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00:00Et pendant ce temps-là, Gabriel Attal, lui, présentait le programme du camp présidentiel à l'occasion d'une conférence de presse au siège du Parti Renaissance, baptisé le jour d'après.
00:10Ce rendez-vous avait surtout pour objectif de dramatiser les enjeux du scrutin à venir en pilonnant les propositions du nouveau Front Populaire et de l'alliance RN-LR, Arthur Delaborde.
00:21Exactement. Suppression des frais de notaire pour les achats de logements de moins de 250 000 euros, baisse des charges patronales pour les salaires au-dessus du SMIC ou encore réforme de l'excuse de minorité pour les jeunes délinquants.
00:32Gabriel Attal a donc détaillé une cinquantaine de mesures sans réelle nouveauté. Au cours de cette conférence de presse, le Premier ministre a passé la majorité de son temps à démonter point par point le programme de ses adversaires.
00:44Le Rassemblement national, c'est l'impréparation, c'est le brouillon et le brouillard. L'extrême droite, c'est faire un saut dans le vide pour les Français.
00:51De l'autre, la nuppesse unit derrière la France insoumise et le camp de la compromission et de la dissimulation.
00:58Sur la forme, le message est clair, c'est bien Gabriel Attal qui incarne la campagne et pas Emmanuel Macron.
01:04C'est la première fois depuis plus de 25 ans que les Français vont choisir un Premier ministre.
01:08Nécessairement, il y aura un avant et un après dans la pratique du pouvoir, dans l'équilibre des institutions.
01:14Le 9 janvier, le Président de la République m'a nommé. Le 30 juin, j'aimerais que les Français me choisissent.
01:21Un Premier ministre en première ligne, un chef de l'État en retrait. Stratégie destinée à rassurer les candidats de la majorité qui s'inquiètent de l'effet repoussoir généré par Emmanuel Macron.