Cette semaine, la plus grande Fédération Omnisports de France rend visite au Club ! Forte de ses 125 ans d'existence, l'ASPTT compte aujourd'hui plus de 200 000 adhérents, et continue à grandir et à évoluer avec de nouvelles disciplines modernes et urbaines, telles que le parkour, le touchtennis ou encore le korfball.
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00:00...
00:10Bonjour à toutes et à tous, c'est l'heure du Club,
00:13votre émission sur les fédérations du mouvement olympique.
00:17Chaque semaine, vous le savez, l'ambition est la même,
00:20sans cesse renouvelée, on l'espère, en tout cas.
00:22C'est notre objectif, vous faire découvrir
00:25toutes les disciplines, toutes les compétitions
00:27qui font battre le cœur du sport en France.
00:30Cette semaine, nous avons la chance de vous faire découvrir
00:34plus d'une discipline, mais une multitude,
00:37puisque c'est la SPTT Fédération Omnisport
00:40qui nous fait l'amitié de passer une tête avec nous
00:44pendant la prochaine demi-heure.
00:45Elle est bien représentée, cette Fédération Omnisport,
00:48avec son président Alain Valentin,
00:51qui nous fait l'amitié de nous accompagner.
00:52Bonjour, Alain.
00:53Bonjour.
00:54Comment allez-vous ?
00:55Je suis bien, en forme.
00:57Bon, c'est formidable, alors.
00:59Oui, ça va bien se passer.
01:00Ça, sans doute pas une seconde,
01:02parce que le programme est alléchant.
01:05Vous nous avez concocté, depuis quelque temps,
01:08des plaquettes qui font envie, qui nous donnent envie
01:11de pratiquer des disciplines qu'on ne connaît pas forcément,
01:14ou d'autres qui sont proposées avec un propos
01:18et une envie singulière.
01:20Donc, on va découvrir ça tous ensemble,
01:23grâce notamment aussi à Michel Darcy.
01:25Président général délégué,
01:27après le président général,
01:28président général délégué, qui est avec nous.
01:30Bonjour, Michel.
01:31Bonjour, content d'être avec vous.
01:33Écoutez, c'est un plaisir partagé.
01:35Clairement, on est là pour une demi-heure
01:39avec vous, qui représentez ces instances fédérales,
01:43et puis, à distance, avec le terrain,
01:46les territoires, comme on aime les appeler
01:50au sein des fédérations,
01:51Didier Rey, président de l'ASPTT Rouen,
01:54qui est avec nous.
01:56Bonjour, Didier.
01:57Bonsoir.
01:58Comment allez-vous ?
02:00Très bien, ma foi.
02:01On est à distance, Gabriel et moi,
02:03mais on est prêts à faire feu,
02:06prêts à partager.
02:09Et oui, Gabriel et Loury, qui nous accompagnent,
02:11une adhérente de l'ASPTT Rouen, section judo.
02:14Bonsoir, Gabriel.
02:16Bonsoir à tous. Je suis ravie d'être avec vous aussi.
02:19Et bien, plaisir partagé.
02:21Heureux de vous recevoir tous les quatre
02:23pour parler Omnisport et surtout de cette ASPTT en elle-même.
02:27Comment fonctionne votre fédération ?
02:30Ses spécificités, son ADN ?
02:32C'est sans plus tarder d'en faire des codages.
02:40Alors oui, tout le monde,
02:43chez eux, et ici, autour de ce plateau,
02:45évidemment, a entendu parler de l'ASPTT,
02:49ne serait-ce que dans la lecture de centaines
02:51de résultats hebdomadaires, de compétitions
02:54que vous chérissez, que vous regardez chez vous
02:56de l'autre côté de votre écran.
02:59Mais derrière ce sigle, président,
03:01qu'est-ce qui se cache ? ASPTT, c'est quoi ?
03:06Alors l'ASPTT, c'est une fédération de clubs Omnisport,
03:09environ 230 en France,
03:12et qui est née,
03:15il y a maintenant 125 ans, en 1898.
03:18Donc à la fin du 19e siècle,
03:21à Bordeaux, avec un groupe de facteurs.
03:25À l'époque, le facteur était souvent à pied ou à cheval,
03:29et puis la petite reine prend son essor à la fin du 19e siècle,
03:33et la Poste décide d'équiper ses facteurs de vélo.
03:37Et puis certains d'entre eux, au-delà du travail,
03:39se disent qu'ils pourraient se retrouver
03:41pour faire des compétitions, des balades, puis des compétitions.
03:44Et c'est comme ça que naît la première section cycliste
03:48à Bordeaux en 1898, et donc le premier club à ASPTT.
03:521898, donc depuis 2017, vous êtes un passeur
03:55au sein de cette immense...
03:57Avant les fédérations délégataires,
03:59à l'époque où les fédérations Omnisport rassemblaient des gens
04:03qui se retrouvaient pour faire différents sports
04:05autour de l'entreprise où ils étaient,
04:07et en l'occurrence, dans notre cas, c'est la Poste.
04:10Et dans cette longue histoire, en 2005, donc beaucoup plus près de nous,
04:14l'ASPTT devient une fédération à part entière,
04:16reconnue par le CNO et le ministère des Sports.
04:21Qu'est-ce qui a changé aujourd'hui ?
04:23Alors, je ne vous demande pas de vous rembobiner jusqu'en 1898,
04:27qu'aucun d'entre nous, générations et époques que nous avons connues,
04:30mais malgré tout, qu'est-ce qui a été le fil conducteur, d'un côté,
04:34et en même temps, cette émancipation historique
04:37qu'on a pu connaître, elle est passée par quelles étapes ?
04:40Quelles grandes étapes ?
04:42Le fil conducteur, c'est la volonté des postiers de pratiquer du sport,
04:46entre eux, et toutes sortes de sports, en fait.
04:48Il y a bien sûr le cyclisme, puisque ça a démarré ainsi,
04:52mais surtout, le développement n'a pas cessé de s'étendre.
04:56En fait, en France, il y a pratiquement,
04:58dans toutes les préfectures ou les sous-préfectures, un club ASPTT,
05:01qui rassemble différents sportifs de tous sports.
05:05Les grandes étapes, c'est que ces clubs ont essaimé,
05:08se sont créés un peu partout,
05:10puis en 1945, a été créée l'Union des ASPTT,
05:13une sorte de fédération avant l'heure.
05:16Et puis, dans les années 60, après les Jeux de Rome,
05:19où le général de Gaulle s'est fâché
05:20parce que les résultats de la France étaient vraiment mauvais,
05:24c'est là qu'ont été créées toutes sortes d'institutions
05:26qui existent encore aujourd'hui dans le domaine du sport.
05:28Et il a été donné, on va dire, des moyens financiers assez conséquents
05:32à la grande administration des PTT de l'époque,
05:35pour pouvoir avoir des stades, des équipements,
05:38pour faire pratiquer du sport et avoir des champions.
05:42Et c'est depuis cette époque-là, d'ailleurs,
05:44que le mouvement ASPTT est ouvert à tous.
05:46Aujourd'hui encore, on a beaucoup de gens qui pensent
05:48que c'est réservé uniquement aux postiers
05:50ou aux télécommunicants d'orange, mais pas du tout.
05:53Ça fait maintenant 60 ans que nous sommes ouverts à tout le monde.
05:56Encore des gens qui l'ignorent.
05:57C'est incroyable.
05:58Qui vous posent la question aussi bien, c'est vrai ?
06:00C'est pour ça qu'il faut encore plus d'émissions comme ça,
06:02pour faire savoir à tous que vous pouvez tous venir rejoindre les clubs ASPTT.
06:06Michel, ça vous dit si je vous fais endosser le rôle de M. Chiffre ce soir ?
06:11Combien d'associations, Alain nous l'a dit, combien d'adhérents ?
06:14Et allez, à la louche,
06:16combien de disciplines potentiellement dans cet éventail ?
06:19Alors, aussi, que proposent différentes associations ?
06:21On va y venir, ce sera une partie aussi de cette émission.
06:25Alors, la louche va être très précise.
06:27Bon, allez-y, allez-y.
06:29On va dire qu'on est à peu près à 200 000 adhérents, voilà.
06:33Et par rapport aux activités, donc, nous avons 169 activités.
06:38169 ?
06:39169 activités, tout à fait.
06:40Alors, ça va des activités traditionnelles,
06:42comme la natation, le tennis, le football,
06:46qu'on retrouve un peu partout, l'athlétisme, bien évidemment.
06:49Et puis, nous avons des activités qui sont beaucoup plus marginales.
06:52La caisse à savon, vous connaissez la caisse à savon ?
06:54Oui, qui a été démocratisée par une chaîne que l'on connaît bien, évidemment.
07:00Voilà, la caisse à savon.
07:01Nous avons le cricket.
07:02Le cricket, c'est pas par hasard.
07:04Des Afghans sont arrivés sur la Picardie il y a quelque temps.
07:07Nous avons créé, grâce à eux, une section cricket.
07:09Nous avons, voilà, des petites activités de l'ULM,
07:12des petites choses comme ça, beaucoup plus marginales.
07:14On y reviendra, évidemment, sur ces activités
07:17qui, aussi, localement, sont très implantées
07:20et qui ont vocation à être représentées au sein de vos associations.
07:24On prend la direction de Rouen, justement, pour aller vers l'exemple.
07:27Avant d'évoquer l'exemple de discipline, par exemple, Didier,
07:30le modus operandi, vous, à l'ASPTT de Rouen,
07:34vous voulez mettre en évidence
07:36où un adhérent vous demande s'il peut intégrer une discipline.
07:40Comment ça se passe ?
07:41Vous lui dites, oui, tout de suite, on réfère à la FEDE,
07:44on encadre de quelle manière ?
07:46Est-ce que vous pourriez nous éclairer un petit peu là-dessus ?
07:49Ce qui est important aujourd'hui, c'est de savoir que les ASPTT
07:52travaillent en collaboration avec les collectivités locales,
07:54avec la ville, en l'occurrence, nous, sur Rouen.
07:57Évidemment, on est en liaison quotidienne
07:58avec la direction des sports de la ville de Rouen.
08:01Il s'agit là, effectivement, de pouvoir pratiquer des activités
08:04sur des stades, des gymnases mis à disposition par la ville.
08:10Parce qu'il fut un temps où nous possédions des installations,
08:13comme l'a dit Alain tout à l'heure,
08:15dans les années 60 et entre les années 60 et les années 90,
08:19voire 2000, on a possédé beaucoup d'installations.
08:22Aujourd'hui, on les a rétrocédées, effectivement, aux villes.
08:24Tout ça se fait dans un dialogue constructif avec la ville,
08:28avec une étude, parfois, de marché aussi,
08:30qui consiste à regarder, effectivement, une nouvelle activité,
08:34comment on peut l'implanter.
08:36Et tout ça se fait en accord avec la ville
08:38pour trouver des créneaux de pratique, tout simplement.
08:40La transition est toute faite vers, justement,
08:43une discipline qui trouve un écho particulier,
08:46y compris ici, dans cette rédaction de Sport en France,
08:49qui est assez jeune, c'est votre ouverture de Gaming House.
08:533000 adhérents, vous êtes un mastodonte, localement, évidemment.
08:58Qu'est-ce qui a présidé de cette envie d'ouvrir cette section e-sport,
09:02Didier, chez vous, en Haute-Normandie ?
09:05C'est quelque part, j'ai le dire, c'est un peu l'étude de marché.
09:09On l'a considérée avec l'aide de la Fédération.
09:12On voit les images.
09:13Ça fait maintenant trois ans que cette Gaming House
09:15a pris place en plein centre, effectivement, de Rouen.
09:19Et elle a été créée, encore une fois,
09:21avec le concours de la Fédération,
09:23dans un esprit qui consiste à innover.
09:25On aime beaucoup, dans les ASPTT, innover,
09:28trouver chaque saison de nouveaux rebonds.
09:31Et l'e-sport, on a considéré, effectivement,
09:33et elle a fait des avec nous, que c'était un créneau
09:36pour y faire à la fois de la compétition,
09:38mais aussi de la pédagogie autour du jeu vidéo,
09:42de l'acculturation autour du jeu vidéo.
09:44Et je voudrais simplement mettre en exergue une activité particulière,
09:47qui est le stage, qu'on appelle chez nous, du virtuel au réel,
09:51où des adolescents, pendant les petites vacances scolaires,
09:54viennent pratiquer le matin, par exemple, du jeu vidéo,
09:58mais aussi l'après-midi, pratiquer une activité physique,
10:01du volet, de la natation, de l'athlétisme.
10:03On appelle ça du virtuel au réel.
10:05Et ce qui est intéressant de noter, c'est le taux de conversion
10:08des jeunes qui, au départ, sont venus pour pratiquer du jeu vidéo,
10:11qui continuent à pratiquer du jeu vidéo,
10:13mais qui sont aussi de l'activité physique.
10:16Je voudrais rappeler, à cette occasion,
10:17que la vocation des ASPTT,
10:19c'est de faciliter le sport pour toutes et tous.
10:23Avec un coach qui est là aussi, physiquement,
10:26auprès des jeunes sur l'e-sport,
10:29et qui essaie de les amener aussi vers ces disciplines
10:32un petit peu plus classiques.
10:34En quoi, Alain, cette pratique innovante,
10:36je paraphrase Didier,
10:39va dans le sens de ce que veut,
10:41de ce qu'est l'ADN, le fameux rebond de la fédération,
10:45de ce que vous recherchez, finalement ?
10:47Qu'est-ce que ça veut dire de vous ?
10:49Parce que ce que nous sommes depuis toujours,
10:51c'est vouloir faire participer le plus grand nombre
10:55à tous les âges de la vie.
10:56On a l'habitude de dire chez nous que nous avons,
10:57et c'est vrai d'ailleurs, des adhérents de 1 à 101 ans,
11:01parce que notre projet,
11:02c'est bien que ce soit à la fois du sport pour toutes et tous,
11:06à tous les âges de la vie,
11:07dans un principe que l'on appelle la littératie physique,
11:10qui a été développé au Canada,
11:12et qui amène chaque individu à s'interroger
11:15à la fois sur son physique, son mental, sa sociabilité,
11:19et comprendre qu'être actif,
11:22c'est bien pour lui durant toute la vie.
11:25Pas simplement quand on est jeune,
11:26pas simplement à certains âges de la vie,
11:28quand on a plus de temps,
11:29mais d'avoir une activité que l'on garde,
11:32ou des activités,
11:33et pour ça, le club Omnisport est tout à fait approprié,
11:35parce qu'on ne pratique pas les mêmes sports, forcément,
11:38avec la même intensité, quand on est jeune ou moins jeune,
11:41et donc le club Omnisport, je dirais,
11:43est vraiment un endroit où on peut,
11:46un bon réceptacle,
11:48pour que tout le monde puisse pratiquer différents sports
11:50à tous les âges de la vie.
11:51Gabrielle, j'imagine que c'est un discours
11:55sur lequel vous avez été sensible.
12:00Pourquoi le judo en ASPTT,
12:02alors qu'il y a des clubs, on va dire, classiques,
12:05chapeautés par la Fédération française de judo ?
12:08Qu'est-ce qui vous a plu, par exemple ?
12:11Alors, j'arrivais sur l'ASPTT,
12:14parce que lors de compétitions,
12:15j'ai rencontré des judokas de l'ASPTT,
12:21j'ai trouvé qu'ils étaient très sociables, très conviviales,
12:24et comme je venais d'arriver sur la région rouennaise,
12:27je me suis dit, j'ai testé plusieurs clubs,
12:29et j'ai trouvé ce club-là très ouvert,
12:32donc ça m'a donné envie de l'intégrer,
12:37et d'autant plus qu'à cette époque-là,
12:39il y avait 50 % de femmes,
12:40donc la parité existait déjà au niveau du club de judo.
12:44C'est pour ça que j'ai voulu intégrer ce club.
12:47Ça crée un tremplin et peut-être un peu moins peur,
12:51entre guillemets, si le mot peur est justifié,
12:55mais un peu plus facile de s'élancer, quoi.
13:00Oui, exact.
13:01Et vous avez assisté à l'inauguration de la gaming house ?
13:04Vous êtes allée faire un tour pour voir les jeux vidéo ?
13:07Non, j'étais très occupée, j'ai pas eu le temps.
13:11J'ai suivi l'affaire,
13:13j'ai vu l'évolution, en plus c'est ouvert pendant la période Covid,
13:17mais je suis quand même…
13:19Je regarde régulièrement ce qui se passe au niveau de la gaming house,
13:22mais je n'ai pas encore pu y aller, et ça va venir peut-être un jour.
13:26Ce sera l'un des objectifs de 2023, alors on va la jouer comme ça, Gabrielle.
13:31Michel, cette multitude d'activités régionales, justement,
13:38mettent en avant, multitude d'associations,
13:41mettent en avant des activités, des disciplines
13:43qui ont un fort ancrage régional.
13:47La SPTT a vocation, comme ça, à donner un cadre à des disciplines
13:52qui, à part cet ancrage territorial,
13:55n'ont pas forcément de structuration au départ ?
13:59Alors, pas forcément,
14:01parce que je dirais que ça dépend beaucoup
14:04des bénévoles qui veulent créer des activités,
14:07parce que vous savez, des activités comme le foot ou le tennis,
14:10ça se pratique partout en France.
14:11Alors, effectivement, le corfe-balle que vous évoquiez tout à l'heure,
14:14en revanche, c'est davantage sur la Loire.
14:16C'est vrai que l'origine, c'est plutôt là.
14:18Mais on n'est quand même pas dans cette démarche de dire
14:21ce département met en place ce sport, donc on va faire la même chose.
14:25Non, non, on répond à des demandes.
14:27Si des bénévoles veulent lancer une activité, on est prêt à y répondre,
14:30mais ce n'est pas lié forcément à une structure territoriale.
14:33On en parlait hors antenne du corfe-balle tout à l'heure,
14:36effectivement, je vous faisais part de mon petit coup de cœur
14:39sur cette discipline.
14:40À mi-chemin, vous voyez les images,
14:42entre le handball et le basket de discipline,
14:46qui veut dire balle au panier en néerlandais,
14:49et qui, dans la Loire, par l'intermédiaire
14:52d'un instituteur belge implanté du côté de Saint-Étienne,
14:56a connu un vrai écho avec 450 licenciés et qui équipelait
15:00et qui donc a été intégré aux activités de la SPTT.
15:05Voilà, un vrai succès local.
15:07Tout à fait, et qui s'est développé, parce que nous avons six ASPTT
15:09qui le pratiquent maintenant sur le territoire.
15:11Alors, des disciplines plus classiques
15:14que l'on connaît dans de nombreuses fédérations Omnisport aussi,
15:18mais des disciplines très particulières.
15:20On le voit avec le corfe-balle, Alain.
15:22On le voit aussi avec le touch tennis, dont vous détenez...
15:25Alors, je vous mets les pincettes, parce que vous êtes propriétaires
15:28de rien, en tout cas, physiquement,
15:30mais l'exclusivité de la pratique,
15:33ça s'inscrit aussi dans ce modèle ASPTT.
15:36Alors, peut-être pas autant l'innovation
15:38que, finalement, essayer d'aller défricher de nouveaux territoires.
15:42Oui, ça y contribue très largement.
15:44Ce qui est intéressant dans l'exemple du corfe-balle,
15:46c'est que... Pourquoi ça nous a particulièrement intéressés
15:49de travailler avec cette association et cette fédération ?
15:52C'est que c'est un sport qui est mixte,
15:53dont l'arbitrage est assuré par les joueurs.
15:55Oui, en autonomie, oui.
15:56Voilà, donc, j'allais dire, c'est très tendance pour le futur,
16:00à la fois la parité, la mixité...
16:02Oui, 4 hommes, 4 filles,
16:03et les hommes ne peuvent pas défendre sur les filles.
16:06Voilà, et donc, un sport qui est, je dirais, moderne,
16:09dans le sens où il est à la fois dans la mixité,
16:11avec un auto-arbitrage,
16:13donc, je pense que tout ça est contributeur.
16:14Et dans l'autre exemple du touche-tennis,
16:17là, on est effectivement sur une discipline
16:19qui est une évolution par rapport au tennis
16:21et qui permet à des gens qui ont pu jouer au tennis,
16:24mais le tennis a une certaine intensité physique,
16:27et le touche-tennis est très accessible
16:30et permet d'avoir des matchs de très bon niveau,
16:32mais qui ont une durée de 20 à 25 minutes,
16:34donc, je dirais, un effort physique beaucoup plus modéré.
16:38Et donc, il y a des joueurs de tennis
16:39qui se convertissent au touche-tennis
16:41parce qu'arrivé à 35, 40, 45 ans,
16:43disons que ça permet de continuer le plaisir du jeu
16:46sans avoir, j'allais dire, l'effort intense de cette pratique.
16:51Évoquons aussi ces labels au-delà des disciplines
16:55qui existent selon les tranches d'âge.
16:58Kiddie Sport, il y a ASPTT.
17:00Je m'active ado à ASPTT.
17:04Vous sentiez qu'il y avait
17:07une sédentarisation des jeunes générations ?
17:10Ça vient d'où, l'idée, finalement, d'accompagner,
17:13finalement, de prendre par la main,
17:15pas dans un esprit compétitif exacerbé,
17:18mais dans l'idée, justement, d'une pratique
17:21et finalement, d'une filisation presque du sport santé,
17:23faire du quotidien... Un sport au quotidien, oui.
17:27Oui, c'est tout à fait ça. On sait très bien que...
17:29Alors, l'idée vient du fait que notre particularité d'Omnisport,
17:32c'est justement d'éviter que l'on spécialise trop tôt des enfants
17:36sur une activité physique.
17:38Donc, tout l'intérêt de l'Omnisport et des stages Omnisport,
17:42c'est qu'un enfant puisse pratiquer différentes activités,
17:45tester, se tester, développer des mobilités,
17:50sans forcément, je dirais, le monopoliser
17:53ou l'axer sur une seule activité physique très tôt,
17:56qui, d'ailleurs, est quelquefois préjudiciable
17:59au développement de l'enfant.
18:00Il faut qu'il puisse avoir cette diversité.
18:02Donc, les stages que nous avons créés dans ce cadre-là,
18:05que l'on a appelés Kidi Sport,
18:06puis nous avons développé cette gamme au plus jeune âge,
18:10avec les bébés,
18:12et puis avec des tranches d'âge de 9 ans à 12 ans et d'autres.
18:18Et tout ça, nous l'avons créé à la fois dans la nécessité de la diversité,
18:22parce que la diversité permet un effort, je dirais,
18:25là où, par exemple, un enfant va être moins bon au foot,
18:30il va peut-être se retrouver plus à l'aise dans un autre sport,
18:32et finalement, ça rééquilibre à la fois le groupe,
18:34ça permet que chacun trouve sa voie,
18:36et sa voie de l'effort et de l'activité physique,
18:39pour, justement, avoir une meilleure santé.
18:41Parce qu'il est clair que nos jeunes générations, malheureusement...
18:45Ce sera le défi, ce sera le défi, majuscule.
18:48Oui, parce qu'on a des jeunes générations
18:51qui, aujourd'hui, ont quand même une santé qui est bien...
18:53Les capacités, les résultats que l'on obtient
18:56sont, aujourd'hui, inférieurs à ceux qu'on obtenait
18:58avec les générations précédentes, c'est très inquiétant.
19:01Didier, vous avez des enfants qui font une initiation à un sport
19:04et les parents qui font, je sais pas, leur badminton en même temps ?
19:07À Rouen, ça se passe un peu ?
19:10Tout le programme Kidi Sport que vient de décrire Alain
19:12est déployé chez nous, à Rouen, dans les gymnases,
19:16et, effectivement, on accorde des violons
19:19entre les parents et les enfants.
19:21Pendant que les parents sont au Kidi Sport,
19:22les enfants au Kidi Sport, pardon,
19:25les parents font du basket, par exemple, ou du volley.
19:27C'est tout à fait, effectivement, l'esprit que nous déployons
19:31et qui, évidemment, crée de la fidélisation.
19:33On a des stages à chaque petite vacance scolaire
19:37qui sont pleins, on refuse même, on refuse même,
19:40parfois, des enfants, faute de moyens
19:43pour, effectivement, les accueillir.
19:45Ça veut dire le succès que l'on rencontre.
19:47Un succès aussi parce qu'on a des disciplines
19:49dans l'ère du temps.
19:51Je regardais, tout à l'heure,
19:53il y avait cette présentation, notamment pour Je m'active ado,
19:57mon cher Michel, avec, dans la continuité de Kidi Sport,
20:00des disciplines dans l'ère du temps.
20:02Je pense au parcours pour les ados de 12 à 18 ans,
20:05ces disciplines urbaines où vous tracez votre sillon,
20:09mais en passant de manière spectaculaire
20:11les obstacles urbains, entre guillemets.
20:14C'est aussi des disciplines qui sont porteuses,
20:16qui sont aguicheuses, entre guillemets.
20:18C'est vrai. Alors, effectivement,
20:20le parcours, entre autres, attire une certaine population,
20:24une jeunesse.
20:25On voit quelques images. Parcours, P-A-R-K-O-U-R,
20:28pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas cette discipline
20:30qui la découvriraient avec ces images.
20:31Mais alors, par rapport au Kidi Sport ado,
20:34il n'y a pas que ça.
20:35On a un concept assez particulier qui repose sur trois axes.
20:40Le premier, c'est la pratique omnisport adaptée
20:43avec des activités individuelles, des activités collectives
20:47et des activités plus fun.
20:48D'accord.
20:49Ceci, c'est couplé avec du e-sport ou des jeux vidéo.
20:54Ça, c'est le premier axe.
20:55Le deuxième, c'est plutôt sociétal.
20:57On fait en sorte que ces jeunes puissent obtenir
21:00le brevet secourisme.
21:02D'accord.
21:03Et le troisième, c'est associatif.
21:05Et on amène ces jeunes à s'intégrer dans le bénévolat,
21:08dans les services civiques, par exemple,
21:09ou d'autres, à passer des diplômes sportifs.
21:12Donc, ça, c'est pour nous important, chez les ados,
21:14d'aller vers ça, en plus de la santé, comme l'évoquait Alain.
21:16Et puis, donc, l'objectif, tout ce qu'on démontre...
21:19De la citoyenneté.
21:20De la citoyenneté et de l'omnisport.
21:22Ce sont deux axes, pour nous, fondamentaux.
21:24L'ASPTT, donc, qui, malgré les années,
21:27se porte mieux que jamais.
21:29Et ça tombe bien, puisqu'en 2023,
21:31elle va fêter ses 125 ans.
21:33Alain, vous nous l'avez dit.
21:35Alors, les défis qui s'annoncent, on en parle tout de suite,
21:38dans Fais Débat.
21:45125 ans !
21:46Non, mais attendez, quel bel anniversaire.
21:47Incroyable.
21:49Et pourtant, plus vivant que jamais, on peut le dire ainsi.
21:52C'est comme ça que Julien, notre chef d'édition, l'a titré.
21:55Alain, une belle fête du sport à venir
21:57pour célébrer cet anniversaire à Nantes,
22:00du 18 au 21 mai.
22:02Plus de 2 000 adhérents sont attendus dans les Pays de la Loire
22:06pour prendre part à toutes les activités et compétitions
22:09qui seront organisées.
22:10Comment va se dérouler ce grand barnum,
22:13ce grand week-end, Alain ?
22:15Il y a à la fois des démonstrations
22:18qui vont être faites sur les sports que l'on évoquait.
22:22Il y a l'ensemble de nos partenaires qui vont y participer.
22:26Il y aura donc du muay thai, du showdown,
22:29il y aura d'autres activités.
22:31Basket 3-3, ça aussi, c'est dans l'air du temps.
22:33Handball 4-4.
22:34Tout à fait, du basket 3-3 et toutes sortes d'activités.
22:37Il y aura aussi un volet conférences, qui est intéressant,
22:41avec notamment un travail de notre médecin fédéral.
22:44Et puis d'autres intervenants pour sensibiliser à tous ces sujets
22:48sur la santé des jeunes et la nécessité
22:50à la fois de l'activité physique, de sa diversité.
22:53Donc tout à fait en cohérence avec...
22:55Et puis il y aura des compétitions en tant que telle
22:58sur l'ensemble du week-end.
23:00Oui, il y a des Open nationaux,
23:01disciplines comme la randonnée, le cyclisme, le bowling, la pétanque.
23:05Michel, chacune des associations est déjà très forte
23:08pour son savoir-faire organisationnel,
23:10mais alors là, tous ensemble, ça va donner des compètes XXL.
23:14Tout feu, tout flamme.
23:15Tout feu, tout flamme, c'est ce qu'on espère.
23:18Bien sûr, et ce que l'on souhaite derrière,
23:20c'est que le maximum d'SPTT nous rejoigne sur ces disciplines-là,
23:23comme les autres qu'évoquait Alain.
23:25Et derrière tout ceci,
23:27c'est du savoir-faire qu'on veut mettre en exergue
23:30et que la ville de Nantes se dise
23:31que ce club SPTT est certainement le plus beau et le meilleur de Nantes.
23:34Il faut l'aider davantage.
23:36Didier, vous venez filer un coup de main
23:37aux voisins nantais pour l'organisation ?
23:40Vous ne pouvez pas si bien dire. On a parlé e-sport tout à l'heure.
23:43À Nantes, on viendra faire une démonstration sur l'e-sport,
23:47bien évidemment, donc on va participer quelque part à l'organisation aussi
23:51et à cette grande fête.
23:53Open judo pour Gabrielle ou pas, Michel ?
23:55Non, non, pas de judo.
23:57Ah, bon, écoutez, faudra...
23:59Ça veut dire une année d'entraînement en plus à Gabrielle.
24:03Non, d'accompagnement pour les petits.
24:04Ah, vous venez aussi, alors ?
24:07On va essayer de... Voilà.
24:09Pour les préinscriptions, s'il y a besoin d'accompagnants,
24:11je suis disponible.
24:12Très bien. Formidable.
24:14Votre retour d'expérience sur le judo,
24:18sur cette famille à SPTT,
24:21ça vous apporte quoi, Gabrielle, au quotidien
24:24et la pratique de ce sport et puis ce cocon à SPTT ?
24:30Alors, la pratique du sport, donc le judo,
24:33ça permet de nous canaliser déjà,
24:35de se détendre un peu.
24:38On est à l'aise, on a une petite culture judo.
24:42Et le milieu à SPTT, c'est la convivialité,
24:47le soutien entre les différents cours,
24:51les plus jeunes, les plus anciens,
24:53sur les quartiers difficiles, on intègre aussi des autistes.
24:56C'est vraiment un échange qui est important
24:58pour tous les judokas et pour tous les adhérents,
25:02on fait le compte,
25:03et les familles qui nous regardent, qui nous accueillent
25:06et qui sont contentes de participer aussi avec les enfants.
25:10Donc, c'est vraiment un échange que je retiens sur le judo
25:13pour tout le monde, on fait le compte.
25:16Aussi bien c'est les personnes qui regardent et qui participent.
25:20L'accès au sport pour tous,
25:22Gabrielle, on est à un porte-étendard parfait,
25:25le sport pour tous et ses 200 000 adhérents.
25:27Et puis, il n'y a pas la vocation à parler de défis,
25:31mais il y a aussi, parmi vos différentes casquettes,
25:36des talents, il y a SPTT,
25:38on parle des JO et JOP de Paris 2024.
25:41Qu'est-ce que c'est, Alain,
25:43cette volonté d'accompagner quelques sportifs d'élite ?
25:47Oui, l'SPTT a des sportifs d'élite en magasin, entre guillemets.
25:51Quel accompagnement vous souhaitez apporter
25:53à ces athlètes-là en vue des JO ?
25:56D'abord, c'est aussi une histoire,
25:58parce que pendant très longtemps,
26:00La Poste a soutenu des sportifs de haut niveau.
26:02Bien sûr.
26:04Encore partenaire des arbitres
26:05dans beaucoup de sports d'élite, évidemment.
26:07Oui, mais a très longtemps soutenu des sportifs de haut niveau.
26:12Donc, en fait, nous avons, il y a une vingtaine d'années,
26:14pris en quelque sorte le relais
26:16en ayant un accompagnement
26:21qui est fait pour les sportifs de haut niveau.
26:22Alors, pour nous, c'est important, non pas tant,
26:24parce que dans les SPTT, tout n'est pas compétition,
26:28mais c'est important d'avoir des clubs de haut niveau
26:32et notamment ces talents.
26:33Alors, on leur apporte un soutien, un soutien moral,
26:37un accompagnement, une présence,
26:40et puis un soutien financier aussi,
26:42qui peut être modeste, mais en tout cas qui peut contribuer
26:45et qui peut être important pour ses compétiteurs,
26:49parce que ça leur permet de pouvoir continuer
26:54à développer leur discipline et leur talent.
26:55Et puis, pour nous, c'est une image de marque,
26:57parce qu'on a quand même eu...
26:59On a eu quelques sportifs de très bon niveau.
27:04Gaël Mouffice, Richard Virank, Marcel Serdan,
27:07Apiti Bolade, qui est encore, évidemment,
27:11en actualité de l'escrime et du sabre en particulier.
27:15L'idée, c'est donc de perpéter aussi une certaine tradition
27:19par rapport à ça. Je vais citer les six sportifs
27:21qui sont engagés vers cette course olympique.
27:24Marine Saint-Syléna en canoë-marathon,
27:27Jules Ripstein en paratriathlon,
27:29Estelle Koss qui combat en taekwondo,
27:32Alex Lannier en badminton, tout comme William Velliger, d'ailleurs,
27:36et Léonore Caburet en gymnastique rythmique.
27:38Voilà pour les sportifs estampillés à SPTT.
27:43Et puis, on parlait de lecture de résultats aussi.
27:45Moi, qui suis un grand lecteur de la presse quotidienne,
27:48c'était aussi l'entité Mulhouse,
27:51envolée il y a quelques années,
27:53et qui a changé d'identité après son titre en 2021.
27:58Pas du tout.
27:59Il y a toujours SPTT ?
28:01C'est toujours un club à SPTT.
28:02Ils ont changé de nom parce qu'à un moment donné,
28:04quand on veut avoir des partenariats,
28:06il est intéressant de citer au-delà de la ville de Mulhouse,
28:09l'Alsace, ou d'élargir un peu le périmètre.
28:11Mais c'est toujours un club affilié à SPTT.
28:13Donc, vous avez vocation quand même à vous adosser
28:15à des clubs qui grattent au milieu professionnel.
28:19D'accord, c'était une vraie question de ma part.
28:20Nous avons des clubs professionnels.
28:22Très souvent, nous avons créé une structure différente
28:25du club traditionnel de telle manière,
28:27pour des raisons de gestion, de déclaration, de toutes sortes.
28:30Mais nous avons, bien sûr, que ce soit en foot, en volée,
28:34ou en handball, encore des équipes professionnelles.
28:37Très bien. Qu'est-ce qu'on vous souhaite, messieurs, dames,
28:39pour cette année 2023, au-delà de ces 125 ans
28:43qui vont être chantants, à n'en pas douter ?
28:46Une nouvelle discipline qui va sortir du bois ?
28:51Il y en aura certainement de nouvelles,
28:54mais le plaisir de revenir vous voir,
28:56pour qu'on parle encore plus des ASPTT
29:00et que chacun sache qu'il peut venir dans un club ASPTT,
29:05qu'il y sera bien accueilli,
29:06et que ce n'est pas réservé uniquement aux postiers.
29:09Un pari sur l'avenir.
29:10Je vous engage à regarder ce documentaire
29:13réalisé par Cédric Rouget.
29:14C'est disponible en replay sur l'app Sport en France.
29:18Et vous avez justement toutes ces disciplines
29:21dont on a parlé, qui seront détaillées beaucoup plus,
29:24de manière beaucoup plus complète,
29:26à l'occasion de ce documentaire de 26 minutes
29:29qui vous a été proposé par les équipes de Sport en France.
29:32On est venus dans tous les territoires,
29:34et notamment du côté de Rouen.
29:36Merci, Didier. Merci, Gabriel,
29:38de nous avoir accompagnés pour cette émission.
29:41Merci à vous, messieurs, d'avoir été avec nous
29:43pendant cette demi-heure.
29:45On se retrouve très vite.
29:46Vous avez lancé vous-même l'invitation.
29:48Vous l'avez compris, Alain, vous êtes ici, chez vous.
29:49Vous revenez quand vous voulez.
29:51Bonne fin de journée à toutes et à tous
29:53sur les antennes de Sport en France.
29:55Et on se retrouve, évidemment, jeudi prochain
29:57pour un nouvel épisode du Club, bien sûr.