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00:00Ici, en Corée, c'est comme partout ailleurs. Alors il y avait cette crainte que l'extrême-droite puisse, elle-même, ici, sur cette terre corézienne,
00:10arriver en tête, grâce au rassemblement, sans lequel rien n'aurait été possible. Nous avons pu faire en sorte que ce soit la candidature
00:21qu'avec Philippe Brugère, je portais, au nom du Nouveau Front populaire, qui puisse arriver en tête.
00:27Je m'étais engagé. Et rien n'était facile, comme ancien président de la République, d'être candidat dans une circonscription,
00:34même si j'avais été, dans une partie de celle-là, député pendant 20 ans. Rien n'était facile, parce qu'il fallait convaincre que l'heure était grave.
00:45Beaucoup doutaient que nous soyons dans cette situation, c'est-à-dire d'une extrême-droite qui est aujourd'hui encore plus qu'hier,
00:55après les élections européennes, aux portes du pouvoir. Là est l'enjeu majeur. Nous avons à la fois porté un espoir, un espoir que
01:08des propositions puissent être, à un moment, des politiques et des réformes qui pourraient être mises en œuvre, mais nous avons aussi
01:18le devoir impérieux de faire en sorte que l'extrême-droite ne parvienne pas à avoir une majorité à l'Assemblée nationale.
01:27Et si nous ne sommes pas mobilisés comme jamais pour ce second tour, ce risque, cette menace peuvent se traduire en actes.
01:39Avez-vous vu les déclarations qui ont été faites déjà ce soir ? Comme si Mme Le Pen, comme si M. Bardella étaient déjà au sommet de l'État.
01:51Le président de la République paraît effacé. La majorité est en lambeaux. Qui peut assurer, là, le rôle majeur de défendre les idées de la République,
02:02la force de ce qu'ont été les engagements des générations précédentes pour les conquêtes sociales et pour les droits fondamentaux ?
02:10Qui d'autre que nous, dans cette circonscription, et beaucoup dans le pays ? Mais si nous sommes conscients que l'objectif premier,
02:22c'est d'empêcher que l'extrême-droite puisse gagner ses élections législatives, alors il faut être conscients des rassemblements nécessaires.
02:33Le rassemblement, il n'est pas simplement celui de la gauche. Il a été déjà manifeste. Et il a été, je pense, la condition pour le reste.
02:42L'enjeu, c'est le rassemblement de tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de la République. Le rassemblement, ça doit être large,
02:49le plus large possible, quelles que soient les décisions que prendront les états-majors politiques. Nous, nous avons...
02:56Peut-être parce que j'ai occupé la fonction majeure dans notre pays d'être chef de l'État, nous avons une responsabilité encore plus grande.
03:04Appeler toutes les électrices, tous les électeurs, au-delà de leur vote de premier tour, d'empêcher que l'extrême-droite puisse gagner,
03:12non pas simplement cette circonscription. Elle en est loin. Mais d'autres circonscriptions en France. Donc c'est la raison pour laquelle, ici, à Tulle,
03:22en Corrèze, sur cette terre républicaine, j'appelle, au-delà de la gauche qui s'est déjà comportée comme il convenait, tous les Républicains
03:33à faire en sorte que nous puissions avoir une assemblée nationale où les droits fondamentaux puissent être respectés,
03:39où les valeurs universelles puissent être considérées et où les conquêtes sociales puissent être préservées. Là est, aujourd'hui,
03:46non seulement notre devoir en tant que candidat, mais notre engagement, je l'espère, en tant que futur élu de la République. Merci.
03:54— Applaudissements du public —