À quelques jours du premier tour des élections législatives, les différents blocs se réunissent afin de se mettre d'accord sur les consignes de vote à l'issue du premier tour.
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00:00François Bayrou, autre allié du président de la République, écoutez ce qu'il donnerait comme consigne.
00:06Je parle avec les responsables politiques de tous les partis politiques et je l'ai toujours fait.
00:13Et en effet, il y a des précisions à apporter.
00:18Qui refuse l'extrême d'un bord doit refuser l'extrême de l'autre.
00:23C'est quand même élémentaire.
00:27L'expression que j'ai employée hier soir, c'est je ne veux pas choisir entre le pire et le pire.
00:34Bruno, est-ce que cette affaire de consignes de vote peut fracturer la majorité ?
00:39Déjà, elle fait grincer des temps, on le voit.
00:41Ce sera sans doute difficile d'avoir une position unanime.
00:45Les différents ténors essaient de s'orienter vers un ni-ni.
00:49Donc ni Hérène ni Eléphi, mais on voit bien que ce n'est pas partagé pour tout le monde.
00:53D'abord, c'est compliqué d'avoir cette discussion maintenant,
00:55parce que c'est anticipé quelque part une sorte de défaite,
00:58c'est-à-dire les candidats Renaissance qui arriveraient troisième
01:01et qui devraient se retirer en quelque sorte,
01:04et donc se voir s'éloigner encore un peu plus.
01:08J'allais dire une majorité absolue.
01:10Ils ne l'ont pas aujourd'hui, mais même une majorité relative.
01:13Il y a plutôt une minorité très relative.
01:17Donc c'est compliqué de mener cette conversation maintenant,
01:20alors qu'ils essaient de se battre pour faire mentir les sondages
01:24et rattraper leur retard.
01:26Ils en ont rattrapé d'ailleurs une partie.
01:28Mais on voit bien que c'est compliqué.
01:29Alors après, on a entendu la position de François Bayrou,
01:31qui est, j'allais dire, classique pour un parti centriste.
01:34François Bayrou a été plusieurs fois candidat à la présidentielle.
01:37Il a vécu des moments avec de nombreuses triangulaires.
01:41On pense notamment à 1997 et 2002.
01:44Il y aura beaucoup de triangulaires cette fois-ci,
01:46compte tenu du niveau de participation.
01:48Mais Édouard Philippe ne veut pas y répondre.
01:50Par exemple, aujourd'hui, il attend dimanche,
01:53ce qui est le cas aussi du président de la République.
01:55C'est assez logique.
01:56Mais d'autres candidats n'auront sans doute pas cette position-là
02:00d'ancien ministre.
02:01Ce sera très compliqué pour avoir une position unanime,
02:04sans doute dimanche soir ou lundi matin.