Chaque jour, dans le Live Switek, notre journaliste Roselyne Dubois répond à vos questions.
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00:00Il y a cette histoire de vote électronique. À quand la même chose en France ? Demande André, ce serait un gros gain de temps, d'argent, on simplifierait les choses.
00:08Pourquoi est-ce qu'on n'y est pas passé ?
00:09Je suis allé chercher parce que ce n'est pas vraiment dans les textes, mais j'ai trouvé une explication en 3 S en fait.
00:16La sécurité, la sincérité, la solennité. La sécurité du vote. Vous allez voter au consulat à Moscou. Je prends l'exemple le plus caricatural.
00:25La sécurité du vote, elle est assez délicate. Je rappelle aussi, on peut voter par procuration, dans l'urne au consulat, par correspondance et donc par vote électronique.
00:35Mais donc, vous avez déjà des consulats où c'est extrêmement difficile. Vous avez la sincérité du vote, si vous le faites à un niveau sur le territoire national.
00:44Vous n'avez pas d'isoloir chez vous. Vous pouvez être soumis, c'est très sérieux, vous pouvez être soumis à la pression de vos proches ou de politiques qui vont venir chez vous,
00:52qui vont dire, non mais laissez-moi vous expliquer, c'est comme ça qu'on va voter. Et puis, tout de même, en France, par rapport à d'autres pays,
00:59on a cette solennité du vote qui est que la majorité doit quand même se rendre dans une école, dans une mairie, pour aller véritablement donner et mettre son bulletin dans l'urne.
01:10Donc au niveau, pour l'instant, national, avec des millions d'inscrits, ce n'est pas forcément un gain de temps, encore moins un gain d'argent vu la sécurité qu'il faut y mettre.
01:20Après, il y a des communes qui investissent dans des machines. Moi, je vote sur une machine, j'appuie sur un bouton, je ne mets pas ma petite enveloppe dans l'urne.
01:25Mais j'ai quand même droit à voter.
01:27– Ah oui ? C'est la machine qui le dit ou il y a un assesseur ?
01:29– Une intelligence artificielle peut-être ?
01:31– Il y a un assesseur. Il y a un assesseur.