• il y a 6 mois
Au sommaire de ce numéro, les 50 ans de L'INF, le rassemblement des athlètes de l'équipe de France de la police nationale à Clairefontaine et les 50 ans du Paris Grand Slam de judo.

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Sport
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00:00Salut à tous, dans ma fédé c'est LE magazine des fédérations sur sport en France.
00:14Au sommaire, cette semaine, la fédération française de football a célébré le 50ème
00:18anniversaire de l'INF Clairefontaine, l'institut national du football, qui a vu passer les
00:22plus grands, à l'image de Kylian Mbappé ou de Thierry Henry, l'opportunité de récompenser
00:26le travail et la réussite des acteurs de la formation.
00:29En deuxième partie, on reste à Clairefontaine, où la fédération française sportive de
00:33la police nationale s'est réunie, un séminaire pour faire corps et fixer des objectifs communs
00:38avant les Jeux de Paris, au programme des activités physiques, des ateliers de média
00:41training et une table ronde, animée par la présence d'intervenants comme Pascal Gentil
00:45ou encore David Douillet.
00:47Enfin, David Douillet, lui, ne l'a pas gagné, mais d'autres français, oui.
00:50La 50ème édition du Paris Grand Slam a été célébrée, l'anniversaire fêté par la
00:54fédération française de judo et ses anciens champions, pour le tournoi devenu une référence
00:58sur le circuit mondial.
01:28C'est une façon pour la fédération de célébrer la formation à la française et
01:37de célébrer les joueurs, les anciens pensionnaires, leurs entraîneurs et puis tous ceux qui,
01:44depuis Georges Boulogne, ont créé un système original et performant de formation qui a
01:50permis à nos couleurs de briller sur les terrains d'Europe et du monde.
01:56On remercie d'être présents aujourd'hui la fédération, quelle gratitude vous avez
02:00faite.
02:01Merci.
02:02Que ce soit les directeurs des centres de formation, les directeurs des pôles d'espoir,
02:07les éducateurs de l'INF ont tous, quelque part, contribué à faire que la formation
02:13française nous permette d'être connus sur la scène internationale, donc voilà, c'était
02:18la première chose qu'on voulait mettre en avant.
02:21Ça a été le premier point de départ avec la création de l'INF en 1972, c'était
02:27déjà avoir une vision de ce que pouvait être le football les années après.
02:33Beaucoup de nos grandes figures du football sont passées à travers l'INF, je citerais
02:38Jean-Pierre Papin, Kylian Mbappé, Nicolas Anelka, Thierry Henry, comme chez les filles
02:44d'ailleurs, on pourrait citer Armandine Henry, Génie Le Sommer, Laura Georges, Sonia
02:50Bonpastor, toutes ces jeunes femmes sont passées ici et ensuite ont eu les brillantes carrières
02:56qu'on connaît.
02:57On a un ballon d'or, on a des champions du monde, on a 4 qui sont présents, parfois
03:02il y a 5 ou 6 avec l'équipe de France, on ne peut être que content de tout cela et
03:10il fallait le faire comme nous l'avons fait avec beaucoup de conscience, on était
03:15là pour eux, ils n'étaient pas là pour nous.
03:18J'ai tout appris ici, sur le plan personnel, j'avais parlé de Monsieur Dussault, j'avais
03:23parlé de Monsieur Merrel que je n'ai pas eu, mais il y a deux monstres de l'éducation
03:29là en face de moi, Monsieur Damiano et Monsieur Francisco, je voulais juste leur dire merci
03:37et voilà, parce que sinon je ne serais pas là, tout simplement.
03:50L'INF, ça t'apprend vraiment beaucoup de choses à devenir des hommes, des bons footballeurs
03:56mais surtout à te préparer au futur comme la formation, tu es tout de suite rodé, tu
04:04te lèves déjà très tôt le matin, tu vas à l'école, et tout de suite exigeant, tout de suite...
04:20C'est aussi une formation scolaire et professionnelle pour un avenir futur, parce que tous ceux
04:25qui passent à l'INF, garçons ou filles, ne seront pas forcément en footballeuse professionnelle,
04:30donc il faut aussi les orienter vers une bonne possibilité.
04:33Une formation de la personne, bien sûr, c'est au fond des citoyens qui plus tard vont évoluer
04:38dans notre société française, donc le triple projet est très important et je pense qu'il
04:42est clairement défini dans cette structure.
04:45C'est la formation française qui m'a emmené là où je suis allé, donc je dois tout à
04:51la formation française.
04:52Vraiment très ému parce que voilà, je leur dois tout, tout simplement.
04:59Je suis là ! Promotion 91-Henri-William-Galass-Jérôme-Rotten, c'est plein de souvenirs qui reviennent
05:09et surtout c'est retrouver des vieux amis qu'on ne s'est pas vus depuis 30 ans et c'est
05:14comme si on s'était quittés il y a deux jours.
05:16Il y a un lien très fort qui s'est créé entre nous et qui restera présent éternellement.
05:20On est comme des enfants de se retrouver ici avec tous ces souvenirs qui reviennent.
05:29De pouvoir vivre un moment comme ça et de retrouver des gens qu'on a vus il y a 13
05:34ans du coup maintenant.
05:37Ah si, là c'est du séger à la noix.
05:45Aujourd'hui l'INF a bien évolué, l'idée c'était de capitaliser justement sur 50
05:49années d'expérience, de vécu et donc aujourd'hui c'est devenu l'INF Mixte qui accueille des
05:55garçons et des filles.
05:56Donc c'est une belle évolution depuis son point de départ en 72 sur la formation puis
06:01ensuite le passage à la pré-formation et aujourd'hui on est passé à la pré-formation
06:05Mixte.
06:05On espère justement avoir des filles qui fassent un très beau parcours de formation
06:08et qui viennent alimenter des équipes de France dans le futur.
06:14C'était vraiment une journée spéciale au niveau de l'émotion, revoir les gars de
06:19ma promo, revoir les gars des promos au-dessus aussi, des anciens coachs, c'est juste magique.
06:25J'ai vécu, revécu des moments à travers certaines discussions avec les gars que j'avais
06:32pas vu depuis un petit moment, mais sur ce texte on s'est tous retrouvés, on a fait
06:36une petite photo où il n'y avait pas tout le monde, en même temps je pense qu'il y
06:38avait au moins 450-500 anciens pensionnaires, les anciens coachs, grosse journée au niveau
06:45de l'émotion.
06:46Les gars, c'est pour vous, c'est pour vous, c'est pour vous.
06:52C'est beaucoup d'histoire, beaucoup de pression, on espère que nos jeunes auront
06:55pris conscience, que cette institution elle est historique, j'espère pour eux que cette
06:58journée fera date et qu'ils prendront conscience de la chance qu'ils ont d'être à l'INF
07:03Carpenters.
07:04Quand je les ai vus à la tribu d'à côté de moi, je me suis retrouvé en eux, clairement,
07:07avec la même tenue et tout, ça m'a rappelé moi à leur place, ça m'a fait plaisir.
07:14L'INF c'est beaucoup, c'est dans le cœur, c'est dans notre sang, c'est dans notre
07:19oxygène, c'est dans nous, c'est notre institution et l'idée c'est de faire perdurer
07:24ces valeurs de l'INF qui sont à mon sens essentielles pour faire grandir les hommes
07:28et les femmes de demain.
07:44Toujours à Clairefontaine où plus de 60 athlètes de 23 disciplines différentes de
07:48la Fédération Française Sportive de la Police Nationale se sont réunis, l'occasion
07:52de se rassembler à quelques mois des Jeux de Paris 2024.
07:58Avoir réussi le tour de force de réunir tous ces athlètes.
08:01Se retrouver tous ensemble ici à Clairfontaine dans le temple du football.
08:06Je suis ravie, j'ai l'impression que l'objectif a été atteint, c'est-à-dire créer le collectif.
08:13Je veux faire quelque chose pour prêter chance à tous nos camarades ici à Clairfontaine,
08:36regardez.
08:37Allez les Bleus et vive Paris 2024 et vive la Police Nationale.
08:42Le message déjà c'est qu'on est une équipe, c'est le collectif, c'est cette
08:54importance-là, c'est ce qu'on veut mettre en avant pour la première fois depuis la
09:00création de la mission sport.
09:02Vous avez devant vous 60 des 65 athlètes qui composent l'équipe Police Nationale.
09:09On a vraiment pu enfin tous se découvrir et pas que se voir à travers des photos,
09:13des vidéos.
09:14Il y a des individualités vraiment très fortes et c'est ça qui fait la force de
09:18l'équipe Police aujourd'hui, je pense.
09:20On savait qu'on avait des personnalités, là on voit comment ils évoluent en groupe.
09:23Alors on n'est pas tellement surpris finalement.
09:25On attend, on est en train de préparer une nouvelle rencontre contre tous les policiers
09:28du monde.
09:29Donc on est en train de construire une belle équipe.
09:31Petit à petit, les liens se créent un peu naturellement.
09:35Comme je dis, on a des affinités déjà avec certains et puis l'ami d'un ami de
09:40revenir devenir notre ami aussi par la suite.
09:41On est enthousiasmé, moi j'adore les voir comme ça avec la banane jusqu'aux oreilles.
09:46Ça me fait vraiment plaisir de vous voir jeunes, de vous voir dans cette passion-là,
09:52de vous voir dans cet axe de vie-là parce que c'est magnifique.
09:57Ça ne se pose pas intellectuellement la fraternité, on ne décide pas d'être frère, mais par
10:02contre ça se vit et c'est vraiment ce travail qu'amène le sport, à être dans
10:08la rencontre de l'autre et du coup dans la rencontre de soi, de faire corps avec l'autre
10:12et de faire corps avec soi.
10:13Au-delà de la police et du sport de haut niveau, ils ont des engagements souvent à
10:18côté qui montrent les belles personnes qu'ils sont et ça ne m'étonne pas.
10:22On est de la même matière, je vous le dis, vraiment de la même matière.
10:31Le costume que tu te façonnes, il n'ira qu'à toi-même, c'est ça qu'il faut avoir
10:35dans la tête.
10:36Mais il faut aimer le porter, il faut avoir envie de le porter, il faut le souhaiter,
10:41il faut le vouloir, il ne faut pas faire ça pour quelqu'un, il ne faut pas faire ça
10:45pour son père ou sa mère ou peu importe qui vous voulez, il faut le faire pour vous
10:51parce que ce que vous construisez là...
11:00Les quatre témoins pour cette Masterclass ont été d'une grande sincérité.
11:15Ils se sont vraiment livrés et je pense que même les uns et les autres étaient surpris
11:19de s'entendre, se reconnaître une admiration respective, très profonde et très sincère
11:26aussi dans leur adresse aux sportifs dans la salle.
11:29C'est un moment incroyable que de vivre une carrière de haut niveau et qu'il faut y aller
11:33à fond, à fond, à fond dans toutes les dimensions avec intelligence bien sûr.
11:37Parce que vous ne vous en rendez peut-être pas compte encore aujourd'hui, mais vous vivez
11:41une vie extraordinaire.
11:42On a bien vu les questions extrêmement positives sur les carrières, la détermination de vouloir
11:50aborder la présport.
11:52Un super moment d'échange avec tous ces athlètes de la police nationale, un moment
11:58de transmission des anciens sportifs de haut niveau, des athlètes à Fermi.
12:02J'ai réussi à allumer du verre en Coupe du Monde, à battre des filles sur des intermédiaires
12:07qui, pour moi, c'était impossible.
12:09J'arrive en bas et les gens me disent « mais qu'est-ce que tu as fait ? ». Mais je suis
12:12là et je dis « mais le chrono n'a pas pu marcher, je n'ai pas pu et été capable de
12:15faire ça ». Donc, est-ce que ça vous est arrivé ? Et qu'est-ce qui a fait qu'un jour
12:20vous vous êtes dit « je me retrouve quand on me dit que je ne suis pas un champion ».
12:26Les gens disent « c'est impressionnant ce que tu fais », tu ne dis pas « non, moi
12:29ce n'est pas impressionnant.
12:30Les filles devant, c'est impressionnant ».
12:31On a tous une part de chance pour être dans ce qu'on fait et ce que vous faites actuellement.
12:35Mais quand même, tout le reste, et c'est énorme, c'est avec la volonté, c'est avec
12:41le travail.
12:42Et c'est ça qui doit gommer ce syndrome de l'imposteur et je pense que petit à petit
12:47aussi tu vas dédramatiser un petit peu ces situations dans lesquelles tu te retrouves
12:51parce qu'au-delà d'être des rêves, ça va devenir des objectifs.
12:55D'être champion olympique pour moi, au début, c'était un rêve et puis petit à petit,
13:00c'est devenu un objectif.
13:01En tout cas, moi j'étais un gars avec l'évolution de l'ambition au fil du temps, c'est venu
13:05vraiment par palier.
13:06En tout cas, mon histoire s'est faite comme ça et ça m'a peut-être un peu aidé à
13:11le gommer petit à petit ce syndrome de l'imposteur et ce sentiment de dire « j'ai de la chance
13:17d'être là ».
13:18Et les filles ou les gars que tu as en postère dans ta chambre, c'est ce qu'on disait au
13:26tout début.
13:27Tu es comme eux, ils sont comme toi pour une grande partie de ce que vous êtes en tant
13:31qu'athlète.
13:32Je me lève le matin, j'y pense, je me couche, j'y pense.
13:36La plupart de mes actions et de mes choix, je les fais, je les vois et je les décide
13:42à partir du prisme de cet objectif Paris 2024.
13:46Tout est en lien avec ça.
13:48Il faut aller à bloc dans l'entraînement, aller au bout du processus.
13:52Moi, j'ai eu deux graves accidents, mais je veux quand même aller jusqu'au bout et aller
13:56jusqu'au jeu et aller chercher cette médaille.
13:58J'imagine qu'on partage certains points communs et certainement celui d'avoir envie d'aller
14:04sur des podiums, d'aller gagner des compétitions, des courses.
14:08Je voulais savoir si durant votre carrière, à un moment donné, est-ce que la discipline
14:11a pris le dessus sur la motivation dans le sens où est-ce que vous avez continué de
14:15vous entraîner juste parce que vous étiez discipliné et plus motivé ?
14:18Ce qui a le plus de valeur, c'est qu'on a eu le courage d'aller au bout du bout du bout
14:26de notre potentiel.
14:27Ça, c'est la vraie médaille.
14:30En fait, qu'elle soit couronnée d'or, d'argent, de bronze ou de rien, on s'en fout.
14:38Vraiment.
14:39Au bout du bout, c'est d'aller, c'est d'apprendre à se connaître à fond, d'être honnête
14:46avec soi-même, de ne pas se cacher la vérité, de se comprendre, de s'apprendre au fur et
14:51à mesure qu'il y a le fil conducteur de la compétition, ça vous force à faire ça
14:56au quotidien.
14:57Et plus vous allez vous comprendre et plus vous allez découvrir votre potentiel, plus
15:03vous allez marcher en avance sur ce territoire inconnu, mais qui est vous-même.
15:08Ça m'a motivé en me disant qu'entendre ces paroles-là de champion, c'est encore
15:13plus concret pour nous en tant que sportif.
15:16Oui, donc de rencontrer tous ces gens-là que je vois à la télé, ça m'a vraiment
15:21donné un élan de motivation.
15:22J'ai vraiment envie de retourner à l'entraînement, de repartir au charbon, j'ai envie de dire.
15:28On se met dans le crâne, je ne vais pas faire ça parce que je ne suis pas capable de le
15:32faire ou je ne peux pas faire ça parce que ce n'est pas pour moi.
15:36C'est une énorme connerie, on peut tout faire, vous pouvez absolument tout faire, vraiment.
15:46Un vrai gros temps fort a été la Masterclass, je pense que c'est quelque chose qui les
15:50a marqués, il y a eu un partage d'expérience avec des champions, on sentait qu'ils parlaient
15:54vrai, qu'ils se mettaient au même niveau et qu'ils leur parlaient de leurs préoccupations.
15:58Ça, c'était extrêmement fort, on a eu la chance de les avoir.
16:01J'ai beaucoup aimé le discours de David Douillet sur le fait que rien n'est impossible en fait,
16:05et que ça soit pour le côté sportif mais aussi dans sa vie de tous les jours, du coup
16:10pour moi, ma vie de jeune femme, c'est vrai que je suis aussi un petit peu de cet état
16:14d'esprit, de ce bord-là, en me disant que rien n'est impossible parce que par exemple
16:18aujourd'hui, je suis sportive de haut niveau en BMX, mais je suis aussi policière.
16:22Le fait que tout soit possible, je trouve que c'est beau de se dire qu'on peut avoir
16:26plusieurs vies et faire tout ce qu'on veut en fait.
16:35Les juges comme des sportifs de haut niveau, mais ce sont des individus, ce sont des personnes
16:40avant tout, des hommes, des femmes, des personnes qui pratiquent le haut niveau en valide, d'autres en para.
16:45De la découverte de la différence, des modes de pensée différents, des mouvements différents,
16:50tout ça, c'est génial, c'est vraiment...
16:53On a tous eu envie à un moment ou à un autre de participer à l'amélioration de quelque
16:59chose, que ce soit du monde, de la société ou d'un sport.
17:02Et à ce moment-là, ils seront pleinement eux-mêmes et c'est le destin qui parlera.
17:32Je me suis habitué au visage, grâce aux réseaux sociaux de La Poste Nationale, mais
17:53aussi parce que je me suis abonné à des niveaux, à des comptes personnels.
17:57Pour moi, c'était important de venir leur témoigner tout le soutien de la police nationale
18:06à ce qu'ils entreprennent dans leurs disciplines respectives.
18:09Et les valeurs du sport se retrouvent évidemment beaucoup dans les valeurs de la police nationale.
18:13C'est pour nous très important de le faire savoir en interne, la police nationale, mais
18:17aussi de le faire savoir à l'extérieur.
18:18Donc c'était nécessaire que le directeur général de la police nationale soit présent
18:21à leur côté.
18:22Si le directeur général hier vous a dit qu'il vous aimait, et une fois encore c'est
18:26une parole rare, je pense qu'il faut que vous mesuriez ce que vous nous apportez,
18:30en termes d'éléments positifs, en termes de valeurs que vous partagez avec la police
18:33nationale.
18:34Et sachez aussi que nous sommes fiers de partager ces valeurs avec vous, nous sommes fiers de
18:39vous soutenir.
18:40Vous nous apportez beaucoup, vous apportez beaucoup à l'image de la police nationale,
18:44vous apportez beaucoup aux valeurs et aux relations avec la population.
18:48En même temps que leur carrière sportive, ils ont envie de s'engager sur ces valeurs
18:54de don de soi, tout simplement.
18:56Ils donneront la bonne image, la bonne image de notre profession, en plus de tout ce qui
19:01est fait actuellement au niveau de la police.
19:04Et il y a ce nouveau visage de la police qui montre sa diversité, sa force et la richesse
19:14de ses missions avec ses sportifs de haut niveau, cette équipe qui a un an et qui est constituée
19:20de 65 policiers sportifs de haut niveau.
19:24Moi je m'y sens très très bien, en plus ça fait un moment que j'y suis du coup,
19:29en tant qu'avant policier adjoint et maintenant gardien de la paix.
19:32Famille, famille, moi j'aime bien utiliser ce terme famille parce qu'on a toujours le
19:36petit grand frère qui crie là-bas mais qui ne fait pas grand chose, on a toujours la
19:41petite sœur qui nous demande des conseils ou bien ce genre de truc, mais non mais vraiment
19:44plus sincèrement c'est vraiment top, c'est la famille quoi.
19:48Donc d'appartenir à une communauté qui a des valeurs, comme c'est le cas de la police,
19:53ça permet d'aller encore plus loin, ça fait partie des drivers de motivation on dit,
19:58et je suis certain que c'est utile pour eux.
20:01Le monde de la police est un monde qui porte ceux qui s'inscrivent dedans et il y a une
20:08émulation qui se fait en soutien des collègues, chaque collègue est le camarade qui permettra
20:15de se sentir bien et d'aller plus loin.
20:17La motivation est décuplée à ce moment-là.
20:19Même si j'avais le sport à côté, j'avais besoin de retrouver les collègues, l'ambiance
20:24du commissariat, les changeurs, les changeurs.
20:26Je pense que chaque policier peut se retrouver dans le profil d'un athlète et inversement
20:31chaque athlète peut aussi se retrouver dans le profil d'un policier.
20:34Donc la genèse de la mission sport c'est surtout l'impulsion du directeur général
20:38qui a souhaité qu'on ait au sein de la police nationale une stratégie sur la thématique
20:44du sport, le sport qui est présent partout, qui est notre ADN.
20:47Il y a des enjeux, des enjeux de la police nationale, des enjeux du pays aussi, c'est
20:53important que la France performe et que la police nationale ne soit pas que le simple
20:58opérateur de la sécurité des jeux avec toutes les forces de sécurité, mais que ces policiers
21:03sportifs de haut niveau performent.
21:04Donc voilà, on va vraiment vous laisser tranquille pour être bien à votre préparation, ça
21:10c'est important.
21:11Les responsables de la mission sport ont conscience qu'on a besoin d'être détachés à 100%
21:18pour pouvoir s'entraîner à fond, ça ils le savent, on le sait et en fait en m'entraînant
21:25et en faisant mon possible pour me qualifier pour les Jeux, je complète mon engagement
21:29vers la police.
21:30Qu'ils n'oublient pas que c'est 150 000 agents qui sont derrière eux et toute une
21:35institution et qu'ils seront soutenus, quel que soit le résultat, avant, pendant
21:41et après.
21:42Et d'avoir des symboles, de belles images du sport de haut niveau est sans doute un
21:46encouragement utile à développer cette pratique du sport dans la police nationale.
21:51C'est même pas un partenaire, c'est l'employeur, c'est encore autre chose, c'est encore mieux.
21:54Donc on est tous policiers ici et alors à différents grades, on a des gardiens de la
22:00paix, on a des majors, on a des brigadiers, moi je suis policier adjoint, donc non on
22:04est tous collègues et c'est vraiment super sympa de pouvoir se rencontrer en tant que
22:07collègue et en tant qu'athlète aussi, donc c'est vraiment une double casquette qu'on
22:10porte tous avec fierté.
22:11D'abord, les sportifs que vous êtes savent qu'on n'est rien sans soutien, on n'est rien
22:37sans bas d'arrière et le premier des propos que je voudrais adresser c'est à tous nos
22:40partenaires, tous les sponsors qui sont présents ici ce soir, sans qui rien ne serait possible.
22:46Rien ne serait possible parce que vous ne pourriez pas avoir, vous, sportif, la sérénité
22:51de vous consacrer exclusivement à votre entraînement, sereinement, avec les exigences que cela
22:57emporte et donc sans des soutiens qui sont présents ici, que j'ai pu saluer pour certains
23:01d'entre eux tout à l'heure, nous n'aurions pas les sportifs que vous êtes aujourd'hui
23:05et je voulais donc en premier lieu vous remercier pour les applaudir, pour les remercier tous
23:09pour votre soutien.
24:06Le Paris Grand Slam devenu une référence sur le circuit mondial a célébré sa cinquantième
24:11édition.
24:12Les anciens champions français sont revenus sur ce tournoi prestigieux.
24:14Mon premier souvenir au Tournoi de Paris c'est 2001, c'était ma première participation et
24:20première victoire.
24:21Je sortais d'une opération grave du genou, une deuxième opération et c'est vrai que
24:26c'était important pour moi de revivre le Tournoi de Paris même si j'étais dans les
24:30gradins et c'est vrai que c'est là où tout s'est passé parce que je me suis promis de
24:34revenir et de le gagner.
24:36Mon premier souvenir, je vais te dire mon premier Tournoi de Paris, c'est un truc que je regardais
24:40dans les tribunes, ça me faisait rêver.
24:42Une année j'ai gagné contre Metsaros en finale et c'était un adversaire qui était
24:53pour moi assez compliqué et sur la finale elle rentre une attaque et au moment où elle
24:58ressort je la balaye et ça émet une boîte magique et ça m'a fait beaucoup de sensations
25:03parce que je n'avais jamais marqué sur un balayage et tout Bercy criait et c'était magnifique.
25:08En 1996 où je jouais la sélection olympique contre mon rival Djamel Boras, on a réussi
25:13à se qualifier lui et moi dans deux tableaux différents et on se rencontre en finale donc
25:17il fallait se démarquer et puis moi j'ai fait une préparation qui était en dehors
25:21de la fédération et ce jour-là le public m'a soutenu d'une manière que voilà ils
25:26étaient là pour moi et je crois que je leur ai donné ce qu'ils attendaient de moi.
25:31Mon plus beau souvenir c'est certainement ma victoire parce que j'ai fait beaucoup de
25:34médailles à Paris mais j'ai gagné qu'une fois donc en 2003.
25:38On n'a pas beaucoup l'occasion de combattre devant son public donc encore moins de gagner.
25:46C'est le plus beau tournoi du monde, c'est juste le plus beau tournoi du monde parce
25:51que finalement il y a un plateau de rêve, il y a une aréna de rêve, on a un public
25:57très fidèle et qui porte la France et les Français mais pas que les Français, c'est
26:02vrai qu'on a un public chauvin mais c'est un public qui apprécie le judo.
26:06J'ai combattu aux quatre coins de la planète, j'ai fait tous les plus grands championnats,
26:09tous les plus grands chelèmes.
26:10En termes de public c'est le meilleur public qu'on ait jamais eu dans le judo.
26:20Magique, ouais c'est magique.
26:23Le meilleur tournoi au monde.
26:26C'est trop difficile de résumer le Grand Slam de Paris en un mot.
26:29C'est magique, c'est énorme, c'est phénoménal, c'est juste exceptionnel.
26:33On appelle ça le tournoi de Paris parce que c'est à Paris mais on pourrait appeler ça
26:37le tournoi de France parce que je suis sûr que si on pouvait faire des stats dans les
26:40tribunes ça arrive de partout, de toute la France.
26:43Même si c'est le tournoi de Paris, ça arrive de partout et il y a tout le monde, des grands,
26:47des petits, des parents, et ça c'est magnifique, c'est merveilleux et c'est le tournoi de
26:53Paris qui permet de partager ces moments-là.
26:56Dans ma fédé c'est déjà terminé, à très bientôt pour un nouveau magazine consacré
27:00à l'actualité des fédérations sportives.

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