• il y a 6 mois
100% Sport avec Xavier Dalmont sur France Bleu Périgord. (Emission du 17/06/2024)

Category

🗞
News
Transcription
00:00Là je croisais le regard de Xavier, à la télé, à la télé, et là je croisais le regard de Xavier, ça a été terrible.
00:07Mais j'ai un autre fou rire aussi, très compliqué à gérer, on a interviewé un coureur ouzbek, Abdou Japparoff.
00:14J'ai jamais eu l'idée d'Abdou Japparoff.
00:16Voilà, parce que Xavier, pour vous dire son prénom, son palmarès, c'est fort, mais il est extraordinaire quand même, il sait tout.
00:22Et cet ouzbek, lui était pour la radio, moi pour la télé, et on pose la première question, et là il nous répond,
00:31« Moi, un coureur de toute France, tombé... » On ne comprenait rien à ce qu'il disait.
00:37Et on se regarde avec ce genre d'âme, et ça a été une horreur de ne pas exploser de rire, par respect pour ce très très grand coureur.
00:45Mais voilà, c'est des souvenirs comme ça.
00:47Mais je veux dire que là, j'ai beaucoup parlé de l'ami, le petit frère, mais attention, Xavier, je tiens à dire que c'est quand même un immense journaliste,
00:57très très grand journaliste, sportif.
00:59Ça va être ça toute la soirée, Jean.
01:01Non, mais franchement, un reporter, un commentateur, un analyste exceptionnel.
01:07Je sais qu'il doit rougir un peu, mais voilà.
01:09Il est écarlate.
01:11Je vous embrasse mon adjudant, je t'embrasse Jean.
01:16Et si c'est possible de ne pas oublier ma cousine ?
01:19Absolument, absolument.
01:22Je ne sais pas de qui vous parlez, mais ma cousine, c'est son épouse, c'est Jean.
01:25Alors, cette fois, nous avons retrouvé Valérie Desjean, qui devait vous porter, vous dresser le portrait ce soir.
01:30Nous l'avons, elle est avec nous.
01:31Zaza, je ne peux pas t'appeler Xavier.
01:33Zaza, c'est d'abord un parfum qui te précède.
01:36Et pour moi, comme pour toutes les filles de la radio, ça sera Abirouge.
01:40Il y en a eu d'autres, mais on ne se refait pas.
01:43C'est un peu comme le goût de la première fraise au printemps.
01:45Ce fut longtemps aussi une veste de costume pour dessiner une élégance de ton et de sentiments, une attention aux autres.
01:53Un don inné pour les condoléances et ses parias.
01:57Un talent fou pour choper les travers de ses contemporains, mais toujours bienveillant.
02:01Digne héritage d'un avocat qui t'avait pris sous son aile protectrice.
02:05Je pense évidemment à Josette et à sa godasse.
02:09Un humour ravageur, doublé d'une autodérision subtile.
02:12La promesse de passer une meilleure journée, c'est vrai, quand tu étais au tableau de service.
02:16Zaza, c'est aussi le talent de commentateur.
02:19Mais ça, vous le connaissez.
02:21Les finasseries matinées d'une bonne dose de mauvaise foi pour obtenir les bonnes infos.
02:26Le don d'observation et le talent d'écriture que vous connaîtrez sans doute bientôt.
02:31Zaza, c'est mon pote, c'est mon ancien collègue adoré.
02:34On s'est dit des milliers de choses.
02:36On s'est eu des milliers de choses aussi.
02:38Mais le chien blanc, lui, a tout entendu.
02:41Débrouillez-vous avec ça.
02:42Alors, c'est quoi cette histoire de chien blanc ?
02:47Je crois que c'est un fait d'hiver, un dimanche soir.
02:50Il y a un fait d'hiver qui tombe très tard du côté de la vallée de Lille de mémoire.
02:55Et ce fait d'hiver tombe très tard.
02:57Et Valérie est de reportage.
02:59Moi, j'ai fini ma journée.
03:01Et je lui ai dit, écoute, on n'a qu'à y aller ensemble.
03:02Parce que je crois que c'était la fin de journée pour elle.
03:06Et on est partis tous les deux en voiture pour enquêter sur ce fait d'hiver.
03:10Et à un moment donné, on s'est arrêtés.
03:12Et je ne sais pas, elle a aperçu un chien blanc.
03:16Et j'ai hurlé de rire parce que moi, je n'ai jamais vu de chien.
03:18Et voilà, et ce chien, la mayonnaise est montée dans la voiture autour de ce chien blanc.
03:22Mais je n'en dirai pas plus parce qu'en fait, il n'y a rien à dire.
03:24Mais c'était drôle, une fois de plus.
03:26Alors Xavier, nous sommes dans un studio qui a été baptisé il y a quelques années de cela
03:29du nom du sportif le plus titré de ce département.
03:32Qui a raflé toutes les médailles possibles.
03:34Olympiques, mondiales, européennes, françaises, en chocolat.
03:37Joël Janneau, le plus périgourdin des Martiniquais.
03:40Bonsoir Joël.
03:41Bonsoir.
03:42Cela fait combien de temps que vous connaissez tous les deux ?
03:44Depuis que je suis arrivé ici.
03:46Depuis que je suis arrivé en 92.
03:49Parce qu'on parlait tout à l'heure, j'entendais Jean Bonnefond et tout ça.
03:53Avec Aki TV.
03:54Et effectivement, on montait, c'est du côté de Proissans, c'est ça ?
03:56Proissans, oui, à côté de Sarlat.
03:58Et donc du coup, mes premiers ateliers, mes premiers reportages.
04:01Et les premières fois aussi où j'ai vu Jean Bonnefond et Xavier Delmont.
04:04Et puis depuis, on ne s'est plus quittés.
04:06C'est pour ça qu'aujourd'hui, quand je suis là, je me suis organisé pour être là.
04:12Parce que ça fait partie des gens qu'on aime et qu'on a envie de partager des moments de bonheur avec.
04:18Ça me touche beaucoup que Joël soit là.
04:20Parce qu'il est en pleine préparation pour les Jeux paralympiques.
04:24Puisque Joël est aussi, en ce moment, l'entraîneur de l'équipe de France d'athlétisme en fauteuil roulant.
04:32Et je sais que tu as un calendrier qui est surchargé.
04:35Tu n'arrêtes pas, tu voyages, tu prépares les athlètes.
04:38Et je suis très touché que tu sois là.
04:40Parce que franchement, quand on fait ce métier, rencontrer des types comme toi, c'est pas mal.
04:47Je dirais même que c'est l'essentiel.
04:50Parce que c'est la gentillesse incarnée, Joël.
04:53Je peux en témoigner.
04:55Et Joël, merci d'avoir fait le déplacement pour venir ce soir.
04:57Avec plaisir.
04:58On se retrouve juste après ça.
05:00Coach sportif, guitariste, commentateur de messe, Xavier Dalmon sait tout faire.
05:07Vous avez entendu ce giggle ?
05:09Oh oui !
05:10Guitariste, alors ça on n'a pas l'occasion d'en juger.
05:12Commentateur de messe !
05:15Alors écoutez, je crois que j'ai quelque chose à vous faire apprécier.
05:24Dans quelques instants, Mgr Patria va accueillir tous les fidèles
05:29venus très nombreux ici ce soir, dans cette cathédrale Saint-Front.
05:33Et nous sommes obligés ce soir d'avoir une pensée émue pour ceux qui ne peuvent
05:37ni nous écouter, ni être présents ici dans cette cathédrale.
05:41Dans quelques instants, Mgr Patria va accueillir tous les fidèles
05:46alors que pour l'instant, l'hôtel est encensé par les enfants de chœur
05:51dirigé comme tous les ans par l'abbé Michel Dubu.
05:55Dans quelques instants, Mgr Patria pour le début de cette célébration.
05:59Et l'abbé Michel Dubu, il était meneur, rappelez-moi ?
06:04Non mais de mémoire, je pense qu'il m'avait aidé à préparer cette messe
06:07parce que commenter une messe de minuit, c'est comme commenter un match de basket,
06:11de foot ou de rugby.
06:12C'est aussi rapide ?
06:13Non, il faut le préparer, ça demande de la préparation.
06:15J'avais le conducteur, j'étais assis sur une chaise à la sortie de la sacristie
06:19parce que, comme vous le savez, je ne suis pas très grand
06:22et en étant assis sur la chaise, j'avais une vue à peu près d'ensemble.
06:25J'avais repéré que le lustre avait servi au mariage de Napoléon III.
06:28C'est vrai.
06:29Et voilà, en fait, cette histoire-là, il faut bien comprendre
06:31qu'à l'époque, nous faisions des veillées le 24 décembre et le 31 décembre
06:35et on fermait l'antenne à une heure du matin.
06:37Et le 24 décembre, comment remplir l'antenne de minuit à une heure ?
06:41Ben, par la messe de minuit.
06:43Et quand on m'a proposé ça, moi j'ai dit oui parce que c'est vrai que
06:46je pense que ce soir-là, j'ai fait plaisir aux auditeurs
06:48mais alors surtout à mon père et à ma mère.
06:51Ce n'est pas tout le monde qui peut se vanter d'avoir commenté des messes.
06:55On se retrouve juste après ça.
06:57100% Xavier Dalmon sur France Bleu Périgord.
07:02Législative 2024.
07:04Les débats dans vos circonscriptions sont ici sur France Bleu et France 3.
07:09Ce mercredi soir, premier rendez-vous.
07:1290 minutes avec les candidats de votre région et les meilleurs connaisseurs du terrain
07:16pour décrypter tous les enjeux locaux du scrutin.
07:19Ne moquez pas le premier débat des législatives chez vous.
07:23C'est ce mercredi, ici, sur France Bleu et France 3, dès 21h10.
07:28Plus d'infos sur francebleu.fr.
07:34Bonjour, c'est votre banque pour une vérification de sécurité.
07:37Pouvez-vous me confirmer vos identifiants et mot de passe, s'il vous plaît ?
07:39Bien sûr, c'est 23 41 VR. Et le mot de passe ?
07:43Jamais un conseiller ne vous demandera vos codes, mots de passe ou identifiants bancaires.
07:46Il n'en a pas besoin. Alors sur internet ou par téléphone, ne donnez jamais ces données.
07:50Ceci est un message des banques françaises et de la Banque de France.
07:53Tout savoir sur sa santé auditive avec Audica.
07:56Quelles sont les innovations en matière d'aides auditives que propose Audica ?
08:00Réponse dans un instant.
08:03Pendant 20 ans, il a compté les points au basket.
08:06Aujourd'hui, il compte ses points retraite.
08:09Xavier Dalmon est l'invité de 100% Sport.
08:12Xavier Dalmon, on a refait tout l'habillage.
08:15Émission spéciale, allons-y gaiement.
08:17Xavier Dalmon est l'invité d'honneur ce soir de sa propre émission.
08:20Ce qui n'est pas courant à l'occasion de son départ à la retraite.
08:23J'aime bien cette formule.
08:24Après 42 ans, à parler dans un micro.
08:27Xavier, si on vous demande l'un des souvenirs les plus forts de votre carrière,
08:30il y a certainement la fois où vous avez commenté cette Coupe du monde de football.
08:33C'était en 98, racontez-nous.
08:35Oui, Radio France avait acheté les 40 postes commentateurs grâce à l'intervention,
08:40à l'époque de Jacques Vendroux, qui vous le savez était très lié,
08:43et toujours très lié, à Michel Platini.
08:45Michel Platini était le patron de la Coupe du monde avec Farnon Sastre.
08:49J'ai postulé, j'ai été retenu pour commenter quelques matchs de la Coupe du monde.
08:54J'avais comme consultant Marius Trésor.
08:56Le jour où on m'a dit que j'allais commenter des matchs de Coupe du monde avec Marius Trésor,
09:00d'abord je me suis pincé, et là j'ai été pris d'une trouille incroyable.
09:05Joël, tu connais la popularité de Marius Trésor.
09:08Aux Antilles mais pas que, c'est la garde noire avec Jean-Pierre Adams,
09:11c'est le joueur de l'Olympique de Marseille, des Girondins de Bordeaux,
09:14de l'équipe de France évidemment, et l'avoir comme consultant,
09:17bon là, vous avez intérêt à bien préparer votre match.
09:21Une anecdote concernant Marius.
09:23Radio France nous avait équipé de costumes sur mesure.
09:26Je suis arrivé dans un magasin à Bordeaux, extrêmement chic,
09:30et j'ai en face de moi le tailleur qui est en train de prendre les mesures d'un homme,
09:35d'eau je le reconnais, c'est Marius Trésor.
09:37Je me suis un peu caché, j'ai pas trop osé me présenter,
09:40j'ai simplement dit au tailleur, avec moi vous allez dépenser moins de tissus.
09:44Bonsoir Marius Trésor !
09:47Oh Marius !
09:50Je vous avais dit Xavier qu'il y aurait des surprises ce soir,
09:53et Marius Trésor a eu la gentillesse de répondre à notre invitation.
09:56Marius, vous venez d'entendre le compliment que vient de vous faire Xavier Dalmon,
09:59je crois que vous avez aussi apprécié votre collaboration avec.
10:03Ah oui, en plus c'était la coupe du monde avec, au bout, victoire de l'équipe de France,
10:10donc je crois que les matchs qu'on a fait, ça s'était super bien passé,
10:14on aurait dit qu'on avait travaillé ensemble pendant des années,
10:19donc c'est un moment qu'on n'oublie pas.
10:23Alors c'était un 16 juin 1998, c'est presque 26 ans jour pour jour Xavier,
10:29et vous vous rappelez du match ?
10:31Oui, je me rappelle, c'était un match entre l'Ecosse et la Norvège,
10:35alors Marius, je peux te le dire maintenant, la veille du match,
10:38on m'avait logé dans un hôtel à Bordeaux,
10:43et je peux le dire maintenant, je crois que j'ai passé la nuit avec un Ecossais qui me grattait la tête,
10:48et avec un Norvégien qui me grattait les pieds,
10:50j'étais absolument terrorisé à l'idée de te rencontrer, de faire ce match avec toi,
10:57et puis c'est toi qui m'a décontracté, c'est toi qui m'a montré la voie,
11:00et au bout de quelques minutes, je me suis senti à l'aise.
11:03Je voudrais raconter quelque chose concernant Marius Trésor,
11:07qui témoigne vraiment de son élégance, je ne sais pas si tu t'en souviens Marius,
11:11mais à la fin de la coupe du monde, Marius Trésor m'a donné un rendez-vous,
11:14il m'a dit je veux te voir, il m'a donné un rendez-vous quelque part,
11:18je ne me souviens plus où exactement,
11:20et il est arrivé avec un cadeau, une bouteille de rhum,
11:23et ça je n'ai jamais oublié, c'est le meilleur rhum,
11:26ça m'a tellement touché Marius, et c'est le meilleur rhum de ma vie.
11:30Merci !
11:32On s'était rencontré, que je ne dis pas de bêtises, à Blanquefort.
11:38Où ça ?
11:39À Blanquefort.
11:40À Blanquefort, je ne crois pas Marius, non.
11:42Je sais que quelques années après la coupe du monde 98,
11:46lors d'un trélissac Marseille à Bordeaux, en Coupe de France,
11:50je t'ai demandé si tu accepterais de faire ce match comme consultant,
11:54pour France Bleu Périgord, et tu as eu l'élégance de dire oui,
11:58et là on a repassé un super moment ensemble.
12:01C'est là que j'étais venu te chercher, ou te rejoindre, à Blanquefort.
12:08Non, toujours pas Blanquefort, mais si tu veux, tu sais Marius,
12:12on va dire que c'était à Blanquefort.
12:15Marius Trésor, les Bleus entament ce soir l'Euro de football,
12:18alors forcément face à l'Autriche, on va forcément vous demander un pronostic.
12:22Tout ce que je souhaite, c'est que l'équipe de France débute bien cet Euro 2024.
12:31N'oublions pas que la Hollande a bien démarré contre la Pologne en gagnant le premier match,
12:39donc c'est à nous de faire en sorte de gagner,
12:43parce qu'il me semble que cette équipe autrichienne
12:48est la moins forte des quatre équipes du groupe.
12:53Donc si on ne prend pas un bon départ,
12:57surtout avec tout ce qui se passe autour de l'équipe de France,
13:04avec les déclarations politiques des joueurs, ça risque d'être compliqué.
13:10Merci Marius Trésor d'avoir été avec nous en direct ce soir.
13:14A bientôt à Blanquefort Marius !
13:18Et Xavier, deux ans, que je ne dis pas de bêtises,
13:22quatre ans après moi, bienvenue au club !
13:25Oui merci Marius !
13:27Et une pensée pour tous les tiens qui sont encore peut-être du côté de Sainte-Anne en Guadeloupe,
13:33j'ai même suivi tes traces avec des gens de ta famille qui sont sur les hauteurs de Sainte-Anne,
13:38je crois que ça doit te parler !
13:40Ok, ok !
13:42Merci Marius Trésor et bonne soirée à vous !
13:45100% en sport et souvenirs avec Xavier Dalmont.
13:49On va rester dans le football, Xavier, vous reconnaissez certainement l'homme politique qui est assis en face de vous,
13:54Paul Mazot, adjoint au sport à la ville de Périgueux,
13:57mais qui a été joueur à Trelissac, puis entraîneur à Trelissac,
14:00puis également entraîneur à Bergerac.
14:02Bonsoir Paul !
14:03Bonsoir !
14:04Et en principe, Xavier, en principe, nous avons en ligne le patron d'un bar à huîtres du côté de l'île d'Oléron,
14:10ça vous dit quelque chose ?
14:12La Bodega, à l'abri des bars !
14:14Bonsoir Pascal Gomes !
14:16Ah, Pascalo !
14:18Ancien gardien de but de Trelissac et ancien entraîneur des gardiens.
14:22Il paraît Pascal que Xavier est venu déguster vos huîtres, c'est ce qu'on m'a dit.
14:26Il est passé à la guinguette une année, je pense qu'il s'est bien amusé.
14:32Avec sa petite famille, je pense qu'on avait un petit artiste un peu loufoque,
14:38et je pense que ça lui a plu.
14:42Donc oui, c'est Xavier, il n'oublie pas, il n'oublie personne,
14:47et c'est pour ça qu'il est attachant, tout simplement.
14:51Donc oui, je pense qu'il doit bien aimer les huîtres,
14:55donc maintenant qu'il aura peut-être un peu plus de temps,
14:58si tu les aimes, Xavier, moi je n'ai pas trop changé d'endroit.
15:02Tu es à l'abri maintenant ?
15:04Tu es à l'abri, c'est ça ?
15:06Oui, je suis juste avant Saint-Denis.
15:08Oui, je vois.
15:10Dans dix jours, tu vas me boire.
15:12Dix-douze jours.
15:14Ouvre les huîtres.
15:16Paul Bazot, vous êtes d'accord, Xavier est quelqu'un de fidèle en amitié ?
15:20Écoutez, moi je suis assez rempli d'émotions déjà,
15:24parce que c'est un moment très particulier pour moi.
15:28Moi je suis un jeune Périgordain,
15:30et si le sport a pu avoir une place en Périgord,
15:35c'est essentiellement grâce à Xavier,
15:38puisque dans nos sports, dans notre département,
15:41être médiatisé quand on est footballeur au plus haut niveau amateur,
15:44basketteur, rugbyman, ça ne se fait nulle part ailleurs.
15:49Je ne sais pas s'il y a beaucoup de radios en France
15:52qui ont ce projet-là et qui mettent en place autant de moyens.
15:56Évidemment, pour moi, c'est quelque chose de très particulier,
16:00parce qu'on a partagé des moments très forts de sport,
16:04et comme le sport c'est de l'émotion, avec Xavier on avait beaucoup d'émotions.
16:07Et justement, avec Paul et avec Pascal Gomez, j'ai un souvenir.
16:11Évidemment, ce sont des championnats de CFA,
16:14le championnat national également, quand Trelissac est monté dans la 3ème division du football français.
16:19Et je me souviens d'un magazine que nous avions réalisé
16:23pour un déplacement de Trelissac à Romorantin,
16:26et on avait eu la chance de suivre les préparatifs du match,
16:29le match, les vestiaires, on n'avait rien loupé.
16:33Et je me souviens de la prise de parole de Pascal Gomez,
16:38dans les vestiaires, ta prise de parole, Paul tu étais coach,
16:41mais Pascal qui était monté dans les aigus, ça lui arrive parfois,
16:45et qui a dit à ses coéquipiers, les gars on revient de l'enfer.
16:49Et c'était les dernières paroles de motivation avant de rentrer sur le pré,
16:54ça m'a beaucoup marqué, ce qui m'a marqué avec ces deux hommes,
16:57et je les remercie parce que j'ai eu la chance de m'asseoir dans les vestiaires,
17:01avec eux, de partager des moments, et ça c'était très chouette.
17:05Ça s'entend.
17:06Alors il y avait aussi, je voulais rajouter aussi quelque chose de très professionnel,
17:10c'est Xavier, c'est à dire qu'aujourd'hui nous sommes dans une société
17:13où la médiatisation est permanente, et on fait un peu de buzz.
17:18La relation que moi j'avais avec Xavier c'était que,
17:21moi j'étais un entraîneur, Pascal Gomez était le capitaine de cette équipe,
17:25et on pouvait lui dire, on lui parlait de tout à Xavier.
17:28On lui racontait tout, les problèmes de vestiaire,
17:32et Xavier jamais dans les émissions ne profitait de cette relation pour en parler.
17:40Et donc pour nous, quand on est sportif, c'est important d'avoir cette confiance,
17:44et je crois qu'effectivement on essaie de le rendre le mieux possible.
17:47Exact.
17:48Alors après avec Xavier c'est que bon, autant le professionnel qu'il est,
17:53et que personne ne doute qu'il soit énorme dans son job,
17:59Xavier est attachant et c'est une belle personne.
18:03En plus de ses valeurs qu'il donne au micro,
18:09ses émotions qu'il transmet, particulièrement il a également des mêmes émotions.
18:17Maintenant on est amis, c'est des personnes que l'on ne peut pas passer à côté.
18:24C'est une personne franche, entière, bonne, et surtout il a donné beaucoup d'émotions.
18:32Et à nous aussi, parce qu'il nous avait fait un petit CD sur ce déplacement à Romorantin,
18:44qu'il nous avait distribué, et je l'ai encore parce qu'il y avait cette émotion,
18:50c'est vrai d'avoir match, mais après toute son attitude sur le micro,
18:58tout cet engagement qu'il peut donner pour donner de l'émotion aux personnes derrière le poste,
19:05c'est un truc de fou et j'en ai chialé, je vous assure.
19:12J'en ai encore de l'émotion parce que c'est vraiment une personne attachante
19:18et Dieu sait que France Bleu va certainement regretter une personne aussi professionnelle qu'Xavier Dalmont.
19:25Merci Pascal.
19:27Qu'est-ce qu'il nous dit ?
19:29Il parle bien.
19:31C'est incroyable, normalement c'est moi qui parle le plus.
19:33Je vous attends, je vous attends, j'ouvre le blanc.
19:35Un petit coteau de blague blanc parfait avec les huîtres, ne vous inquiétez pas,
19:39je t'attends Xavier avec un grand plaisir.
19:42Merci Pascal, ce sera le mot de la fin pour ce chapitre consacré au football.
19:51Car Xavier, on vous connaît pour vos commentaires enflammés de basket,
19:54mais il faut bien le reconnaître, vos premiers amours, c'est le football et le rugby.
19:57Comme le rappelait un excellent article de Dordogne Libre,
20:01cette semaine, on se souvient des commentaires du match du Cap,
20:04notamment avec le regretté Fifi Salon, à qui on pense bien sûr ce soir,
20:08le rugby qui vous a permis de faire une belle rencontre.
20:11Si je vous parle d'un talonneur qui est né à Sarla,
20:14premier indice, qui a joué à Sarla, mais aussi à Brive,
20:18avant d'entamer une carrière d'entraîneur, vous me répondez ?
20:20Laurent Travert.
20:22Bonsoir Laurent Travert.
20:24Oui, bonsoir.
20:26Bienvenue dans cette émission spéciale 100% retraite.
20:30Alors comment avez-vous connu Xavier Dalmont, Laurent Travert ?
20:33Xavier, c'est toute mon enfance, il m'a toujours accompagné.
20:37Que ce soit en tant que joueur, que ce soit quand j'étais au CA Sarladet, au CAS,
20:43quand ça a été après, au Fabrique Corrèze,
20:46mais aussi avec Radio France Perigord,
20:49mais aussi avec, bien sûr, la chaîne de télé.
20:53Il m'a toujours aidé, ça a bercé mon enfance en tant que joueur,
20:57en tant qu'entraîneur.
20:59On est resté en contact.
21:01C'est quelqu'un qui aime avant tout la vie,
21:04mais qui aime surtout le sport en général.
21:07Lorsqu'on le côtoie, on ne peut que partager ses bons moments.
21:11Vous avez été consultant sur Aki TV, Laurent Travert ?
21:14Oui, grâce à lui.
21:16Et Ginette aussi, avec Jean Bonnefond,
21:20avec qui on fait goûter ce côté-là.
21:24C'est vrai qu'on s'aperçoit que quand on passe de l'autre côté,
21:27c'est tout simple, facile.
21:29Un grand coup de chapeau pour tout ce qu'il a pu faire,
21:32mais aussi pour notre sport, pour le rugby,
21:35et pour le rugby en Perigord.
21:37Alors, Laurent Travert, Xavier Dalmon va vous répondre,
21:40et après on va accueillir un autre rugbyman.
21:42Je suis vraiment très touché, Laurent,
21:44que tu sois en direct ce soir avec nous.
21:46Hier soir, tu étais du côté de Bordeaux.
21:48Je ne vais pas remuer le couteau dans la plaie.
21:52La carrière de Laurent Travert est exceptionnelle,
21:55parce qu'il a été joueur, il a été entraîneur,
21:58le voilà aujourd'hui président délégué du Racing.
22:02C'est une carrière fulgurante,
22:05et je suis vraiment admiratif face à cette carrière.
22:08Je t'embrasse fort, Laurent, c'est vraiment toto.
22:11C'est vraiment avec grand plaisir.
22:14Je ne pensais que du bonheur.
22:16C'est une nouvelle aventure,
22:18qui arrive devant toi maintenant.
22:20Une nouvelle page.
22:22Mais sache que tu remarquais aussi les esprits,
22:25et vraiment, je pense, au sport en général.
22:29Je pense que tu as filmé le sport,
22:31peut-être à certains points,
22:33et qui est en t'écoutant, parce que tu le vis.
22:37De la façon dont tu le vis, tu le trouves.
22:40Merci Laurent Travert d'avoir témoigné ce soir.
22:42Autre beau parcours de rugby,
22:44celui de notre invité, notre autre invité.
22:46Bonsoir, invité mystère.
22:48Bonsoir messieurs.
22:50Alors, qui est au téléphone, Xavier Dalbon ?
22:53Il n'a pas parlé assez longtemps.
22:55Sur l'écran, il y a écrit Tom Hanks.
22:58Justement, parce qu'on a brouillé les pistes pour pas que vous vous reconnaissiez.
23:01Il y a eu Jean Clounet avant, maintenant Tom Hanks.
23:03Si je vous dis qu'il a joué...
23:05Ce que je veux dire, c'est qu'il a dû te les comprendre, en fait.
23:09On a parlé du bras de sixième.
23:12Il faisait deux mètres, deux ou trois.
23:15C'est à l'accent où je te reconnais.
23:18Alors, c'est qui ?
23:19C'est Jacques Delmas.
23:20Bonne réponse.
23:21Et le paradoxe, c'était Zaza Dalbon, un maître d'insulatoire,
23:24qui était au masqué.
23:26C'était incroyable.
23:28Quand il s'est arrivé à mettre les choses dans l'eau.
23:31Et comme ça, on a pu s'exprimer.
23:33Voilà, mais c'était...
23:35Bonjour Zaza.
23:36Comment tu vas Jacques ?
23:38Vacancier.
23:40Oui, parce que toi aussi,
23:43j'ai espéré pour toi que tu ailles un poil plus loin avec Provence Rugby.
23:48Il nous en manque une semaine.
23:51C'est un thème prématuré.
23:53Voilà, mais c'est comme ça.
23:56Et c'est marrant, je suis très content que tu sois dans cette émission ce soir.
24:00Il y a des points communs avec Paul Mazot et toi.
24:03Et ça, je n'oublierai jamais.
24:05Ce sont pour moi les meilleurs moments de ma petite carrière.
24:08C'est quand tu m'ouvrais les vestiaires du club athlétique Périgue d'Ordogne
24:12avant les entraînements, après les matchs bien sûr,
24:15mais avant les entraînements.
24:17J'en garde un souvenir extraordinaire, je te revois.
24:19C'était un moment de partage.
24:21On jouait, on n'était que tous les deux dans le vestiaire.
24:24Et puis on rigolait.
24:26C'était de rigoler.
24:27Après, tout d'un coup, je me suis dit qu'on passait une cabine quand même.
24:30On essayait d'être sérieux trois minutes.
24:32Mais c'est vrai que ça a été des moments de bonheur.
24:35C'était le Périgue d'Ordogne.
24:38On était derrière ce club.
24:42Je crois qu'on a vécu des bons moments.
24:45Je le dis toujours.
24:47Toi, tu faisais vivre encore tout ça.
24:49Tu le faisais vigner avec Sissi.
24:52C'est vrai que c'était un groupe de vrais bons mecs.
24:57On a vécu une aventure extraordinaire.
25:00Je me souviens, on allait à Brive.
25:02Il y avait Laurent Travers qui était joueur.
25:05Il y avait Laurent Insigne qui était entraîneur.
25:07C'était encore des derbies.
25:09Mais ça a été des moments extraordinaires.
25:11Je garde le souvenir de Périgueux et de toi, Zanvier.
25:15C'était un truc à part.
25:19La dernière fois que je t'ai vu, je crois que c'était à Toulon.
25:23Tu étais venu commenter un match de basket.
25:27Hier, Toulon.
25:28On s'est retrouvé à l'hôtel à Toulon, à côté du Stade Mayol.
25:32Exactement.
25:33Tu as eu la gentillesse de m'inviter au centre d'entraînement du RCT.
25:36J'ai même aperçu Wilkinson.
25:38Je te voyais au milieu de tous ces...
25:41Discuter avec ces joueurs internationaux,
25:44au curriculum vitae, long comme un jour sans pain.
25:47J'étais vraiment très impressionné.
25:49Je t'embrasse.
25:51Merci Jacques Delmas d'avoir été avec nous ce soir.
25:53Ça nous fait très plaisir.
25:54Merci à vous.
25:55Bonne continuation, Mozart.
25:57Je t'appelle quand je vois de la Périgueux.
25:59Allez, à très bientôt.
26:01Rendez-vous est pris.
26:02Bisous.
26:07Tout savoir sur sa santé auditive avec Audica.
26:10Avec l'âge, nous sommes tous plus ou moins confrontés aux problèmes auditifs.
26:13Sébastien, bonjour.
26:14Bonjour.
26:15Vous êtes audioprothésiste chez Audica.
26:17Comment répondez-vous aux attentes en matière d'aides auditives ?
26:20Chez Audica, on propose des aides discrètes qui se placent derrière l'oreille
26:24ou des modèles invisibles dans le conduit auditif.
26:26Parfait.
26:27Côté budget ?
26:28Il faut savoir que ce sont des dispositifs médicaux
26:30délivrés sur prescription médicale.
26:31Donc, certaines aides peuvent être totalement prises en charge
26:34grâce à la réforme 100% santé.
26:35Ça, c'est bien.
26:36Et quelles sont les toutes dernières avancées technologiques ?
26:39Alors, nos nouvelles aides auditives sont dotées d'intelligence artificielle.
26:42Elles permettent de mieux comprendre dans un environnement bruyant
26:44avec une clarté sonore inégale.
26:46Ça, c'est une belle avancée, oui.
26:47Oui, en effet.
26:48Et on peut même les connecter au téléphone pour écouter de la musique
26:50et recevoir des appels.
26:52Parfait.
26:53Et quels sont vos plus services ?
26:55Vous pouvez essayer nos modèles gratuitement pendant 30 jours.
26:58Chez Audica, l'équipe vous suit dans la durée.
27:00Les experts Audica vous expliqueront toutes les conditions en centre
27:02ou sur audica.fr.
27:03Merci beaucoup.
27:06Honorer la mémoire d'un être cher au moment de son départ,
27:09c'est aussi célébrer tout ce qu'il a été.
27:11Pour rendre hommage à vos proches en toute sérénité,
27:13la famille Virgo vous accompagne avec bienveillance et professionnalisme.
27:17Virgo, service funéraire, l'esprit de famille.
27:2005 53 08 85 18, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.
27:26Coach sportif, guitariste, commentateur de messe,
27:30Xavier Dalmon sait tout faire.
27:32Je ne sais pas si vous avez fait attention, Xavier.
27:34Il a changé l'habillage de cette émission,
27:36mais il a aussi adapté les publicités.
27:40Je ne sais pas tout faire, c'est faux.
27:42De réalisation, mais presque.
27:44Justement, on a parlé de rugby, on a parlé de football,
27:47parlons maintenant de votre sport de prédilection jusqu'à votre retraite,
27:51c'était le basket.
27:52Mais vous racontez dans l'article de DL paru cette semaine
27:55que c'est un sport que vous connaissiez peu au début
27:58et que vous avez beaucoup travaillé pour pouvoir en apprendre tous les secrets.
28:01Oui, on va dire que je suis un enfant du rugby et du football.
28:03Et quand le club de Boulazac est devenu club professionnel,
28:06France Bleu Périgord a donc suivi le Boulazac Basket d'Ordogne,
28:10les matchs à la maison, à l'extérieur,
28:12il m'a fallu bosser.
28:13Alors, comment travailler ?
28:14Avec l'aide du premier entraîneur pro, John Douagline,
28:17qui m'a ouvert les portes de son bureau,
28:20il regardait des cassettes,
28:21je lui posais des questions sur le positionnement des joueurs.
28:24J'ai commencé à comprendre ce qu'était une défense de zone,
28:28une défense individuelle,
28:30les fameuses match-up aussi,
28:32au monsieur qui est en face de moi.
28:34Il y a des termes un petit peu techniques.
28:37C'est vrai que quand on rencontre le basket,
28:43c'est difficile de ne pas tomber amoureux.
28:46Parce que la possession, les 24 secondes,
28:48cette règle est absolument géniale.
28:50C'est un sport où il se passe toujours quelque chose.
28:53Et je considère qu'il faut, si possible,
28:55le commenter à l'inverse de sa rapidité.
28:57Sinon on peut très vite tomber dans le piège.
28:59Mais j'ai vécu des moments autour du basket.
29:02C'est un sport que j'adore.
29:04Et vous avez noué des liens, comme dans les autres sports,
29:06avec notamment le monsieur dont vous parliez en face de vous.
29:09203 matchs sous les couleurs de Boulazac.
29:12On a compté six saisons.
29:14Thomas Dubier, le capitaine emblématique
29:16qui a tenu à être là ce soir.
29:17Et à votre droite, Alexandre Bénard,
29:19l'actuel entraîneur du Boulazac Basket d'Ordigny.
29:22Je suis super heureux de les avoir dans ce studio.
29:24Alexandre, c'est un entraîneur...
29:27Franchement, terminer ma carrière avec Alexandre, c'est extra.
29:30Parce que c'est le sourire permanent.
29:32Gagné ou perdu, il est toujours disponible.
29:35Les conférences de presse d'avant-match,
29:37me retrouver après les matchs,
29:38monter parfois dans des postes commentateurs...
29:40C'est ça le plus dur !
29:41Qui n'en finissent plus.
29:43Mais toujours de bonne humeur.
29:45Jamais un mot au-dessus.
29:47Jamais l'ombre d'un conflit avec les journalistes.
29:49Enfin, en tous les cas, avec moi et avec mes confrères,
29:51qui sont, je crois, dans le couloir.
29:53Franchement, c'est l'élégance à l'état pur.
29:55Je suis vraiment très heureux d'avoir fini
29:57ma carrière de journaliste avec Alexandre Ménard.
29:59Et puis, cet homme, Thomas Dubié,
30:01lui aussi, c'est l'élégance.
30:03C'est le shooter, c'est le poste 3.
30:05C'est un ami.
30:07Parce que quand on fait ce métier,
30:10on ne se rend pas compte tout de suite
30:14de l'amitié qui existe,
30:16qui est en train de se créer.
30:18Et avec Thomas, ça a été assez rapide.
30:21C'est le seul joueur...
30:23Dans ma carrière, j'en ai connu qu'un.
30:25La table de presse, c'était au Radio Parquet à l'époque.
30:28Et Thomas avait le culot
30:30de faire des remises en jeu latérales.
30:34Et il me parlait.
30:36Moi, j'avais le casque, j'étais en train de commenter.
30:38Avant que l'arbitre lui donne le ballon,
30:40il se retournait et il me parlait.
30:42Il me racontait des bêtises.
30:44Forcément, moi, j'étais extrêmement déstabilisé.
30:46Il se rendait compte que j'étais très vite déstabilisé à l'antenne.
30:48Et ça le faisait marrer.
30:50Autre anecdote, un peu plus intime, celle-là,
30:52qui m'a beaucoup marqué.
30:54Un soir, le club de Boulazac
30:56est éliminé en play-off à Evreux.
30:58C'est le dernier match de sa carrière.
31:00Et il se trouve que c'est l'un des rares matchs
31:02que j'ai fait avec le bus du BBD.
31:04Pour des problèmes d'intendance.
31:06Et donc, je repars avec les joueurs
31:08au bout de la nuit,
31:10dans ce bus de Boulazac.
31:12Le BBD vient de se faire éliminer
31:14sur un panier improbable de je ne sais plus qui.
31:16Bastien Pinot.
31:18Et c'est le dernier match de Thomas.
31:20Et à un moment donné, en pleine nuit,
31:22les chauffeurs s'arrêtent pour faire une pause.
31:24Et moi, je suis extrêmement triste
31:26parce que je sais que Boulazac est éliminé.
31:28Et je sais que c'est le dernier match
31:30de mon ami.
31:32Et on descend.
31:34Il y a une station de service un peu sinistre.
31:36Tout le monde va acheter quelques bonbons pour passer la nuit.
31:38Et je regarde Thomas et je lui fais
31:40« Tom, ça te fait quoi ?
31:42C'est fini, quoi. »
31:44Et là, il me regarde.
31:46Il me surnomme Léon. Il vous expliquera peut-être pourquoi.
31:48Et il me dit « Si tu savais, mon Léon,
31:50comme je suis content et soulagé. »
31:52Il était heureux, ce coquin.
31:54Et moi, j'étais triste.
31:56Lui, ça se terminait.
31:58Moi, je perdais.
32:00C'est pour ça que j'étais content. J'avais une nouvelle vie qui commençait.
32:02C'est la vraie vie.
32:04La vraie vie, comme je le dis.
32:06Pourtant, c'était sympa de te retrouver des fois
32:08dans des hôtels incroyables.
32:10Oui, si, mais en tout bien tout honneur.
32:12Remets le contexte.
32:14Je pense notamment
32:16à un hôtel du côté de Saint-Chamond
32:18sur une aire de repos
32:20des rives du Giers.
32:22Il y a le portel aussi.
32:24Le portel qui était un peu notre faveur.
32:26Et l'hôtel de Fosse-sur-Mer aussi, qui est pas mal.
32:28Alexandre Benard, c'est facile de travailler avec Xavier Dalman ?
32:30C'est d'une facilité déconcertante.
32:32Et c'est d'autant plus joli
32:34que c'est quelqu'un qui manie
32:36le verbiage et la langue française
32:38avec un humour et avec une facilité
32:40qui est déconcertante.
32:42C'est un plaisir de l'écouter
32:44et c'est un plaisir de le réécouter.
32:46J'aime beaucoup le réécouter surtout.
32:48Et puis c'est quelqu'un qui est toujours aussi charmant
32:50à propos
32:52de ses sujets.
32:54Et qui est
32:56très humble, très discret
32:58mais qui prend une telle place
33:00de par sa prestance que tu vas manquer
33:02beaucoup en fait. Je peux te le dire directement
33:04parce que
33:06j'ai rencontré quelques journalistes
33:08dont un dernier à Vichy qui n'était pas
33:10pas terrible, terrible.
33:12Ah mais ça lui fait un plaisir quand il va écouter.
33:14Et des comme toi, je peux t'avouer
33:16que je n'en ai pas rencontré beaucoup,
33:18même que t'es le seul. Donc je te vais manquer
33:20mais oui c'est très très facile.
33:22J'ai hâte de voir la suite maintenant mais ça ne va pas être facile
33:24d'être à ton niveau, c'est sûr.
33:26On va trouver ça. Merci en tout cas
33:28à Alexandre Benard et à Thomas Dubié
33:30d'être venu ce soir
33:32dans ce 100% Retraite.
33:34Toute l'équipe de France Bleu Périgord
33:36souhaite une excellente retraite
33:38à la voie du sport en Dordogne.
33:40Alors beaucoup de sportifs ce soir dans cette émission
33:42mais pas que.
33:44Parce que quand on a la radio chevillée au corps,
33:46la passion ça se transmet.
33:48Et c'est ce qui s'est passé avec vous.
33:50Bonsoir, invité du côté
33:52de la région parisienne, Pascal de la Tour du Pain.
33:54Bonsoir.
33:56Bonsoir Emmanuel.
33:58Alors vous, vous connaissez bien
34:00Xavier Dalman depuis toute petite.
34:02Ah je connais Xavier depuis toute petite
34:04parce que Xavier, je ne pense pas
34:06que ce sera un secret que tu m'en voudras Xavier
34:08mais mon papa qui n'est plus là, t'adorait.
34:10Donc j'ai grandi
34:12avec toi et
34:14c'est grâce à toi que je fais ce métier
34:16aujourd'hui. Donc tu sais à quel point
34:18tu as compté dans ma vie
34:20et à quel point le stage
34:22que j'avais fait, j'étais petite
34:24j'étais en troisième à Radio France Périgord
34:26ça s'appelait comme ça à l'époque. C'est ça.
34:28J'étais hier à Comté
34:30qui a été un déclencheur
34:32pour la suite de ma carrière et alors je suis tombée
34:34du cocotier quand j'ai appris que tu partais
34:36à la retraite. Il n'y a pas de retraite.
34:38C'est dingue ça. C'est dingue.
34:40Mais je suis très heureuse d'être là ce soir
34:42et de pouvoir témoigner de tout
34:44ce que tu as fait et de ces moments qu'on a partagé.
34:46Le métier, c'est toi qui me l'as appris et
34:48je n'oublierai jamais. Je suis très
34:50touché, très ému Pascal, que tu sois
34:52en direct parce que
34:54ça va être compliqué
34:56mais à travers toi
34:58il y a François
35:00il y a toi bien sûr, il y a Isabelle, ta maman
35:02et Pierre, voilà.
35:04Et Pierre, c'était Pierre.
35:06C'était un grand ami pour ceux qui
35:08ne le savent pas. Merci Pascal
35:10d'avoir été avec nous ce soir. Je t'embrasse fort Pascal, on se rappelle.
35:12Bah bon sûr, va être enterré ouais.
35:14Je t'embrasse.
35:16Et Pascal, Pascal n'est pas
35:18la seule Xavier. Vous vous souvenez
35:20d'un jeune périgourdin qui rêvait de faire du commentaire
35:22sportif et qui un jour
35:24est venu vous voir du côté de la rue
35:26Ernest Guillet où se trouvaient à l'époque les studios
35:28de la radio ? Oui.
35:30Comment s'appelait-il ? Grégory
35:32Naboulay. Bonsoir Grégory Naboulay.
35:34Bonsoir. Qui a fait carrière depuis
35:36puisqu'il est journaliste sportif maintenant à France 2.
35:38Expliquez-nous cette histoire incroyable
35:40Grégory. Bah c'est un peu comme
35:42Pascal précédemment. Moi j'ai fait
35:44des stages quand j'avais 15 ans
35:46en l'an 2000. J'ai rencontré Xavier.
35:48On a sympathisé, on a beaucoup rigolé. C'est ce qui fait aussi
35:50le talent caché de Xavier, il est très drôle.
35:52Et je me suis dit tiens
35:54je rêve d'être Xavier Dalmont.
35:56Et un jour il m'a dit, moi je cherche des gens
35:58pour commenter des matchs, enregistre-toi sur une cassette
36:00et si c'est bien, je te prends
36:02pour commenter des matchs à la radio. Donc moi je me suis
36:04pas démonté. Je me suis enregistré devant
36:06un match de l'équipe de France contre Chypre
36:08en qualificatif de l'Euro
36:10en 2002.
36:12Un match pas facile à commenter
36:14et je me suis enregistré sur ma petite cassette
36:16avec mon enregistreur et j'ai envoyé ça à Xavier.
36:18Il a laissé passer un peu de temps, il m'a fait
36:20mijoter un peu et un jour j'ai reçu un message
36:22en me disant, Grég, bah il faut
36:24que tu commentes. Et je me suis retrouvé
36:26à 18 ans à peine à commenter mon premier match
36:28sur France de Périgord, c'était un non-tronc Sarla
36:30en division d'honneur et ça part de là.
36:32Alors ce qui
36:34est assez incroyable Grég, c'est que
36:36quand
36:38des stagiaires comme ça
36:40me demandaient
36:42comment on peut faire ce métier, etc.
36:44dire à quelqu'un
36:46tu peux faire une cassette
36:48et puis je l'écouterai
36:50j'ai jamais eu de cassette, jamais, sauf toi.
36:52Et ce jour-là, toi tu t'es retrouvé
36:54dans ta télévision, t'avais préparé
36:56ton match, tu étais tout seul, c'est
36:58franchement extrêmement courageux, j'ai écouté
37:00ça et j'étais
37:02pardon pour l'expression, sur le cul, je suis rentré
37:04dans le bureau du directeur de l'époque
37:06qui était Jean Bonnefond et j'ai dit à Jean
37:08tu as deux minutes, est-ce que tu peux écouter quelque chose ?
37:10On a écouté dix minutes
37:12de ta cassette, il m'a regardé, il m'a dit tu penses
37:14la même chose que moi, j'ai dit oui.
37:16Il a un talent fou et
37:18te voir aujourd'hui à France Télévisions
37:20voilà c'est génial et puis bon
37:22c'est une histoire d'amitié
37:24il y a toi Greg et ton papa, Pierre
37:26enfin toute ta famille et je suis
37:28tellement fier, tellement fier de toi
37:30je crois que c'est un point de fierté
37:32dans ma carrière, Greg Nagouboulé
37:34c'est important pour moi.
37:36Tu peux être fier de toi surtout Xavier parce que Manu le disait
37:38la transmission c'est important et t'as su transmettre
37:40cette flamme-là, moi je t'écoutais petit
37:42parce que tu l'as dit, mon papa t'écoutait aussi à la radio
37:44et je voulais être Xavier Dalmon
37:46donc aujourd'hui je le suis quelque part différemment
37:48à la télévision mais voilà
37:50c'est quelque chose de très fort
37:52et dans ta carrière t'as aussi donné ça
37:54aux autres et ça c'est important, j'ai un peu d'émotion
37:56en le disant tu vois, c'est important.
37:58Je t'embrasse.
38:00Eh ben Greg, si jamais vous passez dans les studios
38:02de France Bleu Périgord, on a accroché une photo
38:04de l'époque justement où vous étiez
38:06je pense en stage à France Bleu Périgord, vous êtes à l'arrière
38:08d'une voiture
38:10on l'a regardé, c'est vous,
38:12d'une voiture sur le tour de la Dordogne je pense
38:14C'est un de mes meilleurs souvenirs parce qu'on l'a commenté
38:16ensemble avec Xavier, c'était
38:18pareil, des franches rigolades sur les routes du Peuple
38:20au département de France et
38:22des souvenirs impérissables. Eh bien merci
38:24Grégory Naboulé d'avoir tout fait
38:26pour être avec nous ce soir dans cette émission spéciale
38:28C'était normal. 100% retraite
38:30Toute l'équipe de France Bleu Périgord
38:32souhaite une excellente retraite
38:34à la voie du sport en Dordogne
38:36On le dit souvent quand on fait ce métier
38:38nos véritables patrons, ceux à qui
38:40on doit rendre des comptes, Xavier, ce sont
38:42nos auditeurs, vous êtes d'accord avec moi ?
38:44Oui. Et quand on travaille pendant
38:4642 ans sur la même antenne, eh bien
38:48des liens se créent également sans qu'on en ait
38:50véritablement conscience. Il y a de cela
38:52quelques jours, Xavier, vous avez reçu une lettre qui vous a
38:54bouleversé.
38:56Ah oui, c'est vous !
38:58Eh bien cette
39:00dame est avec nous ce soir, elle s'appelle
39:02Eliane, bonsoir Eliane. Bonsoir. Je vous remercie
39:04d'être venue spécialement de Saint-Jean d'Estissac
39:06Il ne fallait pas me faire lire cette lettre
39:08Xavier, bien évidemment. Je l'ai, je l'ai, je l'ai
39:10Elle est dans ma
39:12veste de costume, je ne savais pas que j'allais
39:14Je suis très touché, mais vraiment très
39:16touché. Cette lettre m'a bouleversé
39:18je la garde précieusement
39:20C'est une lettre que j'ai reçue
39:22il y a quelques jours, où vous me dites
39:24Madame, des choses
39:26tellement touchantes
39:28tellement gentilles que
39:30je ne peux pas les répéter
39:32comme ça. Alors justement, on va demander quand même
39:34c'est pour ça aussi qu'elle est venue, de nous raconter
39:36un petit peu pourquoi vous avez décidé d'écrire
39:38à Xavier, de prendre votre plume pour redresser cette lettre
39:40Déjà, je...
39:42Donc bonjour
39:44Vous êtes de Saint-Jean d'Estissac
39:46C'est ça
39:48Donc déjà, je pense que
39:50quand on est satisfait
39:52on oublie régulièrement
39:54de le dire, on a plus tendance à se plaindre
39:56qu'à dire les choses quand on est
39:58satisfait. Donc là
40:00j'ai vraiment éprouvé le
40:02besoin de le dire
40:04surtout que, bon, j'étais basketeuse
40:06il y a 52 ans
40:08et puis j'ai eu une vie entre temps
40:10et puis
40:12j'ai perdu mon mari aussi
40:14ce qui fait que j'ai eu
40:16beaucoup de difficultés
40:18et je me suis retrouvée un soir
40:20par hasard sur France Bleu
40:22on ne sait pas
40:24pourquoi, si le hasard existe ou pas
40:26mais je me suis retrouvée par hasard sur France Bleu
40:28et justement, c'était un match
40:30de basket commenté
40:32par Monsieur Dalmon et c'était
40:34en 2019, en début d'année
40:36et je suis restée dessus
40:38j'ai écouté
40:40ensuite j'ai fait la chasse au match
40:42pour les écouter
40:44et vraiment
40:46c'était une reprise
40:48de ce que
40:50j'aimais
40:52mais vos commentaires me donnaient
40:54vraiment, vraiment, réellement
40:56envie de reprendre
40:58alors au début, bien sûr, je ne regardais pas la tête
41:00des basketeurs
41:02j'écoutais le match
41:04puis progressivement
41:06j'ai eu envie de regarder, de voir
41:08c'est venu
41:10et puis envie d'y aller aussi
41:12donc j'y suis allée
41:14et maintenant j'y vais tout le temps
41:16donc je connais Monsieur Ménard
41:18de loin bien sûr
41:20maintenant je le vois de près
41:22vous dites dans votre lettre qu'il vous a
41:24redonné presque goût à la vie
41:26il y a eu des moments où j'étais
41:28vraiment très très très
41:30mal dans ma peau et rien ne m'intéressait
41:32et le fait d'être
41:34obligé d'écouter
41:36plutôt que de regarder
41:38c'était vraiment d'être concentré
41:40alors que l'image ça distrait
41:42quand même, on est vite distrait quand on regarde
41:44des images, enfin pour moi personnellement
41:46écouter
41:48c'était une façon vraiment
41:50d'être là et j'ai écouté ces matchs
41:52et donc je vous remercie
41:54beaucoup de m'avoir sorti
41:56de ma torpeur et puis
41:58de ma dépression en fait
42:00écoutez je suis très très très
42:02très ému, très touché
42:04je crois qu'il n'y a pas
42:06plus beau compliment quand on fait
42:08ce métier là, nous sommes une radio
42:10de service public au service du public
42:12il y a un attachement
42:14entre les auditeurs et nous
42:16qui est vraiment très fort dans ce département
42:18vous en êtes le témoin ce soir
42:20et franchement c'est le plus
42:22beau des salaires, ça franchement je pense que
42:24on peut voyager loin
42:26quand on entend ça, quand on lit ça
42:28Merci Eliane d'être venue témoigner ce soir
42:30100% retraite exceptionnelle
42:32on va laisser le mot de la fin
42:34parce que cette émission ne va pas tarder à se terminer
42:36à Titian Lacombe
42:38c'est un complice
42:40de la première heure, Christian Lacombe
42:42qui a commenté
42:44avec vous et qui commente aussi sans vous
42:46c'est votre remplaçant quand vous n'êtes pas là
42:48sur les matchs de basket
42:50il ne reste que 5 minutes
42:523, même pas
42:54c'est une catastrophe, il va parler trop longtemps
42:56on ne peut pas le faire taire
42:58Christian
43:00c'est même plus que ça, je l'ai connu
43:02quand j'étais en stage au journal Sud-Ouest
43:04là j'ai 16 ans à l'époque
43:06parce que c'est un petit peu là que tout a démarré
43:08j'en profite pour faire des grosses bises
43:10à l'ADL et à Sud-Ouest, ils sont dans le couloir
43:12je n'oublie pas les complices du lundi soir
43:14ils m'ont tellement aidé, c'est les amis
43:16et donc j'ai rencontré Christian
43:18à cette époque là, quand j'étais en stage
43:20à Sud-Ouest à l'âge de 16 ans
43:22et c'est Christian qui m'a donné les premières clés
43:24par exemple, tout bêtement
43:26comment ça a fonctionné le Périgord-Agenais
43:28la division d'honneur, le PA
43:30comment ça a fonctionné
43:32et puis après, des matchs
43:34que nous avons commentés ensemble
43:36je me souviens d'un match dans le Nord qui m'avait beaucoup marqué
43:38il faut qu'on arrête
43:40il lui reste 15 secondes pour répondre
43:42Xavier
43:4615 secondes, j'ai dit bonjour
43:48je m'appelle Romain Messeudon
43:50mais je me suis régalé de travailler avec Xavier
43:52d'abord de lui avoir appris quelque chose
43:54et ensuite on a même fabriqué
43:56tous les deux, un monsieur
43:58on l'a fabriqué, tous les dimanches on disait
44:00et Birouille est content, et Birouille a gagné
44:02et Birouille a perdu
44:04c'était un dirigeant de Calais, Jean-Pierre Lafon
44:06il est décédé, on en a fait une vedette du football
44:08dans le département, Birouille
44:10allez, ce sera la conclusion de cette émission
44:12merci Birouille
44:14merci
44:16Xavier Dalmon pour ce 100% retraite
44:18Xavier qui ne va pas disparaître totalement
44:20du paysage médiatique périgordain
44:22quelque chose me dit qu'on va vous retrouver
44:24sur d'autres supports, internet
44:26notamment dans les semaines ou les mois qui viennent
44:28c'est à affiner
44:30merci à tous ceux qui ont participé à cette émission
44:32merci à Aurélien Prieto qui en a assuré la réalisation
44:34merci à vous
44:36à la coordination, Audrey à l'accueil
44:38belle et longue retraite
44:40Xavier et que vive le sport
44:42sur France Bleu Périgord
44:44bonne soirée à tous
44:46France Bleu Périgord se mobilise pour l'emploi
44:48vous cherchez un poste à temps plein
44:50ou à temps partiel
44:52dans les secteurs du service à la personne
44:54l'agriculture, l'hôtellerie, restauration
44:56le commerce, le bâtiment
44:58retrouvez la sélection de France Bleu Périgord
45:00tous les jours du lundi au vendredi
45:02à 7h12 et sur francebleu.fr
45:04vous cherchez
45:06de futurs collaborateurs
45:08donnez de la visibilité à vos offres d'emploi
45:10en nous faisant parvenir vos annonces
45:12par mail sur bleuperigord
45:14arrobas radiofrance.com
45:16quand vient la nuit noire
45:18le programmateur de France Bleu
45:20à carte blanche
45:24France Bleu Collectors
45:42les Collectors de France Bleu
45:44du lundi au vendredi des 23h
45:48Catherine a découvert Senior Compagnie
45:50et son papa.

Recommandations