TPMP MÊME L'ÉTÉ : 100% médias, 100% darka !
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Tous les extraits et émissions de "TPMP même l'été" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00Effectivement, vous faites partie du paysage audiovisuel français, vous avez commencé en quelle année à France Télévisions ?
00:06En 1924, nous célébrons le centenaire des Jeux de Paris, comme vous le savez.
00:12J'adore 1988, vous êtes évidemment un des visages de la télévision française et on a été très touchés par vos adieux.
00:19Je voudrais savoir comment vous l'avez vécu, parce que c'était là les adieux à Roland Garros.
00:23Ah oui, c'est peut-être plus un au revoir qu'un adieu, parce qu'il y a une page qui se...
00:28Non, non, mais ce que je veux dire c'est qu'il y a une page qui se ferme, il y en a peut-être d'autres qui s'ouvrent.
00:34Vous en saurez peut-être davantage au début du mois de septembre.
00:36Ah non, attendez, on va attendre, il nous faut un petit biscuit.
00:40Honnêtement, je trouve que cette photo elle est très sympa, parce que je trouve qu'elle illustre beaucoup d'amitié, beaucoup de confraternité également.
00:45On dit parfois dans ce métier que c'est très difficile d'être ami avec ses confrères, cette photo prouve l'inverse.
00:50En fait, c'était déjà l'année dernière que je devais quitter, et honnêtement c'est beaucoup de moi-même.
00:56Je trouve qu'à un moment donné il faut tourner les pages, mais comme il y avait les Jeux de Paris cette année,
01:01évidemment c'était assez logique que je fasse de nouveau le tournoi de Roland-Garros,
01:04et je n'ai pas regretté parce que ça a été un tournoi magnifique, avec une finale magnifique chez les hommes.
01:10Chez les femmes c'était plus expéditif d'ailleurs.
01:12Sans Nadal, dommage.
01:13Sans Nadal, oui, mais ce qu'il faut préciser c'est que malheureusement Rapha a eu un tirage au sort terrible.
01:18D'ailleurs la preuve, c'est qu'il a été battu au premier tour par le finaliste quand même.
01:22Alors que je pense que dans sa forme, il pouvait aller loin dans ce tournoi.
01:26Peut-être même jusqu'en demi-finale.
01:27Donc je pense que l'histoire n'est pas terminée concernant.
01:30Cette image elle nous pique.
01:31Je suis persuadée que tous les téléspectateurs qui étaient là à ce moment-là ont été touchés.
01:36Parce que c'est quand même très émouvant.
01:39Comment vous l'avez ressenti ? Comment vous l'avez perçu ?
01:42Encore une fois...
01:43Vous étiez ému quand même, non ?
01:45Oui, mais comme c'était un peu une sorte de décision en commun, je l'ai très très bien vécu.
01:50Ce qui évidemment fait très...
01:51Je vais vous dire la vérité.
01:53Ce qui fait très plaisir, mais qui en même temps évidemment touche, c'est l'accueil du public dans les allées.
01:59Parce que, évidemment, quand tout le monde dit il ne faut pas arrêter, il ne faut pas arrêter.
02:02Moi je prends aussi la décision d'arrêter.
02:04C'est un petit peu contradictoire, si vous voulez.
02:06Mais honnêtement, je vous parle très honnêtement, parce que les personnes qui sont ici me comprendront très bien.
02:10C'est vraiment quelque chose que c'était bon, c'était bien de le faire.
02:14Alors après, peut-être, pourrais-je revenir de temps en temps comme éditorialiste ou ce genre de choses.
02:18Encore une fois, oui.
02:19Je pense que j'existe un petit peu dans ce tournoi.
02:22Mais juste, vous nous disiez en septembre, vous avez des petits projets, un petit biscuit, un tout petit truc.
02:25Vous ne pouvez pas dire, ah Nelson, un petit truc.
02:27Non, je vous promets, Pascale, vous serez les premiers informés.
02:31Les gens ici savent que je les apprécie beaucoup, sans parler de Cyril.
02:37D'ailleurs, si je fais une petite parenthèse.
02:39Est-ce que vous savez que Cyril, je ne veux pas dire qu'il a démarré avec moi, mais pas loin.
02:43Est-ce que vous vous souvenez, comme il n'est pas là, je peux le dire, mais je pense qu'il va peut-être nous écouter.
02:48La terrasse de Roland-Garros.
02:51Nous co-animions une émission, je vous parle de ça il y a une vingtaine d'années, sur France 4.
02:56Bravo, sur France 4.
02:58Les journalistes média, ils m'aiment pour ça.
02:59Et il y avait une jolie complicité.
03:02C'était avant d'ouvrir l'antenne, vers 11h du matin, de mémoire.
03:05Tout à fait.
03:05Et voilà, je pense qu'il s'en souvient avec beaucoup de plaisir.
03:08En tout cas, moi, c'est le cas.
03:09Mais son nom fort, c'est noncyclopédie.
03:10Franchement, il n'y a pas un truc qui lui échappe dans le sport.
03:12Tout sport confond.
03:13C'est vrai que le surnom qui m'a...
03:15Aujourd'hui, je fais une exception, parce que le surnom qui m'a été donné une fois pour toutes,
03:18justement, par l'ami Candeloro, dont nous parlions il y a quelques instants,
03:22Nelson Monfort, mais le son moins fort.
03:24On adore, on adore, on adore.
03:26Là, je fais une exception.
03:28Ils appellent que c'est le surnom.
03:29Oui, tu connaissais.
03:30C'est toujours appelé comme ça, d'ailleurs, pour rire.
03:32Je crois que c'est fil d'air.
03:33Si vous avez un surnom pour lui, ça fait 20 ans que j'en cherche un, j'ai toujours pas trouvé.
03:37C'est vrai.
03:37Peut-être qu'on peut mettre les téléspectateurs à...
03:39Voilà, à contribution.
03:40Si vous avez des idées, sur le compte Twitter de TPLP.
03:43C'est le seul homme qui a couvert le tennis sans aucun revers.
03:46Oh, pas mal, pas mal, pas mal, pas mal.
03:51Dites-moi, j'ai une petite question à vous poser.
03:54C'est un service gagnant.
03:55Ah, pas mal.
03:57Ben, dites-moi.
03:59Quel match ?
04:00Quel match, en direct ?
04:02Oui, c'est ça, c'est ça.
04:04Ça rebondit beaucoup sur ce plateau.
04:05Ah oui, ça rebondit beaucoup.
04:06Eh, dis donc.
04:09Il te reste un petit peu de terre battue sur...
04:12J'ai appris que c'était de la farine, figurez-vous.
04:15Là, j'ai l'impression d'avoir de la pâte à crêpes dans mes poumons.
04:17D'accord, mais ça va bien.
04:18Ah, il a joué le jeu.
04:18Et d'ailleurs, il a carrément joué le jeu.
04:20Bravo, merci.
04:21Dites-moi, vous que vous avez quasiment tous vus,
04:24c'est qui le plus sympathique des athlètes que vous ayez pu croiser ?
04:29Je garde une tendresse pour l'équipe de France de natation.
04:33Déjà, j'aime beaucoup ce sport qui est un vrai sport olympique,
04:35comme l'athlétisme d'ailleurs.
04:37Et je me souviens du relais 400 mètres nage libre aux Jeux olympiques de Londres.
04:41Alors, on a le coutume de dire qu'un relais définit un peu la force d'une nation.
04:45Une victoire individuelle, c'est très bien,
04:46mais un relais, forcément, ils sont quatre, ils sont même six dans le squad.
04:50Et l'équipe de France de natation, qui devait terminer, on va dire,
04:53entre, je ne sais pas, quatrième, cinquième, sixième...
04:55Vous aviez USA avec Michael Phelps quand même,
04:57Canada, Russie encore à l'époque, Chine, Japon, Australie.
05:01Enfin bref, gagne la course.
05:02Gagne la course, remporte le relais 400 mètres.
05:05Amaury, Leveau, Clément, Leferche, Fabien, Gilot, Yannick et Aniel,
05:08je n'ai pas de texte sous les yeux.
05:09Je me souviens d'eux.
05:11Et on fait une interview.
05:12Je me souviens parce que j'avais un costume clair un peu,
05:13qui a subi, là, les affres de la...
05:16Mais là, ils étaient forcément tout mouillés.
05:19Ils me plongent dans les bras.
05:20Enfin, c'était magnifique.
05:21Et en sortant de l'interview, Yannick me glisse à l'oreille.
05:24C'était... Il y avait un bonheur partagé extraordinaire.
05:27Tu es notre cinquième relayeur.
05:30Incroyable.
05:31Ça vous a touché.
05:33Oui, ça vous a touché, je comprends.
05:36On dit des choses, Nelson.
05:38C'est qui le plus difficile à interviewer ?
05:40Le plus pénible ?
05:41Le plus arrogant ?
05:43Le plus énervé ?
05:45Oui...
05:46Le ou la, d'ailleurs.
05:47Non, je vais vous dire, je...
05:48Comment dire ?
05:50Avec certaines tennis women, notamment des tennis women russes,
05:54c'était pas toujours si facile.
05:55Je me souviens toujours d'une anecdote.
05:59Vous vous souvenez peut-être de la joueuse Maria Sharapova ?
06:00Oui, absolument.
06:02Très bonne joueuse. Elle est pour un ou deux mondiales.
06:04Et donc, je fais l'interview avec elle à la fin du match.
06:08Et je lui dis, attendez, il faut que je mette ma montre.
06:11Pour faire une interview, etc.
06:12Ah oui, elle avait un sponsor.
06:14Parce que normalement, les interviews, c'est par en bas, etc.
06:17Et voilà, Sophie a deviné.
06:18Et on commence l'interview, et je l'avoue qu'il commence à se gratouiller.
06:22Et donc, voilà.
06:24Je trouve qu'il n'y a pas tellement de spontanéité là-dedans.
06:28Bon, socialiste, c'est une très grande joueuse.
06:29Mais des caractères, oui, ça, j'en ai connu beaucoup.
06:31Notamment, tu sais, avec le...
06:34Je ne veux pas faire trop long, mais avec les tennis men,
06:36on fait souvent un sondage auprès des ramasseurs de balles.
06:39Parce que les ramasseurs de balles sont très proches d'eux.
06:41Tu sais, il y a une manière de la serviette, de la jeter négligemment,
06:44ou au contraire, de l'attendre sympathiquement.
06:46Eh bien, ce sondage est toujours très favorable à Raphaël Nadal,
06:50qui sort toujours comme non seulement le joueur qu'il est,
06:52mais en plus, le gentleman qu'il est.
06:53Et j'avoue, malheureusement, il est un petit peu moins favorable
06:56aux tennis men français.
06:57Mais c'est peut-être...
06:58Ah, qui ? Il y en a plusieurs, d'Elsade.
07:00Je m'apprêtais à vous dire.
07:01C'est peut-être le fait que les ramasseurs de balles
07:03n'ont pas suffisamment l'occasion de les côtoyer,
07:05vu qu'en général, ça se termine au 1er ou au 2e tour.
07:09Donc voilà, c'est...
07:10C'est pas mal.
07:12C'est pas mal.
07:14Et le plus grand que vous ayez interviewé,
07:16le plus grand dans toute cette carrière que vous avez, Nelson, le plus grand ?
07:19Ah bah écoutez, j'ai eu l'occasion quand même de suivre les carrières
07:22de Carl Lewis et du Usain Bolt en athlétisme,
07:25qu'on peut, je pense, légitimement considérer
07:27comme deux des plus grands, peut-être les plus grands
07:29de la 2e partie du 20e siècle, c'est certain.
07:31Et Rapha en tennis, oui, c'est vrai que j'ai un...
07:34J'ai une galerie de souvenirs et de portraits
07:36qui me tiennent très à cœur.
07:37Rapha, particulièrement, parce que je me suis vraiment rendu compte
07:40de la générosité extrême de ce garçon.
07:43J'ai animé par deux fois sa soirée caritative et...
07:46C'est assez rare, enfin, vous connaissez les uns et les autres,
07:49les sportifs, même les artistes, de façon générale.
07:51Assez rares sont ceux qui vont venir, qui vont vous dire
07:53« Et toi, comment ça va ? Et toi, qu'est-ce que tu fais ? Et toi, qu'est-ce que... »
07:56Mais surtout avec de l'intérêt, n'est-ce pas ?
07:58Et lui, il est comme ça.
07:59Et oui, lui, je le mettrai vraiment au panthéon de mes souvenirs.
08:02Vous avez gardé des liens, peut-être, avec certains, des personnalités.
08:06Vous avez créé un lien d'amitié ?
08:08Quelque chose s'est passé ?
08:10J'ai quelques numéros sur mon répertoire, bien sûr.
08:13Je n'en abuse pas.
08:15Vous savez, je crois aussi qu'il ne faut pas non plus...
08:18Comment dire ? Isabelle qui côtoie beaucoup le showbiz
08:21va, je pense, être d'accord avec moi.
08:23Non, ce que je veux dire, c'est que je pense qu'il faut rester aussi
08:26un peu sur l'admiration.
08:27Ne pas chercher peut-être trop à être copain-copain.
08:30Quand vous venez de voir un artiste, un acteur, un danseur,
08:35il se trouve que je suis un grand passionné de danse également,
08:38moi, je n'ai jamais trop aimé aller voir, au terme du spectacle,
08:41dans les loges.
08:42Ils vont être fatigués, ils vont être souvent en peignoir.
08:44Et je peux comprendre qu'ils soient fatigués.
08:46Et donc, je pense qu'il vaut mieux rester sur l'admiration,
08:48qui est vraiment sincère, plutôt que d'essayer d'aller faire
08:51copain-copain.
08:53En tout cas, moi, c'est vraiment la conclusion que je tire de tout ça.
08:56Et je pense vraiment que l'expérience est dans que c'est la vérité.
09:01Vous avez sûrement raison, Nelson.
09:03On va passer, ça ne vous dérange pas, juste à un autre extrait.
09:07Parce qu'on a une petite image, quand même.
09:09Je vais mettre le son moins fort.
09:11Un autre extrait.
09:12Vous vous souvenez de La Grande Rassera ?
09:14Oui.
09:15Vous y avez participé ?
09:17Oui, oui.
09:18Ça y est, Nelson se dit, c'est quoi les dossiers ?
09:21C'est quoi les dossiers qu'il doit me sortir ?
09:23Vous savez que la production est formidable.
09:24C'est toi avec un rappeur, non ?
09:25Je ne sais pas.
09:26Regardez.
09:27C'est drôle.
09:28Tout droit, tout droit, tout droit, tout droit, tout droit !
09:36C'est béathel ! Qu'est-ce que vous faites ?
09:38Pardon, pardon.
09:39Qu'est-ce que vous faites ?
09:42Bon, c'est du droit.
09:43Je vais juste récupérer un truc.
09:54Oh, mon Dieu !
09:55Vous m'avez engueulé, quand même.
09:57Mais non, je ne vous ai pas engueulé.
09:59Vous arrêtez pour faire pipi.
10:00Je ne pense pas que vous fassiez ça avec tous vos clients.
10:02L'erreur est humaine, je suis dédié.
10:03Je sais bien.
10:04Mais enfin, écoutez, vous avez une double personnalité, c'est évident.
10:07Vous avez des côtés très attachants.
10:09Et puis, voilà, c'est comme ça, c'est la vie.
10:12Vous revenez au studio.
10:14Bienvenue dans La Grande Rassera.
10:15C'est quoi, là ?
10:16Bravo !
10:22Alors, attendez.
10:23Je ne sais pas si vous vous souvenez de l'émission,
10:26mais c'était le but de l'émission.
10:28Vous vous en souvenez de ça ?
10:29Il était excellent comme comédien, parce que je vous promets,
10:31je ne sais pas s'il y a peut-être un an, je ne sais plus,
10:33que franchement, je n'avais absolument pas.
10:35Et encore aujourd'hui, il sort de sa voiture pour faire pipi.
10:42Et puis, il n'y avait pas que ça.
10:44Il se trompe de chemin.
10:45Bref, c'était un excellent comédien.
10:47Enfin, voilà.
10:48Mais je crois que j'étais resté à peu près.
10:50Non, non, vous êtes super.
10:51On me voit quand même dans le regard.
10:52Vous êtes un peu inquiet.
10:53Qu'est-ce qui se passe ?
10:54C'est quelqu'un qui en fout.
10:55Je ne sais pas si je vais arriver à destination.
10:57Non, mais vous jouez le jeu.
10:58Il vous livrait quand même des consultations de psychologie.
11:03Marcel Bolivaud.
11:04Oui, bien sûr.
11:06Bien sûr.
11:07Mais bien sûr.
11:08Surprise.
11:09Voilà, surprise, surprise.
11:10Nelson, c'était un plaisir, franchement, de vous avoir sur le plateau.
11:13Merci beaucoup d'être venu nous faire un petit coucou.
11:16Venez quand vous voulez.
11:18Vous savez que vous êtes ici chez vous.
11:21Ah oui, Nelson.
11:22Ah oui, Nelson.
11:23Franchement, moi, j'ai adoré la séquence à Roland-Garros.
11:26Moi, j'attends avec impatience ce qui va se passer au mois de septembre.
11:29On a hâtisé notre curiosité.
11:30On a hâte.
11:31Je suis sûre que Nelson Monfort n'a pas fini de le voir.
11:33Et c'est tant mieux.