Olivier Girardin (UG) au second tour des élections législatives 2024 (3e circonscription de l'Aube)

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Olivier Girardin (Nouveau Front populaire) au second tour des élections législatives 2024 (3e circonscription de l'Aube) après avoir obtenu 24.39% au 1er tour.
Images : Glenn Essoly

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00:00— M. Jardin, vous arrivez 2e ce soir, avec près de 24% des voix sur la 3e circonscription. Quelle est votre réaction ?
00:07— Bah écoutez, c'est une réaction qui est évidemment contrastée, parce que l'ERN est à un score historique qui ne me fait pas plaisir,
00:17y compris sur ma ville, même s'ils sont 10 points derrière la liste et la candidature que j'incarne.
00:25Après, sur cette 3e circonscription, il est clair qu'il y a la place pour une autre députation que celle que nous avons aujourd'hui
00:38et que celle qui serait reproduite comme clone de M. Bardella. Voilà. Il y a une possibilité de quelque chose d'un ancrage local,
00:47d'un fonctionnement local, de quelqu'un qui fait le travail localement depuis des années et des années sur des bases que tout le monde connaît,
00:56qui respecte sa parole, qui travaille auprès de celles et ceux qui sont de ce territoire et qui veulent relever la tête,
01:06relever les manches et qui n'ont pas l'intention de baisser les bras.
01:11— Luc Scherer, le candidat de la majorité présidentielle arrivée 3e, appelle à voter en votre faveur. Comment vous accueillez ça ?
01:18Est-ce que vous voulez que le front républicain connaisse un rebond dans cette circonscription ?
01:24— Je sais pas si ça s'appelle « front républicain ». Je pense que c'est le bon sens. Voilà. Le bon sens appelle à ce que les Républicains sincères,
01:33celles et ceux qui veulent que quelque chose soit dit au niveau de notre département, qu'il soit différent de ce qu'on imagine, de ce qu'on...
01:43Voilà, de ce qu'on dit. « Oh bah ouais, de toute façon, c'est comme ça ». Tous ceux-là, ils peuvent se retrouver sur la logique de rassemblement qui est la mienne.
01:51La mienne, elle est très simple. Tout le monde me connaît. Je fais ce que je crois être juste. Je le dis nettement, parfois brutalement, dit-on.
01:59Mais au moins, il n'y a pas de volonté de ma part de jouer les appareils. Ça fait longtemps que les appareils politiques au niveau national me posent question.
02:08Aujourd'hui, il y a une possibilité de rassemblement local autour d'une candidature, la mienne, qui incarne autre chose que le soutien à un appareil national.
02:20C'est ça que je veux incarner. C'est ça que j'incarnerai sur les valeurs qui sont les miennes. Je ne dévierai pas. C'est pas possible.
02:29Sous-titrage Société Radio-Canada

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