Barrage contre le RN : «C'est l'alliance de la carpe et du hérisson» assure Eric Ciotti

  • il y a 2 mois
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Eric Ciotti répond aux questions de Laurence Ferrari au sujet des désistements de certains candidats pour le second tour des législatives afin de faire barrage au RN
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00:00Le Rassemblement National et ses alliés, dont vous faites partie, est arrivé largement en tête du premier tour.
00:07Un barrage est en train d'être mis en place avec déjà 185 désistements en cas de triangulaire.
00:13Est-ce que ce barrage peut vous empêcher d'obtenir la majorité absolue ?
00:17Je crois au contraire qu'il va provoquer une prise de conscience dans le pays.
00:22Il est tellement ridicule, grotesque.
00:24C'est l'alliance de La Carpe et du Hérisson, de Mme Rousseau, de M. Bertrand, de M. Roussel, des Insoumis désormais.
00:34On voit une candidate insoumise qui a pour slogan « La police tue »,
00:39qui soutient désormais le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Police.
00:43Mais les Français ne peuvent pas se retrouver dans cette embouille, dans cette magouille.
00:48M. Macron qui espère que M. Mélenchon soit demain, peut-être, Premier ministre, qu'il y ait le plus de députés insoumis.
00:57Enfin, on parle de quoi ? On parle des Insoumis qui refusent de qualifier le Hamas de terroriste.
01:03On parle de députés comme M. Guirault, qui a proféré des insultes antisémites, d'une violence inouïe,
01:11traitant de porc un député, parce qu'il était de confession juive, qui est une insulte antisémite.
01:18Mais Yérabib, on a ce parti qui a soutenu les Émutes, qui a introduit la violence dans l'hémicycle, et ça, ça ne gêne personne.
01:28M. Macron soutient les Insoumis, donc cette alliance, elle est tellement ridicule.
01:33Ils vont faire quoi, demain ? Ils pensent quoi de commun ? Ils vont gouverner comment, le pays, ensemble ?
01:39Donc moi, je crois, au contraire, que cette alliance, parce qu'elle est tellement grossière...
01:43C'est une alliance tacite, pour vous, entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron.
01:47Absolument. On voit bien, M. Macron, c'est l'homme du chaos.
01:51Il a installé le chaos dans le pays depuis sept ans, le chaos dans les comptes, les déficits, la dette, les impôts,
01:59le chaos dans la rue, la violence, la violence antisémite, le chaos migratoire.
02:06Et maintenant, il veut introduire le chaos institutionnel et politique.
02:10Donc, ce que veut M. Macron, c'est qu'il n'y ait pas de majorité absolue,
02:14que la coalition des droites, qui a un vrai programme de redressement, ne puisse pas gouverner,
02:19et que tout soit bloqué et qu'il garde la main.
02:21Donc, j'appelle aujourd'hui tous les Français qui refusent de voir la France sombrer dans le chaos,
02:28de venir vers nous, ceux qui, naturellement, nous ont donné ce succès au premier tour,
02:32mais tous les autres, y compris des électeurs qui ont voté pour M. Macron
02:36parce qu'ils pensaient que son programme économique était plus à droite.
02:40Mais aujourd'hui, il faut choisir. Il n'y a pas deux choix possibles, il n'y en a qu'un.
02:44Il y a le choix entre l'extrême gauche, violente, qui provoquerait un chaos dans le pays,
02:50et l'alliance des droites, qui conduirait une politique de redressement national,
02:54plus de sécurité, moins d'immigration, plus de pouvoir d'achat.
02:58Éric Ciotti, Gabriel Attal, qui fustigeait, il y a quelques jours à peine,
03:02cette alliance de la honte entre éléfis notamment, parlant de ceux qui étaient des communautaristes,
03:09qui étaient poursuivis pour apologie du terrorisme,
03:11dit aujourd'hui, désistement, ça ne veut pas dire ralliement. Il y a une nuance ou pas ?
03:15On n'y comprend plus rien. C'est tellement ridicule.
03:18Je reprends les propos du président de la République.
03:21C'était le 12 juin, au lendemain de la dissolution.
03:24Il n'avait pas de mots assez durs et de jugements moraux pour stigmatiser la gauche socialiste
03:31qui s'était alliée avec les Insoumis.
03:33Et désormais, ce sont eux, c'est lui, M. Attal, M. Macron, M. Darmanin, Mme Borne,
03:42qui s'allient avec les Insoumis, et avec la complicité que je déplore tellement,
03:47parce qu'elle est tellement honteuse de quelques-unes chez nous,
03:51comme M. Bertrand, qui se rallient à ce scénario du grotesque.
03:56Oui, je crois que les Français ne peuvent pas accepter de se faire insulter.
04:01Il y a eu presque 11 millions de Français qui ont voté pour notre coalition dimanche.
04:06Ces Français, ils aiment la France.
04:08Et ils ne supportent pas l'insulte que certains leur profèrent.
04:12Vous savez, nous, on a l'habitude d'être attaqués, j'ai l'habitude caricaturé.
04:16C'est peut-être le débat politique, même là,
04:18s'il prend des tournures qui sont quelque peu outrancières et excessives.
04:22Mais nous insulter, c'est insulter les Français.
04:25C'est insulter ces hommes et ces femmes qui souffrent,
04:27qui voient le pays décliner et qui veulent porter une nouvelle espérance,
04:31dire qu'on va enfin essayer autre chose.
04:33Il y en a marre de tous ces politiciens qui se mettent toujours d'accord au dernier moment
04:37pour se maintenir, pour ne rien faire, pour conduire le déclin de la France.
04:42C'est ça qu'il faut changer.
04:43Éric Chottier, est-ce que vous pensez que les électeurs vont suivre les consignes de vote
04:46qui leur sont données par qui tel parti, qui par tel autre ?
04:50Je ne crois pas. Les électeurs sont libres.
04:52Et heureusement, on est dans une grande démocratie.
04:54Mais comment ? Je me mets dans la peau d'un électeur macroniste
04:59qui a voté pour nous il y a quelques années
05:01et puis qui avait peut-être été sensible au discours économique de M. Macron,
05:06au fait qu'il se disait de droite.
05:08Et là, il voit M. Macron dire, votons pour le Nouveau Front Populaire,
05:12allions-nous avec le Nouveau Front Populaire.
05:14Mais regardons le programme du Nouveau Front Populaire.
05:17Et je le dis aux électeurs de droite, notamment à ceux de ma famille politique,
05:21les républicains que je préside, pour leur lancer un appel
05:24pour que pas une voix républicaine ne manque à la coalition.
05:28Le programme du Nouveau Front Populaire, c'est quoi ?
05:30Dès l'été, la libération de 20 % des détenus.
05:34Ça veut dire 15 000 criminels et délinquants dans la rue dès le 14 juillet.
05:4015 000, vous vous rendez compte ?
05:42Le choc de violence que cela va produire.
05:45Le programme du Nouveau Front Populaire, c'est la régularisation massive des clandestins.
05:49Donc un appel à l'immigration immédiate.
05:52Le programme du Nouveau Front Populaire, c'est une augmentation massive
05:56jusqu'à 90 % de l'impôt sur le revenu
06:00et la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG.
06:04Ça veut dire que les retraités, notamment,
06:06paieront une CSG beaucoup plus forte
06:09si ce pouvoir arrivait à être en fonction.
06:12C'est la fin de la loi contre les squats.
06:14Une atteinte aux droits de propriété.
06:16C'est la reconnaissance de l'État de Palestine.
06:19Dirigée par le Hamas.
06:21C'est tout ça, le Nouveau Front Populaire.
06:23Et M. Macron et M. Bertrand considèrent qu'il faut voter pour ça,
06:29mais simplement, les bras m'en tombent.
06:34Vous dites qu'il y aura 20 % des détenus qui seront libérés.
06:36Eux disent que vous allez vous prendre aux binationaux dans notre pays.
06:40Où sont les peurs de notre côté, sincèrement ?
06:43C'est la question de la binationalité.
06:45Est-ce que dans le Rassemblement national que l'on attaque,
06:48est-ce qu'il y a une attitude, un comportement, une proposition
06:53qui, depuis sept ans, à l'Assemblée nationale, a pu choquer ?
06:59Sur les binationaux, c'est une fausse polémique.
07:01Mais il y a une peur.
07:02On parle d'une dizaine, peut-être quelques dizaines,
07:06d'emplois stratégiques de notre pays,
07:09où on dit qu'il faut les réserver à des nationaux.
07:12Et les emplois des fonctionnaires, aujourd'hui,
07:14ils sont déjà réservés dans ce cas.
07:18Donc, ce n'est pas un sujet.
07:20Simplement, on a voulu faire une fausse polémique.
07:22Il n'y a aucune inquiétude à avoir de ce programme.
07:25Vous savez, je ne serais pas là s'il y avait des inquiétudes.
07:28Au contraire.
07:29Moi, j'ai vu l'évolution de ce parti.
07:31On ne peut pas lui faire un procès sur des comportements
07:34qui datent d'un autre siècle.
07:36Ce n'est pas acceptable. Ce n'est pas tolérable.
07:39Aujourd'hui, le danger, c'est la situation de la France
07:42dans laquelle M. Macron l'a enfoncé.
07:45Et le danger, c'est le programme de l'extrême-gauche.
07:47On voit bien où sont les dangers.
07:49Mais les Français, ils ne sont pas dupes.
07:51Ils voient la violence des insoumis.
07:53Et aujourd'hui, comme par hasard, on effacerait par une ardoise magique
07:57la dangerosité de M. Mélenchon.
07:59Sincèrement, c'est ridicule.
08:01Éric Ciotti, Jordan Bardel a réaffirmé qu'il lui fallait
08:04une majorité absolue pour aller à Matignon.
08:07Mais à quelques sièges près, dit-il désormais ?
08:10Qu'est-ce que vous, vous lui conseillez ?
08:11S'il lui manque 5, 10, 20 sièges, vous lui dites
08:14on ne prend pas le risque, il faut aller à Matignon ?
08:17Ce qui est sûr, c'est qu'il faut avoir la certitude
08:19que le gouvernement qui serait sorti, issu des urnes,
08:25et qui viendrait de cette majorité issue des urnes, puisse gouverner.
08:28Le reste, ce sont des palinodies.
08:31Si on ne peut pas gouverner, on est dans l'impuissance.
08:33Donc il faut que les Français nous donnent cette majorité absolue.
08:37Je crois que c'est possible et ça va se faire.
08:40Parce que j'appelle à une grande réaction pour qu'on essaie le changement,
08:45qu'on ose le changement.
08:47Je dis aux Français, n'ayez pas peur.
08:49Ce programme, il est raisonnable, il est responsable.
08:52Ce sont des gens sérieux.
08:53Mais est-ce qu'il faut qu'il aille à Matignon,
08:55même s'il lui manque une dizaine, une vingtaine de sièges ?
08:58C'est la question.
08:59S'il n'y a pas de majorité absolue, il a dit très clairement qu'il n'irait pas.
09:02Après, nous établirons, une fois les élections législatives acquises,
09:06s'il peut y avoir une majorité absolue.
09:08Est-ce que des députés LR pourraient rejoindre votre coalition après le second tour ?
09:12Je l'espère, je m'y emploierai, parce que je ne les vois pas bloquer le pays
09:18et je ne les vois pas participer à une coalition
09:21qui comprendrait les Insoumis, les communistes, Mme Rousseau.
09:25Mme Rousseau, quand même !
09:27Parce qu'on nous dit que les écologistes sont très fréquentables.
09:30Dans les écologistes, il y a Mme Rousseau.
09:33Je le dis quand même, pour dessiler les yeux de certains.
09:36Emmanuel Macron, d'après les informations de nos confrères de JDD,
09:39s'apprête à verrouiller plusieurs postes clés de l'État,
09:42avec de nombreuses nominations qui sont attendues demain,
09:45lors du Conseil des ministres,
09:46pour placer des proches, des postes stratégiques,
09:48afin d'entraver les possibilités d'action de Jordan Bardella s'il accédait à Matignon.
09:52Comment vous qualifiez cela ?
09:53C'est un coup d'État administratif, si cela devait advenir.
09:56Il y a déjà eu des nominations la semaine dernière, de proches.
10:01Le mari d'une ancienne ministre, notamment, qui a été nommé recteur.
10:05Donc on voit bien qu'on est en train, dans une panique générale,
10:09de recaser les proches.
10:11On dirait que ça s'est toujours fait.
10:13Mais là, de façon très accélérée.
10:15D'abord, c'est un signe de défaite, peut-être de lucidité en la matière.
10:19Mais ce qu'on nous annonce pour demain, on verra si c'est confirmé,
10:23c'est un immense coup de balai.
10:25On enlèverait des fonctionnaires compétents pour mettre des militants.
10:30On mettrait à la tête de la police nationale un militant qui n'a aucune expérience.
10:35Enfin, on rentrerait dans un régime différent.
10:41Et ça, je le dis, ce n'est pas acceptable, ce n'est pas supportable.
10:45Ça serait un coup d'État administratif.
10:47Emmanuel Macron sera de toute façon président de la République jusqu'en 2027.
10:51C'est en tout cas ce qu'il dit.
10:53Doit-il se soumettre, se démettre en cas de défaite encore plus sévère pour son camp dimanche prochain ?
10:59Il doit respecter la décision souveraine du peuple.
11:02C'est ça la dignité et la hauteur d'un président de la République.
11:06Il y a un cadre institutionnel.
11:08Mais je n'imagine pas qu'il veuille entraver la volonté exprimée souverainement
11:14par le peuple français dans une élection.
11:17Et c'est un point très positif, dimanche,
11:19où jamais il n'y a eu autant de votants depuis 1981, depuis plus de 40 ans.
11:24Ça veut dire que les Français, on disait qu'ils ne s'intéressaient plus à la politique.
11:27Non, quand il y a un enjeu, quand l'avenir du pays est en cause,
11:32eh bien, ils se mobilisent.
11:33Et je suis persuadé, dimanche, ils se mobiliseront encore plus fort.
11:37Et je les appelle en cela pour nous donner la victoire.
11:40Mais vous ne croyez pas que, justement, certains seront dégoûtés ?
11:43Ils disent, voilà, ils sont en train de faire leur magouille,
11:45leur petite combine d'appareils.
11:47À quoi ça sert d'aller voter ?
11:48Bien sûr.
11:49Ce spectacle, il est affrigeant.
11:52Ces alliances contre nature de gens qui se sont insultés, détestés,
11:57l'alliance de gens que je pensais républicains avec des gens violents,
12:02avec des gens violents, eh bien, elle va choquer.
12:05Mais elle peut soulever, et je l'appelle de mes voeux,
12:08une réaction aussi, notamment des Français qui n'ont pas encore voté,
12:12de tous les Français de droite qui ne peuvent accepter cette collusion,
12:17cette compromission qui est en train de s'opérer aujourd'hui
12:22dans les arrières-cours des ministères qui sont encore ouverts
12:26et qui ne servent plus qu'à ça.
12:28Les appels du pied de la Macronie à la gauche se multiplient.
12:30Dimanche soir, à la surprise générale,
12:32Gabriel Attal annonçait l'abandon de la réforme de l'assurance chômage,
12:36réforme qu'il avait ardemment défendue jusque-là.
12:39Jusqu'où est-ce qu'il y aura des renoncements ?
12:42On voit bien que beaucoup de gages sont donnés.
12:46Cette méthode sur la réforme du chômage était totalement erronée.
12:51Ce qu'il faut, et c'est ce que nous voulons faire,
12:54c'est installer une grande conférence du travail,
12:57réunir les partenaires sociaux, réouvrir un dialogue,
13:00rassurer sur la pérennité du paritarisme
13:03et faire en sorte que tout le monde soit entendu,
13:06que nos régimes sociaux soient mieux équilibrés,
13:09qu'on puisse favoriser le travail
13:11et qu'on puisse exprimer la solidarité nationale.
13:14Ce sont ces trois points qui sont au cœur de notre modèle social
13:17que, naturellement, nous voulons protéger, préserver.
13:20Quel avenir pour vous, Éric Ciotti, en dehors évidemment de ces législatives ?
13:25Est-ce que certains postes vous intéressent ?
13:27Vous en avez déjà parlé avec Marine Le Pen et Jordan Bardella ?
13:30Ce n'est pas le sujet, je ne répondrai pas de façon personnelle.
13:34Ce qui est sûr, c'est que nous avons formé une coalition, une alliance.
13:38J'ai voulu casser ce mur qui a enfermé des Français
13:43dans une forme de stigmatisation, ce qui n'était pas le cas pour les autres,
13:48dire que tous les Français peuvent travailler au redressement national,
13:51bâtissons une union, nous aurons vocation,
13:54si nous gagnons et si nous avons la majorité absolue,
13:56à participer au redressement de la France.
13:59Et avec le futur Premier ministre, qui j'espère sera Jordan Bardella,
14:03nous le ferons en toute loyauté.
14:05Il y a beaucoup d'inquiétudes, ça sera ma dernière question,
14:07à l'étranger, sur ce qui se passe en France,
14:09une inquiétude des marchés également.
14:11Est-ce qu'il y a, encore une fois, de quoi se dire,
14:13la France va vivre une crise politique, ça c'est clair,
14:16une crise de régime, voire une crise financière,
14:19avec le mur de la dette qui arrive de plus en plus vite ?
14:21Je ne crois pas.
14:22D'ailleurs, les marchés ont plutôt bien réagi après le premier tour.
14:26Ce qui peut inquiéter, c'est le programme délirant
14:28du nouveau Front populaire.
14:30200 milliards d'euros de relance, 6 points de PIB,
14:33c'est plus qu'en 1981,
14:35et on avait vu où cela nous a conduits en 1981.
14:38100 milliards d'euros d'impôts,
14:41alors qu'on est déjà au record du monde des prélèvements obligatoires,
14:44100 milliards d'euros d'impôts, 50 dès l'été.
14:4750 dès l'été, je le dis aux Français,
14:49il faut qu'ils mesurent les prélèvements qu'ils vont subir.
14:53C'est plusieurs milliers d'euros par an
14:56qui vont altérer leur pouvoir d'achat.
14:59Voilà, donc l'inquiétude financière,
15:02elle est dans le programme du nouveau Front populaire.
15:04Notre programme a été chiffré presque à l'équilibre par l'IFRAP.
15:08Il y a une mesure qui coûte,
15:10que nous allons financer par des économies,
15:12c'est la baisse de la TVA sur les carburants,
15:14sur l'électricité, sur le gaz,
15:16parce que c'était une injustice,
15:18qui était d'ailleurs due à une erreur politique
15:20à la fin du nucléaire,
15:22qui nous a privés de cette indépendance.
15:24Nous allons la corriger et relancer aussi
15:26une très grande politique nucléaire
15:28qui permettra d'avoir un prix de l'électricité
15:30qui auparavant était le moins cher en Europe,
15:33et qui malheureusement a été indexée sur le gaz
15:35à cause de l'Allemagne.
15:37Merci beaucoup Eric Ciotti,
15:38c'était votre grande interview ce matin sur CNews et sur Europe 1.
15:41Merci Laurence Ferrari, merci Eric Ciotti.
15:43Vos signatures Europe 1 arrivent dans un instant.

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