Le président de la République a fustigé le programme des « deux extrêmes », estimant qu’ils renvoient à des questions « d’appartenance religieuse ou communautaire ».
Un champ lexical qui ne passe pas. Dans un podcast diffusé lundi 24 juin Emmanuel Macron a estimé que les programmes des « deux extrêmes » mènent « à la guerre civile », fustigeant le Rassemblement national, La France insoumise « et ceux qui les suivent ». Des propos qui ont heurté l’ensemble des oppositions. Et même au-delà.
Un champ lexical qui ne passe pas. Dans un podcast diffusé lundi 24 juin Emmanuel Macron a estimé que les programmes des « deux extrêmes » mènent « à la guerre civile », fustigeant le Rassemblement national, La France insoumise « et ceux qui les suivent ». Des propos qui ont heurté l’ensemble des oppositions. Et même au-delà.
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00:00Le programme des extrêmes mène à la guerre civile, voilà ce qu'a dit le Président de la République.
00:03Alors lui, pour mettre le feu, il est toujours là.
00:05Il a perdu pied, le Président.
00:07Et je trouve que c'est un argument extrêmement faible.
00:17Et c'est pour ça que je pense que, et le Rassemblement National, et la France Insoumise,
00:21elles répondent à des vrais problèmes.
00:24Je veux dire, elles répondent à des vrais colères, des vraies angoisses.
00:27Celle de la personne qui se dit, on ne répond pas aux problèmes de sécurité,
00:30celle qui dit je ne suis pas reconnue et protégée parce que je suis musulman.
00:33Mais elle y répond mal à mes yeux.
00:34Parce qu'elle y répond, en quelque sorte, en accroissant la conflictualité et la guerre civile.
00:45Non seulement il joue avec le feu, mais il a une inconséquence politique qui commence à suffire en fait.
00:48Là, il a fait cette dissolution dans la foulée des Européennes,
00:52et après une défaite de son camp, et pour manifestement ne pas accepter cette défaite,
00:57il dissout l'Assemblée Nationale.
00:59Maintenant, il nous promet la guerre civile.
01:00Là, ce qui est aux portes du pouvoir, c'est l'extrême droite.
01:03Le Président de la République ne devrait pas dire cela.
01:06Moi, je souhaite rétablir la sécurité pour tous les Français.
01:09Alors lui, pour mettre le feu, il est toujours là.
01:11Parce que la guerre civile, pour l'instant, c'est lui qui l'a déclenché en Nouvelle-Calédonie.
01:15Monsieur Macron, pour le coup, lui, de temps à autre,
01:18non pas devrait se taire, je ne me permettrai pas ce qu'on se permet à mon égard,
01:22mais disons que tourner sa langue, cette fois dans sa bouche,
01:24est un vieux conseil que je lui, me permets de lui transmettre.
01:27Il a perdu pied, le Président.
01:29Ce n'est pas en faisant peur aux Français comme ça
01:32que ça changera quoi que ce soit la colère qu'il y a dans le pays.
01:35On sait tous, et à cause notamment de l'attitude irresponsable de la France insoumise,
01:40qu'il y a des risques d'émeute,
01:42et que, de toute façon, les extrêmes ont toujours la vocation de diviser
01:46un pays qui a besoin avant tout d'être rassemblé.
01:49Mais vous voyez un risque de guerre civique ?
01:50Mais non, on ne parle pas comme ça, on ne tient pas ce genre de propos.
01:53Et en plus, il est lui-même responsable de la situation.
01:56Il n'a pas beaucoup évolué, parce qu'il nous a fait toutes les campagnes présidentielles,
02:00moi ou le chaos.
02:01Je pense que les Français ont constaté qu'il était le chaos,
02:04il incarnait le chaos, depuis sa première élection par ailleurs,
02:08et je trouve que c'est un argument extrêmement faible
02:11qui démontre d'ailleurs, d'ores et déjà, qu'il pense avoir perdu cette élection.
02:16Je vois surtout le président de la République qui ose à bois,
02:19et qui agite toutes les peurs possibles et inimaginables.