environnement
52:37qui peuvent les aider ?
52:39Et quelles sont les ressources énergétiques
52:41que nous pouvons construire des machines pour les relier ?
52:43Et ainsi de suite.
52:45Donc, nous pouvons développer nos propres technologies.
52:47Nous l'avons fait.
52:49Peut-être que vous n'êtes pas très informé,
52:51mais nous l'avons fait pour plusieurs communautés
52:54qui cultivent leurs croûtes
52:56et qui les déchirent à la ferme
52:58et qui nous envoient les produits
53:00pour une transformation.
53:02Donc, nous pouvons le faire.
53:04Et ne pensons pas que le système d'éducation caméronien
53:06ne produit pas des gens qui peuvent faire ces choses.
53:08Nous avons beaucoup d'étudiants
53:10à travers Cameroun
53:12qui ont les compétences pour le faire.
53:14Mais souvenez-vous qu'il y a une différence
53:16entre la compétence et la solution.
53:18Ce que nous n'avons pas, ce sont ces systèmes
53:20où ces enfants peuvent transformer
53:22leurs produits en solutions.
53:24Par exemple, j'ai étudié pareil comme eux
53:26dans ce pays,
53:28mais maintenant, j'ai construit une fabrique
53:30qui transforme nos produits naturels.
53:32C'est une solution, mais c'est nécessairement
53:34ce que j'ai appris à l'école.
53:36Donc, faisons la différence très clairement.
53:38Donc, le fondement, bien sûr,
53:40est l'un des plus grands défis
53:42que nous n'avons pas.
53:44Parce que nos banques ne nous aident pas vraiment.
53:46Je commence à me demander parfois
53:48quand les gens disent que nos banques
53:50ne nous aident pas.
53:52Si le gouvernement m'avait demandé
53:54d'apporter des machines
53:56à toutes les régions de Cameroun,
53:58et que je prenais ce document
54:00et que je l'ai envoyé aux banques,
54:02je te dirais que ces banques
54:04m'ont demandé de les importer
54:06de la Chine.
54:08Et c'est le problème
54:10avec nos systèmes bancaires.
54:12Ils s'intéressent à l'importation
54:14et c'est ce qui détruit notre pays.
54:16C'est pourquoi notre pays est devenu
54:18un pays où les banques
54:20partagent avec des entreprises
54:22comme la mienne.
54:24Elles partagent avec des entreprises
54:26qui encouragent la production locale
54:28et elles s'unissent pour
54:30soutenir la production locale.
54:32Parce que la production locale,
54:34si vous soutenez la production locale,
54:36c'est un moyen sustainable
54:38d'améliorer les revenus
54:40de votre institution en tant qu'entreprise.
54:42Donc, ces banques doivent probablement
54:44commencer à se développer
54:46parce qu'elles ont créé des entreprises
54:48qui construisent des machines
54:50et les banques les accompagnent,
54:52travaillent avec eux et réussissent.
54:54C'est la même chose à Ghana,
54:56à l'Éthiopie, à la Chine.
54:58Cameroun doit aussi suivre l'exemple.
55:00La vérité, pour être honnête,
55:02c'est qu'il y a une volonté politique,
55:04il y a un engagement politique
55:06parce qu'on peut
55:08voir les projets,
55:10on peut sentir les investissements
55:12et ce qui manque,
55:14ce n'est pas l'exclusion des zones.
55:16On n'est pas en train d'apprécier l'impact.
55:18On n'est pas en train d'apprécier
55:20les dividendes des investissements
55:22que vous avez mentionnés
55:24en termes de ce qui est disponible
55:26pour nous consommer.
55:28Donc on a un long chemin à traverser.
55:30Pas un très long chemin
55:32parce que M. Moulou Grigori
55:34a dit à la fin de l'année
55:36qu'il allait annoncer
55:38les tendances pour ceux qui
55:40vont entrer dans le processus de production.
55:42C'est une des productions
55:44les plus importantes dans ce pays
55:46à cause des millions
55:48de CFA de France,
55:50à cause de la structuration
55:52que nous voyons.
55:54Dans cinq ans, nous pourrons
55:56transformer l'économie camérounaise
55:58si nous mettons tous nos contributions
56:00pour soutenir la vision du chef d'État
56:02sur la substitution des impôts.
56:04Si chaque ministère,
56:06comme le ministère des Commerces,
56:08dit qu'ils donneront des exemptions
56:10aux petites entreprises
56:12qui produisent et vendent localement
56:14ou exportent,
56:16si le ministre de l'Agriculture
56:18dit qu'il va accompagner
56:20les petites entreprises
56:22qui produisent localement
56:24ou qui transforment les matériaux locaux,
56:26si le ministère de l'Agriculture
56:28donne des diplômes
56:30aux étudiants qui étudient l'agriculture,
56:32c'est un travail d'équipe.
56:34Le président ne peut pas juste dire
56:36la substitution des impôts.
56:38Nous devons mettre tous nos doigts sur la table
56:40pour que nous puissions avoir
56:42une meilleure nation.
56:44Tous nos doigts sur la table,
56:46c'est un mot ?
56:48Oui, tous nos doigts sur la table.
56:50Comme nous l'avons dit,
56:52notre technologie,
56:54comme l'a dit le Docteur,
56:56doit matcher la réalité.
56:58Ces enfants doivent être entraînés.
57:00Et puis le secteur financier
57:02doit vraiment venir.
57:04Parce que partout dans le monde,
57:06il y a toutes ces bonnes idées.
57:08Tous les documents de l'agriculture,
57:10de l'commerce,
57:12ils ont besoin de l'accompagnement financier.
57:14Mais Patrick, lentement, mais sûrement.
57:16On y arrivera un jour.
57:18J'ai hâte d'avoir cet optimisme.
57:20Mesdames et Messieurs,
57:22nous avons eu le Docteur Fon Emmanuel Tata
57:24qui a trouvé le temps
57:26d'être avec nous comme un de nos experts.
57:28Merci beaucoup.
57:30C'est un plaisir.
57:32Walter, vous étiez là aujourd'hui.
57:34C'est toujours un grand plaisir.
57:36Patrick, merci pour vos contributions.
57:38Je dois vous remercier pour l'invitation.
57:40Nous voulons remercier
57:42M. Moulou Grégory
57:44qui a trouvé le temps d'intervenir
57:46électroniquement sur ce programme.
57:48Mesdames et Messieurs,
57:50Presse I sera avec vous le lendemain.
57:52Mais rappelez-vous qu'il y a un rebroadcast demain.
57:54Bon après-midi et merci de nous avoir regardés.
58:04Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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