Apolline de Malherbe reçoit Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et candidat dans la 10e circonscription du Nord, dans "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce vendredi 5 juillet 2024.
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00:00Oui, il faut redouter des débordements dimanche.
00:02D'abord, il y a des rendez-vous devant l'Assemblée nationale.
00:04J'ai demandé au préfet de police de les interdire.
00:06Des débordements qui, sans doute, viennent plutôt de l'ultra-gauche.
00:09Quand on voit ceux qui annoncent cette manifestation à 20h à l'Assemblée nationale.
00:13Cette manifestation est interdite ?
00:15Exactement. J'ai demandé au préfet de police à Paris de l'interdire.
00:18Et puis, il y a d'autres débordements possibles dans certaines villes qu'on connaît bien.
00:21Évidemment Paris, mais ça peut être le cas à Lyon, à Rennes, à Nantes,
00:25là où il y a des foyers d'ultra-droite ou d'ultra-gauche.
00:27Et là, j'ai prédisposé, avec l'ensemble des préfets,
00:29puisque j'ai tenu une réunion cette semaine,
00:3130 000 policiers et gendarmes, dont 5 000 pour Paris et sa banlieue.
00:34Pour évidemment que ces résultats, quels qu'ils soient,
00:37soient respectés par l'ensemble du peuple français.
00:38Vous avez prévu de les mobiliser jusqu'à quand ?
00:41Le temps qu'il faudra.
00:42Je pense que l'expérience nous montre que la nuit qui suit un moment,
00:47une sorte de moment important pour la démocratie,
00:50c'est cette nuit dimanche à lundi,
00:51puis que les choses redeviennent calmes le lendemain.
00:52Mais s'il faut tenir 2-3 jours de plus, nous tiendrons 2-3 jours.