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00:00Et une certitude, Emmanuel Macron veut garder le contrôle et agite le chiffon rouge de la guerre civile,
00:06la stratégie de la peur après celle du chaos, mais du côté des services de renseignement,
00:12est-ce que ce risque est vraiment réel William Ollignier ?
00:15Écoutez, pour l'instant, le terme de guerre civile n'est absolument pas utilisé par les services de renseignement, certes.
00:21Il relève de possibles troubles à l'ordre public, des manifestations qui pourraient dégénérer au soir des premiers et seconds tours.
00:27Ce scénario semble aujourd'hui acter, quels que soient d'ailleurs les résultats des votes.
00:32Le registre évoqué est celui de violences sur la voie publique, possiblement le fait de groupuscules très politisées,
00:38ultra droite ou ultra gauche, qui seraient amenées, selon les résultats sortis des urnes, à s'affronter dans la rue ou à dégrader des symboles de l'État.
00:45Le risque terroriste islamiste n'est pas non plus exclu, la menace est toujours très forte, surtout à quelques semaines des Jeux Olympiques.
00:51C'est pour cela que le dispositif policier autour des élections va être renforcé.
00:55Plusieurs réunions à Beauvau se tiennent aujourd'hui et demain.
00:59En question, la capacité policière à absorber quelques semaines avant les JO des manifestations de voie publique.
01:05Beaucoup d'unités de force mobile sont toujours déployées en Nouvelle-Calédonie.
01:08Une trentaine d'escadrons de gendarmes mobiles est encore sur place, tout comme les trois quarts des effectifs de la CRS 8 spécialiste des violences urbaines.
01:16Mais pour l'heure, selon une source policière, il n'est pas question de les faire rentrer compte tenu de la situation toujours très tendue sur place.